Les règles du Leave No Trace pour une sortie en nature responsable

Lors de vos sorties en plein air, il vous est peut-être déjà arrivé de jeter un trognon de pomme ou une peau de banane en pleine nature. Peut-être vous êtes-vous également déjà aventuré hors des sentiers pour observer un animal ou une plante de près. Ces petits gestes, d’apparence sans conséquences, ne sont finalement pas si inoffensifs que ça, surtout s’ils sont répétés de nombreuses fois par tout un chacun. 

 

Sans précautions, chaque passage laisse des traces et contribue à dérégler l’écosystème et à polluer l’environnement. A force, certains animaux ne sauront plus trouver de la nourriture par eux-mêmes et attendront les restes des randonneurs, s’ils ne meurent pas intoxiqués par des aliments nocifs pour leur santé. Les plantes cueillies en trop grande quantité cesseront de pousser et craindront l’extinction. Les pierres que vous avez déplacées pour les empiler constituaient le foyer ou le lieu de ponte de certaines espèces qui devront maintenant chercher refuge ailleurs. 

 

En prenant conscience de tout ce que ces actions de prime abord innocentes impliquent, vous vous demandez sans doute s’il y a d’autres choses auxquelles vous devrez faire plus attention à l’avenir pour pratiquer un tourisme plus responsable

 

Une solution s’impose : appliquer les principes du “Leave No Trace”, qui consistent à ne pas laisser de traces de son passage dans la nature. Découvrez les 7 principes de la démarche, à appliquer dès que vous sortez ! 

Qu’est-ce que le Leave No Trace ?

Trace de pas sur la plage

Le Leave No Trace, ou Sans Trace en français, est né aux Etats-Unis dans les années 70. Il a été popularisé par des gardes forestiers soucieux de protéger au mieux les Parcs Nationaux du pays lorsque ces derniers ont commencé à connaître un succès grandissant. Le tourisme sans trace s’appuie sur 7 principes visant à préserver l’environnement des comportements parfois irrespectueux ou naïfs de la part des gens. 

 

Il s’agit d’une vision éthique de l’environnement, qui invite chacun à prendre ses responsabilités afin de pouvoir exercer une activité de plein air dans le respect d’autrui et de l’environnement. De la simple randonnée au bivouac, il est important de laisser le moins de trace possible de son passage. 

 

Grâce au Leave No Trace, profitez ainsi de la nature de manière responsable ! Ses principes s’appliquent peu importe l’endroit où vous vous trouvez, que vous vous baladiez en forêt, à la plage ou en montagne.

Les 7 principes du Sans Trace

1. Anticipez, préparez et prévoyez

Le meilleur moyen de minimiser son impact sur l’environnement, c’est d’abord de bien s’organiser. Ainsi, il est important de prendre en compte : 

 

  • Les réglementations, droits d’accès, restrictions en vigueur qui s’appliquent à vos zones de destination et aux activités que vous souhaitez pratiquer.
  • Les conditions météorologiques auxquelles vous serez soumis.
  • Les repas, snacks et boissons que vous comptez emporter, et notamment leur emballage : privilégiez des contenants réutilisables (lunch box, bee wrap, gourde en inox…), et n’oubliez pas de prendre de quoi rapporter vos éventuels déchets à la maison.
  • La taille de votre groupe, en privilégiant les sorties en nombre restreint (4 à 6 personnes maximum).
  • La période où vous comptez partir, en essayant de privilégier les moments où la fréquentation des lieux est plus faible.
  • Vos repères de déplacement en vous servant d’un GPS, d’une carte, d’une boussole ou de tout autre moyen responsable qui n’impliquent pas de dégrader l’environnement afin d’établir un marquage ou une signalisation pour retrouver votre chemin (marquer les arbres, construire des petits cairns, …).  

Grâce à ce premier principe, vous contribuez déjà grandement à diminuer l’impact humain sur l’écosystème !

2. (Ré)utilisez les surfaces durables

Sentier en forêt

Comment ne pas laisser de trace de son passage en (ré)utilisant des surfaces durables ? Si le titre vous paraît un peu flou, vous allez vite comprendre de quoi il en retourne grâce aux explications. Ce deuxième principe du Leave No Trace nous dit de : 

 

  • Ne pas quitter les sentiers balisés ou déjà existants même si le sol est boueux ou mouillé, et veiller à marcher en file indienne si vous êtes plusieurs afin de bien rester au milieu du chemin.
  • Vous déplacer sur des surfaces durables comme le sol dénudé, la roche, le sable, l’herbe sèche ou encore la neige épaisse si vous ne pouvez pas faire autrement que de quitter les sentiers battus.
  • Camper ou bivouaquer sur des sites qui ont déjà été préalablement utilisés pour le même effet sauf s’ils ont été trop endommagés, et éviter d’altérer les lieux.
  • Camper ou bivouaquer à plus de 70 mètres des cours d’eau afin de protéger leurs berges.

Ainsi, cette règle du Sans Trace permet non seulement d’éviter l’érosion et la formation de sentiers indésirables, mais également aux surfaces récemment endommagées de pouvoir se régénérer, et zones vierges de rester exemptes de toute activité humaine.

3. Gérez correctement vos déchets

Femme ramassant des déchets en forêts

En sortie comme à la maison, le zéro déchet s’applique. Le troisième principe du tourisme sans trace s’appuie sur les fondements de cette démarche tout en l’adaptant aux activités de plein air. Ainsi : 

 

  • A chaque fois que vous faites une halte, pensez à bien inspecter les lieux avant de partir à la recherche de tout type de déchet que vous auriez pu laisser (restes de nourriture, mégots, emballages, papier toilette, produits d’hygiène, …). En résumé, ne laissez traîner aucun déchet et rapportez-les avec vous afin de les trier et de les jeter à la maison, même les déchets biodégradables comme les pelures de fruits.
  • Si vous devez faire la vaisselle, optez pour un savon biodégradable, utilisez-le avec parcimonie, et assurez-vous de laver ce dont vous avez besoin à plus de 70 mètres des cours d’eau. Il en va de même si vous devez vous laver. 
  • Si le besoin de vous soulager se fait ressentir, essayez d’uriner sur des surfaces minérales, ou à défaut, diluez votre urine dans un peu d’eau. Cela évitera que les animaux en recherche de sel endommagent la végétation. 
  • Concernant les plus gros besoins, le mieux est de creuser un trou de 15 à 20 centimètres de profondeur dans un sol organique, à plus de 70 mètres de votre campement, de votre sentier ou d’une source d’eau. Une fois l’affaire bouclée, n’oubliez pas de reboucher le trou.  

En appliquant ce troisième principe du Leave No Trace, vous évitez ainsi la contamination des cours d’eau, vous vous assurez de ne pas incommoder les autres personnes et vous évitez la dépendance de la faune environnante à l’espèce humaine. 

4. Laissez intact tout ce que vous trouvez

La quatrième recommandation aidant à ne pas laisser de trace de son passage consiste à laisser intact tout ce que vous trouvez. L’expression “on ne touche qu’avec les yeux” n’a jamais été aussi vraie. C’est-à-dire : 

 

  • Abstenez-vous de cueillir ou ramasser fleurs, fruits, plantes, mais aussi cailloux, galets, sable, … Tout ce qui appartient à Dame Nature doit rester à ses côtés ! 
  • Ne bâtissez pas de structures ou de meubles, qu’il s’agisse d’un petit tas de pierres pour en faire un cairn ou d’un abri pour la nuit. 
  • Ne creusez pas de tranchée ou de trou sauf en cas d’extrême nécessité.
  • N’introduisez pas d’espèces exotiques, qui chambouleraient tout l’écosystème. Pour éviter une propagation accidentelle, assurez-vous de partir avec des vêtements et du matériel bien propres, dénués de boue et de débris et de tout nettoyer correctement en revenant.  
  • Préservez le patrimoine en veillant à ne pas toucher aux vestiges historiques et culturels.

Se faisant, vous appliquez un principe du Leave No Trace qui permet à chaque usager de profiter de toute la richesse et la beauté de la nature sans voir son plaisir retomber face à un environnement pollué et saccagé. Ainsi préservé, le paysage n’en sera que plus agréable à observer. La biodiversité vous remerciera également de l’avoir épargnée !

5. Minimisez l’impact de vos feux de camp

Le cinquième principe du Sans Trace vise l’impact que les feux de camp ont sur l’environnement. De nombreuses réglementations sont à respecter, car un feu mal maîtrisé peut avoir des conséquences désastreuses ! Assurez-vous de bien : 

 

  • Utiliser les emplacements ayant déjà servis si les feux de camp sont autorisés là où vous comptez en faire. 
  • Faire un feu de petite taille avec du bois mort et sec ramassé au sol. Ne ramassez pas de bois vert, celui-ci ne brûle pas. Attention, le bois vert n’a rien à voir avec sa couleur, mais avec sa fraîcheur. Il s’agit de bois qui paraît fraîchement coupé, dont l’écorce est lourde et est encore solidement accrochée.
  • Substituer le feu de camp par un petit réchaud et/ou une lanterne lorsque cela est possible. Peut-être pas aussi conviviaux et authentiques, ils laissent cependant moins de traces dans la nature. 
  • Laisser entièrement se consumer votre feu, et sous étroite surveillance, jusqu’à ce qu’il n’en reste que des cendres. Une fois refroidies, vous pourrez les disperser.  

Les feux sauvages constituent un grand risque pour l’environnement, notamment dans les régions sèches ou arides, où une braise qui s’échappe peut ravager des hectares entiers de forêt ! 

6. Respectez la vie sauvage

Lorsque vous sortez en plein air, n’oubliez pas que vous êtes les invités sur le territoire de la faune et de la flore locale, et non l’inverse. Le cinquième principe du Leave No Trace implique donc de respecter la vie sauvage

 

  • N’approchez pas et ne suivez pas les animaux sauvages. Observez-les de loin sans les déranger, surtout lors de leur période de reproduction, de nidification et d’hibernation, et lors de la croissance des petits. Qui sait, vous aurez peut-être l’occasion de pouvoir assister à un moment captivant de leur vie quotidienne ! 
  • Ne donnez pas de nourriture aux animaux. Qui n’a jamais pensé à ses restes de sandwich à un animal sauvage ou à donner quelques bouts de pain à un canard ? Et pourtant, ces petits gestes qui pourraient vous sembler sans danger sont cependant à bannir de vos réflexes. Car en nourrissant la faune, vous risquez de rendre les animaux dépendants de l’Homme, d’altérer leur comportement ou de causer des intoxications alimentaires pouvant même entraîner leur mort. 
  • Si vous vous promenez en compagnie de votre animal domestique, veillez à bien le maîtriser, à ramasser ses excréments et à respecter ses conditions d’admission.  

En procédant ainsi, vous assurez non seulement votre sécurité, mais également celle de la faune locale. Ne pas laisser de trace, c’est non seulement penser à la biodiversité, mais aussi aux conséquences de ses actions envers la vie sauvage.

7. Respectez autrui

Famille se baladant dans la nature

La dernière règle d’or du Sans Trace, c’est le respect d’autrui. Car ne pas laisser de traces est avant tout une question d’éthique, voici les recommandations de la démarche : 

 

  • Être respectueux et courtois envers les autres usagers, afin de leur octroyer une qualité d’expérience au moins aussi bonne que la vôtre. Sans pour autant pique-niquer ensemble, un bonjour et un sourire font toujours plaisir.
  • Ne pas forcer le passage et se ranger sur le côté du sentier afin de laisser passer les autres personnes, notamment les promeneurs à cheval ou les personnes à mobilité réduite.
  • Si vous souhaitez prendre une pause ou établir votre campement quelque part, assurez-vous de choisir un endroit qui ne gênera pas les autres visiteurs. Privilégiez des surfaces durables en dehors des sentiers.
  • Profitez des sons reposants que vous procure la nature, et évitez de parler fort et de faire du bruit excessif. Si vous souhaitez écouter de la musique, pensez à prendre vos écouteurs.
  • Respectez les propriétés privées et ne tentez pas de franchir les barrières et les clôtures que vous pourrez rencontrer. 



Vous connaissez maintenant tous les principes du Leave No Trace. Appliquiez-vous déjà certaines règles avant même de les connaître ? Aviez-vous conscience de toutes les conséquences qui pouvaient découler de sorties en plein air mal préparées ? Partagez-nous votre ressenti en commentaire !  

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    • Refusez : les tickets de caisse, les sacs plastiques, les objets à usage unique… 
    • Réduisez : vos déchets, votre consommation d’eau et d’énergie…
    • Réutilisez : votre vaisselle, vos contenants…
    • Recyclez : tous les déchets qui peuvent l’être en ne les triant pas n’importe comment  
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    • Semblable : ai-je déjà quelque chose de similaire chez moi qui pourrait faire l’affaire ?  
    • Origine : d’où provient ce produit ? 
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    La première chose à laquelle vous pensez est sans doute la gourde réutilisable, afin de remplacer les bouteilles d’eau en plastique. Préférez une gourde en acier inoxydable, plus légère et moins sujette à la casse qu’une gourde en verre. De plus, en fonction de vos besoins, vous pouvez choisir un modèle gardant aussi bien la fraîcheur que la chaleur.

     

    De la vaisselle réutilisable

     

    Pour aller de pair, pensez également à vous munir de vaisselle réutilisable. Pour plus de praticité, vous pouvez opter pour de la vaisselle en plastique recyclé ou de la vaisselle en inox. Méfiez-vous des assiettes, gobelets et autres couverts en bambou, qui sont en réalité une fausse bonne idée.

     

    >> Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur les 9 fausses bonnes idées éco-responsables.

     

    Prévoyez également des contenants et emballages réutilisables pour vos sorties pique-nique, comme des boîtes hermétiques pour transporter vos salades ou du bee-wrap pour emballer vos sandwichs.

     

    Des accessoires éco-responsables

     

    Enfin, si vous souhaitez emporter avec vous lampes torches et chargeurs, privilégiez des accessoires qui n’utilisent pas de piles. Vous pouvez par exemple vous renseigner sur des modèles se rechargeant à l’énergie solaire.

    Que mettre dans sa trousse de toilette zéro déchet ?

    S’il y a bien un kit zéro déchet à emporter avec soi pendant ses vacances éco-responsables au camping, c’est celui de sa trousse de toilette ! Oubliez les trousses de mini-produits toutes prêtes, suremballées et contenant des produits à la composition parfois controversée. A la place, composez plutôt votre trousse DIY zéro déchet avec les éléments suivants :

     

    Des cosmétiques solides

     

    En plus d’être zéro déchet, les produits solides disposent de nombreux avantages. Premièrement, ils prennent moins de place dans une trousse de toilette que des bouteilles en plastique. Ils sont également faciles et légers à transporter.

