Comment passer des vacances zéro déchet au camping ?

Cette année c’est décidé, direction le camping pour vos vacances. Pour coller au mieux à votre sens de l’éco-responsabilité, vous vous demandez s’il est possible de passer des vacances zéro déchet. Quel matériel de camping choisir ? Quels indispensables emporter dans vos bagages ? Comment faire pour les repas ? 

 

Avec toutes ces interrogations, le camping zéro déchet ne tiendrait-il pas plus du mythe que de la réalité ? Rassurez-vous, il est tout à fait possible de combiner camping et éco-responsabilité. Dans notre article, découvrez nos meilleurs trucs et astuces pour tendre vers le zéro déchet en camping

Conserver ses bonnes habitudes zéro déchet

Méthode zéro déchet

Que vous soyez à la maison ou en vacances, pas question de mettre au placard vos bons réflexes éco-responsables. Continuez à appliquer la règle des 5R : refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre. 

 

  • Refusez : les tickets de caisse, les sacs plastiques, les objets à usage unique… 
  • Réduisez : vos déchets, votre consommation d’eau et d’énergie…
  • Réutilisez : votre vaisselle, vos contenants…
  • Recyclez : tous les déchets qui peuvent l’être en ne les triant pas n’importe comment  
  • Rendez à la terre : compostez vos déchets organiques 

Ainsi, on évite de se prélasser sous l’eau chaude de la douche pendant une demi-heure, on se passe des assiettes et couverts en plastique à usage unique, et on recycle ou on composte tous les déchets que l’on ne peut pas éviter de générer. 

Quel matériel choisir pour un camping zéro déchet ?

Matériel de camping zéro déchet

Vous souhaitez investir dans de l’équipement de camping zéro déchet mais ne savez pas vers quoi vous tourner parmi tout ce qui existe sur le marché ? Avant d’acheter du matériel neuf, avez-vous pensé à toutes les autres solutions éco-responsables qui vous permettraient de ne pas jeter et/ou d’économiser ?

Réduire ses déchets grâce à la réparation et l’upcycling d’équipement

Votre matériel est endommagé ? Vous pouvez peut-être le réparer ! Si ce n’est pas possible, essayez de l’upcycler. Limitez vos déchets en revalorisant leurs matières. Avec une touche de créativité, donnez une seconde vie à votre équipement abîmé ! 

 

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Alors laissez libre cours à votre imagination pour transformer votre toile de tente déchirée en un imperméable original ou votre vieux sac de couchage en confortable panier pour chien !

Louez ou empruntez du matériel de camping

Si vous ne comptez pas repartir camper avant quelques années, peut-être est-il préférable de louer du matériel ou de vous en faire prêter. N’hésitez pas à demander à votre famille, vos amis et même vos voisins ! Sinon, penchez-vous du côté de la location d’équipement de camping. Cela vous évitera de reléguer votre matériel à la cave ou au grenier, au risque de le voir s’abîmer au fil du temps sans même en avoir profité. Ce serait totalement contraire à la démarche zéro déchet.

 

Le saviez-vous ? 

Certains campings proposent des locations à mi-chemin entre la tente et le mobile-home, qui comprennent du matériel de camping de base. Il s’agit de tentes déjà montées et disposant de matelas gonflables, de tables, de chaises et de vaisselle. Un réel gain de temps, de place et d’investissement !

La méthode BISOU, efficace pour des achats responsables

Vous désirez tout de même procéder à l’achat de matériel de camping ? Pensez à la méthode BISOU

  • Besoin : en ai-je vraiment besoin ? 
  • Immédiat : en ai-je besoin immédiatement ? 
  • Semblable : ai-je déjà quelque chose de similaire chez moi qui pourrait faire l’affaire ?  
  • Origine : d’où provient ce produit ? 
  • Utilité : va-t-il vraiment m’être utile ? 

Si le produit auquel vous réfléchissiez passe le test, alors il est temps de regarder pour un achat de matériel de camping éco-responsable

 

Avant d’acheter de l’équipement neuf, pensez à vous tourner vers la seconde main. Et plutôt que de vous le faire envoyer depuis l’autre bout de la France, essayez de regarder si vous ne pouvez pas en trouver à proximité !

 

Vous n’avez pas trouvé votre bonheur parmi le matériel d’occasion ? Dans le cas où vous devriez acheter de l’équipement neuf, privilégiez des matériaux recyclés, comme pour votre tente ou votre duvet. Évitez également d’investir dans de l’équipement fonctionnant avec des produits jetables, comme les réchauds fonctionnant avec des bombonnes combustibles par exemple. 

Camping zéro déchet : les indispensables à emporter

Matériels de camping réutilisables

Quand on parle de camping zéro déchet, on pense forcément aux essentiels à emporter dans ses bagages. Voici une petite liste d’indispensables pour vous aider à y voir plus clair.

Les accessoires à prévoir pour un camping zéro déchet

Une gourde en acier inoxydable

 

La première chose à laquelle vous pensez est sans doute la gourde réutilisable, afin de remplacer les bouteilles d’eau en plastique. Préférez une gourde en acier inoxydable, plus légère et moins sujette à la casse qu’une gourde en verre. De plus, en fonction de vos besoins, vous pouvez choisir un modèle gardant aussi bien la fraîcheur que la chaleur.

 

De la vaisselle réutilisable

 

Pour aller de pair, pensez également à vous munir de vaisselle réutilisable. Pour plus de praticité, vous pouvez opter pour de la vaisselle en plastique recyclé ou de la vaisselle en inox. Méfiez-vous des assiettes, gobelets et autres couverts en bambou, qui sont en réalité une fausse bonne idée.

 

>> Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur les 9 fausses bonnes idées éco-responsables.

 

Prévoyez également des contenants et emballages réutilisables pour vos sorties pique-nique, comme des boîtes hermétiques pour transporter vos salades ou du bee-wrap pour emballer vos sandwichs.

 

Des accessoires éco-responsables

 

Enfin, si vous souhaitez emporter avec vous lampes torches et chargeurs, privilégiez des accessoires qui n’utilisent pas de piles. Vous pouvez par exemple vous renseigner sur des modèles se rechargeant à l’énergie solaire.

Que mettre dans sa trousse de toilette zéro déchet ?

S’il y a bien un kit zéro déchet à emporter avec soi pendant ses vacances éco-responsables au camping, c’est celui de sa trousse de toilette ! Oubliez les trousses de mini-produits toutes prêtes, suremballées et contenant des produits à la composition parfois controversée. A la place, composez plutôt votre trousse DIY zéro déchet avec les éléments suivants :

 

Des cosmétiques solides

 

En plus d’être zéro déchet, les produits solides disposent de nombreux avantages. Premièrement, ils prennent moins de place dans une trousse de toilette que des bouteilles en plastique. Ils sont également faciles et légers à transporter.

 

Ensuite, si vous choisissez attentivement vos produits de toilette ou si vous les faites maison, leur composition sera généralement plus courte et plus saine.

 

Enfin, les produits solides ont une durée d’utilisation supérieure aux produits liquides. En moyenne, un savon solide dure 4 fois plus longtemps qu’un gel douche !

 

Aujourd’hui, il est facile de composer sa trousse de toilette zéro déchet car il existe toute une variété de produits solides : savon, shampoing, déodorant, et même dentifrice, crème solaire et anti-moustique.

 

Des accessoires réutilisables

 

C’est le moment de remplacer tous vos accessoires jetables par leur équivalent réutilisable et zéro déchet. Ainsi, exit les cotons démaquillants à usage unique, place aux lingettes lavables plus respectueuses de l’environnement.

 

Il en va de même pour les autres accessoires d’hygiène. Par exemple, un oriculi que vous garderez presque à vie remplacera aisément vos cotons-tiges.

 

Des baumes et produits multi-usage

 

Plutôt que d’emporter avec vous de multiples pots de crème, investissez dans des baumes multi-usage. Certains sont conçus de manière à vous hydrater de la tête aux pieds, remplaçant ainsi crème de jour, baume à lèvre et autres lotions pour le corps.

 

Dans un autre registre, il existe également des baumes multi-usage concernant les petits bobos du quotidien. C’est par exemple le cas du gel d’aloe vera, efficace pour cicatriser les petites blessures, pour apaiser les piqûres de moustiques et pour soulager les coups de soleil.

 

Enfin, le produit multi-usage à ne surtout pas oublier d’emporter avec vous : le savon de Marseille. Vous pouvez non seulement l’utiliser pour vous laver, mais il s’agit également d’un très bon produit pour laver la vaisselle. Il peut aussi s’utiliser comme détachant, et même de lessive si vous en faites des copeaux !

Comment rester zéro déchet au camping au moment des repas ?

Femme achetant des légumes frais

Des courses responsables

Avant de commencer à cuisiner, il faut d’abord trouver les ingrédients. Pour des courses responsables, il n’y a pas de secret. Flânez dans les marchés, visitez les producteurs locaux et achetez des produits de saison. Pensez à vous munir de sacs de courses réutilisables, comme des filets, des paniers ou des tote bags. Si vous souhaitez acheter des produits en vrac, n’oubliez pas d’apporter vos contenants.

Une cuisine anti-gaspi

Au camping, vous ne disposez pas de tout votre équipement de cuisine, il faut donc faire avec les moyens du bord. Si vous n’avez ni les moyens ni l’envie de vous lancer dans des plats de haute gastronomie, alors privilégiez des recettes simples qui utilisent le produit dans sa globalité pour limiter le gaspillage alimentaire.

 

Par exemple, les fanes de radis mixées à un peu de parmesan et d’huile d’olive deviennent un délicieux pesto, et les restes de pain se transforment en de savoureux croûtons pour agrémenter vos salades une fois saisis dans un peu d’huile d’olive et revenus avec de l’ail et du sel.

Des contenants et emballages réutilisables

Pour réduire ses déchets lors d’une sortie pique-nique, vous pouvez investir dans des lunch box éco-responsables et réutilisables, couvrir vos plats de charlottes alimentaires, ou encore remplacer le papier aluminium par du bee-wrap pour emballer vos sandwichs.

Comment bien trier ses éventuels déchets ?

Ce n’est pas parce que vous êtes au camping qu’il faut se laisser aller et entasser tous vos éventuels déchets dans la même poubelle. Renseignez-vous à l’accueil concernant le système de tri pour pouvoir classer vos déchets. 

 

Vous devriez trouver au moins des containers jaunes pour les sacs plastiques, les contenants en acier et en aluminium et les cartons.

 

Parfois, vous pourrez tomber sur un camping équipé de containers bleus, destinés au recyclage des déchets papiers tels que les journaux ou les magazines. Si ces containers n’existent pas, vous pouvez disposer de vos déchets papiers dans les containers jaunes. 

 

Enfin, il est possible aujourd’hui de trouver certains campings dotés de composteurs collectifs, vous permettant ainsi de recycler et revaloriser vos déchets organiques

Pour aller plus loin

Envie de découvrir d’autres idées éco-responsables à appliquer lors de votre séjour ?

Retrouvez nos meilleurs conseils et astuces pour voyager zéro déchet dans notre article de blog dédié ! 

 

Et vous, avez-vous des astuces à nous partager pour passer des vacances zéro déchet au camping ? Faites-nous part de vos bons plans en commentaire

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    C’est dans le petit village de Saint-Christol, entre Nîmes et Montpellier, que se trouve la microbrasserie d’Eric, qui y brasse ses bières artisanales bio depuis 2018. Passionné par le sujet, ce brasseur créateur a ouvert le Petit Caboulot après de nombreuses années à brasser sa bière en amateur chez lui. Après 27 ans passés dans sa précédente entreprise, il tente le pari fou de tout plaquer et de suivre, avec succès, une formation de brasseur à Lyon afin d’ouvrir sa propre brasserie et de pouvoir non seulement vivre de sa passion, mais également de la partager de manière simple et sans chichis. 

     

    Si Eric a choisi le nom de Petit Caboulot pour sa brasserie, c’est parce que le « caboulot » est un terme d’argot qui dispose de multiples significations suivant les régions. Pour certains, un simple café populaire, pour d’autres un lieu convivial dans lequel on déguste de bonnes boissons. Ici à Saint-Christol, pas d’atmosphère faussement vintage ni de mise en scène tapageuse. Un bar sans prétention et quelques tabourets près de l’entrée, une étagère présentant ses différentes bières dont certaines primées, et surtout, une vue directe sur les cuves et les équipements de la brasserie. L’authenticité et la convivialité sont de mise. 

     

    Derrière le bar, Eric commence par nous expliquer tout le processus de fabrication de sa grande diversité de bières bio, allant de la blanche à l’ambrée en passant par la blonde et les IPA. Le brasseur nous parle du malt, des grains et du sucre, puis nous emmène voir les cuves de plus près. 

    Le brassage à la main selon Eric

    Procédé de fabrication de la bière artisanale

    Une fois au pied des trois cuves servant au brassage, Eric nous dévoile ses techniques de brassage à la main et prend un réel plaisir à nous parler de ses infusions, des différentes variétés de houblons et de l’importance de la température et des levures suivant le type de bière qu’il souhaite brasser. 

     

    Il nous présente également tout le système ingénieux qu’il a lui-même inventé pour non seulement optimiser la place dans son atelier, mais également rendre sa démarche la plus éco-responsable possible.

    Les différents types de bières artisanales bio brassées à Saint-Christol

    Dégustation de bières artisanales bio dans l'Hérault

    Les différentes cuves permettent à Eric de pouvoir brasser une large variété de bières, c’est pourquoi il dispose de nombreuses références, allant de la blanche à la brune en passant par l’ambrée, sans oublier la blonde.   

     

    Le brasseur nous présente d’abord la Blanche Henriette, une bière blanche bio de type witbier, aux notes envoûtantes de fleur de sureau et d’écorces d’orange amère. Vient ensuite la 69 Eros, une autre bière blanche rafraîchissante, mais cette fois-ci à la fleur d’hibiscus, au gingembre citron et à l’étonnante betterave rouge. 