     

    Ensuite, si vous choisissez attentivement vos produits de toilette ou si vous les faites maison, leur composition sera généralement plus courte et plus saine.

     

    Enfin, les produits solides ont une durée d’utilisation supérieure aux produits liquides. En moyenne, un savon solide dure 4 fois plus longtemps qu’un gel douche !

     

    Aujourd’hui, il est facile de composer sa trousse de toilette zéro déchet car il existe toute une variété de produits solides : savon, shampoing, déodorant, et même dentifrice, crème solaire et anti-moustique.

     

    Des accessoires réutilisables

     

    C’est le moment de remplacer tous vos accessoires jetables par leur équivalent réutilisable et zéro déchet. Ainsi, exit les cotons démaquillants à usage unique, place aux lingettes lavables plus respectueuses de l’environnement.

     

    Il en va de même pour les autres accessoires d’hygiène. Par exemple, un oriculi que vous garderez presque à vie remplacera aisément vos cotons-tiges.

     

    Des baumes et produits multi-usage

     

    Plutôt que d’emporter avec vous de multiples pots de crème, investissez dans des baumes multi-usage. Certains sont conçus de manière à vous hydrater de la tête aux pieds, remplaçant ainsi crème de jour, baume à lèvre et autres lotions pour le corps.

     

    Dans un autre registre, il existe également des baumes multi-usage concernant les petits bobos du quotidien. C’est par exemple le cas du gel d’aloe vera, efficace pour cicatriser les petites blessures, pour apaiser les piqûres de moustiques et pour soulager les coups de soleil.

     

    Enfin, le produit multi-usage à ne surtout pas oublier d’emporter avec vous : le savon de Marseille. Vous pouvez non seulement l’utiliser pour vous laver, mais il s’agit également d’un très bon produit pour laver la vaisselle. Il peut aussi s’utiliser comme détachant, et même de lessive si vous en faites des copeaux !

    Comment rester zéro déchet au camping au moment des repas ?

    Femme achetant des légumes frais

    Des courses responsables

    Avant de commencer à cuisiner, il faut d’abord trouver les ingrédients. Pour des courses responsables, il n’y a pas de secret. Flânez dans les marchés, visitez les producteurs locaux et achetez des produits de saison. Pensez à vous munir de sacs de courses réutilisables, comme des filets, des paniers ou des tote bags. Si vous souhaitez acheter des produits en vrac, n’oubliez pas d’apporter vos contenants.

    Une cuisine anti-gaspi

    Au camping, vous ne disposez pas de tout votre équipement de cuisine, il faut donc faire avec les moyens du bord. Si vous n’avez ni les moyens ni l’envie de vous lancer dans des plats de haute gastronomie, alors privilégiez des recettes simples qui utilisent le produit dans sa globalité pour limiter le gaspillage alimentaire.

     

    Par exemple, les fanes de radis mixées à un peu de parmesan et d’huile d’olive deviennent un délicieux pesto, et les restes de pain se transforment en de savoureux croûtons pour agrémenter vos salades une fois saisis dans un peu d’huile d’olive et revenus avec de l’ail et du sel.

    Des contenants et emballages réutilisables

    Pour réduire ses déchets lors d’une sortie pique-nique, vous pouvez investir dans des lunch box éco-responsables et réutilisables, couvrir vos plats de charlottes alimentaires, ou encore remplacer le papier aluminium par du bee-wrap pour emballer vos sandwichs.

    Comment bien trier ses éventuels déchets ?

    Ce n’est pas parce que vous êtes au camping qu’il faut se laisser aller et entasser tous vos éventuels déchets dans la même poubelle. Renseignez-vous à l’accueil concernant le système de tri pour pouvoir classer vos déchets. 

     

    Vous devriez trouver au moins des containers jaunes pour les sacs plastiques, les contenants en acier et en aluminium et les cartons.

     

    Parfois, vous pourrez tomber sur un camping équipé de containers bleus, destinés au recyclage des déchets papiers tels que les journaux ou les magazines. Si ces containers n’existent pas, vous pouvez disposer de vos déchets papiers dans les containers jaunes. 

     

    Enfin, il est possible aujourd’hui de trouver certains campings dotés de composteurs collectifs, vous permettant ainsi de recycler et revaloriser vos déchets organiques

    Pour aller plus loin

    Envie de découvrir d’autres idées éco-responsables à appliquer lors de votre séjour ?

    Retrouvez nos meilleurs conseils et astuces pour voyager zéro déchet dans notre article de blog dédié ! 

     

    Et vous, avez-vous des astuces à nous partager pour passer des vacances zéro déchet au camping ? Faites-nous part de vos bons plans en commentaire

      On a testé pour vous l’escape game dans les vignes

      Préparez vos baskets et votre casquette car aujourd’hui, nous vous embarquons pour un escape game en plein milieu des vignes. Un concept original et décalé, qui allie avec brio balade nature, enquêteur du futur et viticulture ! Pour vous donner un avant-goût de ce team building, découvrez nos péripéties à travers notre récit.

      1- Surprise ! Un départ vers l’inconnu

      Equipe de CoAventure

      Tout a commencé la veille, lorsque nous avons reçu un mystérieux message des 2 cofondateurs de CoAventure, Mathilde et Alexis, nous indiquant de prévoir une tenue pour aller en extérieur. Nous nous doutions d’une surprise, mais nos interrogations demeurèrent sans réponse jusqu’au moment fatidique du départ.

       

      Guidés par les chefs de l’aventure, nous nous retrouvons en voiture au départ du bureau situé à Mauguio et direction l’inconnu. Après une petite demi-heure de covoiturage, c’est dans le charmant village de Saint-Christol, à mi-chemin entre Montpellier et Nîmes, que nous posons bagages. À peine descendu de notre carrosse que se dévoile un grand vignoble resté sous le charme d’autrefois.

       

      Chacun armé de son chapeau, de sa bouteille d’eau et d’un tube de crème solaire, nous sommes prêts à combattre cette chaude après-midi gardoise. Au loin surgit la maîtresse des lieux, Sophie, qui vient nous accueillir. Vigneronne depuis son plus jeune âge, elle est aujourd’hui à la tête de ce domaine viticole qui prospère depuis près de 8 générations ! 

       

      Engagée pour une agriculture plus raisonnée et durable, elle souhaite aujourd’hui nous faire découvrir son vignoble à travers un escape game digitalisé en plein air et terminer cette aventure sur une dégustation des vins phares du domaine. 

      2- À la recherche des Terres Oubliées

      La première étape de notre aventure débute par une immersion dans l’histoire du vignoble. Après un rapide brief de Virginie, voilà notre première quête : télécharger l’application Atlantide sur notre téléphone. Étant 6 à réaliser l’activité, Sophie nous conseille d’avoir l’application sur deux téléphones pour que chacun puisse suivre l’histoire.

      NB : Prévoyez le chargement complet d’un téléphone ou une batterie portable afin de pouvoir finir l’enquête. 

       

      Une fois l’application téléchargée, le jeu de piste nous plonge au cœur du mystère qui rôde sur le vignoble de Saint-Christol. Rendez-vous en 1830 où nous incarnons un agent du temps, venu du futur, et prêt à tout pour aider Louis Coustan à retrouver la « Terre Oubliée » et à sauver les secrets de la fabrication de cette cuvée éponyme. 

      2.1 – Règles du jeu 

      Avant notre départ dans Saint-Christol, il était important pour Sophie de nous expliquer le fonctionnement de l’application. Basé sur l’escape game et le géocaching, Atlantide est un jeu d’enquête géolocalisé conçu pour mettre en valeur les récits locaux et faits historiques dans le but de nous faire découvrir le patrimoine de la région. 

       

      Ainsi, au fil de cette activité outdoor, nous allons suivre un itinéraire entre village et vignobles. Parsemé d’énigmes et d’enquêtes, l’objectif est de retracer l’histoire de la famille Coustan, les ancêtres de Sophie. Et aucune chance de s’égarer ! Grâce à la géolocalisation, notre téléphone nous indiquera avec des vibrations si l’on s’éloigne de la zone de jeu.

      2.2 – C’est parti pour l’aventure !

      Team building : escape game en plein air

      Ça y est ! Nous voilà prêts à partir à l’aventure. Si, en moyenne, le jeu se termine en 1h30 environ, nous avons fait le choix de le faire à notre rythme afin de profiter pleinement de cette après-midi en équipe.

       

       

      Notre première interaction se déroule avec Louis Coustan, dans la cour du Domaine, qui nous donne toutes les instructions à suivre pour la suite de notre mission. Par exemple, nous apprenons à utiliser l’inventaire, un objet (digital) très utile lorsque nous rencontrons les différents personnages, car ces derniers peuvent nous donner des indices à utiliser plus tard dans l’aventure. À la fin de toutes ses explications, maître Coustan nous envoie sur la piste de la Terre Oubliée en recherchant le précieux Galet Roulé qui permet de protéger les secrets de fabrication de la cuvée.

      2.3 – De fil en aiguille

      Paysages autour de St Christol dans l'Hérault

      À mesure que nous avançons dans le jeu, nous constatons que cet escape game est une réelle opportunité d’améliorer notre esprit d’équipe et notre communication. Notre réflexion collective et notre curiosité nous entraînent d’énigmes en énigmes, et les paysages se succèdent. Nous laissons progressivement derrière nous les habitations pour nous retrouver en pleine nature, au milieu des champs de vignes cultivés par la famille de Sophie. C’est un endroit empreint de calme, offrant une vue dégagée sur le Pic-Saint-Loup, qui domine les cultures de la vallée. 

       

      Notre enquête nous amène non seulement à la rencontre de superbes paysages, mais elle nous permet aussi d’en apprendre davantage sur les endroits que nous traversons ainsi que sur les enjeux de l’époque. 

       

      De ce temps-là, les pèlerins parcouraient déjà ces terres pour se rendre à destination de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais ce n’est que récemment que Saint-Christol s’est retrouvé sur le trajet en raison de la déviation du chemin. Il est maintenant fréquent d’y croiser des randonneurs, en route pour leur pèlerinage ou simples amateurs de marche souhaitant parcourir le GR65.

       

      Bordé par la nature, le sentier regorge de plantes et d’insectes à observer. Passionné par le sujet, notre cofondateur Alexis s’en donne à coeur joie et nous arrête régulièrement avec enthousiasme pour nous présenter la faune et la flore sauvages que nous croisons. Un moment réellement enrichissant !

      2.4 – Retour au village

      Photo de l'équipe de CoAventure à la fin de l'escape game
      L'équipe de CoAventure de gauche à droite : Mark-Olivier, Zoé, Erine, Nolann, Mathilde & Alexis

      Après avoir flâné au milieu de ces paysages verdoyants et reposants, le jeu nous fait revenir sur nos pas en direction du village. Arrivés à un croisement, nous sommes confrontés à notre dernière énigme, et pas des moindres ! Un point de culture générale qui semble nous échapper pour le moment… Nous avons beau creuser nos 6 cerveaux, la bonne réponse tarde à se manifester. 

       

      Nous profitons du passage d’une mère de famille accompagnée de ses deux enfants pour lui parler de notre énigme. D’abord surprise, elle se prête cependant au jeu et nous distille quelques indices pour nous aider dans notre quête, et grâce à sa dévotion, nous finissons par trouver la bonne réponse. Nous avons maintenant toutes les clés en main pour rentrer au domaine afin de terminer l’escape game.

       

      Après avoir sauvé la cuvée Terre Oubliée en remettant le galet roulé à Louis Coustan, le jeu d’énigmes prend fin. Pour immortaliser ce moment, nous prenons la pose en équipe. L’application nous dévoile ensuite notre classement. Notre score, calculé en fonction du temps que nous avons mis à résoudre toutes les énigmes et du nombre de mauvaises réponses que nous avons donné, est plutôt moyen. Nous sommes loin derrière les meilleures équipes ! Mais cela n’entache en rien notre fierté d’avoir réalisé cette activité tous ensemble, et le bon moment que nous avons passé à mener cette enquête historique.

      3 - Visite du chai et dégustation des vins du domaine

      Dégustation de vins dans un domaine viticole près de Montpellier

      Après cette balade facile et stimulante mais peu ombragée, une pause s’impose. Nous nous rapatrions en vitesse entre les pierres fraîches du bâtiment de l’exploitation dans lequel nous remplissons nos gourdes, et Sophie profite de l’occasion pour nous faire visiter le chai du domaine. Nous y découvrons les imposants fûts dans lesquels vieillissent les meilleurs crus de la maison. 

       

      La maîtresse des lieux nous donne quelques explications sur la méthode de vinification et de vieillissement des cuvées prestiges, sur les différents cépages cultivés, ainsi que sur la méthode d’assemblage propre à son domaine. 

       

      Nous terminons cette découverte par une dégustation de quatre cuvées, comprenant un muscat sec, un rosé, et deux rouges, dont la fameuse cuvée de la Terre Oubliée.

      Notre ressenti global

      La découverte du domaine via un escape game est une aventure enrichissante, à vivre aussi bien avec ses collègues de travail, que ses amis ou sa famille. Les quêtes sont faciles et les chemins sur lesquels nous passons ne demandent pas d’être grand sportif pour pouvoir les traverser. Le jeu nous emmène sur des sentiers que nous n’aurions pas forcément eus l’idée d’emprunter, et nous donne ainsi la chance de pouvoir nous balader au beau milieu des vignes de l’exploitation en toute quiétude. 

       

      Terminer l’aventure par une dégustation des différents vins du domaine, et notamment la cuvée Terre Oubliée, est également très appréciable. Que vous soyez amateurs, confirmés ou novices en matière d’oenologie, vous y trouverez forcément votre compte, entre les explications de la vigneronne et la diversité des quatre crus sélectionnés. 

       

      Toute l’équipe remercie chaleureusement Sophie pour sa gentillesse et son accueil, nous avons passé une très belle après-midi tous ensemble.  

       

      > Découvrir toutes les aventures dans ce domaine viticole engagé

      Aventure testée & approuvée par toute l’équipe de CoAventure 🤠

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        Le petit guide des plantes et fleurs sauvages comestibles

        Envie de nouveauté dans vos assiettes ? Partez à la cueillette des plantes et fleurs sauvages comestibles ! Que ce soit dans votre jardin, dans les prairies ou sur le bord des routes, la nature vous réserve de succulentes surprises. 

         

         

        Mais attention aux mauvaises surprises car toutes les plantes ne sont pas vos amies ! Alors pour une sortie nature sans faute, consultez notre petit guide des plantes et fleurs sauvages comestibles.

        Pourquoi manger des plantes et fleurs sauvages ?

        Plantes et fleurs sauvages comestibles

        Quelle idée que de vouloir intégrer du trèfle ou des pâquerettes dans ses recettes ! Et pourtant, la consommation de plantes et fleurs sauvages remonte à la nuit des temps. Si de nos jours, nous mangeons principalement des produits issus de l’agriculture, il fût une époque où l’Homme a dû apprendre à différencier les plantes comestibles, pour se nourrir et survivre. 

         

        Jadis grand cueilleur, l’Homme a vu les siècles défiler, et avec eux, des changements s’opérer dans sa façon de s’alimenter, mais aussi de cultiver. Le Moyen-Âge a de ce fait vu apparaître de nouveaux fruits et légumes exotiques, et les personnes les plus aisées ont délaissé les plantes sauvages pour des aliments plus raffinés, les reléguant ainsi au rang d’indésirables, de nourriture pour les pauvres. 

         

        Aujourd’hui, les tendances s’inversent. On commence à réguler notre consommation de fruits et légumes importés, pour se recentrer sur les aliments disponibles à proximité. Les plantes et fleurs comestibles ont tellement le vent en poupe qu’elles sont passées de mauvaises herbes à star des restaurants gastronomiques. 

         

        Pourquoi un tel revirement de situation ? Quelles sont leurs particularités qui en font des aliments prisés, alors qu’elles étaient encore boudées il y a quelques années ? 

        Les vertus des plantes et fleurs sauvages comestibles 

        Recette de cuisine avec des plantes et fleurs sauvages comestibles

        Les plantes et fleurs sauvages comestibles disposent de nombreuses vertus, qui tendent à revenir sur le devant de la scène. 

         

        Tout d’abord, elles sont riches en nutriments. Des études démontrent que ces derniers sont d’ailleurs plus concentrés dans les plantes sauvages que dans les fruits et légumes cultivés.

         

        Dans ces nutriments, on retrouve les protéines vertes, notamment chez l’ortie, où 100 grammes de feuilles sont équivalents à 95 grammes de steak de bœuf ! Contrairement aux légumineuses qui ne disposent que de protéines végétales, les plantes et fleurs sauvages comestibles sont pourvues de protéines complètes, dites vertes, dans lesquelles on retrouve l’intégralité des acides aminés, comme dans la viande. 

         

        On peut également compter sur leur richesse en acides gras, principalement en oméga 3 et 6, en minéraux, en phosphore, en fibre ou encore en fer. Mais ce qui les rend si populaires aujourd’hui est sans aucun doute leurs vitamines et leur propriété détoxifiante et antioxydante. 

         

        Les plantes et fleurs sauvages comestibles sont un excellent moyen de purifier son organisme en douceur. Certaines ont des propriétés diurétiques, comme le pissenlit, d’autres vont stimuler les fonctions digestives ou les organes, comme la gentiane pour le foie. 

         

        On peut aussi leur attribuer des qualités médicinales, connues depuis de longues années déjà, surtout dans les pays asiatiques. En tisane, les feuilles de bouleau sont anti-inflammatoires et contribuent au bon fonctionnement des articulations. La bardane est réputée pour traiter l’acné et freiner la chute de cheveux. L’ortie, quant à elle, est connue pour soulager l’arthrose et les rhumatismes, mais aussi pour nettoyer le sang et reminéraliser le corps en cas d’anémie, et bien plus encore. 

         

        Enfin, outre toutes ces vertus pour la santé, les plantes et fleurs sauvages comestibles sont également un excellent moyen de satisfaire votre palais ! Très goûteuses et parfumées, on retrouve également parmi elles de nombreux aromates, qui viendront relever vos petits plats avec succès ! 

        Les dangers des plantes et fleurs sauvages comestibles

        Si les plantes et fleurs sauvages comestibles ont de nombreuses vertus, il faut tout de même se méfier de leur potentielle toxicité. Parfois, une partie de la plante est comestible, quand une autre est dangereuse pour la santé. C’est le cas par exemple du sureau noir, dont seules les fleurs et les baies mûres sont consommables. 

         

        Si vous ne faites pas attention, vous vous exposez à des risques d’allergie et/ou de troubles digestifs, pouvant même provoquer des nausées et des vomissements, voire des complications plus sévères dans les cas les plus graves. En France, environ 300 plantes toxiques ont été recensées, parmi lesquelles 100 sont considérées comme réellement dangereuses, voire mortelles.

         

        Méfiez-vous donc des plantes que vous ne connaissez pas ou qui sont sujettes à confusion. Chaque année en France, ce sont près de 1 000 cas d’intoxications aux champignons qui sont enregistrés, dont 30 de gravité forte et 3 conduisant au décès. 

         

        Alors, avant de vous lancer dans leur cueillette, soyez certains de bien les reconnaître !

        Comment reconnaître les plantes et fleurs sauvages comestibles ?

        Ail des ours, plante sauvage comestible, vs muguet, plante sauvage non comestible

        La première chose à faire est de constituer une liste de plantes et fleurs sauvages dont vous êtes sûr à 200% qu’elles sont consommables sans danger. Et gare aux végétaux qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! Car si certains sont comestibles et savoureux, d’autres sont au contraire toxiques et dangereux ! C’est le cas par exemple de l’ail des ours et du muguet, dont les feuilles se ressemblent à s’y méprendre. 

         

        Enfant, vous vous amusiez à cueillir des mûres sauvages ou des fraises de bois, et à ramasser des châtaignes, des noisettes et des noix ? Vous connaissez avec certitude leurs caractéristiques et vous êtes sûrs de ne pas vous tromper en les cueillant ou en les ramassant ? Alors, notez-le sur votre liste ! 

         

        Il est également recommandé d’ajouter quelques détails, comme les lieux et la saison où les trouver. Au fil du temps, vous pourrez venir compléter cette liste, qui vous fera office de véritable carnet ou même d’herbier !

         

        Ensuite, prenez le temps de bien vous renseigner. Si vous êtes débutant, concentrez-vous sur quelques plantes à la fois et ciblez les objectifs de votre cueillette du jour. Faites très attention aux plantes qui se ressemblent, il est vite arrivé de confondre l’ail des ours et le muguet. Si le premier est délicieux et sans danger, le deuxième ne doit en aucun cas être consommé !

         

        Documentez-vous auprès de sources fiables, évitez de suivre les conseils d’un pseudo connaisseur et sa méthode révolutionnaire pour tester la toxicité d’une plante à l’aide d’une petite cuillère. Si vous ne souhaitez pas vous encombrer d’un guide lors de vos sorties, il existe quelques applications pour vous aider à reconnaître les plantes comestibles, à utiliser avec précaution. 

         

        Pour les plus aguerris, vous pouvez également consulter les méthodes pour apprendre à tester une plante et déterminer si elle est mangeable, mais le mieux à faire est de d’abord apprendre à reconnaître les plantes toxiques ou vénéneuses les plus communes, comme la ciguë ou l’aconit.   

         

        Dans tous les cas, ne consommez que ce que vous êtes absolument certain de connaître ! Au moindre doute, ne tentez pas votre chance ! Si vous souhaitez tout de même déguster vos trouvailles, demandez l’avis d’experts en la matière, plutôt de l’ordre d’un pharmacien que d’un inconnu sur un forum obscur.

        Où les trouver ?

        Cueillette de framboises sauvages

        Vous ne rencontrerez pas les mêmes plantes et fleurs sauvages comestibles suivant plusieurs critères déterminants, comme la région et les saisons.

         

        Généralement, les feuilles sont plus abondantes au printemps et au début de l’été. Les fleurs voient le jour en pleine saison estivale, et vous pourrez cueillir les fruits et récolter les graines en fin d’été et au début de l’automne. En ce qui concerne les fruits à coque, vous pourrez les ramasser de septembre à novembre selon les variétés. 

         

        Il faut également prendre en compte le type de terrain. Certaines plantes sont spécifiques aux sols montagneux, d’autres se trouvent plus facilement dans certaines zones de la forêt, quand d’autres encore se plaisent uniquement en milieu aquatique.

         

        Vous pouvez également en trouver à proximité immédiate. Certaines peuvent pousser dans votre jardin, comme les pâquerettes et les pissenlits, ou alors vous pouvez en cultiver d’autres sur votre balcon, comme les pensées ou les plantes aromatiques !   

         

        En Occitanie, les différents paysages et leurs reliefs proposent une belle variété de plantes et fleurs sauvages comestibles. De la côte méditerranéenne aux montagnes des Cévennes, en passant par les Pyrénées et les hauts plateaux du Massif Central, vous trouverez sûrement de quoi satisfaire vos envies de cueillette et de sorties en plein air !

        La réglementation de la cueillette en France

        Plantes et fleurs sauvages dans la forêt

        Il est évident que vous ne pouvez pas cueillir au gré de vos envies et qu’il existe quelques règles à respecter bien définies. 

         

        Tout d’abord, il existe des espèces protégées, dont il convient de se renseigner. Ensuite, informez-vous sur les lieux où vous souhaitez cueillir vos plantes. En France, techniquement, tous les terrains ont un propriétaire, qu’ils soient publics ou privés. 

         

        Par conséquent, tout ce que vous prendrez sans autorisation peut être considéré comme du vol et passible de sanctions. Ainsi, pour des cueillettes dont le volume est inférieur à 10 litres, vous encourez une amende de 135€. Et, si ce volume dépasse les 10 litres, vous commettez un délit, pouvant vous coûter 45 000€ d’amende et jusqu’à 3 ans de prison ! 

         

        Ainsi, pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut effectuer quelques recherches en amont. Prenez le temps de consulter les cartes des zones protégées, que vous devrez éviter et les cartes des parcelles de forêts publiques, dans lesquelles la cueillette est tolérée en quantité raisonnable, et sous réserve de respecter l’environnement. 

         

        En ce qui concerne les terrains privés, rien ne vous empêche de demander une autorisation au propriétaire, qui pourra alors refuser ou accepter, parfois sous conditions, comme des horaires et une quantité à respecter, ou encore une compensation financière. 

        Les précautions à prendre lors d’une cueillette

        Matériels pour cueillette de plantes et fleurs sauvages

        La météo est un critère important à respecter lorsque l’on souhaite organiser une sortie cueillette. Il vaut mieux récolter par temps sec et calme, et éviter les températures trop basses ou trop chaudes. Il s’agit non seulement d’une question de confort, mais également d’un gage de qualité des plantes que vous cueillez.

        Quel matériel apporter ?

        Rien ne sert de vous charger, vous aurez simplement besoin :

        • d’une paire de ciseaux, d’un petit sécateur et/ou d’un petit couteau
        • d’une paire de gants assez épais
        • d’un panier et/ou de sacs pour le transport
        • de bocaux et/ou de contenants, surtout si vous comptez cueillir différentes plantes très odorantes
        • éventuellement d’une loupe
        • d’une petite pelle pour les racines si nécessaire 
        • d’un guide d’identification des plantes et/ou d’une application sur votre téléphone

        Ces équipements sont amplement suffisants, d’autant plus si vous êtes débutant. Il est très important d’emporter avec soi de quoi identifier clairement les plantes, afin de ne pas cueillir par inadvertance une plante toxique, mais aussi pour ne pas cueillir tout et n’importe quoi et finir par jeter la moitié de vos récoltes une fois le tri effectué.

        Les bonnes méthodes à adopter pour une cueillette éthique

        Délicatesse est le maître-mot pour cueillir les différents types de plantes et fleurs. L’objectif est de préserver les espèces et d’avoir le plus faible impact possible sur l’environnement.

         

        Ainsi, voici quelques bons réflexes à adopter :

        • Ne prélevez que le strict nécessaire. Pourquoi ramener la plante entière si seule une partie vous intéresse ?
        • Si vous comptez tout de même cueillir une plante entière, essayez de diviser ses racines et de les replanter à l’endroit où vous avez prélevé votre spécimen.
        • Ne cueillez pas dans les endroits où il y a peu d’individus de l’espèce, au risque de la voir disparaître.
        • Même si vous trouvez un endroit où les plantes poussent en abondance, ne prélevez pas plus de ⅕ à ⅓ des ressources disponibles, afin de préserver leur pérennité.
        • Si vous pensez que le lieu a déjà été visité par d’autres cueilleurs, abstenez-vous de prélever des plantes à votre tour.
        • Quand cela est possible, privilégiez les cueillettes avant les tontes et débroussaillages. En ce qui concerne les récoltes de bourgeons et d’écorces, le moment idéal se situe pendant les périodes d’élagage ou, à défaut, sur des branches fraîchement et naturellement tombées.

        Les risques et comment les éviter

        Les principaux risques lors d’une cueillette, hors l’intoxication, sont liés aux parasites et à la pollution.

         

        Pour ce faire, évitez de cueillir :

        • Aux abords des routes, des chemins de fer, des usines ou encore des décharges, pour limiter les risques de présence de pollution et de métaux lourds.
        • Aux abords de champs récemment traités pour prévenir les risques de pesticides.
        • Sur les chemins empruntés par les chiens ou cueillez alors uniquement ce qui se trouve à bonne hauteur.
        • Dans les zones de pâturage, surtout s’il y a des cours d’eau à proximité, pour éviter de vous faire contaminer par des bactéries et des parasites.

        Pensez également à adapter votre tenue suivant le milieu dans lequel vous souhaitez effectuer votre cueillette. Par exemple, si vous pensez vous aventurer dans un environnement propice aux tiques, assurez-vous de bien vous couvrir pour éviter les risques de morsures, voire de développer des complications plus graves.

        Comment cuisiner les plantes et fleurs sauvages comestibles

        Avant de consommer ce que vous avez récolté, il est impératif de procéder à un nettoyage complet. Il existe différentes méthodes pour rincer vos plantes et fleurs tout en douceur. Les plus connues sont sans doute celles utilisant de l’eau vinaigrée. 

         

        La plupart des plantes et fleurs sauvages comestibles peuvent se consommer crues, mais si vous avez le moindre doute, mieux vaut procéder à une cuisson, qui éradiquera non seulement bactéries et parasites, mais qui éliminera également certaines toxines. 

         

        Vous êtes maintenant fin prêt pour cuisiner ! En salade, en soupe ou en boisson, les possibilités sont larges et variées ! 

         

        Certaines plantes et fleurs sauvages comestibles se consomment très bien en jus, tisanes et autres décoctions, quand d’autres sont excellentes en sirop ou en confiture. 

         

        Vous pouvez en faire des plats à part entière, ou choisir de les utiliser en simples aromates et assaisonnements. 

         

        Elles sont aussi délicieuses dans des recettes salées, comme le pain aux orties, que dans des recettes sucrées, comme la glace au miel et au romarin.