     

    Concernant les bières blondes, la S, maltée et épicée à la coriandre et aux écorces d’orange amère, fait souvent l’unanimité parmi les amateurs. Eric brasse aussi la K, une autre blonde de type Kölsh, rafraîchissante et gentiment houblonnée. Il s’agit sans conteste de l’une des plus populaires de la brasserie.

     

    Pour ce qui est des bières ambrées, on retrouve la M, douce et parfumée, aux accents de mûres sauvages et de miel de Saint-Christol. De son côté, la 68 Hard mêle subtilité et intensité grâce à ses arômes de poivre de sichuan.

     

    On termine ce tour d’horizon par la Saint Jacques Smoked, une bière brune plutôt douce et fumée au bois de hêtre.

     

    Eric nous propose ensuite de sélectionner trois bières à déguster. Nos choix se portent sur la Blanche Henriette, la Spéciale K et la 69 Eros. Toutes les bières du Petit Caboulot sont embouteillées sur place, dans un contenant en verre de 50cl. 

     

    Si les préférences de chacun ne se portent pas tous sur la même boisson, les avis sont unanimes, les bières d’Eric possèdent chacune un caractère bien marqué, incomparable avec les marques de grande distribution ! 

     

    La visite se termine par un échange sur les inspirations d’Eric concernant ses prochains essais de brassage, ses envies, ses idées et ses projets. Une discussion enrichissante qui nous a aidés à mieux cerner les véritables enjeux du métier de brasseur créateur. 

    Le ressenti de l'équipe

    La visite de la brasserie artisanale du Petit Caboulot a été un véritable coup de cœur. Eric est plus qu’heureux de partager avec nous sa passion pour son métier, et ses explications sont toujours claires et instructives, sans jamais nous noyer de termes trop techniques.  

     

    Nous avons été impressionnés par sa volonté de s’engager à un tel niveau d’éco-responsabilité jusqu’à inventer lui-même son système de récupération d’eau, ou encore le fait de donner une seconde vie aux drêches générées par sa brasserie. 

     

    Et cerise sur le gâteau, les bières du Petit Caboulot valent vraiment le détour. Surprenantes aussi bien par leur nom évocateur que par leur goût prononcé, mais aussi par leur étiquette au style unique et travaillé, vous n’en trouverez pas de semblables ailleurs ! 

     

    Envie de découvrir les secrets du brassage artisanal et de déguster de délicieuses bières bio ? Alors rendez-vous à la brasserie du Petit Caboulot !

    Aventure testée & approuvée par toute l’équipe de CoAventure 🤠

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      Les 5 plus beaux sites naturels de Haute-Garonne

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      Le lac d’Oô

      Lac d'Oô en Haute-Garonne

      Prenez de l’altitude et rendez-vous à la petite commune d’Oô près de Luchon afin de rejoindre ce lac de 1504 mètres classé en zone de protection spéciale Natura 2000. Il s’agit d’un endroit idéal pour se revigorer et se couper du tumulte urbain le temps d’une journée. Une randonnée facile d’environ une heure sur le GR10 depuis les Granges d’Astau est nécessaire afin d’y accéder, mais l’effort en vaut la peine. 

       

      Une fois sur place, baladez-vous au gré du doux clapotis de l’eau jusqu’à l’impressionnante cascade de 275 mètres de haut qui se jette dans le lac, admirez la splendide vue sur les sommets hauts-garonnais autour d’un pique-nique et observez les pêcheurs tenter d’attraper une truite ! Si vous avez l’occasion, ne manquez pas de déguster ce poisson directement sur place !

       

      Le lac d’Oô constitue la première étape d’une série de lacs accessibles aux plus sportifs via de dépaysants chemins de randonnée. Ainsi, 1h30 de montée supplémentaire vous conduiront au lac d’Espingo, où le bivouac est toléré. Plus haut encore, vous trouverez le lac du Portillon, situé au pied du Pic de Perdiguère, le plus haut sommet de Haute-Garonne avec ses 3222 mètres.

       

      Bon à savoir : 

      La baignade y est interdite ! 

      En été, une navette relie le centre de Luchon aux Granges d’Astau, dont part la randonnée pour accéder au lac.

      La cascade et le gouffre d’Enfer

      C’est à l’abri des regards, au fond de la vallée du Lys à Bagnères-de-Luchon que se cache ce patrimoine naturel exceptionnel. Montez à 1200 mètres d’altitude lors d’une randonnée qui vous emmènera au cœur des montagnes luchonnaises, à la rencontre d’une splendide chute d’eau de 75 mètres de haut, du fameux gouffre d’Enfer et de son ru. 

       

      Ses points de vue riches et variés et ses sentiers dégagés et ombragés en font l’un des plus beaux sites naturels de Haute-Garonne accessible pour toute la famille. Trois parcours sont disponibles selon votre niveau et le temps dont vous disposez. 

       

      Il existe un premier sentier très facile menant à la cascade en seulement 15 minutes. Le second est une boucle d’1h30 qui permet d’accéder au gouffre. Enfin, les marcheurs émérites pourront accéder au ru d’Enfer lors d’une belle randonnée d’environ 4h à partir de la cascade. Ce dernier itinéraire vous permettra par ailleurs d’admirer plusieurs autres chutes d’eau en chemin.

      Le Pic de Cagire

      En partant à la conquête du Pic de Cagire, vous vous aventurez dans la très Haute-Garonne, là où les sommets des montagnes semblent vouloir caresser les nuages. Culminant à un peu plus de 1900 mètres d’altitude, son ascension nécessite une bonne condition physique et démarre par une raide montée. Après environ 3h de marche depuis le col de Menté, c’est un panorama spectaculaire à 360° sur les Pyrénées qui s’offre à vous. Au total, comptez entre 4h et 5h de marche selon votre niveau.

       

      Bon à savoir : 

      Pour accéder au Pic de Cagire, il faut disposer d’une certaine agilité et ne pas avoir le vertige, sous peine de se retrouver en difficulté. Certains passages peuvent s’avérer glissants. Le circuit est déconseillé par temps humide et brumeux. 

       

      Chaque année, une messe en l’honneur de Notre-Dame de Mont Carmel est célébrée sur le pic le 16 juillet (ou le 15 si le 16 tombe un dimanche). 

      Port de Balès

      Situé à 1755 mètres d’altitude, ce col de montagne doit sa célébrité au Tour de France où il fait figure d’étape pour la première fois en 2007. Désormais devenu un incontournable de la course, il relie la vallée de la Barousse à la vallée d’Oueil, au-dessus de Luchon. La beauté de ses paysages en font l’un des plus beaux sites naturels de Haute-Garonne, particulièrement prisé par les cyclistes.  

       

      Vous pourrez y effectuer de nombreuses balades à vélo ou à pied et profiter d’une vue à couper le souffle sur les Pyrénées et les massifs du Luchonnais depuis son sommet. Au gré de vos pérégrinations, vous pourrez tomber sur un lac ou des cromlechs, et aux périodes propices vous pourrez même y entendre le brame du cerf.      

       

      Bon à savoir : 

      Pour les amateurs de cyclisme, Port de Balès est une montée irrégulière de 19,3 km pour un dénivelé positif de 1186 mètres et une pente moyenne de 6%. 

      Il est possible de croiser des animaux en chemin, notamment des vaches et des chèvres. 

      Les Boums de Venasques

      Trésors des Pyrénées Luchonnaises, les Boums de Venasques sont une succession de trois splendides lacs accessibles via une randonnée de 4h au départ du parking de l’Hospice de France (Bagnères-de-Luchon).  

       

      Situés dans la zone Natura 2000 de la Haute Vallée de la Pique, ils se composent du lac inférieur qui se trouve à 2239 mètres d’altitude, du lac médian un peu plus haut à 2240 mètres d’altitude, et du lac supérieur culminant à 2248 mètres d’altitude. Partez à la découverte de milieux naturels préservés, où la nature règne de droit sur les paysages environnants. 

       

      Pour 30 minutes de plus, il est possible de pousser jusqu’au Port de Venasque afin de prendre de la hauteur et d’apprécier la vue plongeante sur les Boums, et le panorama exceptionnel sur le massif de la Madaletta et le massif d’Aneto en Espagne.  

       

      Bon à savoir : 

      La randonnée jusqu’aux Boums est relativement facile. En revanche, le passage entre les lacs et le Port de Venasque est un peu plus technique en raison de ses chemins parfois escarpés. Les personnes sujettes au vertige pourraient se retrouver en difficulté en cas de coup de vent.

      Les espaces naturels font partie de vos sorties favorites pour vous ressourcer et prendre un bon bol d’air frais ? Ne ratez pas notre article sur les plus beaux sites naturels du Gard !

       

      Aviez-vous déjà entendu parler de ces magnifiques endroits ? En connaissez-vous d’autres ? Partagez-nous vos lieux favoris en commentaire ! Vous pouvez aussi publier vos meilleures photos des plus beaux sites naturels de Haute-Garonne sur les réseaux en nous taguant !

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        Allez viens, j't'emmène au vent

        Lac dans l'Hérault près de Sète

        À peine ai-je fermé ma porte à clé que l’aventure commence pour moi. Ne disposant pas de voiture, je dois retrouver Fabien, un autre CoAventurier, à un arrêt de tramway à l’autre bout de Montpellier afin de covoiturer. Après avoir pris un bus et deux tramways différents, j’arrive enfin au point de rendez-vous. Fabien arrive dans la foulée et nous prenons la route direction Vic-la-Gardiole pour une journée que nous imaginons instructive mais surtout sportive. 

         

        Le trajet se déroule dans la bonne humeur et Fabien ponctue nos conversations de renseignements sur les points d’intérêts que nous voyons ou traversons. Nous sommes les premiers arrivés au point de rencontre, où les berges d’un magnifique lac aux eaux limpides s’étendent presque jusqu’à l’orée de la forêt. Le cadre est enchanteur, d’autant plus que le soleil nous honore de sa présence malgré les nuages menaçants au loin. Espérons que nous échapperons à l’averse cet après-midi ou le stage de survie risque de se révéler pour le moins… authentique !

        Et soudain surgit face au vent le vrai héro de tous les temps

        Groupe lors d'un stage de survie dans l'Hérault

        Les autres participants arrivent peu à peu, et je constate qu’ils sont nombreux à être venus en famille. Si des enfants se sentent prêts à relever le défi, je devrais pouvoir m’en sortir ! Soudain, deux personnes en pantalon cargo débarquent au point de rendez-vous. Nos Explorateurs Stéphane et Stéphanie sont arrivés. Avenants et souriants, ils nous accueillent chaleureusement et, une fois le groupe au complet, nous guident vers la forêt afin de démarrer l’activité. Nous nous installons dans un petit coin à l’ombre des pins et prêtons une oreille attentive aux deux Steph’ qui commencent par se présenter. 

         

        Spécialiste des plantes et des huiles essentielles, Stéphanie est formée en aromathérapie et maîtrise l’art des plantes médicinales sur le bout des doigts. Stéphane quant à lui est un ancien membre des forces spéciales. Expert dans la survie, qu’il préfère qualifier d’autonomie, il a déjà parcouru les quatre coins du monde dans des conditions extrêmes. A côté de lui, Mike Horn n’a qu’à bien se tenir ! 

         

        On sent tout de suite que nos deux Explorateurs savent de quoi ils parlent, le stage de survie s’annonce vraiment formateur. Nous enchaînons ensuite sur une brève présentation de chacun afin d’apprendre à mieux nous connaître avant d’entrer dans le vif du sujet. Les profils des participants sont très variés, mais dans l’ensemble il s’agit de familles qui ont envie de passer un moment ensemble au contact de la nature. De nombreux enfants de 6 à 11 ans sont également ravis d’être de la partie et ont hâte de passer aux ateliers pratiques. 

        Il en faut peu pour être heureux

        Mais avant d’apprendre à faire des nœuds ou à construire un abri, Stéphane nous fait commencer par les bases, à savoir le matériel indispensable et les outils psychologiques. L’Explorateur anime cette partie théorique de manière très participative, incitant chacun à deviner les 5 C, ou les 5 items indispensables à toujours avoir sur soi. Le plus impressionnant ? Ce kit de survie doit pouvoir tenir dans une poche de pantalon cargo !  

         

        Stéphane nous parle ensuite des outils psychologiques. Il s’agit d’une échelle de temps reliée à la règle des 3. En d’autres mots ? Découvrir ce qui peut être fatal ou vital lors des trois premières secondes, des trois premières minutes, des trois premières heures, etc… Véritable guide de survie mental, cette règle permet non seulement d’éviter bon nombre d’accidents, mais aussi de réduire la gravité de ces derniers.  

         

        Les propositions fusent, tantôt bien pensées, tantôt plus farfelues, mais toujours dans la bonne humeur. Stéphane nous livre ensuite toutes les réponses et illustre ses explications en nous racontant des anecdotes personnelles qui lui sont arrivées au cours de sa carrière. Les enfants comme les adultes sont passionnés par les récits de l’ancien militaire, tous plus incroyables les uns que les autres. Grâce à ces histoires, je me souviendrai à coup sûr de ses conseils essentiels !

        J’irai où tu iras, qu’importe la place qu’importe l’endroit

        Exercices d'un stage de survie dans l'Hérault

        Nous sommes maintenant parés pour commencer à pratiquer. Lors de ce premier atelier, Stéphane nous montre comment faire trois types de nœuds, qui se révéleront efficaces dans n’importe quelle situation. Après avoir bien observé ses gestes, nous nous répartissons en binômes afin de reproduire les nœuds qui viennent de nous être enseignés. Si Stéphane les réussissaient avec une facilité déconcertante, ce n’est pas vraiment le cas de Fabien et moi qui nous retrouvons face à notre corde d’un air un peu perdu. Nous faisons tout de même quelques tentatives, qui s’avèrent payantes au fur et à mesure que nous nous entraînons. Lorsque l’Explorateur passe dans les rangs pour voir comment les CoAventuriers se débrouillent et arrive à notre niveau, il nous félicite pour notre travail tout en corrigeant quelques boucles un peu brouillonnes. C’est un succès retentissant pour notre duo ! 