         

        Enfin, vous pouvez bien sûr en faire des remèdes maison, mais toujours avec précaution.

         

        Pour profiter de votre récolte, vous pouvez les faire sécher ou bien les congeler. D’autres se prêtent particulièrement bien à la macération, comme les câpres par exemple. 

        En résumé

        Les plantes et fleurs sauvages comestibles possèdent de nombreuses vertus, qui peuvent contribuer à vous maintenir en bonne santé. Mais encore faut-il savoir les identifier pour éviter de se mettre en danger ! 

         

        Il est important de ne pas partir à l’aveuglette et de bien se renseigner en amont, au risque de devoir faire appel à un centre anti-poison… 

         

        Enfin, la cueillette est une activité spécifique, il y a des règles à respecter et des méthodes à adopter afin de la pratiquer de manière éthique !

         

        Pour une sortie cueillette sans prise de tête, la solution la plus simple et la plus sûre est de faire appel à un guide expert en plantes sauvages comestibles. Ainsi, laissez derrière vous la peur du danger et soyez certain que votre récolte pourra être consommée ! Pour trouver une aventure encadrée par un professionnel certifié, faites un tour du côté de nos aventures !

          Fabriquer votre décoration de Pâques éco-responsable

          Les enfants comme les plus grands l’attendent avec impatience : Pâques et ses traditions gourmandes et colorées !

           

          Pour le plus grand plaisir de tous, chasse aux œufs et confiseries en chocolat sont de retour, mais pas que ! Pâques marque aussi l’arrivée du printemps. Le temps s’adoucit et la nature se réveille peu à peu, après une longue sieste d’hiver. Cette nouvelle saison symbolise le renouveau, l’occasion de revoir certaines de nos habitudes de consommation et d’apprendre à adopter les bons gestes.

           

          Pour Pâques, on vous lance le défi amusant de (ré)inventer vos décorations sans aucune dépense et impact sur l’environnement. Des ateliers créatifs à partager en famille pour cultiver l’imagination de chacun. Si les idées vous manquent, cette liste de décorations de Pâques éco-responsables devrait pouvoir vous aider à vous lancer !

          Des décorations de Pâques faciles et durables

          Ne jetez rien car ici on réutilise tout ! Pour ces astuces, vous n’aurez besoin que de quelques matériaux de récupération et de petites mains créatives.

          Créer ses oeufs de Pâques à partir de coquilles d’oeufs

          Oeufs de Pâques décorés avec de la teinture végétale

          Incontournables, les œufs de Pâques s’invitent partout dans nos intérieurs et nos jardins. Fabriquez vous-même vos œufs de pâques décoratifs en utilisant des coquilles d’œufs.

           

          Pour vider simplement vos œufs sans les casser, placez d’abord du ruban adhésif sur les deux extrémités puis percez un petit trou de chaque côté, à l’aide d’une punaise par exemple. Insérez un cure-dents dans le trou puis remuez pour dissoudre le jaune d’oeuf et l’extraire plus facilement. Il ne reste plus qu’à souffler par l’un des trous pour vider l’œuf !

           

          Pour cette astuce, pas de gaspillage alimentaire, récupérez l’œuf pour vos recettes. Profitez-en pour préparer vous-même vos chocolats de Pâques par exemple.

           

          Place à la couleur ! Après avoir soigneusement retiré les rubans adhésifs et rincé vos coquilles, habillez-les de teinture végétale. Optenez de jolies teintes en faisant bouillir dans de l’eau des aliments, plantes ou épices : de la betterave pour une couleur rouge rosée, du curcuma pour un jaune intense ou encore des épinards pour un coloris vert. Plongez vos coquilles dans la teinture végétale plusieurs heures ou toute la nuit pour plus d’intensité.

           

          Comment faire si mon œuf est cassé ?

          Si votre coquille se fissure d’un côté, pas de panique ! Vous pourrez toujours l’utiliser en décoration. Videz votre œuf et décorez-le, de la même manière, à l’aide de couleurs naturelles. Disposez votre coquille sur la table et cachez quelques gourmandises à l’intérieur…

          Fabriquer son lapin de Pâques en rouleaux de papier toilette

          Fabriquer un lapin de Pâques en rouleaux de papier toilette

          Faîtes de votre lapin de Pâques une création unique et personnalisée. A base de rouleaux de papier toilette, il y a mille façons de l’imaginer.

           

          Utilisez par exemple deux rouleaux pour créer le lapin : un pour le visage, gardé tel quel, un autre que l’on découpe pour former les oreilles. Conservez les chutes pour réaliser les détails du lapin comme les yeux et les dents. Des moustaches en paille ou en brin d’herbe peuvent également s’ajouter. Peignez, assemblez et le tour est joué. Voilà une nouvelle activité qui saura faire patienter les enfants avant l’arrivée des cloches !

          Préparer son panier de Pâques pour la chasse aux oeufs

          Si vous n’avez pas de panier sous la main, sachez que tout (ou presque) peut le remplacer. L’alternative la plus courante reste l’utilisation de sacs en papier ou en tissu. Mais, pour plus de fantaisie, rien de mieux qu’un panier de pâques homemade ! 

           

          Récupérez par exemple un petit seau ou une boîte à chaussures à laquelle vous ajoutez des lacets ou des cordes en guise de anses. Customisez-les de petits rubans, de touches de peinture et autres décorations festives.

          Des décorations de Pâques originales et végétales

          Egayez votre intérieur avec des fleurs, des fruits et des légumes de saison. Profitez des beaux jours de printemps pour vous balader en nature et dénicher quelques trésors. 

          Composer un bouquet de fleurs de saison

          A cette période, on observe des fleurs sauvages un peu partout : jonquilles, violettes, magnolias, coucous, pâquerettes, … Assemblez toutes vos trouvailles dans de jolis vases, pots ou bouteilles en verre ou confectionnez des couronnes végétales. 

          Puis mettez en avant vos créations au centre de la table pour épater vos convives. Pour compléter cette décoration naturelle, parsemez un peu de mousse de manière à créer un chemin de table.

          Décorer une boîte à oeuf végétale 

          Boîte à oeufs végétale pour décoration de Pâques

          Donnez du style à votre boîte à oeufs en carton en y ajoutant quelques plantes. Alliez pratique et décoratif en utilisant les compartiments pour y planter vos semis de printemps. Commencez vos plantations quelques semaines avant Pâques pour que vos jeunes pousses fleurissent à temps.

          Si vous n’avez pas vraiment la main verte, remplissez votre boîte avec des coquilles d’œuf ou de petits pots en verre. Garnissez-les de fleurs et de mousses fraîchement cueillies et de petites bougies. Effet garanti !

          Réaliser un arbre de Pâques

          Cette tradition est sans doute la plus simple à réaliser ! Enfilez vos chaussures et vos manteaux pour partir, cette fois-ci, à la recherche de branchages. De retour à la maison, assemblez vos branches d’arbres dans un vase ou un pot. L’arbre déjà constitué, il ne reste plus qu’à l’agrémenter d’ornements de pâques faits maison et de petits cadeaux. 

          Selon sa taille, il peut tout à fait se placer au centre de la table pour une décoration plus champêtre et festive.

          Complétez votre liste de DIY avec ces 6 idées de décos écolos et responsables. A réaliser en famille, chacun apportera sa touche créative. Qui parmi vous fabriquera la plus belle décoration de Pâques ?

            Greenwashing : comment différencier le faux du vrai ?

            Lorsque l’on souhaite revoir son mode de consommation afin de faire un geste pour la planète, il faut parfois bien s’accrocher pour naviguer dans cet océan de publicités et de réseaux sociaux, qui peut vite nous faire tomber dans les arnaques et les fausses bonnes idées éco-responsables.

             

            Entre simples tendances et réelles bonnes pratiques, comment déceler les entreprises et produits vraiment responsables de celles qui n’ont d’éthique que l’aspect ? Qu’est-ce que le greenwashing et comment le repérer pour ne pas se faire piéger ?

             

            Venez compléter votre petit guide du zéro déchet avec cet article qui vous apprendra à déceler les mensonges et les manigances destinés à vous faire consommer toujours plus !

            Qu'est-ce que le greenwashing ?

            Greenwashing : définition 

            Définition du greenwashing

            Quel est ce jargon étrange employé à tout-va depuis quelques années et qui semble faire polémique ? Le greenwashing est un terme anglophone dont la composition relève de la contraction des mots green (vert) et whitewash (dissimuler), que l’on peut retrouver sous ses traductions françaises en tant que “verdissage” ou “éco-blanchiment”. 

             

            Le greenwashing est une stratégie de communication et de marketing, qui vise à faire croire à une réelle démarche éco-responsable de la part d’une entreprise dans le but d’améliorer son image, sans que de réelles actions ne soient vraiment mises en place. Ainsi, le budget investi dans la publicité est plus important que celui alloué pour les gestes concrets en faveur de la planète.   

             

            Le plus difficile est de discerner les entreprises vraiment engagées de celles qui usurpent leurs axes de communication. Choisir du vert dans son logo ou ses emballages et ajouter des images de plantes et de forêts pour exprimer son identité éco-responsable, mettre en avant un label pour démontrer son sérieux ou encore miser sur des slogans au vocabulaire tendance pour se démarquer… Tout cela part avant tout d’une bonne intention dont les valeurs et les actions suivent le discours et les engagements de la marque ou de l’entreprise. Cependant, d’autres en détournent les codes et s’en servent malheureusement pour tromper le consommateur. De ce fait, le greenwashing engendre deux répercussions majeures.

             

            Tout d’abord, le client se sent floué et trahi. Il perd confiance non seulement dans les discours des entreprises concernant leurs actions écologiques, mais également dans l’utilité de ses propres démarches éco-responsables. 

             

            Enfin, il représente un frein dans le déploiement et l’avancée de véritables entreprises aux démarches et valeurs éthiques et responsables, en utilisant à tort et à travers l’argument écologique qui perd ainsi de son sens et de son sérieux. 

            Exemples communs de greenwashing

            Adopté de plus en plus fréquemment malgré les contrôles des réglementations mises en place, le greenwashing touche de nombreux secteurs, de l’automobile aux cosmétiques en passant par l’industrie de la mode et l’industrie agro-alimentaire. Et nous y sommes confrontés tous les jours sans forcément nous en rendre compte. 

             

            Concept farfelu de “voiture propre”, mise en avant de collections de vêtements “zéro déchet et matière recyclée” par une marque de fast-fashion ou encore de plats industriels préparés “sans colorants ni conservateurs”, ce ne sont pas les exemples de greenwashing qui manquent pour se rendre compte que, même s’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, il est beaucoup plus présent dans notre quotidien que l’on ne le pense. 

             

            L’un des secteurs les plus touchés est celui des produits d’hygiène et de beauté, qui surfe sur la vague de l’éco-responsabilité pour redorer son image. Ainsi, exit les rouges à lèvres à la graisse de baleine et les fonds de teint aux perturbateurs endocriniens, et bonjour aux produits révolutionnaires sans parabens et sans silicones. Mais derrière cette façade éthique et écologique, la réalité est parfois arrangée. Les ingrédients controversés font parfois place à d’autres, tout aussi nocifs si ce n’est plus. 

             

            L’industrie de la mode n’échappe pas non plus au greenwashing. Pour ce faire, elle détourne l’attention du consommateur en mettant en avant des collections soit-disant plus éthiques et responsables fabriquées à partir de matières recyclées, sans jamais rentrer dans les détails, et dont l’achat contribue finalement à financer l’ensemble de la marque, et par conséquent tous ses produits de fast-fashion qui vont à l’encontre d’une démarche éco-responsable ! 

             

            Le greenwashing peut se décliner de plusieurs manières, dont une en particulier qui endort souvent notre méfiance : le “made in France”. Si bon nombre d’entreprises ont à cœur une réelle démarche en ce sens (préservation d’un savoir-faire, ressources et main d’œuvre locale, …), d’autres n’hésitent pas à jouer avec les mots. “Design français”, “élaboré en France”, “en collaboration avec un créateur français”, …, ne garantissent en rien une démarche éthique et éco-responsable de la part de la marque ! Ces mentions sont en réalité libres de toute utilisation et ne se réfèrent à aucun label. Elles certifient seulement qu’une partie significative de la fabrication du produit a été réalisée en France, mais ne garantissent pas que la totalité du produit provient bien de France. 

            Comment reconnaître le greenwashing et comment l’éviter ?

            Les principaux signes qui démontrent la pratique de greenwashing

            Comment éviter de tomber dans le panneau en croyant pourtant bien faire ? Comment distinguer les entreprises sérieuses des arnaqueuses ? Voici quelques astuces pour repérer les techniques commerciales de greenwashing les plus fréquemment utilisées.

             

            > Méfiez-vous des visuels trop suggestifs

             

            Certaines entreprises n’hésitent pas à tout miser sur le visuel pour faire croire au consommateur que leur produit est éco-responsable. Or, les emballages de couleur verte, les images de forêts et les packaging épurés et cartonnés ne sont pas gages de valeurs écologiques ni d’une démarche éthique. Si dans certains cas le visuel illustre et appuie des convictions et des engagements tenus, sans preuves concrètes il s’agit de greenwashing.

             

            > Prenez garde à l’utilisation de termes et de slogans prêtant à confusion 

             

            Il n’est pas rare de constater des entreprises mettre en avant leurs gestes pour la planète à grand renfort de mentions “produit respectueux de l’environnement”, “produit vert” ou encore de produits composés à “95% d’ingrédients naturels”. Si quelques-unes respectent leurs engagements et convictions, d’autres s’approprient ces termes sans aucune explication derrière.

             

            En laissant volontairement les consommateurs dans le flou, l’usage de mots vagues et mal connus du grand public dans ces slogans contribuent à associer à tort la marque et le produit à une démarche éco-responsable.

             

            Par exemple, un produit cosmétique composé à 95% d’eau et dont le reste ne compterait que des produits chimiques controversés serait en effet bien composé à 95% d’ingrédients naturels, mais n’en serait pas moins mauvais pour la santé et l’environnement !

             

            > Analysez le vocabulaire et les termes utilisés

             

            Il s’agit d’un grand classique du greenwashing : l’utilisation d’un vocabulaire et d’un champ lexical écologique et responsable, dont les termes sont aussi bien utilisés en français qu’en anglais. Les tendances et influences sont au “green”, au “naturel”, au “clean” et au “bio” devant n’importe quel mot, sans informations complémentaires sur ces allégations, ni preuves fondées de ce qu’il en est réellement.

             

            Le sens de ces termes est généralement mal compris et peut induire le consommateur en erreur. Par exemple, “naturel” n’est pas synonyme de “végétal” ou de “sans danger”.

             

            > Renseignez-vous sur les valeurs exclusives proposées

             

            Certes, il est plus éthique d’acheter des produits “non testés sur les animaux” ou “cruelty free” en anglais. Cependant cette pratique est interdite en Europe depuis 2009 et ne constitue donc en aucun cas un signe distinctif ou une valeur exclusive !

             

            > Soyez attentif aux promesses trop belles pour être vraies

             

            De même, prenez garde aux promesses alléchantes du genre “entreprise à neutralité carbone ou net zéro”. Depuis quand l’est-elle ? En quoi est-elle neutre ? Dans quel périmètre géographique et opérationnel ? Cherchez les preuves du discours avancé. Une entreprise vraiment investie dans cette démarche n’aura rien à cacher et ces informations devraient non seulement être facilement trouvables, et également compréhensibles avec des propos simples mais étayés.

             

            Ces promesses parfois trop belles pour être vraies servent aussi à détourner l’attention d’autres pratiques non éco-responsables, en faisant la lumière sur une pseudo bonne action tout en gardant dans l’ombre les mauvaises.

             

            Pour distinguer les paroles tenues de celles qui ne le sont pas, essayez de repérer les engagements réalistes et en accord avec la démarche de l’entreprise, dont les objectifs paraissent atteignables et dont vous pourrez vraiment constater la réalisation.

             

            > Faites attention aux labels créés de toute pièce

             

            Pour se démarquer et renvoyer une image sérieuse et de qualité, certaines entreprises ne lésinent pas sur les moyens et sont souvent promptes à créer leur propre label à connotation éco-responsable, tel que “clean beauty”, “Go for Good” ou encore “mieux vivre”.

             

            Or, ces labels créés de toute pièce sont auto-délivrés et ne répondent pas à un cahier des charges vérifié par un organisme externe indépendant.

             

            Si certaines entreprises se fixent bel et bien une réglementation stricte à respecter pour être en accord avec leurs revendications, d’autres n’hésitent pas à sauter sur l’occasion pour s’octroyer une image de bon élève.

             

            > Prêtez attention à la cohérence des pratiques et références mises en avant

             

            Vous avez peut-être déjà été confronté au fameux “pour chaque produit acheté, un arbre planté” ou aux produits “certifiés par Monsieur X, expert mondialement reconnu”. Là encore, preuves et cohérence doivent figurer au cœur de vos investigations.

             

            Planter des arbres, c’est bien, mais le produit vendu est-il en accord avec l’action proposée ? L’entreprise dont il provient est-elle éco-responsable ? Entreprend-elle d’autres démarches en faveur de la planète ou s’agit-il simplement d’un coup de pub ? Quelle est la légitimité de Monsieur X ? Son statut d’expert peut-il être réellement prouvé ? Posez-vous ce genre de question afin d’éviter de tomber dans les pièges du greenwashing.

            Les points à vérifier pour éviter de se faire piéger

            Conseils pour repérer le greenwashing

            Pour déterminer si un produit est éco-responsable ou non, voici quelques points à vérifier, tout en gardant en tête les techniques commerciales généralement utilisées par les entreprises.

             

            > Regardez attentivement l’emballage et la liste de composition du produit

             

            La première chose à faire pour essayer de déceler une arnaque au greenwashing est de bien regarder l’emballage du produit, du design au slogan et au vocabulaire employé. Quand c’est trop beau pour être vrai, il se peut qu’il y ait anguille sous roche.

             

            Pour vous aider, voici quelques termes fourre-tout fréquemment employés : naturel, vert ou green, éco et ses déclinaisons, ou encore biodégradable. Si ces mots sont utilisés sans explication simple, sans preuve concrète, ou qu’ils n’ont rien à voir avec le produit, il s’agit sûrement de greenwashing !

             

            Ensuite, prenez le temps de jeter un coup d’œil à la liste des ingrédients qui composent votre produit. Ce conseil est valable pour tous les domaines, qu’il s’agisse notamment de cosmétique, mais également de mode et même d’alimentaire.

             

            Repérer les substances louches peut paraître fastidieux au premier abord, c’est pourquoi vous pouvez vous aider de sites ou d’applications qui pourront vous assister dans votre démarche. En règle générale, moins la liste est longue et mieux sera la composition.

             

            > Vérifiez les labels

             

            Une rapide recherche sur Internet suffit pour déceler les labels certifiés des imposteurs et, avec l’habitude, vous finirez par repérer l’arnaque en un coup d’œil !

             

            Assurez-vous tout de même de bien comprendre la signification des labels que vous jugez apte à passer vos critères de sélection. Par exemple, dans le domaine du textile, le label Oeko-Tex n’est pas un label qui garantit une démarche écologique. Il assure seulement que le produit final présente une composition saine pour la santé.  Il ne prend en compte ni l’origine des fibres du tissu (qui peut ainsi être synthétique et produit à partir de pétrole comme le polyester), ni ses conditions de production (et donc de la pollution et des déchets engendrés).

             

            > Faites des recherches sur la marque / l’entreprise 

             

            Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire un tour sur le site Internet de la marque et de fouiller dans les rubriques “à propos”, “la marque” ou “nos engagements”, afin de vous renseigner sur les valeurs qu’elle défend et les actions qu’elle a mise en place.

             

            Une marque éthique et responsable n’a rien à cacher et sera transparente dans son discours, en utilisant des termes simples, justifiés et justifiables, et en apportant des preuves concrètes de ses engagements.

             

            A contrario, une marque se servant de greenwashing aura tendance à tenir des propos volontairement flous, en usant d’un jargon éco-responsable mêlé à un champ lexical stimulant les émotions du consommateur afin de le persuader d’acheter ses produits. Quand on sait que 85% des achats sont guidés par les émotions et non par la raison, les “designé en France avec amour” et autres “pour un produit acheté, 1€ reversé pour sauver les bébés lamantins” sont des procédés marketing redoutables !

             

            Enfin, pour les plus curieux, vous pouvez toujours essayer d’accéder à la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), et vérifier si ses engagements environnementaux sont cohérents et surtout, s’ils sont réellement mis en place et tenus.

            En résumé

            Le greenwashing n’est pas une mince affaire et nous touche directement et quotidiennement. Pas facile de lutter contre cette pratique et de s’y retrouver dans cette course à l’arnaque et au détournement d’attention qui profite de notre bonne volonté et de notre désinformation alors que nous essayons de faire des achats plus responsables.

             

            En semant le doute dans les esprits, il bloque ainsi les véritables efforts faits envers la transition écologique et fait passer une démarche sérieuse et concrète en un simple effet de mode.

             

            Alors, à vous de jouer pour vous tenir informé et ne plus vous faire piéger. Et pour vous aider, vous pouvez compter sur l’outil en ligne anti-greenwashing lancé par l’ADEME !

             

            Connaissiez-vous les techniques du greenwashing ? Aviez-vous conscience de son omniprésence ? Partagez-nous votre ressenti en commentaires !

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              Dans cet article, apprenez à repérer les mauvais exemples écolos et devenez incollable sur les bonnes pratiques éco-responsables !

              1) Le vrac, attention aux arnaques

              Privilégier le vrac

              Lorsque l’on souhaite tendre vers le zéro déchet, le vrac est une étape incontournable. Mais encore faut-il savoir où l’acheter, sous quelles conditions, et de quelle manière il est acheminé et stocké. Qu’il s’agisse de magasins spécialisés ou de grandes surfaces, qu’en est-il vraiment ?

               

              Certaines enseignes achètent des produits dans leurs emballages réguliers et les déballent ensuite pour remplir les bacs à vrac ! De plus, l’acheminement et le stockage de ce type de denrées posent parfois problème. Si certaines entreprises font en sorte de privilégier des contenants réutilisables lors du transport, d’autres utilisent des emballages à usage unique… Pas si zéro déchet que ça finalement. Il en va de même pour le stockage, qui nécessite un aménagement particulier pour respecter les normes de conservation et d’hygiène. 

               

              Il faut également faire attention à la provenance des produits et aux solutions proposées pour les emporter. Acheter des baies de goji en vrac, cultivées en Chine et importées par avion, et les empaqueter dans un sac plastique afin de les transvaser dans son bocal en verre à la maison, c’est non ! Il en va de même pour les commandes de vrac en ligne. Rien ne sert de se faire livrer des produits depuis l’autre bout du monde qui arrivent emballés dans des sachets qui finissent à la poubelle !

              2) La seconde main, parfois pas si malin

              La seconde main : envoi de vêtements

              Vendre ou acheter d’occasion est une solution qui paraît pertinente pour se rapprocher du zéro déchet. Cependant, il est parfois difficile de résister à la tentation de la bonne affaire, et de finir par tomber dans la surconsommation. Se tourner vers la seconde main pour renouveler régulièrement sa garde-robe ou réinvestir l’argent perçu de ses ventes dans des produits neufs n’est pas en accord avec la démarche.

               

              Cette tendance touche particulièrement le secteur de la mode, notamment via les applications et plateformes dédiées qui ne cessent de croître avec les années. Leurs utilisateurs en deviennent de véritables commerciaux, abreuvés de guides et conseils pour mieux vendre, et ainsi profiter de l’argent regagné pour acheter par la suite des vêtements de première main. 

               

              D’après l’ADEME, les Français consomment 17 kilos de textile par an, dont 9 kilos de vêtements. Alors, l’occasion, oui, mais utilisée intelligemment. Ainsi, il vaut mieux privilégier la seconde main de proximité, plutôt que de se faire envoyer des colis d’un bout à l’autre du pays, emballés et suremballés ! 

              3) Les totes bags en coton ne sont pas une solution

              Tote bag

              Pratiques et réutilisables, les totes bags font souvent partie du kit du débutant zéro déchet. Mais en réalité, il s’agit d’une fausse bonne idée ! 

               

              Le premier problème réside dans le fait de les collectionner. Que l’on en achète ou que l’on s’en voit offrir lors d’événements ou de conventions, les totes bags sont partout ! Or, pas la peine d’en posséder 20 modèles différents si c’est pour qu’ils finissent par prendre la poussière car vous n’en avez pas l’utilité. 

               

              Le second problème concerne la matière dont sont faits vos totes bags. Un tote bag en coton est en fait assez peu écologique si l’on tient compte de toutes ses étapes de production et de distribution. Il faut savoir que les champs de coton se situent principalement en Asie, où leur culture implique de grandes quantités d’eau et de pesticides. De plus, le traitement du coton, et notamment l’étape de blanchiment, nécessite du chlore ou d’autres produits chimiques nocifs. Enfin, son acheminement depuis ces pays lointains inclut une lourde empreinte carbone. 

               

              Pour une démarche zéro déchet, il vaut donc mieux se tourner vers des solutions alternatives, comme les paniers en osier ou encore un sac en toile de lin ou de chanvre. 

              4) Le bambou qui ne pousse pas chez nous

              Objets du quotidien en bambou

              Très tendance, les objets en bambou ont la cote dans de nombreux domaines, des couverts réutilisables aux brosses à dents compostables. Mais, sous ses nombreux avantages vantés à grands coups de slogans salvateurs pour la planète, le bambou n’est pas vraiment le meilleur ami de la planète. 

               

              D’une part, il s’agit d’une plante qui pousse principalement en Asie, ce qui signifie que son transport jusque chez nous entraîne forcément une empreinte carbone élevée. Ainsi, selon une série de critères sélectionnés, un produit en plastique fabriqué en France peut se montrer plus écologique qu’un objet en bambou importé de Chine !

               

              D’autre part, les pays asiatiques n’hésitent pas à raser des forêts entières pour laisser place à la monoculture du bambou, participant ainsi à la déforestation locale au profit de plantations industrielles, mettant en péril l’environnement et l’écosystème.

              5) La liseuse n’est pas merveilleuse

              Liseuse dans une bibliothèque

              On pourrait penser qu’investir dans une liseuse est un excellent moyen de lutter contre l’utilisation excessive de papier, quand on sait que chaque année, les Français consomment près de 9 millions de tonnes de papier et carton, soit l’équivalent de 130 kg en moyenne par personne ! Cependant, des études montrent qu’il n’en est rien et, pire, qu’une liseuse serait en réalité encore moins écologique qu’une bibliothèque personnelle de taille moyenne. 

               

              En effet, l’empreinte écologique d’une liseuse est celle de tout objet électronique et implique de ce fait une grande consommation d’eau, l’utilisation de composants nocifs non renouvelables, l’extraction de minerais, une consommation électrique et une obsolescence programmée.

               

              Pour qu’il soit plus écologique d’acquérir ses ouvrages sur une liseuse plutôt qu’investir dans leur version papier, il faudrait lire une bonne centaine de livres. Or, d’après une étude, les Français ne liraient en moyenne qu’entre 1 et 9 livres par an… Il faudrait ainsi une dizaine d’années pour rentabiliser le coût environnemental d’une liseuse, si tant est soit peu qu’elle fonctionne encore ! 

               

              Auquel cas vous n’aurez plus qu’à tenter de la faire réparer ou essayer de la recycler. Pas sûr cependant que cela se recycle aussi bien que les livres en papier, qui, eux, pourront toujours se revendre d’occasion, pour une démarche zéro déchet. 

              6) Les fruits et légumes BIO ne sont pas forcément écolos

              Une erreur de débutant est de vouloir associer bio et éco-responsabilité. Lorsqu’il est question de se prendre en main et de changer ses habitudes de consommation, nombreux sont ceux qui souhaitent faire au mieux. Ainsi, quitte à envoyer promener les plats préparés et se (re)mettre à cuisiner, autant le faire avec des ingrédients de qualité ! Cependant, fruits et légumes bio ne riment pas forcément avec démarche écolo…

               

              L’un de leur gros désavantage réside dans leur suremballage dans les grandes surfaces. En effet, dans un souci de traçabilité et d’hygiène, il n’est pas rare de tomber sur des concombres ou des pommes emballés dans des sachets plastiques individuels, pour ne pas les confondre et les mettre en contact avec les autres fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle. 

               

              Il convient également de faire attention à la provenance des produits, ainsi qu’à leur pertinence par rapport à la saison. Les avocats bio du Mexique ou les ananas bio du Costa Rica impliquent une forte empreinte carbone due à leur acheminement, de même que les tomates bio en plein hiver qui ne sont certainement pas produites en France ! 

               

              La bonne pratique : privilégier les circuits courts, et consommer local et de saison.

              7) La mention “biodégradable” n’est pas fiable

              Mention biodégradable

              Pour une démarche plus éco-responsable, on peut se laisser tenter par des produits comportant la mention “biodégradable”. Mais derrière ce terme un peu fourre tout se cache un aspect moins vert qu’il n’y paraît.