         

        Après une pause-déjeuner bien méritée, nous nous préparons pour l’atelier suivant, qui porte sur les techniques au couteau, praticables même par les enfants à condition qu’ils soient équipés de gants. Stéphane nous apprend la technique du bâtonnage, très pratique pour fendre des bouts de bois de manière efficace sans se fatiguer, puis il nous montre comment tailler des branches afin de les transformer en piquet, qui serviront à la construction de notre abri lors de l’atelier suivant. Avec Fabien, nous nous montrons définitivement plus doués dans cet atelier, et nous sommes très fiers de la finesse de notre piquet !

         

        Nous allons d’ailleurs tester son efficacité lors du nouvel atelier, qui consiste à apprendre à construire un abri en moins de 3 minutes. Arriverons-nous à relever le défi ? Stéphane nous montre comment procéder, secondé par les enfants. C’est ensuite aux parents de tenter leur chance, sous le regard attentif de l’Explorateur. Tour à tour, les groupes de 4 se succèdent pour essayer de construire un abri qui tienne la route. Enfin… qui tienne tout court ! 

         

        Dans l’ensemble, nous sommes tous arrivés à tendre notre toile à l’aide de nos piquets et des nœuds que nous avons précédemment appris, mais nos abris s’avèrent tous biscornus et brinquebalant comparé à celui que Stéphane et les enfants ont monté. Il va falloir continuer à s’entraîner !

        Egarés dans la vallée infernale

        Après avoir rangé le matériel, il est maintenant temps de passer à l’atelier suivant : la topographie. Mais avant de sortir les boussoles, l’Explorateur nous propose un exercice stimulant faisant appel à notre imagination. Ainsi, en un claquement de doigts, nous sommes propulsés en terre inconnue, perdus en plein milieu d’une jungle où le mauvais temps ne nous permet même pas d’apercevoir le soleil. Sans autres accessoires que nos 5 C, nous n’avons alors qu’un seul objectif : sortir de cet endroit au plus vite, surtout que certains membres du groupe sont moins en forme que les autres.

         

        Nous soumettons nos idées à Stéphane, qui nous oriente petit à petit vers la bonne solution, jusqu’à ce que nous arrivions à retrouver le chemin vers la civilisation. L’Explorateur nous donne ensuite des conseils pour compléter notre guide de survie : comment marquer sa direction pour ne pas l’oublier, comment garder son cap, comment fabriquer une boussole magnétique… Une fois l’exercice terminé, Stéphane nous distribue alors des boussoles et nous apprend à bien nous en servir. Le sens de l’orientation, ça se travaille !

        Le feu ça brûle et l’eau ça mouille

        Notre formation à la survie touche bientôt à sa fin. Nous entamons notre dernier atelier en compagnie de Stéphane, qui nous parle maintenant de l’eau et du feu. Grâce à ses astuces, nous serons en capacité de fabriquer du feu et même de l’eau, peu importe l’endroit où nous nous trouvons ! 

         

        L’Explorateur commence par nous enseigner comment filtrer et traiter l’eau afin qu’elle soit propre à la consommation. Il nous montre comment fabriquer un filtre à l’aide d’une bouteille en plastique, d’un t-shirt en coton et du charbon, puis il nous parle de la fabrication de l’eau grâce à un puits à condensation.  

         

        Enfin, Stéphane alimente une dernière fois notre carnet de survie en nous donnant des conseils concernant le feu. Après une piqûre de rappel sur les éléments indispensables pour faire un feu, nous voyons les différents moyens pour le faire démarrer : briquet, pierre à feu, amadou… Cette partie est uniquement théorique en raison des risques liés au terrain et aux départs de feu. 

         

        Avant de nous quitter, Stéphane nous propose de prendre le goûter. Il sort alors de son sac à dos 4 petites boîtes en osier, et nous piochons dedans à l’aveuglette. D’abord stupéfaits, nous prenons notre courage à deux mains pour goûter à ces mets pour le moins… originaux ! (Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise !) C’est sur cette dernière découverte que s’achève cette initiation au stage de survie.

        Je suis allée au bout de mes rêves

        J’ai toujours voulu participer à un stage de survie. Je suis donc très heureuse d’avoir pu réaliser mon rêve en testant cette aventure qui m’a introduit à l’autonomie en pleine nature ! De plus, j’ai trouvé cette journée très formatrice et beaucoup moins sportive que prévu.  Stéphane est très pédagogue et sait distiller ses conseils et astuces de manière intéressante, d’autant plus que ses anecdotes personnelles nous aident à bien comprendre et mémoriser ses enseignements. 

         

        Ce stage pose les bases de la survie en mêlant pratique et théorie. Accessible à tout âge, il n’est pas nécessaire d’être sportif pour prendre part aux différents ateliers. Ces derniers se déroulent d’ailleurs dans un superbe cadre, au calme et au beau milieu de la nature. Parfait pour prendre un bon bol d’air frais et s’aérer le corps et l’esprit après une semaine de métro-boulot-dodo !     

         

        Stéphane prête tout le matériel nécessaire, des cordes aux couteaux en passant par les gants de protection pour les enfants, vous n’avez donc rien à apporter à part des vêtements adaptés et votre pique-nique du midi. 

         

        Alors, qu’attendez-vous pour partir à l’aventure ?

        Sur 1 jour, 2 jours ou sous forme d’escape game, découvrez ici les stages de survie en compagnie de Stéphane et Stéphanie et percez les secrets de l’autonomie en pleine nature !    

        Aventure testée & approuvée par Zoé – CoAventurière 🤠

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          Ponts de mai : 10 idées de destinations proches de Montpellier

          Le mois de mai 2023 est propice aux longs week-ends, avec pas moins de 4 jours fériés ! En posant intelligemment vos congés, vous pourrez profiter d’une véritable pause dans votre quotidien. Et pas besoin de partir bien loin pour se sentir dépaysé et se changer les idées. Dans cet article, (re)découvrez 10 destinations proches de Montpellier pour assouvir vos envies d’ailleurs à moins de 3h de transport !

          1) Montpellier

          Idée destination ponts de mai : Montpellier

          🔎 La place de la Comédie et sa fontaine des Trois Grâces, l’Écusson et ses ruelles pittoresques, la place Sainte-Anne, le Peyrou et l’arc de Triomphe, le Jardin des Plantes, le Marché du Lez

           

          Que vous séjourniez à Montpellier de façon permanente ou seulement le temps des vacances et de la farniente, vous y trouverez toujours de quoi occuper vos journées ! Profitez de vos congés de mai pour vous promener dans la ville aux 300 jours d’ensoleillement par an, à la découverte de son patrimoine culturel et historique exceptionnel.

           

          Déambulez dans les ruelles bucoliques de l’Ecusson, baladez-vous dans ses différents quartiers, admirez le coucher du soleil depuis le toit panoramique du Corum, promenez-vous le long du Lez jusqu’à arriver aux Halles éponymes pour vous restaurer, découvrez sa vie nocturne animée… Montpellier regorge de coins sympas à visiter !

           

          Retrouvez de nombreuses idées de sorties dans notre article “Visiter Montpellier en deux jours à pied et à vélo”.

          Et si vous souhaitez prendre l’air dans les environs, voici “4 idées de balades près de Montpellier” !

          2) Sète

          Idée destination ponts de mai : Sète

          🧭 30 km de Montpellier

          🚗 45 minutes en voiture 🚆 30 minutes  en train

          🔎 L’espace Georges Brassens, le Mont Saint-Clair, le centre-ville, les plages, le port de plaisance, l’archipel de Thau

           

          Tout près de Montpellier se trouve Sète, surnommée la “Venise du Languedoc” en raison de ses nombreux canaux. Son port de pêche figure parmi les plus beaux de la Méditerranée et ses 12 kilomètres de plages de sable fin sauront séduire les amateurs de farniente en quête de détente.

           

          Ville de culture, elle a vu naître sur ses terres Paul Valéry et Georges Brassens. Un musée est d’ailleurs dédié à ce dernier. Il est d’ailleurs possible de suivre un itinéraire à la découverte des lieux qui lui sont liés, de sa maison natale située au 54 rue de l’Hospice au cimetière du Py où il est enterré, en passant par l’étang de Thau où il avait l’habitude de faire du vélo avec son père.

           

          L’archipel de Thau figure également parmi les visites incontournables de Sète, avec ses jolies cabanes ostréicoles qui bordent son étang et ses coquillages d’exception à déguster sans modération !

          3) Aigues-Mortes et la Camargue gardoise

          Idée destination ponts de mai : Aigues-Mortes

          🧭 34 km de Montpellier

          🚗 45 minutes en voiture  🚌  1h10  en bus (ligne 606)

          🔎 Aigues-Mortes, Saintes-Maries-de-la-Mer, les Salins du Midi, la réserve naturelle du Scamandre

           

          Profitez des ponts de mai pour faire un tour du côté d’Aigues-Mortes et de la Camargue gardoise, où paysages sublimes et faune sauvage étonnante vous attendent. Laissez derrière vous le tumulte de la ville et posez vos bagages au sein des remparts de cette cité fortifiée labellisée Grand Site de France.

           

          Les passionnés d’histoire pourront se délecter du superbe état de conservation des remparts et monuments qui composent la ville et de sa magnifique abbatiale de Saint-Gilles, classée à l’UNESCO pour son importance sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

           

          Enfin, prenez le temps de visiter son paysage unique en France, entre lagunes d’eau salée, marais et étangs d’eau douce. C’est d’ailleurs aux marais salants d’Aigues-Mortes qu’il faudra vous rendre si vous souhaitez observer de majestueux flamants roses dans leur habitat naturel.

          4) Saint-Guilhem-le-Désert et l’arrière-pays héraultais

          Idée destination ponts de mai : Saint-Guilhem-le-Désert

          🧭 40 km de Montpellier

          🚗 46 minutes en voiture 🚌  51 minutes  en bus (ligne 668)

          🔎 La cité médiévale, l’abbaye de Gellone, le Pont du Diable, la Grotte de Clamouse, les Gorges de l’Hérault, le lac du Salagou

           

          Profitez de vos jours de congés pour vous ressourcer dans l’arrière-pays héraultais. Prenez le temps de (re)découvrir la magnifique cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert, classée parmi les Plus Beaux Villages de France. Ne manquez pas de visiter sa superbe abbaye classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO !

           

          Ce charmant village est également propice aux belles balades et aux randonnées au milieu de paysages exceptionnels, entre garrigues et massifs minéraux. Pour partir à la découverte de Saint-Guilhem-le-Désert, rendez-vous sur notre article dédié !

           

          A une trentaine de kilomètres, vous trouverez le lac du Salagou bordé de ruffe, cette fameuse terre rouge qui donne au site toute sa singularité. Prenez un grand bol d’air frais dans ce lieu de détente atypique et rechargez vos batteries au rythme du doux clapotis de l’eau !

           

          Envie de découvrir d’autres pépites du genre à proximité ? On a testé pour vous l’excursion dans les villages médiévaux de l’Hérault et on vous en parle sur notre blog !

          5) Nîmes

          Idée destination ponts de mai : Nîmes

          🧭 57 km de Montpellier

          🚗 1h en voiture 🚆 25 minutes  en train

          🔎 Les Arènes, la Maison Carrée et les autres monuments romains, le Pont du Gard

           

          Pas la peine de partir en Italie pour découvrir de splendides monuments romains. Tout près de Montpellier et facilement accessible, rendez-vous à Nîmes le temps d’un long week-end pour visiter cette ville antique chargée d’histoire.

           

          Sa Maison Carrée et ses Arènes figurent parmi les monuments les mieux conservés du monde antique romain ! Ces dernières accueillent d’ailleurs toujours des événements, comme les concerts du Festival de Nîmes, mais également des représentations de spectacles historiques ou encore la traditionnelle feria.

           

          A à peine plus d’une demi-heure de là, passez vous rafraîchir du côté du célèbre Pont du Gard, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et labellisé Grand Site de France. Et pour ceux qui souhaitent découvrir tranquillement les environs, le parcours “Mémoire de garrigue” vous propose une balade d’1,4 km au cœur des vignes, des oliviers et des chênes verts typiques de la région.

           

          Le beau temps a malheureusement déserté ? Retrouvez ici nos idées d’activités pour visiter Nîmes sous la pluie !

          6) Le Cirque de Navacelles et les Gorges de la Vis

          Idée destination ponts de mai : Cirque de Navacelles

          🧭 Environ  80 km de Montpellier

          🚗 1h20 en voiture

          🔎 Le Cirque de Navacelles, la cascade de la Vis, les moulins de la Foux, le Pays Viganais

           

          Mettez à profit vos jours fériés pour aller vous reposer du côté du Cirque de Navacelles et des Gorges de la Vis. Proches de Montpellier, ces paysages grandioses et verdoyants vous emmèneront au cœur de la nature, là où le bruissement du vent dans les feuilles remplace le tumulte de la circulation, et où le doux clapotis de l’eau vous fera oublier le stress au bureau.

           

          De nombreuses balades et randonnées vous attendent dans ce Grand Site de France. Partez à la découverte du plus large canyon d’Europe, descendez au fond du Cirque jusqu’à trouver la superbe cascade de la Vis, prenez de la hauteur et grimpez au sommet des falaises pour observer un panorama exceptionnel…

           

          Sur le chemin vous pourrez même faire le tour des spécialités locales auprès des producteurs : truites de la Vis, pommes Reinettes du Vigan, olives Lucques, oignons doux des Cévennes AOC ou encore Pélardons, il y en a pour tous les goûts !

          7) Carcassonne et Narbonne

          Idée destination ponts de mai : Carcassonne

          🧭 152 km / 97 km de Montpellier

          🚗 1h50 / 1h10 en voiture 🚆 1h30 / 1h en train

          🔎 La Cité Médiévale, la Basilique Saint-Nazaire, le lac de la Cavayère, le Canal du Midi, l’abbaye de Fontfroide, Narbonne Plage

           

          Dans le département d’à côté, l’Aude offre une belle palette de destinations dépaysantes et attrayantes.