               

              Il s’agit d’un mot souvent mal compris, qui entraîne de nombreux déboires écologiques, car on pense à tort pouvoir se débarrasser de ce type de déchet en le compostant simplement, ou, pire, en le jetant dans la nature en le croyant sans conséquences pour la planète ! 

              Les produits bénéficiant de la mention “biodégradable” ne le sont que sous certaines circonstances, qui impliquent un environnement spécifique (compostage domestique ou industriel, eau douce ou eau marine, etc.), des conditions précises (température, taux d’humidité, etc.), et une échelle de temps donnée. 

               

              Il convient donc de bien lire les petites lignes au dos des paquets, au risque de se retrouver avec des déchets qui ne pourront pas être correctement traités, comme certaines capsules de café, compostables, mais… industriellement !  

               

              L’un des principaux fléaux concerne les lingettes biodégradables, qui n’ont de biodégradables que le nom, et que les industriels conseillent même de jeter dans les toilettes ! Une aberration écologique qui obstrue les canalisations et bouche les pompes des stations d’épuration ! A titre d’exemple, chaque année, la ville d’Orléans se voit contrainte de dépenser 100 000 € pour retirer quelque 22 tonnes de lingettes de son réseau d’assainissement ! 

              8) L’huile de coco, faux ami écolo

              Les guides du zéro déchet conseillent souvent de se mettre aux concoctions maison pour ses produits ménagers, mais aussi pour ses produits d’hygiène et de beauté. De nombreuses recettes sont facilement trouvables sur le net, dont certaines qui impliquent l’utilisation de la fameuse huile de coco. 

               

              Issue de la noix de coco, et donc naturelle, elle possède de nombreuses propriétés, notamment nourrissantes, antibactériennes et antifongiques. Elle peut s’utiliser en cuisine, mais elle est surtout connue pour intervenir dans la composition de DIY beauté, comme les déodorants ou encore les dentifrices. 

               

              Comme une bonne partie des fausses bonnes idées de cet article, le problème repose sur son importation et sa production. Les bords de mer français n’ayant encore jamais vu pousser de cocotiers, l’huile de coco qui nous parvient provient par conséquent de pays lointains, principalement asiatiques une fois encore, même s’il est possible de recevoir des productions des îles du Pacifique, d’Afrique et d’Amérique centrale. En bref, de là où les noix de coco poussent naturellement, pas vraiment la porte à côté donc. 

               

              Là encore, l’empreinte carbone liée au transport n’est pas vraiment en accord avec la démarche zéro déchet, de même que les problèmes de déforestations qui peuvent être engendrés. 

              9) Les huiles essentielles ne sont pas exceptionnelles

              Tout comme l’huile de coco, les huiles essentielles sont fréquemment utilisées dans les savons et lotions maison. Elles sont appréciées non seulement pour leur odeur, mais aussi pour leurs vertus, tantôt apaisantes, relaxantes, purifiantes et même détoxifiantes. A chaque maux son huile essentielle ! 


              Mais son extraction demande une grosse quantité de matière première. A titre d’exemple, pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faut environ 2 000 écorces d’oranges douces, ou 7 kg de boutons de girofliers, et jusqu’à 4 000 kg de pétales de rose de Damas, soit un champ entier ! Sachant que la fabrication d’un seul savon à froid de 100 grammes nécessite 120 gouttes d’huile et qu’on monte jusqu’à 360 gouttes pour une bougie de 90 grammes, cela en fait, des champs de roses ! 


              De plus, certaines huiles essentielles sont issues d’essences rares, quand d’autres sont menacées par la cueillette sauvage, notamment dans les pays de l’Europe de l’Est, et d’autres encore subissent la monoculture intensive au détriment de cultures qui pourraient servir à nourrir la population… 


              Enfin, seule une partie de la plante est nécessaire pour l’extraction de l’huile essentielle, ce qui engendre un gaspillage de ressources et une grosse quantité de déchets à l’arrivée. 

              En résumé

              De nombreuses fausses bonnes idées se sont frayées un chemin dans le paysage du zéro déchet et de l’éco-responsabilité, et sont malheureusement souvent adoptées par inadvertance. Pas facile de prendre ses marques dans un environnement qui ne nous est pas encore familier et de faire le tri dans les informations qui nous parviennent. 

               

              Et vous, connaissez-vous d’autres fausses bonnes idées zéro déchet ? Partagez-nous vos anecdotes en commentaire !    

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                Calendrier de l’Avent…ure

                C’est déjà décembre… et si on comptait les jours ensemble ?

                Chez CoAventure, on a remplacé les chocolats par des mini-défis à effectuer ! 

                Rendez-vous tous les matins pour découvrir ce qui se cache derrière la case de notre calendrier de l’Avent…ure !

                 

                Alors prêt·e à relever les défis qui vous attendent ?

                Appeler un ami

                Défi #1

                Appelez un proche que vous n’avez pas eu au téléphone depuis longtemps

                 

                Quand les les kilomètres nous séparent, ce n’est pas toujours facile de prendre le temps de passer un coup de fil…
                Smiley et SMS ne remplacent pas la chaleur que dégage la voix d’une personne familière.

                 

                Aujourd’hui, c’est le moment de se lancer ! 
                Alors qui allez vous appeler ?

                Décorations de Noël faites maison

                Défi #2

                Fabriquez des décorations en rouleaux de papier toilette

                 

                Pour une déco unique faite maison, partez à la quête de rouleaux de papier toilette à transformer !


                Suspensions, boules pour le sapin, décorations de table, …, les possibilités sont infinies. Sortez les ciseaux, les feutres, la peinture, … et laissez parler votre créativité lors de cette aventure à vivre en famille !

                Ecrire une lettre à des personnes isolées

                Défi #3

                Ecrivez une lettre aux personnes isolées

                 

                En cette journée mondiale de la générosité, distribuez de l’amour en quelques clics en écrivant une lettre aux personnes isolées chez 1 lettre 1 sourire.
                 
                Écrire une lettre est une véritable thérapie à portée de main ! En plus de prendre du temps pour soi, on en prend aussi pour quelqu’un d’autre.
                 
                Vous ne savez pas écrire de lettre ?
                • Vous pouvez suivre les tips préparés par l’équipe en ligne pour vous aider
                • Ou sinon, vous pouvez aussi envoyer une photo, un dessin, une image…
                Geocaching

                Défi #4

                Participez à une chasse au trésor en plein air avec le geocaching

                 
                Partez à la recherche des géocaches, des boîtes de toute forme et de toute taille dissimulées par d’autres personnes. Il y en a plus de 3 millions cachées dans le monde, il y en a donc forcément à côté de chez vous !
                 
                Ce jeu c’est l’occasion de prendre l’air, d’utiliser vos talents de détective et de découvrir des lieux insoupçonnés. Pour cela, rendez-vous sur le site de Geocaching qui recense toutes les géocaches et téléchargez l’appli qui vous guidera vers ces petits trésors cachés.
                 
                Une aventure gratuite, à vivre n’importe quand et n’importe où !
                Rédiger sa bucket list

                Défi #5

                Rédigez votre bucket list de 2023

                 
                Aussi appelée “liste de rêves”, la bucket list recense toutes les choses que vous aimeriez accomplir. Formuler et rédiger ses souhaits, c’est déjà faire un premier pas dans leur concrétisation en leur donnant corps !
                 
                Osez faire des plans sur la comète et préparez-vous à réaliser vos rêves les plus fous ! Dans la team CoAventure, on rêve de :
                • Alexis : apprendre à naviguer sur un voilier
                • Erine : s’essayer au kitesurf
                • Mark-Olivier : faire le tour d’Europe à vélo
                • Mathilde : voir un lever de soleil dans le désert
                • Zoé : passer une nuit en bivouac
                • Dixie, le petit chat : attraper un oiseau !
                Et vous, qu’aimeriez-vous accomplir durant cette nouvelle année ?

                Défi #6

                Apprenez quelque chose de nouveau

                 
                C’est le moment d’accroître sa bibliothèque intérieure et son cercle de compétences.
                 
                Lancez-vous : apprenez une nouvelle langue étrangère, mettez-vous au tricot, exercez-vous à l’origami, …
                 
                Mais où se former ? Tuto Youtube, conférences TED, MOOC en ligne, livres, …
                Pas besoin d’y passer des heures : 20 minutes par jour vaut mieux qu’une grosse session par semaine.
                 
                La curiosité n’est pas un vilain défaut, alors osez !
                Femme qui sourit

                Défi #7

                Sourire à 5 inconnus

                 
                « Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais il donne autant de lumière. » – L’Abbé Pierre
                 
                Sourire à une personne peut entraîner jusqu’à 500 autres sourires grâce à la réaction en chaîne, comme quoi, sourire c’est contagieux ! 
                 
                Sourire c’est aussi nous aider à nous détendre et fait comprendre à notre cerveau que l’on est heureux.
                 
                Alors prêt·e à cultiver votre sourire pour vous et pour les autres ?
                Ramasser les déchets

                Défi #8

                Faites le tour de votre quartier et ramassez les déchets que vous trouverez

                 
                En cette journée mondiale du climat, faites un geste pour la planète !
                Surtout quand on sait que les déchets mettent beaucoup de temps à se décomposer, et ce sans parler des effets néfastes sur la nature :
                • Papier toilette : jusqu’à 4 semaines
                • Mégot de cigarette : jusqu’à 5 ans
                • Briquet en plastique : 100 ans
                • Sac plastique : 450 ans
                • Bouteille en verre : 5000 ans
                Alors aujourd’hui, partez vous balader dans votre quartier à la pause déjeuner ou en rentrant du travail par exemple et profitez-en pour ramasser les déchets que vous trouverez !
                Recycler les chaussettes orphelines

                Défi #9

                Recyclez vos chaussettes orphelines

                 
                Le plus grand mystère du commun des mortels : Comme une chaussette perd-elle sa soeur après un passage à la machine à laver ? Mises de côté et abandonnées, il est temps pour elles d’avoir une seconde vie !
                 
                Vous verrez, leur potentiel est sous-estimé : laver les écrans, devenir une éponge tawashi ou un cache pot, protéger des objets fragiles, … 
                Elles sont déclinables sous de nombreuses manières !
                 
                Et si vous n’êtes pas adepte des DIY, pensez à en faire don aux associations (il existe des associations pour les chaussettes orphelines, oui oui !).
                Femme qui lit sur son lit à Noël

                Défi #10

                Une journée pour lire

                 
                Dans notre quotidien, on est amené à être très (trop !) multitâche. À faire plusieurs choses en même temps, seule une petite partie de notre concentration est donnée pour chacune des tâches.
                Lire aide à se recentrer et se concentrer réellement sur ce que l’on fait !
                 
                S’adonner à la lecture, c’est :
                • Diminuer son stress
                • Améliorer sa mémoire
                • Avoir une aptitude plus critique
                • Mieux dormir
                Lire des livres délivre !

                Défi #11

                Une journée sans voiture

                 
                Tentez le défi et essayez de trouver des alternatives éco-responsables pour vous déplacer !
                 
                Passer une journée sans sa voiture c’est l’occasion de redéfinir ses besoins, surtout quand on sait que (source Mobicoop) :
                • en France, la voiture émet 16 % des émissions annuelles de CO2 du pays à elle seule
                • 70 % des trajets en voiture font moins de 5 kilomètres
                • les trajets courts sont deux fois plus polluants que les trajets longs
                En transport en commun, à pied ou à vélo, les solutions ne manquent pas pour se déplacer. Alors, prêt·e à vous passer de votre voiture pour la journée ?
                Vision board

                Défi #12

                Faire un vision board

                 
                Après avoir dressé votre “bucket list” lors du défi #5, il est temps de lui donner vie en réalisant votre vision board !
                 
                Créez un tableau pour visualiser chacun de vos objectifs grâce à des images, des citations, des dessins, …
                 
                Le but ? Atteindre vos objectifs grâce à la Loi de l’attraction !
                En laissant votre imagination poser une image précise sur ce que vous voulez réaliser, elle permet d’attirer vos rêves et de faire en sorte qu’ils se réalisent.
                 
                À vos ciseaux ! 
                Femme en plein méditation

                Défi #13

                15 minutes pour méditer

                 
                Aujourd’hui on part pour une aventure intérieure !
                 
                Méditer, c’est prendre du temps pour soi. Appelé aussi “stretching pour le cerveau”, la méditation permet d’entraîner son cerveau pour son bon fonctionnement et aide à déstresser et à s’apaiser.
                 
                Méditer peut se faire de façon active ou passive, vous pouvez faire de la méditation : en pleine conscience, par la respiration, par des formulations d’affirmations positives, …

                Défi #14

                Faire un compliment à 5 personnes différentes

                 
                Faire un compliment peut changer beaucoup de choses !
                 
                Gratuit et positif, complimenter quelqu’un peut avoir un réel impact sur la personne en face de nous. Un compliment renforce la confiance en soi, donne un sentiment de reconnaissance.
                 
                Pour soi comme pour les autres, faire des compliments impacte positivement notre journée, remonte notre estime de soi et attire le positif.
                 
                Le but n’est pas d’en faire le plus mais de faire un vrai compliment qui vient du coeur !
                Digital detox

                Défi #15

                Une soirée sans écran

                 
                Le saviez-vous ?
                ​Les Français passent en moyenne 3h41 devant la télévision (selon Médiamétrie) et 3h30 sur leur smartphone ​par jour (selon App Annie) !
                 
                Se déconnecter permet de : 
                • se libérer du stress et de l’anxiété
                • reposer ses yeux
                • mieux dormir
                Alors, prêt·e à faire cette digitale detox d’une soirée ? 
                Un cadeau zéro déchet

                Défi #16

                Une journée zéro déchet !

                 
                Objectif : Limiter vos déchets pendant une journée !
                 
                Pour vous aider :
                Le saviez-vous ? 
                511 kg de déchets sont jetés par personne chaque année en France … soit 1,4 kg par jour !
                Prêt·e à relever le défi ?
                Journée du pull moche

                Défi #17

                Portez fièrement votre plus beau pull de Noël !

                 
                Aujourd’hui, c’est la journée internationale du pull de Noël ! 
                 
                Alors pour l’occasion, sortez votre plus « beau » pull. Vous n’avez pas de pull de Noël ? Tentez la variante du pull moche !
                 
                Et prenez une photo en famille ou entre amis pour immortaliser ce souvenir mémorable !