           

          Son chef-lieu Carcassonne avec sa célèbre Cité Médiévale méritent une visite à votre rythme, à la découverte de ses 3 kilomètres de remparts et ses 52 tours. Prenez le temps de flâner dans ses ruelles chargées d’histoire et profitez-en pour vous arrêter déguster quelques spécialités !

           

          Les températures estivales commencent à pointer le bout de leur nez ? Rendez-vous à la station balnéaire de Narbonne pour faire le plein de vitamine C et laisser les rayons du soleil vous réchauffer la peau au son du doux clapotis de l’eau !

           

          Envie de partir vous balader à la découverte des paysages verdoyants du département ? Découvrez nos itinéraires retraçant les 5 plus belles randonnées faciles dans l’Aude !

          8) Sainte-Enimie et les Gorges du Tarn

          Idée destination ponts de mai : Sainte-Enimie et les gorges du Tarn

          🧭 177 km de Montpellier

          🚗 2h15 en voiture

          🔎 Le panorama du point sublime, la réserve des chevaux sauvages de Przewalski, la source de Burle et sa légende, la cascade de Saint-Chély du Tarn, le moulin à vent de la Borie

           

          Laissez les tracas du quotidien au placard et reconnectez-vous à la nature au milieu des paysages sauvages et paisibles que vous offre la Lozère. A deux heures de voiture de Montpellier, admirez les panoramas majestueux des Gorges du Tarn qui s’étendent sous vos yeux et marquez un arrêt à la cité médiévale de Sainte-Enimie, classée parmi les plus beaux villages de France.

           

          Destination rêvée pour les amoureux de la nature et des activités sportives, les Gorges du Tarn se visitent aussi bien à pied qu’à vélo ou en canoë. Et ne manquez pas de visiter ses petits villages de caractères comme la Malène, les Vignes, le Rozier ou encore Saint-Chély-du-Tarn et sa fameuse cascade !

          9) Collioure et la Côte Vermeille

          Idée destination ponts de mai : Collioure

          🧭 190 km de Montpellier

          🚗 2h20 en voiture 🚆2h30  en train

          🔎 Les criques et les plages,  Fort Saint-Elme, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer

           

          Située au sud des Pyrénées-Orientales, la Côte Vermeille est une côte sauvage bien loin des stations balnéaires et de leurs plages de sable fin. Elle est essentiellement composée de criques rocheuses, de ports de pêche spécialisés dans la pêche de poissons bleus comme l’anchois, et de vignes à flanc de coteau.

           

          Avec les Pyrénées en toile de fond et la mer Méditerranée à ses pieds, la Côte Vermeille fait le bonheur des amateurs de plongée sous-marine et de randonnée. Ses petits villages au charme authentique constituent une visite de choix lors d’un long week-end.

           

          Le plus célèbre d’entre eux est Collioure, dont les jeux de lumière ont séduit de nombreux peintres à travers le temps comme Picasso, Braque ou encore Matisse.

          10) Toulouse

          🧭 243 km de Montpellier

          🚗 2h35 en voiture 🚆  2h20 en train 🚌  2h50  en bus (autocars longue distance)

          🔎 La basilique Saint-Sernin, le Capitole, le Couvent des Jacobins, la Cathédrale Saint-Etienne, la Halle de la Machine, le jardin japonais

           

          Facilement accessible depuis Montpellier, la “ville rose” offre tellement de possibilités de visites que même un long week-end ne suffira peut-être pas pour en faire le tour. Entre places et monuments incontournables et endroits insolites, le chef-lieu de la Haute-Garonne se visite sans se presser, au rythme du chant des cigales et des pauses repas pour goûter aux différentes spécialités locales. L’occasion de découvrir les saveurs d’un véritable cassoulet agrémenté de son inséparable saucisse de Toulouse !

           

          Terre de rugby, pensez à consulter la programmation des prochains matchs et si possible, ne manquez pas d’aller voir jouer le Stade Toulousain, sacré 21 fois au championnat de France et 5 fois vainqueur de la coupe d’Europe !

           

          En quête de bonnes idées de sorties afin de passer quelques jours de congés dans la “ville rose” ? Consultez nos différents itinéraires pour visiter Toulouse en deux jours à pied !

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            Visiter Toulouse en deux jours à pied

            Chef-lieu de la Haute-Garonne, Toulouse est la plus grande ville d’Occitanie. Forte de sa culture et de sa gastronomie, la “ville rose” doit son surnom à ses bâtiments en briques de terre cuite typiques. Terre de rugby et capitale européenne de l’industrie aéronautique et spatiale, Toulouse fait partie des villes les plus dynamiques du pays. 

             

            Authentique et animée, la métropole du Sud-Ouest figure en bonne place parmi les meilleures villes où il fait bon vivre en France. Il y a toujours quelque chose à faire ou à voir à Toulouse. De passage le temps d’un weekend ou simplement en quête de découvertes ? Suivez le guide pour visiter la “ville rose” en deux jours à pied, des incontournables aux endroits les plus insolites ! 

            Jour 1 : visiter les incontournables du centre-ville de Toulouse

            Partez à la rencontre des lieux les plus emblématiques de Toulouse avec cet itinéraire en 8 étapes. Facilement réalisable en une journée grâce à ses points d’intérêt situés à proximité les uns des autres, il constitue une première découverte idéale de la ville.

            Etape 1 : la basilique Saint-Sernin

            Basilique Saint Sernin à Toulouse

            Rendez-vous dans le cœur historique de la ville pour commencer votre circuit par la majestueuse basilique Saint-Sernin. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, il s’agit de la plus grande église romane de France. Étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la basilique accueille chaque année depuis des siècles de nombreux pèlerins. 

             

            Sa construction a commencé au XIe siècle et s’est achevée cinq siècles plus tard au XVIe siècle. Véritable bijou d’architecture, venez admirer son imposant clocher octogonal, ses détails sculptés ou encore ses orgues de Cavaillé-Coll ! 

             

            Horaires d’ouverture : La basilique est ouverte gratuitement tous les jours. Il est possible de visiter gratuitement la crypte.

            Etape 2 : le marché Victor Hugo

            Marché Victor Hugo de Toulouse

            Impossible de passer quelques jours à Toulouse sans s’intéresser à sa gastronomie. Situé à seulement 600 mètres de la basilique Saint-Sernin, le marché Victor Hugo est l’un des principaux marchés d’alimentation de la ville depuis 1896.

             

            Ce marché couvert réunit pas moins de 86 commerçants, avec une partie restauration disponible à l’étage pour l’heure du déjeuner. Retrouvez bouchers, boulangers, pâtissiers, crémiers, primeurs, poissonniers, fleuristes, tripiers et bien plus encore ! Les spécialités culinaires de Toulouse n’attendent plus que vous !

             

            Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 7h à 14h

            Etape 3 : le Donjon du Capitole

            Quelques mètres plus bas en descendant la rue Alsace-Lorraine se trouve une étrange tour qui éveille la curiosité. Construite en 1525 et coiffée d’un beffroi d’inspiration flamande, il s’agit de la Tour des Archives de Toulouse. Son surnom de “donjon” lui vient de son architecture qui fait penser à un édifice défensif, avec ses mâchicoulis et son crénelage. 

             

            Autrefois destiné à garder en sécurité les documents importants relatifs à la municipalité, le Donjon du Capitole est aujourd’hui le siège de l’office de tourisme de Toulouse. 

             

            Horaires d’ouverture : Le Donjon du Capitole est ouvert gratuitement tous les jours de l’année sauf le 25 décembre. A noter que le donjon ferme à 16h le 24 décembre.

            • du lundi au samedi de 9h30 à 18h
            • le dimanche et jours fériés de 10h à 18h

            Etape 4 : le Capitole

            Le Capitole n’est pas uniquement la place emblématique de Toulouse. Il s’agit également d’un somptueux édifice qui abrite l’hôtel de ville, mais aussi un théâtre et des salles d’apparat. Construit au XIIe siècle par les Capitouls (magistrats), il est depuis lors le siège du pouvoir municipal de la ville. 

             

            Derrière sa façade néoclassique se cachent de splendides œuvres d’art. En effet, les salles de cérémonie ont été décorées par quelques artistes célèbres. Venez admirer les allégories de l’Amour de Paul Gervais ou encore les 10 toiles géantes de Henri Martin ! 

             

            Horaires d’ouverture : Le Capitole est ouvert gratuitement tous les jours de l’année du lundi au dimanche, sauf le 25 décembre et le 1er janvier. A noter que le Capitole est fermé au public en cas de cérémonie.

             

            Horaires de visites des salles historiques : 

            • du lundi au vendredi de 8h à 19h
            • le weekend et les jours fériés de 10h à 18h

            Etape 5 : le Couvent des Jacobins

            Le Couvent des Jacobins est un des monuments les plus célèbres de Toulouse. Véritable joyau de l’art médiéval, il doit sa renommée à son incroyable architecture gothique méridionale. Si de l’extérieur le couvent paraît austère, son intérieur se révèle enchanteur ! 

             

            Le clou du spectacle réside dans sa majestueuse double nef qui se termine par un incroyable palmier de pierre à 22 nervures. Enfin, son autel abrite les précieuses reliques de Saint-Thomas d’Aquin.

             

            Horaires d’ouverture : Le Couvent des Jacobins est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Il est fermé les lundis ainsi que le 25 décembre et le 1er janvier.

             

            Tarifs : L’entrée dans l’église est gratuite mais l’accès au couvent est payant.

            • de 4€ à 5€ selon la période pour une entrée adulte
            • gratuit pour les moins de 18 ans ou selon critères (étudiants, bénéficiaires de minimas sociaux…) 
            • de 2,50€ à 3€ pour les groupes (minimum 10 personnes) sur réservation
            • gratuité tous les 1ers dimanches du mois 

            Etape 6 : les quais de la Garonne et le Pont Neuf 

            Après ces premières visites riches en culture et en architecture, posez-vous le temps d’un café en terrasse au bord de la Garonne. En vous promenant le long des quais, imprégnez-vous de l’ambiance reposante et laissez le doux clapotis de l’eau vous détendre. 

             

            Au cours de votre balade, levez les yeux et admirez les bâtiments toulousains construits en fameuses tomettes aux tons roses. De l’autre côté de la rive, vous pourrez apercevoir le Dôme de la Grave, qui figure souvent sur les photos et cartes postales de Toulouse.  

             

            Vous arriverez finalement jusqu’au Pont Neuf qui enjambe la Garonne depuis plus de 300 ans. Contrairement à ce que son nom indique, il s’agit du plus vieux pont de la ville, qui a survécu à toutes les crues depuis sa construction !

            Etape 7 : l’Hôtel d’Assézat

            Hôtel Assézat à Toulouse

            Pur chef-d’œuvre de la Renaissance, cet hôtel particulier situé à deux pas du Pont Neuf a été construit sur les ordres de Pierre d’Assézat. Ce riche marchand et capitoul de la ville fit fortune au XVIe siècle grâce au commerce du pastel, l’or bleu de Toulouse. 

             

            À l’extérieur comme à l’intérieur se distingue un style ostentatoire, à l’image de son commanditaire. Tout y est luxueux et clinquant, de la cour d’honneur aux façades richement décorées en passant par la tour qui domine la ville.              

             

            Légué à la ville en 1895, l’Hôtel d’Assézat abrite aujourd’hui en son sein la fondation Bemberg, qui expose une collection d’arts dans des salons de différentes époques, allant du XVe au début du XXe siècle. 

             

            À noter que la fondation est pour le moment fermée pour cause de travaux.

            Etape 8 : la Cathédrale Saint-Etienne

            Cette cathédrale dénote dans le paysage, et pour cause… Bâtie sur les fondations d’une chapelle au IIIe siècle, puis détruite et rénovée au fil du temps, elle se présente aujourd’hui comme un immense patchwork architectural. 

             

            Classée au titre des monuments historiques, c’est son savant mélange des styles gothique méridional et gothique flamboyant qui fait toute son originalité. La cathédrale est également pourvue d’un impressionnant buffet d’orgue du début XVIIe, qui semble suspendu en l’air. 

             

            Horaires d’ouverture : La Cathédrale Saint-Etienne est ouverte gratuitement tous les jours.

            • du lundi au samedi de 8h à 19h
            • le dimanche et les jours fériés de 9h à 19h 

            Jour 2 : découvrir les lieux insolites de Toulouse

            Après une première journée dédiée aux incontournables, il est temps de varier les visites et de partir à la rencontre de lieux pour le moins insolites ! Cet itinéraire ludique et relaxant vous fera découvrir la ville différemment ! 

            Etape 1 : la Halle de la Machine

            Halle des Machines à Toulouse Haute-Garonne

            Pour visiter Toulouse de façon insolite, commencez votre journée par une visite originale : la Halle de la Machine. Cet endroit émerveillera les plus petits comme les plus grands avec ses incroyables “machines vivantes”. 

             

            Venez découvrir le fabuleux travail des machinistes qui se cachent derrière ces automates géants et voyagez à bord du célèbre Minotaure !

             

            Horaires d’ouverture : 

            • du mardi au jeudi de 14h à 18h
            • du vendredi au dimanche de 10h à 18h

            Etape 2 : le jardin du Grand Rond

            Jardin du Grand Rond à Toulouse

            Il est temps de laisser les machines derrière soi et de prendre un bon bol d’air frais. Accessible à pied ou grâce à la ligne B du métro, le jardin du Grand Rond, aussi appelé Boulingrin, se présente sous la forme surprenante d’un grand rond-point ! 

             

            Réalisé entre 1752 et 1754, ce jardin à l’anglaise est relié au Jardin des Plantes et au Jardin Royal grâce à un système de passerelles suspendues. Amusez-vous à retrouver les statues dispersées en son sein, pique-niquez à l’ombre d’un arbre ou au pied d’un beau parterre de fleurs, prenez une pause pour admirer son kiosque à musique…

             

            Horaires d’ouverture : Le jardin du Grand Rond est ouvert tous les jours, sauf en cas de vent soufflant à plus de 60km/h. 