                Défi #18

                Jouer votre journée aux dés

                 
                Aujourd’hui, laissez les dés choisir à votre place !
                Les chiffres pairs et les chiffres impairs seront vos deux possibilités… 
                 
                • Est-ce qu’on mange des crêpes ou des gaufres ?Pair pour les crêpes et impair pour les gaufres !
                • Est-ce qu’on regarde une série ou un film ?
                  Pair pour une série et impair pour un film !
                • Est-ce qu’on va se balader en forêt ou on reste à la maison ?
                  Pair pour aller en forêt et impair pour rester à la maison !

                Et ainsi de suite, vos actions seront dépendantes du hasard des dés.

                Lancez les dés pour découvrir ce que la journée vous réserve !

                Défi #19

                Un don pour une association

                 
                Jusqu’à 30% de place libérée ! 
                 
                Chaque année, nous achetons un tas d’objets dont on ne va pas ou peu se servir. Aujourd’hui, c’est la grande aventure du rangement et du tri : jouets, vêtements, objets du quotidien, … tout y passe !
                 
                Pour leur donner une nouvelle vie, faites-en don à des associations comme Emmaüs, la Croix Rouge, le Secours Populaire, …
                 
                Enfin, vous pouvez également participer à la confection d’une boîte de Noël qui sera offerte à une personne démunie !

                Défi #20

                Partir à l’aventure à côté de chez soi

                 
                Envie de découvrir comment vivre une aventure en autonomie et à côté de chez vous ?
                 
                On vous donne rdv ce soir à 18h au Gazette Café de Montpellier lors du Café Voyage organisé par le What A Trip Festival !
                 
                On vous fera rencontrer Stéphane, l’un de nos Explorateurs passionnés, formateur des systèmes tactiques pour les forces spéciales et instructeur de (sur)vie et d’autonomie en France et à l’étranger (rien que ça !).
                 
                Il vous apportera sa vision de l’aventure, vous expliquera comment la vivre à votre porte et vous transmettra le goût de l’aventure authentique.

                Défi #21

                Essayez de battre des records du monde !

                 
                Vous avez du mal à tenir en place à l’approche des fêtes de fin d’année ? Occupez-vous les mains et l’esprit en essayant de battre des records du monde pour le moins… insolites !

                Serez-vous de taille à :
                • Superposer plus de 28 rouleaux de papier toilette en 30 secondes
                • Construire un château de cartes de plus de 3,37m
                • Empiler plus de 48 dominos en 30 secondes
                • Avaler plus de 25 guimauves en 1 minute
                Tentez d’inscrire vos noms dans le Guinness World Records !

                Défi #22

                S’écrire une lettre à soi-même

                 
                L’euphorie des fêtes de fin d’année est bientôt à son apogée. Et si vous preniez le temps, une dernière fois, pour vous écrire une lettre ?
                 
                S’écrire à soi-même c’est …
                • prendre le temps de laisser son coeur parler
                • se laisser rêver
                • prendre conscience de notre vie actuelle
                • s’aider à se remotiver
                Pensez à terminer votre lettre par une affirmation positive.
                 
                Enfin, déposez-la dans une enveloppe que vous cacheter à la date à laquelle vous aimeriez la réouvrir !

                Défi #23

                Passer une soirée à la bougie

                 
                Ça y est les fêtes de fin d’années sont au pied de la porte ! Après une longue semaine de travail et de course contre la montre pour les cadeaux, il est temps de se reposer.

                Les bougies permettent de se plonger dans une ambiance zen et une atmosphère apaisante.
                Elles ont un effet reposant sur le corps et l’esprit et permettent d’aider à mieux dormir face aux écrans à lumière bleue.

                Ambiance cocooning, environnement chaleureux et détendu, bref une soirée parfaite pour accueillir les festivités du 24 en pleine forme ! 
                Danser au milieu du salon à Noël

                Défi #24

                Mettre la musique à fond et danser comme des fous !

                 

                Pour ce dernier défi du Calendrier de l’Avent…ure, poussez les meubles du salon et lâchez-vous !

                 

                Plutôt que de tourner en rond en attendant la dinde aux marrons, montez le son et enchaînez vos meilleurs pas de danse au rythme des chansons !

                 

                Boostez votre moral, renforcez votre confiance en vous et entretenez votre santé en vous déhanchant sur vos morceaux préférés.

                 

                Passez de très belles fêtes !

                  Calendrier de l’Avent…ure au bureau

                  C’est déjà décembre… et si on comptait les jours ensemble ?

                  Chez CoAventure, on a remplacé les chocolats par des mini-défis à effectuer ! 

                  Rendez-vous tous les matins pour découvrir ce qui se cache

                  derrière la case de notre calendrier de l’Avent…ure au bureau !

                   

                  Alors prêt·e à relever les défis qui vous attendent ?

                  Deux collègues qui parlent ensemble

                  Défi #1

                  Allez parler à votre collègue que vous connaissez le moins !

                   

                  Pour favoriser la confiance, la communication et l’esprit d’équipe, il est important de tisser des liens avec ses collègues.

                  Mais il y a toujours une personne au moins qu’on connait moins. Alors pourquoi ne pas aller à sa rencontre et d’entamer la conversation par un compliment.


                  Et qui sait, vous pourriez être surpris·e par ce que vous avez en commun sans le savoir !

                  Désordre sur un bureau

                  Défi #2

                  Créez un espace troc pour désencombrer votre bureau !

                   

                  Que l’on soit plus ou moins bien organisé, on possède tous des objets dont on ne se sert finalement jamais.Plutôt que de les jeter, prenez le temps de les trier et de les déposer dans un bac de rangement.

                   

                  Placez ensuite ce bac sur un lieu de passage et signez-le par une pancarte “espace troc” bien visible pour capter l’attention de vos collègues.

                  Vous ferez des heureux tout en redonnant une seconde vie à vos objets inutilisés !

                  Deux adultes faisant de la trottinette

                  Défi #3

                  Passez la journée sans voiture !

                   

                  Tentez le défi et essayez de trouver des alternatives éco-responsables pour vous déplacer !

                  Passer une journée sans sa voiture est l’occasion de redéfinir ses besoins, surtout quand on sait que (source Mobicoop) :

                  •  en France, la voiture émet 16 % des émissions annuelles de CO2 du pays
                  • 70 % des trajets en voiture font moins de 5 kilomètres
                  • les trajets courts sont deux fois plus polluants que les trajets longs

                  En transport en commun, à pied ou à vélo, les solutions ne manquent pas pour se déplacer en réduisant ses émissions de GES.

                  Digital detox

                  Défi #4

                  Participez au challenge #digitaldetox et passez la journée sans regarder vos écrans

                   

                  Cette journée digital detox, va vous aider à prendre du recul et éveiller votre conscience aux effets de l’hyperconnexion, surtout quand on sait que :

                  • 3h41 : c’est le temps moyen que les Français passent devant leur télévision chaque jour (source Médiamétrie)
                  • 3h30 : c’est le temps moyen que les Français passent à fixer leur smartphone chaque jour (source App Annie)
                  • 56h : c’est le temps moyen que les Français passent devant les écrans, et notamment Internet, chaque semaine (source NordVPN)

                  Réfléchissez à votre rapport au temps en vous affranchissant de vos écrans et apprenez à vivre moins dans l’urgence !

                  Cagnotte anti-rumination ou rumignotte

                  Défi #5

                  Mettez en place une “rumignotte”

                   

                  Le principe de cette cagnotte anti-rumination inventée par l’écrivaine Raphaëlle Giordano est simple : à chaque fois que quelqu’un râle, se déprécie ou se plaint, il doit verser 1€ dans la cagnotte !

                  Pour vous aider à positif·ve, voici quelques astuces :

                  • évitez le langage négatif
                  • utilisez la voix active et non passive
                  • fêtez vos petites victoires

                  Votre attitude positive au travail va marquer le début d’un cercle vertueux :

                  • elle vous permet de réduire votre stress
                  • ce qui améliore vos résultats car vous êtes plus motivé·e et épanoui·e
                  • vous contribuez donc à maintenir une bonne ambiance au sein de votre entreprise, et ainsi de suite

                  Et en fédérant tous vos collègues, tenter ce défi sera encore plus fun !

                  Défi #6

                  Apprenez quelque chose de nouveau !

                   

                  Plutôt que de passer vos pauses à faire défiler le fil d’actualité de vos réseaux sociaux, prenez le temps d’apprendre quelque chose de nouveau !

                  C’est le moment d’enfin apprendre une nouvelle langue étrangère ou de se mettre au tricot, de se former à la RSE ou de s’exercer aux origamis par exemple.

                  Les temps de pause sont idéaux pour s’essayer à cette idée. D’autant plus que consacrer seulement 20 minutes par jour à une activité s’avère bien plus efficace que de grosses sessions une fois par semaine.

                  Pensez également à jeter un coup d’œil aux MOOC. Ces formations en ligne gratuites comportent de nombreuses thématiques et sont parfois même certifiantes.

                  Défi #7

                  Jouez à “Qui se cache derrière ce CV ?”

                   

                  Vous souhaitez apprendre à mieux connaître vos collègues ?

                  Pourquoi ne pas briser la glace de manière ludique en jouant au quiz de “Qui se cache derrière ce CV ?”

                   

                  Le principe est simple : rassemblez les CV et faites deviner la personne à qui il appartient en présentant les cursus professionnels !

                   

                  Apprendre à mieux connaître ses collègues favorise la confiance, la communication et l’esprit d’équipe.

                  Ramasser les déchets dans la nature

                  Défi #8

                  Faites le tour du quartier à la pause déjeuner et ramassez les déchets que vous trouverez

                   

                  Le 8 décembre marque la journée mondiale du climat qui vise à rappeler la menace du réchauffement climatique.

                   

                  Ainsi, pour l’aventure d’aujourd’hui faites un geste pour la planète : partez vous balader dans votre quartier à la pause déjeuner et profitez-en pour ramasser les déchets que vous trouverez !

                  Défi #9

                  Applaudissez à chaque bonne nouvelle, même les plus petites !

                   

                  Un nouveau contrat ? On applaudit ! Un client satisfait ? On applaudit ! Un dossier terminé ? On applaudit ! Rien de tel pour booster le moral des troupes, de quoi mettre l’ambiance au bureau !

                  La fin d’année et ses journées froides, humides et grises ont de quoi laisser place à la fatigue et à la perte de motivation.

                  Applaudir à chaque bonne nouvelle contribue à garder des moments de convivialité avec vos collègues. En se faisant, vous redynamisez un esprit d’équipe qui s’était peut-être un peu essoufflé.

                  Être de bonne humeur au travail permet également de réduire le stress, d’être plus productif et contribue à diminuer son taux d’absentéisme.

                  Pique-nique dans un parc

                  Défi #10

                  Pique-niquez dans un parc à côté ou dans le jardin !

                   

                  Brisez la routine de la cantine et accordez-vous une vraie pause déjeuner hors des murs

                  Et profitez des bienfaits de manger à l’extérieur : détente, bonne humeur et moins de stress !

                  Femme en train de cuisiner un plat végétarien

                  Défi #11

                  Prenez le temps de vous cuisiner un savoureux repas végétarien !

                   

                  Quand on sait que (sources WWF & Inra) :

                  • 65 milliards d’animaux sont tués chaque année
                  • 25 à 30% de l’empreinte carbone française est liée à notre alimentation
                  • 80% de la déforestation est due à l’agriculture dont la cause principale est le développement de la culture de soja destinée à nourrir le bétail
                  • Il faut 15 000 L d’eau pour produire 1 kg de viande de boeuf

                  Il est grand temps de réduire notre consommation de viande : en manger moins (voire plus du tout) mais mieux !

                   

                  Alors aujourd’hui, on se met aux fourneaux pour cuisiner un délicieux repas végétarien et ainsi pouvoir apporter sa gamelle faite maison au bureau lundi.

                   

                  On remplace la viande par des légumineuses et des céréales afin de bénéficier de toutes les protéines et acides aminés dont notre corps a besoin.

                  Stand-up meeting ou réunion debout

                  Défi #12

                  Assistez à vos réunions debout !

                   

                  Cette idée vous semble farfelue ? Pourtant, il s’agit d’un bon moyen de booster votre productivité et de prendre soin de votre santé !

                  La réunion debout ou “stand up meeting” se veut courte et efficace :

                  • un temps de réunion raccourci
                  • des collaborateurs plus actifs et moins passifs
                  • une meilleure cohésion d’équipe
                  • une amélioration de la créativité

                  Elle contribue également à prendre soin de votre santé, en vous obligeant à vous lever et à bouger plutôt que de rester avachi au fond de votre siège en rêvant à vos prochaines vacances.

                  Allez hop, on retire les chaises de la salle de réu’ !

                  Collègues au café

                  Défi #13

                  Proposez à vos collègues de faire une activité après le travail !

                   

                  Apprenez à mieux connaître vos collègues en leur proposant de faire quelque chose ensemble une fois la journée terminée !

                   

                  Plutôt que d’inviter seulement les personnes avec qui vous sortez habituellement, pensez à en parler aussi aux collègues que vous connaissez moins. Vous pouvez aussi inclure les stagiaires et les alternants qui seront certainement ravis d’avoir une occasion de se présenter et de s’intégrer !

                   

                  De nombreuses activités sont possibles comme : 

                  • aller boire un café ou un verre
                  • aller voir un match de sport ou faire une activité sportive
                  • organiser une soirée jeux de société

                  Mieux connaître ses collègues améliore :

                  • l’ambiance au travail 
                  • la communication 
                  • l’esprit d’équipe
                  Cadeaux de Noël DIY responsables

                  Défi #14

                  Préparez votre Secret Santa avec un cadeau éthique et responsable !

                   

                  Le moment des petits cadeaux entre collègues approchent à grands pas… C’est l’occasion d’offrir des présents éco-responsables pour lutter contre la surconsommation et le suremballage quand on sait que (source ADEME) :

                  •   20 000 tonnes de papier cadeau sont générées chaque année en France à l’occasion des fêtes de fin d’année 
                  • 57 % des émissions de gaz à effet de serre de Noël proviennent des cadeaux
                  • 27 % des Français déclarent avoir reçu des cadeaux qu’ils n’utilisent jamais

                  Ainsi, pensez par exemple à vous tourner vers :

                  • des cadeaux faits maison
                  • des cadeaux de seconde main
                  • des cadeaux dématérialisés comme une carte cadeau d’aventures pour vivre des moments inoubliables

                  Et pour les emballages, vous pouvez utiliser : 

                  • du papier recyclé
                  • des emballages réutilisables (bocaux en verre, papier journal, …)
                  • des furoshiki
                  Petit-déjeuner entre collègues

                  Défi #15

                  Organisez un petit déjeuner entre collègues !

                   

                  Envie de renouer avec vos collègues et/ou d’apprendre à mieux les connaître ? Quoi de mieux que de partager un petit déjeuner ensemble pour tisser des liens ?