            • de novembre à février de 8h à 18h
            • de mars à mai de 8h à 20h
            • de juin à août de 8h à 21h

            Etape 3 : le toit terrasse des Galeries Lafayette

            Vue sur Toulouse depuis le toit terrasse des Galeries Lafayette

            Prenez de la hauteur et venez admirer la ville rose et ses jolis immeubles haussmanniens depuis la terrasse du dernier étage des Galeries Lafayette ! Profitez d’un panorama à 360° sur les toits et les clochers de Toulouse et tentez de retrouver les monuments célèbres comme la basilique Saint-Sernin, le Donjon du Capitole ou encore le Couvent des Jacobins ! Si le ciel est bien dégagé et la journée ensoleillée, il est même possible d’apercevoir les Pyrénées à l’horizon ! 

             

            Horaires d’ouverture : Accès gratuit du lundi au samedi de 10h à 20h  

            Etape 4 : le cadran de 24h

            Dirigez-vous au 59 rue Alsace-Lorraine et levez bien les yeux, vous tomberez alors sur une horloge pour le moins originale ! En effet, cette horloge qui trône en haut d’un élégant immeuble bourgeois a la particularité d’être composée d’un cadran à double tour. Elle affiche ainsi 24 chiffres, et non pas 12. De quoi donner quelques maux de tête pour arriver à déchiffrer l’heure affichée.

            Etape 5 : le jardin japonais 

            Pour conclure cette dernière journée, mettez maintenant le cap sur le jardin japonais de Toulouse, classé jardin remarquable. Ce lieu atypique situé au cœur du parc de Compans-Caffarelli vous fera voyager entre les lieux et les époques. Synthèse des jardins de Kyoto construits entre le XIVe et le XVIe siècle, le jardin japonais Pierre-Baudis invite à prendre du temps pour soi et à se relaxer. 

             

            Horaires d’ouverture : Le jardin japonais est ouvert tous les jours, sauf en cas de vent soufflant à plus de 60km/h. 

            • de novembre à février de 8h à 18h
            • de mars à mai de 8h à 20h
            • de juin à août de 8h à 21h 

            Bonus : assister à un match de rugby

            Stade de rugby à Toulouse

            S’il vous reste du temps et/ou si vous tombez au bon moment, profitez de vos deux jours à Toulouse pour aller voir un match de rugby !

             

            Le Stade Toulousain est un club prestigieux de renommée internationale. Sacré 21 fois au championnat de France et 5 fois vainqueur de la coupe d’Europe, il fait la fierté de la ville rose. Si vous tombez un jour de match, ne ratez pas l’occasion de voir jouer l’équipe !

            En résumé

            Ces deux circuits vous feront visiter Toulouse, aussi bien ses lieux emblématiques que ses endroits les plus étonnants. Ouvrez l’œil et chaussez vos baskets pour deux jours de visite en plein cœur de la ville rose !

             

            Connaissiez-vous tous ces endroits et ces activités ? Quels sont vos favoris ? Partagez-nous vos plus belles photos de Toulouse sur les réseaux sociaux en nous taguant !

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              Comment réduire son empreinte carbone ?

              Prendre conscience des enjeux climatiques c’est bien, agir c’est mieux. Pour tenter d’éviter les sombres prédictions concernant les années à venir, il est urgent de se remettre en question et de mettre en œuvre des démarches pour adopter un mode de vie plus éco-responsable et ainsi réduire son impact écologique au quotidien.

               

              Si vous avez déjà calculé votre empreinte carbone grâce à notre précédent article, voici quelques conseils pour réduire doucement mais sûrement vos émissions de gaz à effet de serre dans les quatre postes les plus impactants pour l’environnement.

               

              Ainsi, apprenez des astuces simples mais efficaces pour préserver la planète en travaillant sur votre empreinte carbone personnelle, de vos transports à votre logement, en passant par votre alimentation et vos habitudes de consommation.

              Gaz à effet de serre : définition et conséquences

              Réduire son empreinte carbone, c’est réduire son émission de gaz à effet de serre ou GES. Mais qu’est-ce que l’effet de serre ? Quelles sont ses conséquences ? Quels GES font partie de la liste ? Avant d’envisager des solutions, encore faut-il comprendre le problème. 

               

              Avant toute chose, l’effet de serre est un phénomène naturel essentiel à la survie de tous les écosystèmes sur la planète. C’est son accentuation causée par l’activité humaine qui engendre aujourd’hui des conséquences alarmantes. 

               

              L’effet de serre permet de maintenir des températures stables et vivables sur la Terre, grâce à des gaz naturellement présents dans l’atmosphère qui forment une barrière protectrice depuis l’atmosphère, appelée troposphère. 

               

              Sans elle, la température de la planète avoisinerait les -18°C ! Cependant, si elle permet de maintenir une température moyenne de 15°C, son dérèglement est problématique et met en péril tous les écosystèmes : c’est le réchauffement climatique. Ainsi, de par sa combustion excessive d’énergies fossiles, notamment due aux transports, à l’industrie et à l’agriculture et à l’élevage intensif, l’Homme contribue à un déséquilibre environnemental, dont les répercussions commencent à émerger, comme la hausse de la température moyenne planétaire, la fonte des glaces ou encore l’accélération de l’élévation du niveau marin.

               

              Les conséquences à venir de ce changement climatique sont très préoccupantes : augmentation des apparitions d’événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses), extinction de 20% à 30% d’espèces animales et végétales, crises liées aux ressources alimentaires, … Il est donc urgent et nécessaire de lutter contre le changement climatique et de contribuer à la transition écologique en réduisant notre empreinte carbone ! 

              Comment réduire l’empreinte carbone de mes trajets ?

              Transport et émission carbone

              Les transports sont le premier secteur impactant concernent l’émission de gaz à effet de serre. En effet, d’après l’ADEME (l’agence de la transition écologique), lorsque nous effectuons un trajet de 15 km, nous émettons en moyenne 2,9 kg de CO2. Si l’on répète ce trajet à raison de deux fois par jour, cinq fois par semaine, pour se rendre au travail par exemple, on atteint le chiffre impressionnant d’1 tonne et demie de CO2 émise à l’année ! Soit pas loin des 2 tonnes par habitant et par an recommandées pour limiter le désastre écologique ! 

              Réduire l’impact environnemental de mes trajets quotidiens

              Il est pourtant aisé de réduire l’empreinte carbone de ses trajets, surtout quand l’on sait que la plupart des Français utilise sa voiture pour se déplacer à moins de 3 km. Ainsi, quand cela est possible, privilégiez la mobilité douce pour vos petits trajets du quotidien, et préférez la marche ou le vélo à votre SUV pour aller chercher votre baguette de pain. 

               

              Pensez également aux transports en commun, également pratiques pour des trajets plus longs, comme le bus, le tramway ou le métro. Si davantage de monde prenait les transports en commun, cela permettrait non seulement d’émettre moins de GES, mais aussi d’améliorer le trafic routier. De plus, plus besoin de payer pour une place de parking, les transports en commun ont l’avantage de desservir des points stratégiques, rapidement et régulièrement !

               

              Si vous n’avez pas le choix d’utiliser votre voiture, optez pour le covoiturage. Vous habitez à la campagne mais devez vous rendre au travail en ville ? Partagez une voiture avec d’autres personnes qui effectuent le même trajet ! Le covoiturage est également une bonne solution alternative pour des déplacements plus ponctuels et peut s’avérer très enrichissant si vous aimez bavarder avec d’autres passagers. Et surtout va réduire votre facture d’essence !

               

              Enfin, si aucune de ces solutions ne vous convient, veillez au moins à pratiquer l’écoconduite afin de réduire vos émissions de GES lors de vos trajets en voiture. Adopter une conduite souple vous permet ainsi de limiter votre surconsommation de carburant de 20% grâce à quelques réflexes simples. Par exemple, abaisser votre vitesse de 10 km/h peut vous faire économiser jusqu’à 5 litres de carburant et réduire vos émissions de CO2 de 12 kg sur 500 kilomètres, et raisonner votre utilisation de la climatisation permettrait de rejeter 15% de CO2 en moins sur 100 kilomètres ! 

              Réduire l’impact environnemental de mes trajets occasionnels 

              Réduire l’empreinte carbone de ses moyens de locomotion s’applique également pour des trajets plus occasionnels, comme pour les vacances ou les déplacements professionnels. 

               

              Le mieux est évidemment d’éviter les trajets en avion, dont les émissions de GES sont très importantes. Par exemple, un aller-retour Paris-New-York émet environ 1,8 tonnes d’équivalent CO2, soit la quasi-totalité des 2 tonnes préconisées ! Il en va de même pour les vols intérieurs, dont la pollution pourrait être évitée en choisissant un mode de transport plus soutenable. Ainsi, un vol Paris-Marseille émet 250 kg d’équivalent CO2 par passager, alors que le même trajet en train n’en émet seulement que 3 kg.

               

              Évitez également les croisières, notamment les croisières de luxe, dont les paquebots polluent même à l’arrêt lors des escales. En effet, une fois à quai, les moteurs continuent tout de même de tourner pour alimenter les réseaux électriques, occasionnant une consommation de carburant de l’ordre de 500 à 2000 litres par heure, contre 7 litres par heure pour une voiture. Ces bateaux démesurés sont une véritable catastrophe écologique, et consomment entre 60 et 150 tonnes de fioul par jour, non seulement pour se déplacer, mais surtout pour pallier aux besoins des prestations fournies (hôtellerie, restauration, climatisation, loisirs).

               

              Le mieux serait de limiter ses trajets, en privilégiant les micro-aventures et les découvertes près de chez soi, en utilisant des moyens de transport soutenables. Il s’agit d’un bon moyen de prendre le temps de (re) découvrir les environs, comme par exemple lors de balades à vélo dans l’Hérault ou d’une escapade en trottinette électrique tout-terrain !

               

              Poursuivez vos efforts tout au long de votre périple en adoptant une démarche éco-responsable et combinez la réduction des GES de votre trajet en voyageant zéro déchet !

              Comment réduire l’empreinte carbone de mon alimentation ?

              Réduire l'empreinte carbone de son alimentation

              L’alimentation est le second poste d’émission de GES derrière les transports. Il comprend toute la filière d’un produit, de sa production à sa consommation, en passant par sa transformation, son transport et sa distribution. Il y a deux points importants à travailler afin de réduire son empreinte carbone dans ce secteur : revoir sa consommation de viande et revoir ses habitudes d’achat. 

              Réduire ma consommation de viande

              La consommation de viande, et notamment de viande rouge comme le bœuf, est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre alimentaire des Français. Cela est notamment dû à l’industrialisation massive de l’élevage du bétail, dont la croissance phénoménale va de pair avec la demande, toujours plus forte, entraînant déforestation, forte émanation de méthane et grande consommation d’énergie de par l’eau et les céréales nécessaires à l’alimentation de ces animaux. 

               

              En effet, près de 40% de la production mondiale de céréales sert uniquement à nourrir les élevages de bétail ! En ce qui concerne l’eau, l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) a mené une étude estimant qu’environ 700 litres d’eau étaient nécessaires pour produire un seul kilo de viande de bœuf !

               

              Chaque année, 65 milliards d’animaux sont tués pour finir dans une assiette, soit près de 2 000 bêtes par seconde ! A l’échelle mondiale, l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre, il convient donc de revoir sa consommation de viande.

               

              Sans pour autant changer radicalement de régime alimentaire, il est préférable de consommer plus de végétaux et de limiter les protéines animales lors de ses repas : c’est devenir flexitarien. Se passer de viande ne serait-ce qu’un repas par semaine équivaut à ne pas se servir de sa voiture pendant deux jours en termes de réduction d’empreinte carbone !  

              Revoir mes habitudes d’achat alimentaire

              Manger plus de fruits et légumes oui, mais encore faut-il les acheter intelligemment. S’approvisionner en avocats du Mexique, en bananes de Côte d’Ivoire ou en mangues du Brésil pour le “healthy bowl” que vous allez publier sur Instagram, c’est non !

               

              L’empreinte carbone liée aux importations de denrées alimentaires par la route, les airs ou la mer n’est pas à prendre à la légère. Selon une étude menée par l’Institut Worldwatch (institut indépendant spécialisé dans la recherche environnementale), les fruits et légumes parcourraient près de 2 500 km en moyenne entre leur lieu de production et votre supermarché ! Ainsi, dans la mesure du possible, essayez de consommer local et de saison. Privilégiez les circuits courts et pensez à vous approvisionner auprès des producteurs locaux.

               

              Aussi, l’impact du gaspillage alimentaire est souvent négligé. Pourtant, il représente 8 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. Pour limiter votre production de déchets, souvent mal recyclés, adonnez-vous à la cuisine maison et anti-gaspi, comme préconisé dans notre article objectif zéro déchet dans ma maison !

              Comment réduire l’empreinte carbone de mon logement ?

              Le logement constitue le troisième poste d’émissions de GES les plus impactantes pour l’environnement. Pour réduire son empreinte carbone dans ce secteur, il existe de nombreux petits gestes qui, cumulés, contribuent à faire un geste pour la planète.

              Le chauffage et la climatisation

              Le chauffage est la principale cause des émissions de gaz à effet de serre d’une habitation. En effet, nous avons tendance à trop chauffer, alors qu’une température comprise entre 19°C et 21°C dans la journée et 17°C la nuit est recommandée. 

               

              En réduisant son chauffage d’un seul degré, c’est 7% d’énergie économisée, soit 300 kg de CO2 en moins par an ! Si vous vous chauffez à l’électricité, cela représente également 5% à 10% d’économie sur votre facture ! Et gagnez 15% d’économie en plus en coupant le chauffage quand vous êtes absent.

               

              L’été, la climatisation prend souvent le relais. Très gourmands en énergie, les climatiseurs fonctionnent grâce à des fluides frigorigènes qui ont un fort pouvoir de réchauffement une fois relâchés dans l’atmosphère. En utilisant un climatiseur, nous faisons face à un cercle vicieux : les climatiseurs contribuent au réchauffement climatique, les températures et phénomènes de canicule augmentent, alors on utilise encore plus de climatiseurs pour pouvoir supporter la chaleur. D’après les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie et de l’ONU, la demande de climatiseurs dans le monde devrait passer à 5,6 milliards en 2050, contre les 1,6 milliards recensés en 2018 !

               

              Pour garder votre intérieur au frais, la meilleure astuce est de fermer vos fenêtres et volets la journée. Mais d’autres alternatives sont possibles, comme l’installation d’un mur végétal extérieur qui filtrera les îlots de chaleur et même la pollution atmosphérique !

              Les appareils électroménagers et les petits gestes du quotidien

              Au quotidien, ce sont vos appareils électroménagers qui consomment le plus d’énergie, notamment les gros appareils de plus de 20 ans, comme les réfrigérateurs, les lave-vaisselle et les machines à laver. Aujourd’hui, un réfrigérateur moderne consomme 40% à 60% d’énergie en moins qu’un vieux modèle fabriqué avant l’an 2000 !

               

              Enfin, si vous ne souhaitez pas passer par de longs et coûteux travaux de rénovation énergétique concernant votre isolation, vos fenêtres, votre ventilation ou votre système de chauffage, vous pouvez toujours investir dans quelques objets utiles et abordables qui vous feront déjà réduire un peu votre empreinte carbone. Par exemple, vous pouvez placer des boudins de porte, équiper vos fenêtres de rideaux ou changer vos ampoules pour des modèles basse consommation. Pensez également à adopter des réflexes comme prendre des douches courtes plutôt que des bains, et éteindre et débrancher complètement vos appareils quand vous ne les utilisez pas plutôt que de les laisser branchés ou en veille.

              Comment réduire l’empreinte carbone de mes habitudes de consommation ?

              Réduire l'empreinte carbone de ses achats

              Là encore, ce sont des petits gestes et des réflexes à adopter au quotidien, et tout au long de sa vie qui vous feront réduire votre empreinte carbone. Un dicton qui pourrait bien refléter la voie à suivre serait certainement “consommer moins mais consommer mieux”.

               

              Ainsi, apprenez à faire durer vos appareils et vêtements plutôt que de céder à l’appât du neuf et de tomber dans la surconsommation.

               

              Vous n’avez sûrement pas besoin de changer de téléphone portable à chaque nouveau modèle qui sort ! La production d’un seul smartphone nécessite plus de 70 matériaux différents, dont une cinquantaine de métaux. Extraction de minerais, fabrication de composants électroniques complexes, gaspillage d’eau pour la production de lithium, exploitation de matières pouvant engendrer des fuites de déchets radioactifs, grande consommation d’électricité… De sa production à son utilisation, en passant par sa distribution et sa fin de vie, l’empreinte carbone d’un smartphone est énorme !

               

              Le même principe s’applique concernant la surconsommation de vêtements ! Pourquoi renouveler votre garde-robe toutes les saisons alors que la fast-fashion est responsable d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre chaque année ? Ici aussi une bonne partie de la pollution engendrée provient de la production et de la distribution. Le polyester, de plus en plus utilisé, émet 3 fois plus de CO2 que le coton, et les vêtements cousus par les petites mains d’ouvriers sous-payés parcourent souvent des milliers de kilomètres avant d’arriver sur leur lieu de vente !

               

              Si vous avez besoin de nouveaux produits, tournez-vous plutôt vers l’occasion et offrez une nouvelle vie à des objets pour une démarche zéro déchet ! Attention toutefois à ne pas abuser non plus de la seconde-main et de ses tarifs attractifs qui pourraient vous inciter à acheter plus que de raison. Privilégiez également les retraits que vous pouvez effectuer à proximité, ce qui limitera les emballages et les émissions de GES liées au transport du colis. 

              En résumé

              D’une manière générale, réduire son empreinte carbone, c’est adopter un mode de vie plus soutenable en revoyant ses mauvaises habitudes concernant entre autres ses trajets, son régime alimentaire, les dépenses énergétiques de son logement et ses habitudes de consommation.

               

              Vivre de manière éco-responsable et réduire son impact écologique au quotidien est une nécessité pour préserver la planète et espérer laisser un meilleur monde pour les générations futures, mais faites tout de même attention à ne pas tomber dans les pièges des fausses bonnes idées en vous lançant dans votre démarche !

               

              Et vous, avez-vous d’autres astuces pour réduire votre empreinte carbone ? Partagez-les nous en commentaire !

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                B- Exit les bonhommes de neige, il est temps de montrer que vous êtes un fin stratège. Quelle audace, vous vous lancez dans la sculpture sur glace.

                C- Vous pensez déjà aux sublimes paysages et aux secrets de fabrication du fromage d’alpage.

                D- Les balades en raquettes c’est sympa, mais ce que vous préférez, c’est le spa !

                 

                2. Vous vous retrouvez malgré vous à devoir garder votre nièce de 7 ans :

                A- Comme il fait beau, vous sortez les vélos. Quoi de plus sympa qu’une petite balade au milieu des érables ?

                B- Les activités manuelles n’ont plus aucun secret pour vous. Vous avez soigneusement conservé vos rouleaux de papier toilette et refait le plein de gommettes.

                C- Vous en profitez pour l’emmener visiter un musée. L’apprentissage n’a pas d’âge !

                D- Pas le choix, vous l’embarquez à votre cours de yoga ! Elle en deviendra non seulement la mascotte, mais il se pourrait même qu’elle maîtrise mieux que vous la posture du coq !

                 

                3. Votre entreprise vous soumet une liste d’activités en vue du team building de cet été :

                A- Pour adopter un esprit d’équipe, rien de tel qu’un challenge sportif et ludique. Vous n’y réfléchissez pas à deux fois, le remake de Koh Lanta vous tend les bras.

                B- Le cours de cuisine a attiré votre attention, vous dompterez enfin une autre recette que celle des pâtes au jambon.

                C- Ça a tout de suite fait tilt, vous votez pour la visite oenologique à trottinette électrique. Se balader et trinquer, ça vous connaît !

                D- L’équicoaching est pour vous une évidence, ce sera l’occasion de travailler à optimiser votre communication en toute bienveillance.

                 

                4. Vous êtes en plein road-trip avec vos amis quand votre voiture tombe en panne au milieu de nulle part :

                A- Vous ne restez pas les mains dans les poches et marchez jusqu’au village le plus proche. Sept kilomètres à pied n’useront pas vos souliers.

                B- Vous fouillez dans vos affaires à la recherche de quelque chose qui pourrait vous sortir de la galère. A l’école primaire, vous fabriquiez déjà des lance-pierres avec un élastique et des petites cuillères.

                C- Vous vous félicitez de votre attrait pour les reportages, car vous êtes certain d’être sur un chemin de pèlerinage. A cette période de l’année, il est assez fréquenté, vous êtes sauvés !

                D- Vous essayez de rassurer ceux qui commencent à stresser. Pas de panique, vous maîtrisez les techniques. Zen, du sang-froid dans les veines !

                 

                5. Votre belle-mère souhaite aménager un potager dans son jardin :

                A- Vous vous portez volontaire pour bêcher et on pourra compter sur vos biscoteaux pour soulever les sacs de terreau.

                B- Vous vous lancez dans un tuto bricolage pour l’arrosage en recyclant des bouteilles en plastique.

                C- Quelle aubaine, vous avez visité le potager du Roi à Versailles il y a tout juste deux semaines. C’est le moment de négocier l’ajout d’un verger.

                D- Vous lui parlez des bienfaits de la betterave et du navet ! Il n’y a pas que la salade dans la vie, mais le chou et les radis aussi !

                 

                6. Votre petit frère prend son envol et déménage pour sa rentrée à l’université :

                A- Vous l’aidez à transporter son lit-canapé qui passe à peine dans les escaliers.

                B- Dans un souci d’économie, vous l’aidez à transformer des objets récupérés pour aménager son appartement.

                C- Vous l’emmenez explorer le quartier.

                D- Vous lui offrez un aloé vera pour qu’il se sente moins seul dans son nouveau chez-soi.

                 

                7. Votre meilleure amie vous demande de l’aide pour l’organisation de son mariage :

                A- Vingt-cinq allers-retours chez le traiteur et le fleuriste ne vous font pas peur.

                B- Vous prenez en charge l’élaboration des cartons d’invitation, même si écrire deux cents cartes à la main vous paraît quand même un peu inhumain.

                C- Vous l’accompagnez visiter tous les lieux repérés pour le grand jour et l’aidez à sélectionner celui où ils scelleront leur amour.

                D- Vous lui organisez une journée détente pour future mariée, comprenant massages, soins du corps et du visage, manucure et pédicure.

                 

                8. Vous songez à agrandir votre famille en adoptant un animal de compagnie :

                A- Vous pensez à un chien, il pourra vous accompagner lors de votre jogging quotidien. Extrêmement fidèle, vous pourrez développer une amitié sans pareil et partager de nombreuses activités.

                B- Les rongeurs font battre votre cœur. Ce sont des compagnons très joueurs pour qui vous pourrez construire des parcours qui les divertiront pendant des heures.

                C- Adopter un chat vous paraît logique, ils étaient déjà vénérés à l’époque de l’Egypte Antique !

                D- Vous craquez pour les lapins nains et leur bouille qui appelle aux câlins. Mais outre la mignonnerie de l’animal, vous savez que les animaux de compagnie sont bénéfiques pour la santé physique et mentale.

                 

                9. C’est le week-end et il pleut :

                A- Vous attrapez quand même votre maillot et votre serviette, de toute façon la piscine est couverte.

                B- Pas besoin de mettre le nez dehors, de nombreuses activités peuvent se pratiquer à l’intérieur. Pourquoi ne pas en profiter pour vous remettre à l’art plastique ou à la musique ?

                C- Ça ne vous dérange pas de rester à végéter sur votre canapé, vous en profiterez pour vous renseigner sur les lieux insolites qui mériteraient bien une visite.

                D- C’est le temps idéal pour une séance de bien-être totale ! Vous allez prendre soin de vous de la tête aux pieds : masque capillaire, crèmes hydratantes et mise en beauté !

                 

                10. On vous a offert un bon cadeau pour une activité au choix à l’occasion de votre anniversaire :

                A- Vous êtes impatient de pouvoir expérimenter votre capacité à ramer lors d’une balade en canoë.

                B- Ça tombe à pic, vous aviez repéré un atelier DIY qui avait l’air fantastique.

                C- Vous attendez patiemment la bonne saison pour visiter ce qui vous intéresse dans les meilleures conditions.

                D- C’est enfin l’occasion de tester un atelier méditation aux bols tibétains !

                Résultats

                Vous avez obtenu une majorité de A : Vous êtes un CoAventurier sportif !

                Aventure à la montagne

                Sarah Marquis vous inspire, vous aimez bouger et prendre soin de votre santé. Que vous soyez plutôt sport en douceur ou activité physique plus dynamique, vous appréciez vous dépenser.

                 

                La pratique d’une activité sportive est pour vous un bon moyen de profiter de votre temps libre, qu’il s’agisse de quelques heures par semaine, avec votre cours hebdomadaire de pilates, ou de journées entières, lors d’une sortie randonnée le week-end. Encore faut-il savoir quelle randonnée est faite pour vous !

                Mais qui est donc Sarah Marquis ?

                 

                Grande exploratrice du National Geographic, Sarah Marquis roule sa bosse depuis plus de 25 ans aux quatre coins de la planète, pour recréer le lien entre l’homme et la nature. Elle s’est essayée à plusieurs sports, comme l’équitation et le canoë, mais c’est la marche à pied qui a sa préférence.

                 

                Elle est notamment connue pour les longues distances qu’elle a parcouru, comme sa traversée des déserts australiens en 17 mois et 14 000 km, ou son voyage du Chili au Machu Picchu en suivant la Cordillères des Andes, qu’elle a effectué en 8 mois et 7000 km.

                Vous avez obtenu une majorité de B : Vous êtes un CoAventurier créatif ! 

                Activités créatives

                Comme Ferdinand Cheval, alias le Facteur Cheval, votre esprit foisonne d’idées et de créativité. Imagination et débrouillardise sont des traits qui vous définissent bien, et vous aimez travailler de vos mains.

                 

                Vous adorez vous tenir occupé avec des cours et ateliers, grâce auxquels vous pouvez apprendre et créer. Un jour, vous vous lancez dans la pâtisserie, l’autre dans la cosmétologie, et la semaine suivante dans un stage de survie !

                 

                Trouvez l’inspiration en découvrant les cours et ateliers disponibles dans la région !

                Mais qui est donc le Facteur Cheval ?

                 

                Ferdinand Cheval est un facteur rural. En avril 1879, il bute sur une pierre à l’apparence tellement étonnante qu’elle éveille en lui un rêve un peu fou. 33 ans, et beaucoup d’autres cailloux plus tard, la construction du “Palais Idéal du Facteur Cheval” s’achève dans son potager de la Drôme.

                 

                Totalement autodidacte, son œuvre est pourtant admirée par les plus grands noms de l’époque, comme Breton, Tinguely et Picasso. Classée monument historique depuis 1969 par André Malraux, il s’agit d’un chef-d’œuvre d’architecture naïve, qui se rapproche de l’univers de Gaudi, dans la perception de la nature, ou encore l’utilisation de certaines figures.

                Vous avez obtenu une majorité de C : Vous êtes un CoAventurier voyageur !

                Visites de ville et de musée

                Alastair Humphreys est votre idole, vous préférez les reportages culturels aux derniers Marvel, et pour vous, passer une bonne journée ne rime qu’avec visite guidée. Toujours en quête de nouvelles découvertes, vous aimez partir en exploration dans les environs.

                 

                Culture et patrimoine font vibrer votre âme, qu’il s’agisse des plus communs des sites, aux lieux les plus insolites. Pas besoin de partir à l’autre bout du pays pour en dénicher, il y en a déjà quelques-uns à Montpellier !

                 

                Pour les fans de patrimoine et de culture, découvrez sans plus tarder nos plus belles aventures !

                Mais qui est donc Alastair Humphreys ?

                 

                Cet aventurier anglais est notamment célèbre pour ses “micro-aventures”, qui consistent à (re)découvrir ce qui se trouve dans les environs proches. Il définit une “micro-aventure” comme quelque chose de court, simple, local, et abordable, tout en restant amusant.