                   

                  Pour financer les viennoiseries, pensez à vous servir de l’argent collecté dans votre rumignotte (défi #5) !

                   

                  Une bonne entente et une bonne ambiance au travail favorisent l’investissement, la motivation et la productivité !

                  Journée pull de Noël

                  Défi #16

                  Revêtissez votre plus beau pull de Noël

                   

                  Rendez-vous au bureau affublé de votre plus beau pull de Noël pour renforcer votre cohésion d’équipe ! 

                   

                  Si vous ne possédez pas de pull de Noël, vous pouvez toujours tenter la variante du pull moche ! 

                   

                  Enfin, si le cœur vous en dit, pourquoi ne pas proposer quelques activités autour de ce thème, comme prendre une photo d’équipe ou organiser le concours du meilleur pull ?

                  Défi #17

                  Passez une journée zéro déchet

                   

                  Pour vous aider, souvenez-vous de la règle des 5 R de Béa Johnson : refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre.

                   

                  Et retrouvez de nombreux conseils dans notre petit guide du zéro déchet pour les débutants disponible sur notre blog ! 

                   

                  Faites un geste pour la planète, surtout quand on sait que (sources Eurostat et Vie Publique) : 511 kg de déchets sont jetés par personne chaque année en France soit 1,4 kg par jour et 249 kg de ces déchets annuels sont non triés (ordures ménagères résiduelles).

                  Défi #18

                  Organisez un quiz “à qui appartient ce bureau ?”

                   

                  Saurez-vous deviner à quel collègue appartient le bureau en photo ?

                  Les règles du jeu sont simples :

                  • chacun prend en photo son bureau personnel en parsemant des indices afin de faciliter son identification
                  • mettez ces photos en commun
                  • tentez d’associer correctement chaque collègue à son bureau !

                  Il est possible de faire ce quiz à distance grâce au moyen de communication interne de votre entreprise.

                  Apprenez à mieux connaître vos collègues de manière ludique et renforcez ainsi votre communication et votre esprit d’équipe !

                  Défi #19

                  Effectuez toutes vos tâches à 300%, même celles que vous n’aimez pas, et avec le sourire !

                   

                  En cette fin d’année, la motivation à tendance à se faire discrète et le moral à tomber dans les chaussettes. Qu’à cela ne tienne, prenez les choses à contre-courant et propagez votre bonne humeur au bureau !

                   

                  En vous voyant aussi enthousiaste, vos collègues suivront certainement le mouvement. Pour vous aider dans cette démarche vous pouvez :

                  • créer une to do list
                  • effectuer vos tâches en musique
                  • penser aux conséquences positives que cela engendrera
                  • vous récompenser une fois votre travail terminé

                  Ainsi, améliorez votre productivité, réduisez votre stress et contribuez à maintenir une bonne ambiance au travail !

                  Défi #20

                  Musclez-vous discrètement au bureau !

                   

                  Mettez vos heures de travail à profit pour vous muscler en toute discrétion en essayant les exercices suivants :

                  • contracter les abdos à chaque fois que vous passez une porte
                  • vous déplacer sur la pointe des pieds pour muscler vos mollets
                  • vous servir de votre gourde réutilisable comme d’un haltère pour muscler vos biceps

                  Garder la forme aussi bien mentalement que physiquement améliore la productivité et la motivation et prévient le risque d’absentéisme et de burn-out !

                  Défi #21

                  Passez la journée sans utiliser de papier

                   

                  Aujourd’hui, laissez imprimantes et blocs-notes tranquilles et faites un geste pour la planète !

                   

                  Le saviez-vous ? (source Citeo)

                  • On utilise en moyenne 53 kg de papier par an
                  • 60,5% sont triés et recyclés
                  • 1 million de tonnes de papiers recyclés permet d’économiser 19 milliards de litres d’eau, soit 6400 piscines olympiques

                  Il est donc grand temps de revoir notre consommation de papier !

                  Défi #22

                  Faites une micro-sieste !

                   

                  Rechargez vos batteries en prenant 5 à 20 minutes sur votre temps de pause déjeuner pour effectuer une micro-sieste. D’après une étude de la Nasa, cela permettrait d’augmenter votre productivité de 35% !

                   

                  • La sieste flash de 5 minutes constitue un moment de détente entre l’éveil et le sommeil. Elle est parfaite pour un regain d’énergie en 5 minutes chrono !
                  • La micro-sieste de 10 minutes s’inscrit dans le premier cycle du sommeil, dit cycle lent. Il englobe la somnolence et le sommeil léger et permet de retrouver la forme tout en évacuant le stress.
                  • La sieste de 20 minutes permet un endormissement plus profond. C’est le temps idéal pour évacuer les tensions mais surtout récupérer son manque de sommeil.

                  Attention cependant à ne pas dépasser les 20 minutes, au risque de perturber votre cycle de sommeil.

                  Défi #23

                  Essayez de battre des records du monde !

                   

                  Vous avez du mal à tenir en place à l’approche des fêtes de fin d’année ? Occupez-vous les mains et l’esprit en essayant de battre des records du monde pour le moins… insolites !

                   

                  Êtes-vous de taille à :

                  • Construire un château de cartes de plus de 3,37 mètres
                  • Rédiger un SMS de 160 caractères en moins de 42 secondes
                  • Superposer plus de 28 rouleaux de papier toilette en 30 secondes
                  • Taper toutes les lettres de l’alphabet sur votre clavier en moins de 3,43 secondes

                  Invitez vos collègues à réaliser ces activités avec vous lors de vos temps de pause et tentez d’inscrire vos noms dans le Livre Guinness des Records !

                  Défi #24

                  Mettez la musique à fond et dansez comme des fous !

                   

                  Pour ce dernier défi du Calendrier de l’Avent…ure au bureau, poussez les meubles et lâchez-vous !

                   

                  Plutôt que de tourner en rond en attendant la dinde aux marrons, montez le son et enchaînez vos meilleurs pas de danse au rythme des chansons !

                   

                   Boostez votre moral, renforcez votre confiance en vous et entretenez votre santé en vous déhanchant sur vos morceaux préférés !

                   

                  Passez de très belles fêtes !

                    Fabriquer son calendrier de l’Avent éco-responsable

                    Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et avec elles toute l’euphorie et la magie qui subliment cette période si chère au cœur, et au portefeuille, d’une bonne partie de la population. Et si les décorations, les cotillons et la dinde aux marrons ont déjà envahi les rayons, un autre incontournable est également présent : le calendrier de l’Avent. Pour petits et grands, garni de chocolats, de bières ou de produits de beauté, il en existe de toutes sortes et pour tous les budgets. 

                     

                    Il est parfois difficile de faire un choix, surtout si l’on souhaite allier originalité et éco-responsabilité. Et si la solution était tout simplement de le fabriquer ? Dans cet article, retrouvez conseils et astuces pour un calendrier de l’Avent écolo et fait maison !

                    Pourquoi fabriquer son calendrier de l’Avent éco-responsable ?

                    Le Père-Noël n'aime pas les ordures

                    Pour faire un geste pour la planète

                    C’est bien connu, le Père Noël n’aime pas les ordures. Pourtant, malgré les strass et les paillettes, les fêtes de fin d’année ont un côté beaucoup moins glamour : leur impact colossal sur l’environnement. Entre le gaspillage alimentaire, le suremballage et la surconsommation, cette période festive engendre en réalité un énorme pic de pollution. Le calendrier de l’Avent fait main, c’est la liberté de choisir non seulement les matières premières qui le composeront, mais également les petits présents qui le garniront, le tout dans une démarche responsable en accord avec vos valeurs.

                    Pour rentrer dans son budget  

                    Attendu de pied ferme aussi bien par les adultes que par les enfants, le calendrier de l’Avent fait figure de tradition et ouvre le bal des festivités du mois de décembre. Véritable cadeau avant l’heure, il représente un coût élevé dans le budget des ménages. De l’indémodable rempli de chocolats aux plus modernes dédiés à un thème, son prix peut vite grimper, certains avoisinant même la centaine d’euros ! En fabriquant vous-même votre propre calendrier de l’Avent, vous maîtrisez ainsi entièrement son prix de revient. Et en vous arrangeant pour qu’il soit réutilisable, cela vous évitera également des dépenses supplémentaires pour les années suivantes !

                    Pour des cadeaux utiles et personnalisés 

                    Souvent suremballés et aussitôt jetés dès la dernière case dévoilée, les calendriers de l’Avent à thèmes contiennent parfois des objets dont vous n’aurez pas nécessairement l’utilité, et qui finiront par s’entasser dans le fond de vos tiroirs ou le haut d’un placard jusqu’à ce que vous vous décidiez à les vendre ou à les jeter. Pour éviter cette surproduction inutile de déchets, les calendriers de l’Avent DIY vous offrent l’opportunité de choisir vous-même comment les remplir. Vous aurez donc la possibilité de pouvoir (vous) offrir des petits cadeaux utiles, qui ont du sens, et 100% personnalisés !

                    Pour partager un moment créatif en famille 

                    Fabriquer son propre calendrier de l’Avent peut s’avérer contraignant, souvent par manque de temps. Mais justement, cela vous obligera à vous poser quelques instants pour prendre du temps pour vous, ou partager un moment en famille ! Votre réalisation finale sera un véritable accomplissement personnel dont vous garderez de superbes souvenirs !

                    Quelques idées pour fabriquer un calendrier de l’Avent maison

                    Fabriquer son calendrier de l'Avent éco-responsable avec des rouleaux de papier toilette

                    Quelles matières privilégier pour votre calendrier de l’Avent éco-responsable ? 

                    L’un des nombreux atouts d’un calendrier de l’Avent fait maison est d’avoir la mainmise sur toute sa réalisation, des matières choisies à son aspect général. Ainsi, vous pourrez fabriquer un objet unique et original qui s’intégrera parfaitement à votre décoration. 

                     

                    Pour ce faire, vous pouvez miser sur les matériaux de récupération, qui vous éviteront d’acheter des fournitures neuves et qui répondront parfaitement à la démarche zéro déchet. Dans l’idéal, choisissez des matériaux solides qui dureront dans le temps, afin de pouvoir réutiliser votre calendrier de l’Avent les années suivantes. 

                     

                    D’une manière générale, évitez autant que possible les matières plastiques ou contenant des fibres issues du pétrole.

                    Le calendrier en rouleaux de papier toilette  

                    Il existe de nombreux exemples de calendriers de l’Avent faits main, que vous pouvez décliner à l’infini selon votre imagination. 

                     

                    L’un des plus populaires est sans conteste le calendrier de l’Avent fabriqué à base de rouleaux de papier toilette, dans sa version à poser ou à suspendre. En forme de sapin, de couronne ou de flocon, les possibilités sont nombreuses et son coût de fabrication peu onéreux ! Veillez tout de même à le ranger précautionneusement dans un endroit sec afin de pouvoir le ressortir en bon état l’année suivante.

                    Le calendrier en tissu ou en feutrine 

                    Parmi les calendriers de l’Avent légers et faciles à stocker, on retrouve également les calendriers en tissu ou en feutrine, qui reviennent au goût du jour depuis quelques années. Écologiques et économiques, ces versions nécessitent cependant quelques notions de coutures, l’occasion idéale pour (ré)apprendre les bases ! 

                    Le calendrier à base de chaussettes esseulées 

                    Toujours dans une démarche zéro déchet, pensez à garder de côté vos chaussettes qui auraient perdu leur moitié au cours de l’année ! Plutôt que de les jeter, recyclez-les en un calendrier de l’Avent amusant !

                    Le calendrier en contenants recyclés 

                    Pour les plus gros cadeaux, n’hésitez pas à conserver vos contenants, comme vos pots de confiture, de cornichons ou de moutarde. Un coup de peinture pour décorer les parois et garder la surprise, et le tour est joué ! Vous pouvez également utiliser des boîtes de conserve ou des boîtes d’allumettes pour reproduire ce concept, et pourquoi pas varier les formes pour plus d’originalité !

                    De la décoration de Noël au repas fait maison en passant par les emballages cadeaux originaux et écolos, découvrez nos meilleurs conseils pour passer un Noël plus éco-responsable.

                     

                    > Comment passer un Noël éco-responsable ?

                    Avec quoi remplir votre calendrier de l’Avent fait main ?

                    Des petits mots qui procurent un grand plaisir

                    Pas besoin de gadgets coûteux pour (se) faire plaisir, les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Chaque jour, découvrez une photo, un mot doux ou une citation inspirante pour entamer la journée du bon pied ! 

                     

                    Les plus inspirés pourront décliner ces petites notes par des devinettes ou des “bonnes actions du jour”, comme prendre le temps de lire quelques chapitres de ce livre que vous avez commencé mais jamais terminé, ou vous faire couler un bon bain ! 

                     

                    Dans le même genre, pensez également aux “bon pour”, qui plairont autant aux petits qu’aux grands. Bon pour choisir le repas de ce soir, bon pour une après-midi jeux de société, bon pour une gaufre et un chocolat chaud devant un téléfilm de Noël, … 

                     

                    Enfin, vous pouvez également décliner cette idée en version plus instructive, en proposant par exemple de découvrir chaque jour un éco-geste ou un fait sur l’environnement et la biodiversité, ou sur un sujet qui vous tient à cœur.

                    Des cadeaux écolos

                    Pour rester dans le thème de l’éco-responsabilité, vous pouvez garnir votre calendrier de petits cadeaux zéro déchet, comme des savons solides ou des cotons réutilisables.

                     

                    Pour les irréductibles fans de la magie de Noël, une idée originale serait de glisser une décoration faite maison dans chacune des cases de votre calendrier de l’Avent à remplir, afin d’apporter chaque jour une nouvelle touche féerique à votre intérieur ou à votre sapin.  

                     

                    Si vous avez la main verte, pensez aux graines de plantes, de fruits ou de légumes, que vous pourrez ensuite planter au cours de l’année ! Des petits présents durables, dans tous les sens du terme !

                     

                    Vous pouvez également opter pour des surprises dématérialisées, comme des histoires ou des podcasts de Noël en ligne.

                    Des douceurs artisanales   

                    Enfin, pour les amateurs de chocolats, biscuits et autres sucreries, c’est sûrement le moment idéal pour tester de nouvelles recettes afin de garnir vos calendriers. Si vous préférez acheter directement des petites douceurs, renseignez-vous sur leur provenance et leur fabrication, et privilégiez le circuit court, local et responsable.

                    Allez-vous sauter le pas cette année et fabriquer votre propre calendrier de l’Avent éco-responsable ? Quels types de petits présents allez-vous (vous) offrir ?

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