                 

                Élu “aventurier de l’année” en 2012 par le National Geographic, son approche du voyage et de l’aventure est engagée et responsable. Il a parcouru 74 000 km à vélo autour du monde en 4 ans, publié plus d’une dizaine de livres, et relancé la mode des voyages et découvertes de proximité.

                Vous avez obtenu une majorité de D : Vous êtes un CoAventurier zen !

                Activités bien-être

                Rodney Yee vous montre la voie à suivre, car c’est sans stress que vous avez décidé de vivre. Vous souhaitez revenir à l’essentiel, et prendre soin de vous, aussi bien sur le plan physique que spirituel.

                 

                Vous vous retrouvez dans des activités bien être, comme la méditation, ou les recettes de quinoa et salade verte ? Vous souhaitez plutôt vous essayer au yoga ? Nous vous guidons pour déterminer quelle pratique vous correspondra !

                 

                Vous voulez participer à des activités pour prendre soin de vous et vous relaxer ? Consultez nos aventures de bien-être total, qui font plaisir au corps et au moral !

                Mais qui est donc Rodney Yee ?

                 

                Célèbre professeur de yoga, il est très reconnu dans le milieu du bien-être depuis son apparition en couverture de Yoga Journal dans les années 90. Aujourd’hui âgé de 64 ans, il enseigne toujours son style particulier qui fait sa renommée, un mélange de yoga Iyengar et de sa propre approche du yoga.

                Pour conclure

                Au fond de nous, nous sommes un peu tous les types de CoAventurier. Parfois, suivant son humeur ou la météo, on se sent plutôt dans un état d’esprit bien être ou sportif, voyageur ou créatif. L’un n’empêche pas l’autre, c’est au contraire très positif !

                 

                En solo, en famille ou entre amis, partir à l’aventure vous fera sortir de la routine quotidienne, alors pourquoi ne pas sauter le pas ce week-end ?

                 

                Alors, quel CoAventurier·e êtes-vous ? Dites-nous tout en commentaire !

                  Le petit guide du bivouac responsable

                  Vous avez soif d’aventure en pleine nature ? Vous vous voyez déjà gambader dans les champs de blé et randonner en forêt ? Et pourquoi ne pas prolonger ces sorties en passant la nuit en bivouac ?

                   

                  Mais l’art du bivouac ne s’improvise pas. Pour le pratiquer de manière responsable, voici quelques conseils qui vous montreront la voie !

                  Le bivouac, qu'est-ce c'est ?

                  Bivouac, définition

                  Le bivouac désigne un campement sommaire, temporaire et léger, qui permet de passer la nuit dans un milieu naturel et sauvage, éloigné de la civilisation et des infrastructures hôtelières.

                   

                  Contrairement au camping, le bivouac n’a pas pour vocation l’installation sur la durée, le principe de nuitée est important. De plus, l’équipement pour un bivouac est beaucoup plus rudimentaire, il doit pouvoir être transporté facilement. Le bivouac est souvent associé à un sport de pleine nature, comme le trekking, la randonnée ou l’alpinisme. Il peut également se pratiquer lors d’un voyage. Dans tous les cas, on doit retrouver une notion de mouvement, d’itinérance.

                   

                  Le bivouac peut se pratiquer de 2 manières différentes : sans abri ou sous tente. En effet, si faire du bivouac sous tente est davantage pratiqué, il est également possible de dormir à la belle étoile.

                   

                  Il ne faut pas confondre bivouac et camping sauvage qui, même s’ils paraissent similaires, sont bel et bien différents. Si le bivouac est l’affaire d’une nuit, la durée du camping sauvage est plus étendue. Ainsi, il s’agit non pas de s’arrêter pour se reposer, et repartir le lendemain matin, mais de s’installer plusieurs jours au même endroit.

                   

                  Aussi, le camping sauvage implique un aménagement plus confortable et l’apport d’un matériel plus conséquent. S’il se pratique au milieu de la nature et en dehors des emplacements de camping traditionnels, il est cependant moins éloigné des routes et des habitations.

                   

                  Ainsi, il s’agit d’une activité pratiquée par les voyageurs en quête de nature, mais généralement disposant d’un véhicule (voiture, van aménagé, camping-car, …), et de plus d’équipements.

                  La réglementation du bivouac en France

                  Si vous pensiez partir tout de go, équipé de vos chaussures de rando et de votre sac à dos, en pensant planter votre tente à l’endroit où ça vous chante, vous risquez de vous attirer quelques ennuis.

                   

                  L’art du bivouac n’est pas à prendre à la légère, et demande un peu de préparation en amont. Rien ne sert d’être hâtif, il faut au contraire être bien attentif.

                   

                  Dans l’idée, il est possible de bivouaquer partout, sauf interdictions et restrictions. On pourrait croire que cela laisse tout de même beaucoup d’opportunités, cependant, la liste des limitations comporte de nombreux points, qui réduisent considérablement les endroits où le pratiquer.

                   

                  Interdiction de bivouaquer :
                  • dans les forêts, les parcs et les espaces boisés classés « à conserver », ainsi que dans les réserves naturelles
                  • sur les routes et les chemins publics, ainsi que sur les terrains et chemins privés
                  • sur des sites classés « zones de protection du patrimoine de la nature et des sites »
                  • en bord de mer
                  • à moins de 200 mètres d’un point d’accès à l’eau potable
                  • à moins de 500 mètres de monuments inscrits ou classés “historiques”

                   

                  En ce qui concerne le bivouac en montagne, vous ne pouvez pas planter votre tente près d’un refuge, sauf autorisation du gardien, et une redevance peut être appliquée.

                   

                  Vous l’aurez compris, mieux vaut bien se renseigner avant de s’installer, au risque de devoir s’acquitter d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500€ pour avoir campé dans un lieu interdit ! Mais alors, où peut-on être sûr de faire du bivouac sans être inquiété par le choix du lieu ?

                   

                  En France, cette pratique est souvent tolérée dans les parcs régionaux et nationaux, chacun avec ses propres réglementations. Ainsi, si vous souhaitez bivouaquer dans ce genre d’endroit, le mieux à faire est tout d’abord de chercher des renseignements précis sur les sites officiels des parcs, ou en les contactant directement.

                   

                  Par exemple, en ce qui concerne le Parc National des Cévennes, le bivouac est autorisé :

                  • pour les randonneurs sans véhicule motorisé
                  • une seule nuit
                  • entre 19h et 9h du matin
                  • sur 50 mètres maximum de chaque côté des itinéraires balisés de grande randonnée (GR, GRP), sauf certains tronçons sensibles
                  • sans tente ou dans une tente légère ne permettant pas d’être debout à l’intérieur
                  • feux interdits

                   

                  Sachez que vous vous verrez presque toujours interdire de faire un feu, et ce, peu importe l’endroit et la période de l’année. Si vous décidez de passer outre, vous encourez une amende de 135€, qui pourra s’élever si vous avez causé des dégâts !

                  Conseils pour un bivouac responsable

                  Le matériel

                  Matériel pour un bivouac responsable

                  Avant de partir, quel matériel choisir ? Il est important de voyager léger si vous comptez bivouaquer car non seulement vous ne pourrez pas transporter vos affaires à l’aide d’un véhicule, mais vous allez peut-être aussi beaucoup marcher, si vous souhaitez combiner bivouac et trek ou randonnée.

                   

                  Tout d’abord, veillez à choisir un sac à dos avec une capacité adaptée à vos besoins, qui ne seront pas les mêmes pour une simple balade en forêt le temps d’un après-midi suivi d’une nuitée ou l’ascension d’un sommet en montagne, qui vous prendra plusieurs jours.

                   

                  Ensuite, dans votre sac à dos, veillez à emporter l’essentiel et ne vous chargez pas de choses inutiles “au cas où”. Pensez aux objets multi-usages, et posez-vous les questions suivantes :

                  • ai-je vraiment besoin de cet objet ou puis-je m’en passer ou le remplacer ?
                  • quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
                  • quelles seraient les conséquences si je ne l’emporte pas ?
                  • est-ce que je n’emporterai pas déjà un objet dont les fonctions seraient similaires ?


                  Dans une démarche éco-responsable, privilégiez les objets réutilisables et/ou recyclés/recyclables. Par exemple :

                  • choisissez une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique
                  • si vous souhaitez vous alléger et ne pas transporter de trop grosses quantités d’eau potable, vous pouvez vous munir d’un filtre purificateur d’eau
                  • pensez aux thermos alimentaires qui permettent de garder votre repas chaud ou froid
                  • munissez vous de mouchoirs en tissu qui pourront également faire office d’essuie-tout, plutôt que de mouchoirs en papier
                  • remplacez votre lampe torche à piles par une lampe torche à dynamo

                   

                  Faites attention au poids de votre matériel, surtout si vous souhaitez bivouaquer sous tente car il vous faudra non seulement prévoir le poids de cette dernière, mais également de ses piquets. Réfléchissez également aux matières de vos objets. Par exemple, une gamelle en titane sera plus légère qu’un récipient en acier.

                   

                  Le poids de votre matériel dépendra également du niveau de confort que vous souhaitez conserver. Si un bivouac est par définition un campement sommaire, vous n’êtes pas non plus obligés de dormir à même la terre. Certains se contentent de leur duvet, quand d’autres préfèrent quand même pouvoir dormir sur un tapis de sol ou un matelas léger.

                   

                  En ce qui concerne les produits nettoyants, comme le liquide vaisselle et les produits d’hygiène, le mieux est de s’en passer et de (se) rincer à l’eau claire, afin de ne pas polluer la nature. Tout produit, même bio, laissera un impact sur l’environnement !

                   

                  Enfin, veillez également à prévoir de quoi emporter vos déchets pour les trier et les jeter une fois de retour chez vous. Ne brûlez pas et n’enfouissez pas vos déchets, même le papier toilette !

                  Bien choisir son emplacement  

                  Il est important de ne pas s’installer au hasard quand on bivouaque, non seulement pour ne pas trop perturber l’écosystème, mais aussi pour ne pas se mettre en danger.

                   

                  Vous avez repéré un endroit charmant où vous passeriez bien votre nuit ? Essayez maintenant d’observer les éléments suivants :

                   

                  > Le terrain

                   

                  A-t-il l’air stable et solide ou au contraire fragile ? Est-il en pente ? Y a-t-il un risque de glissement de terrain ? D’éboulement de falaise ? Le mieux est de trouver un emplacement plat avec une surface dure, comme des aiguilles de pin.

                   

                  Chaque milieu possède des spécificités différentes, vous ne retrouverez pas les mêmes caractéristiques de terrain entre la forêt et la montagne, mais également suivant les saisons et même les régions. Il convient donc de se renseigner en amont.

                   

                  Soyez attentif aux éventuelles traces de passage d’animaux et évitez de vous installer si vous en voyez, au risque de voir débarquer un troupeau de sangliers d’un peu trop près ou un blaireau intrigué.

                   

                  > Les points d’eau

                   

                  On pourrait penser que camper aux environs d’un cours d’eau est une bonne idée, mais en réalité, il faut tout de même s’en méfier. Si séjourner à proximité d’un point d’eau est plutôt conseillé, mieux vaut éviter de s’établir trop près.

                   

                  En effet, s’il s’agit d’un point d’eau stagnante, vous risquez de vous frotter aux moustiques. S’il s’agit d’un cours d’eau ou même d’un lac en amont d’un barrage, vous vous exposez à un risque de montée des eaux en cas de pluie ou d’orage, et ce, même si la météo est clémente là où vous vous trouvez. Effectivement, le temps peut se dégrader un peu plus loin et ainsi venir grossir les lits des fleuves et rivières, jusqu’à venir inonder votre emplacement.

                   

                  > L’exposition au vent

                   

                  Si vous souhaitez dormir à la belle étoile, prenez en compte l’exposition au vent de votre lieu de campement, afin de ne pas passer la nuit à grelotter et repartir le lendemain la goutte au nez.

                   

                  Pour ceux qui envisagent de bivouaquer sous tente, assurez-vous d’arrimer correctement et solidement cette dernière afin d’éviter les mauvaises surprises. Aussi, si une brise légère permet la ventilation et évite la condensation, il vaut tout de même mieux s’installer dans un endroit abrité du vent.

                  Comment bien s’installer, et quelles sont les règles à respecter ?

                  Les règles du bivouac responsable

                  > L’emplacement

                   

                  Rien ne sert de dresser votre campement trop tôt, d’une part, parce que suivant l’endroit où vous avez choisi de bivouaquer, vous pouvez être soumis à des réglementations d’horaires, d’autre part, pour être plus discret et moins perturber le paysage pour les autres éventuels promeneurs ou bivouaqueurs. Assurez-vous tout de même de vous installer avant la nuit tombée.

                   

                  Sachez également que si vous choisissez un emplacement qui se trouve au soleil en fin de journée, vous vous réveillerez à l’ombre le lendemain matin, et inversement. Chaque position présente des avantages et des inconvénients, à vous de déterminer ce qui vous convient le mieux.

                   

                  > L’environnement

                   

                  Prenez conscience de la flore qui vous entoure et faites attention à ne pas écraser de végétation particulière avec votre tente ou votre matériel. Bien entendu, ne gravez pas les arbres et ne vous amusez pas à construire des structures, qu’il s’agisse d’empilement de rondins ou de simples tours de galets. En ce qui concerne la faune, il faut la laisser vivre en paix et éviter de la déranger. On respecte les lieux de nidification, on ne tente pas de caresser les animaux un peu trop curieux, et surtout, on ne leur donne pas à manger !

                   

                  Bivouaquer, c’est se ressourcer au milieu de la nature, il faut donc la respecter et la préserver. Exit donc les enceintes pour passer votre tube de l’été préféré et les feux de camp pour faire griller vos chamallows.

                   

                  > Hygiène

                   

                  Pour votre hygiène corporelle, n’allez pas prendre un bain moussant dans un cours d’eau et ne crachez pas votre dentifrice au pied d’une fougère. Si vous ne comptez bivouaquer qu’une nuit et rentrer chez vous le lendemain, vous pouvez vous contenter de vous rincer à l’eau claire.

                   

                  Si vous n’avez pas de toilettes à proximité, évitez de faire vos besoins n’importe où dans la nature. On pourrait penser que cela ne perturbe pas l’écosystème, mais au contraire, nos urines et nos selles contiennent des toxines impropres à la biosphère, qui sont susceptibles de polluer l’eau, par infiltration des sols et/ou contamination des sources. De plus, des études ont montré que le développement de certaines espèces de poissons s’est trouvé perturbé à cause des hormones de synthèse liées aux dispositifs de contraception, contenues dans les urines féminines. Ainsi, si vous avez besoin de vous soulager, le meilleur moyen est de dénicher un petit coin tranquille assez éloigné d’un point d’eau, de préférence herbeux et dense, afin qu’il puisse faire office de “filtre”. Pour les grosses commissions, vous pouvez creuser un trou de 20 cm de profondeur afin d’enfouir vos excréments. Attention toutefois, n’enfouissez pas votre papier toilette avec !

                  Repartir le lendemain matin

                  Ne laissez traîner aucun déchet, assurez-vous de bien tout emporter, même votre trognon de pomme ou vos épluchures de clémentine. Vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé. Pensez à la faune et à la flore, mais également aux futurs bivouaqueurs !

                   

                  Ne ramassez rien, pas même une petite pierre à la forme originale ou une jolie pomme de pin. Les seuls souvenirs que vous emporterez seront dans vos pensées ou photographiés.

                   

                  Pour un bivouac responsable, le mieux est d’adopter le “leave no trace”, qui consiste à… Ne pas laisser de traces ! Veillez à bien “renaturaliser” la zone de votre emplacement en repartant, en replaçant les éventuels rochers ou bouts de bois que vous avez déplacés.

                  En résumé

                  Le bivouac, c’est avant tout un état d’esprit, qui doit découler d’une intention de prendre du temps pour soi et de se ressourcer au milieu de la nature, tout en la respectant.

                   

                  Quiétude et discrétion sont de mise, il faut prendre conscience de l’impact de sa présence. Pour ce faire, évitez de bivouaquer en trop grand groupe et prenez soin de ne pas perturber la faune et la flore. Repartez avec tous vos déchets, vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé, comme si vous n’y aviez jamais séjourné. Enfin, prévoyez du matériel adapté et pensez à prévenir quelqu’un de votre petite escapade nomade !

                   

                  Vous pouvez tout à fait combiner bivouac et sport de plein air, comme le trek ou la randonnée. Pour aller plus loin, faites notre quiz et découvrez quelle randonnée de l’Hérault est faite pour vous !

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                    Vous avez travaillé d’arrache-pied toute l’année et vous avez bien l’intention de profiter de vos congés pour partir en vacances ? Vous souhaitez concilier vos engagements zéro déchet avec votre envie de voyager ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, vous pouvez tout à fait combiner ces deux principes, qui relèvent aujourd’hui plus de la nécessité que de la bonne idée ! 

                     

                    Voyager zéro déchet est en réalité beaucoup moins compliqué que ce que l’on pourrait s’imaginer, surtout si vous êtes déjà devenu un fervent pratiquant de la démarche grâce à notre guide du zéro déchet pour les débutants. Les gestes simples du quotidien s’appliquent en toutes circonstances, à la maison comme en vacances !

                     

                    Bien entendu, il n’existe pas de “guide ultime” du voyage zéro déchet, car chaque périple est unique et dépend de différents facteurs, comme la destination envisagée, le temps dont vous disposerez, le mode de transport que vous choisirez, le type et le volume de bagage que vous souhaitez embarquer, l’hébergement dans lequel vous séjournerez et le type de séjour que vous voulez passer. 

                     

                    En résumé, le contenu de votre valise ne sera pas le même, suivant que vous passiez un week-end à Montpellier ou quinze jours à Brest ! Cependant, voici quelques conseils et astuces basiques, qui pourront toujours vous être utiles !

                    Avant de partir

                    Préparer ses vacances zéro déchet

                    Votre choix s’est arrêté sur une ou plusieurs destinations en particulier ? Avant de boucler vos bagages et de vous lancer à la conquête de nouvelles aventures et de surprenants paysages, gardez en tête les recommandations suivantes :

                    Anticiper

                    Anticipez quelques détails pratiques qui vous permettront de persévérer dans votre démarche zéro déchet. Par exemple, vous pouvez télécharger vos billets (de transports, d’activités, etc) sur votre smartphone plutôt que de les imprimer. Pensez également à télécharger vos plans plutôt que de vous encombrer avec des cartes et dépliants que vous finirez par jeter. 

                     

                    Anticipez les papiers qui vous seront distribués pour pouvoir les refuser, comme les tickets de caisse ou les prospectus, en emportant avec vous un petit carnet dans lequel vous pourrez tenir le compte de vos dépenses ou noter les bonnes adresses que vous aimeriez tester. 

                    Prévoir

                    Votre destination ne se situe pas tout près et nécessite un temps de trajet ? Pensez à prévoir votre pique-nique ou de quoi grignoter, sous peine de devoir affronter les fameux sandwichs triangles et autres paquets de chips et bouteilles d’eau en plastique, dont les emballages viendront grossir les rangs des déchets que vous produisez, en plus de vous coûter une petite fortune. Réfléchissez à la meilleure façon de transporter votre en-cas de manière à respecter la démarche zéro déchet, en vous munissant d’une lunch box et d’une gourde en inox ou en emballant votre casse-croûte dans du bee-wrap !


                    En ce qui concerne le petit matériel pratique, prévoyez vos propres objets réutilisables. Ainsi, n’imprimez plus les étiquettes de vos bagages mais investissez dans leur version durable et réutilisable, et n’acceptez plus les écouteurs et masques de sommeil emballés que pourraient vous proposer certaines compagnies lors d’un long trajet.

                    Se renseigner

                    Enfin, renseignez-vous en amont sur votre lieu de destination, notamment en ce qui concerne les lieux et horaires des marchés, les spécialités locales ou les activités éco-responsables que vous pourriez combiner avec votre démarche zéro déchet. Non seulement vous gagnerez du temps, mais cela vous évitera aussi de dévaliser les brochures de l’office de tourisme !

                     

                    Pour vous aider, pensez aux blogs, forums et sites web dédiés ou aux applications ! Par exemple, l’application BULK, créée par Bea Jonhson, l’auteur de la règle des 5 R du zéro déchet, vous permet de trouver les commerces qui ont une démarche zerowaste (vrac alimentaire, produits d’hygiène et de beauté éco-responsables, cafés et restaurants végétariens/vegans, etc) partout dans le monde ! Il s’agit d’une plateforme participative, où chacun est libre de référencer sa nouvelle trouvaille.    

                    Voyage voyage, zéro déchet dans mes bagages

                    Quels vêtements emporter ?

                    L’une des premières choses à laquelle on pense lors de faire ses bagages, c’est évidemment aux vêtements que l’on va emporter. Les réponses à cette interrogation varient d’un voyage à l’autre, mais l’une des principales recommandations est de ne pas vous charger et de prendre uniquement le nécessaire. Certains préconisent même la règle des trois tenues, que vous pourrez laver au fur et à mesure suivant la durée de votre voyage.

                     

                    Choisissez des tenues dans lesquelles vous vous sentez parfaitement à l’aise et que vous serez sûr de porter, dans lesquelles vous pourrez pratiquer vos activités sans soucis. Adaptez le contenu de votre valise en fonction de votre destination, en prenant également en compte les spécificités des endroits que vous avez l’intention de visiter. Par exemple, si vous souhaitez visiter un lieu de culte, n’oubliez pas d’emporter de quoi vous couvrir. 

                     

                    Ces conseils s’appliquent également à vos paires de chaussures. Moins vous en emporterez, plus léger vous voyagerez ! Ce n’est pas un drame si vous vous retrouvez avec la même paire de baskets sur vos dix prochaines photos Instagram. Le superflu et la fast-fashion n’ont pas leur place dans la démarche zéro déchet, privilégiez donc des vêtements et accessoires techniques, confortables et utilisables pour plusieurs occasions.

                    Se constituer un kit zéro déchet d’indispensables

                    Comme son nom l’indique, il s’agit d’un kit d’objets indispensables que vous emporterez partout avec vous. Il existe des kits tout faits mais le mieux reste de le composer vous-même, en fonction de vos besoins et de vos préférences. Voici quelques éléments qui pourront servir de base à votre kit zéro déchet :

                    De la vaisselle réutilisable

                    Il peut toujours être utile de disposer d’une boîte à lunch en inox. Si elle ne vous sert pas pour emporter votre repas, vous pouvez aussi l’utiliser comme contenant et y entreposer des produits en vrac que vous aurez achetés au marché par exemple. En solution alternative ou en complément, vous pouvez prévoir quelques bee-wraps qui remplaceront le papier d’aluminium et le film étirable au moment d’emballer vos sandwichs. 

                     

                    Pour aller avec votre boîte à lunch, n’oubliez pas d’emporter des couverts réutilisables, afin d’éviter les couverts en plastique jetables. Pour les transporter, vous pouvez les emballer dans une serviette en tissu ou un torchon, qui vous seront toujours utiles et remplaceront à merveille les serviettes en papier et feuilles d’essuie-tout.

                     

                    Pour compléter votre set de pique-nique, vous pouvez emporter un mug ou un gobelet isotherme en inox, qui vous permettra de savourer des boissons froides ou chaudes sans avoir recours aux gobelets en plastique ! 

                    Une gourde et de quoi filtrer l’eau

                    S’il y a bien un objet à ne pas oublier pour un voyage zéro déchet, c’est assurément la gourde ! Pratique, durable, réutilisable, la gourde est un réel indispensable, en voyage comme au quotidien. Il s’agit d’un investissement vite rentabilisé et qui permet d’endiguer un véritable fléau, quand on sait qu’à travers le monde, ce sont près d’un million de bouteilles en plastique qui sont vendues chaque minute ! 

                     

                    Si boire l’eau du robinet vous pose quelques difficultés ou si vous prévoyez de partir randonner, il existe des solutions comme les gourdes filtrantes ou purifiantes, ou encore les perles de céramique. Sinon, pour ceux qui en ont l’occasion, vous pouvez tout simplement faire bouillir l’eau.

                    Objets divers

                    Pour terminer de garnir votre kit zéro déchet, vous pouvez enfin :

                    • Vous munir de sacs à vrac ou d’un tote bag, pratique lors de vos emplettes
                    • Remplacer vos paquets de mouchoirs en papier par quelques mouchoirs en tissu, faciles à entretenir et à laver
                    • Emporter un chargeur solaire ou à dynamo, ingénieux et utile en toute occasion 

                    Composer sa trousse de toilette minimaliste

                    Trousse de toilette zéro déchet

                    Pour voyager zéro déchet, commencez par renoncer aux trousses de toilette toutes prêtes de mini-produits. Attractives, elles n’en sont pas moins souvent composées d’ingrédients controversés pour la santé, en plus de coûter cher et d’être suremballées ! 

                     

                    La meilleure solution est de composer vous-même votre trousse de toilette, dans laquelle vous emporterez tous vos essentiels, ce qui vous évitera d’utiliser les produits mis à votre disposition par votre hébergement et emballés individuellement !

                     

                    Préférez des produits solides, qui prendront moins de place, et n’emportez que le strict nécessaire. Du shampoing solide pour vos cheveux, du dentifrice solide ou des pastilles à croquer à combiner avec votre brosse à dents éco-responsable, un stick de déodorant solide, et remplacez l’intégralité de vos crèmes par un baume multi-usages qui nourrit et hydrate de la tête aux pieds. 

                     

                    En ce qui concerne votre pain de savon, privilégiez du véritable savon de Marseille. La petite astuce consiste à embarquer deux morceaux avec vous, l’un pour vos ablutions, et l’autre en tant que produit ménager, aussi efficace pour la lessive que pour la vaisselle !  

                     

                    Enfin, suivant votre destination, vous serez peut-être amené à vous munir de crème solaire et de produits anti-moustiques. Attention toutefois à leur composition, souvent néfaste pour l’environnement mais également pour la santé ! Choisissez vos articles avec précaution ou fabriquez-les vous-même grâce à des recettes Do It Yourself. La meilleure protection zéro déchet reste cependant… vos vêtements, tout simplement ! Un tee-shirt à manches longues et un pantalon constituent un excellent rempart contre les piqûres et le soleil. Et pour une défense encore plus efficace contre ce dernier, vous pouvez investir dans des vêtements anti-UV.

                     

                    >> Pour en savoir plus sur les cosmétiques zéro déchet, consultez notre article “Objectif zéro déchet à la maison” qui comporte une partie spéciale salle de bain comprenant de nombreux conseils sur les produits d’hygiène et de beauté.

                    Rapporter des souvenirs éco-responsables

                    Le meilleur moyen de ramener des souvenirs lors d’un voyage zéro déchet, c’est tout simplement de ne pas en acheter ! Lancez-vous dans l’écriture de votre récit de voyage que vous pourrez agrémenter de photos, cela constituera un souvenir impérissable de vos aventures. 

                     

                    Si vous tenez quand même à rapporter avec vous quelque chose de matériel, privilégiez l’artisanat local et les spécialités régionales, plutôt que les objets fabriqués à l’autre bout du monde. Par exemple, pas la peine d’acheter un porte-clé de la Tour Eiffel made in China à Paris, ou des Zézettes de Sète à Lille.

                    En résumé

                    Des vacances zéro déchet c’est donc un peu d’anticipation et plein de bonnes pratiques ! Il faut respecter ses valeurs et appliquer les 5 grands principes du zéro déchet, à savoir refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter.

                     

                    Enfin, rien ne sert d’aller bien loin pour se sentir dépaysé et faire de belles découvertes. Ainsi, combinez votre voyage zéro déchet avec le slow tourisme ou les micro-aventures, et partez en quête des petites pépites cachées bien plus près que vous ne le pensez, comme en attestent nos 10 idées pour partir à l’aventure près de chez soi !

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