Fabriquer votre décoration de Pâques éco-responsable

Les enfants comme les plus grands l’attendent avec impatience : Pâques et ses traditions gourmandes et colorées !

 

Pour le plus grand plaisir de tous, chasse aux œufs et confiseries en chocolat sont de retour, mais pas que ! Pâques marque aussi l’arrivée du printemps. Le temps s’adoucit et la nature se réveille peu à peu, après une longue sieste d’hiver. Cette nouvelle saison symbolise le renouveau, l’occasion de revoir certaines de nos habitudes de consommation et d’apprendre à adopter les bons gestes.

 

Pour Pâques, on vous lance le défi amusant de (ré)inventer vos décorations sans aucune dépense et impact sur l’environnement. Des ateliers créatifs à partager en famille pour cultiver l’imagination de chacun. Si les idées vous manquent, cette liste de décorations de Pâques éco-responsables devrait pouvoir vous aider à vous lancer !

Des décorations de Pâques faciles et durables

Ne jetez rien car ici on réutilise tout ! Pour ces astuces, vous n’aurez besoin que de quelques matériaux de récupération et de petites mains créatives.

Créer ses oeufs de Pâques à partir de coquilles d’oeufs

Oeufs de Pâques décorés avec de la teinture végétale

Incontournables, les œufs de Pâques s’invitent partout dans nos intérieurs et nos jardins. Fabriquez vous-même vos œufs de pâques décoratifs en utilisant des coquilles d’œufs.

 

Pour vider simplement vos œufs sans les casser, placez d’abord du ruban adhésif sur les deux extrémités puis percez un petit trou de chaque côté, à l’aide d’une punaise par exemple. Insérez un cure-dents dans le trou puis remuez pour dissoudre le jaune d’oeuf et l’extraire plus facilement. Il ne reste plus qu’à souffler par l’un des trous pour vider l’œuf !

 

Pour cette astuce, pas de gaspillage alimentaire, récupérez l’œuf pour vos recettes. Profitez-en pour préparer vous-même vos chocolats de Pâques par exemple.

 

Place à la couleur ! Après avoir soigneusement retiré les rubans adhésifs et rincé vos coquilles, habillez-les de teinture végétale. Optenez de jolies teintes en faisant bouillir dans de l’eau des aliments, plantes ou épices : de la betterave pour une couleur rouge rosée, du curcuma pour un jaune intense ou encore des épinards pour un coloris vert. Plongez vos coquilles dans la teinture végétale plusieurs heures ou toute la nuit pour plus d’intensité.

 

Comment faire si mon œuf est cassé ?

Si votre coquille se fissure d’un côté, pas de panique ! Vous pourrez toujours l’utiliser en décoration. Videz votre œuf et décorez-le, de la même manière, à l’aide de couleurs naturelles. Disposez votre coquille sur la table et cachez quelques gourmandises à l’intérieur…

Fabriquer son lapin de Pâques en rouleaux de papier toilette

Fabriquer un lapin de Pâques en rouleaux de papier toilette

Faîtes de votre lapin de Pâques une création unique et personnalisée. A base de rouleaux de papier toilette, il y a mille façons de l’imaginer.

 

Utilisez par exemple deux rouleaux pour créer le lapin : un pour le visage, gardé tel quel, un autre que l’on découpe pour former les oreilles. Conservez les chutes pour réaliser les détails du lapin comme les yeux et les dents. Des moustaches en paille ou en brin d’herbe peuvent également s’ajouter. Peignez, assemblez et le tour est joué. Voilà une nouvelle activité qui saura faire patienter les enfants avant l’arrivée des cloches !

Préparer son panier de Pâques pour la chasse aux oeufs

Si vous n’avez pas de panier sous la main, sachez que tout (ou presque) peut le remplacer. L’alternative la plus courante reste l’utilisation de sacs en papier ou en tissu. Mais, pour plus de fantaisie, rien de mieux qu’un panier de pâques homemade ! 

 

Récupérez par exemple un petit seau ou une boîte à chaussures à laquelle vous ajoutez des lacets ou des cordes en guise de anses. Customisez-les de petits rubans, de touches de peinture et autres décorations festives.

Des décorations de Pâques originales et végétales

Egayez votre intérieur avec des fleurs, des fruits et des légumes de saison. Profitez des beaux jours de printemps pour vous balader en nature et dénicher quelques trésors. 

Composer un bouquet de fleurs de saison

A cette période, on observe des fleurs sauvages un peu partout : jonquilles, violettes, magnolias, coucous, pâquerettes, … Assemblez toutes vos trouvailles dans de jolis vases, pots ou bouteilles en verre ou confectionnez des couronnes végétales. 

Puis mettez en avant vos créations au centre de la table pour épater vos convives. Pour compléter cette décoration naturelle, parsemez un peu de mousse de manière à créer un chemin de table.

Décorer une boîte à oeuf végétale 

Boîte à oeufs végétale pour décoration de Pâques

Donnez du style à votre boîte à oeufs en carton en y ajoutant quelques plantes. Alliez pratique et décoratif en utilisant les compartiments pour y planter vos semis de printemps. Commencez vos plantations quelques semaines avant Pâques pour que vos jeunes pousses fleurissent à temps.

Si vous n’avez pas vraiment la main verte, remplissez votre boîte avec des coquilles d’œuf ou de petits pots en verre. Garnissez-les de fleurs et de mousses fraîchement cueillies et de petites bougies. Effet garanti !

Réaliser un arbre de Pâques

Cette tradition est sans doute la plus simple à réaliser ! Enfilez vos chaussures et vos manteaux pour partir, cette fois-ci, à la recherche de branchages. De retour à la maison, assemblez vos branches d’arbres dans un vase ou un pot. L’arbre déjà constitué, il ne reste plus qu’à l’agrémenter d’ornements de pâques faits maison et de petits cadeaux. 

Selon sa taille, il peut tout à fait se placer au centre de la table pour une décoration plus champêtre et festive.

Complétez votre liste de DIY avec ces 6 idées de décos écolos et responsables. A réaliser en famille, chacun apportera sa touche créative. Qui parmi vous fabriquera la plus belle décoration de Pâques ?

Greenwashing : comment différencier le faux du vrai ?

Lorsque l’on souhaite revoir son mode de consommation afin de faire un geste pour la planète, il faut parfois bien s’accrocher pour naviguer dans cet océan de publicités et de réseaux sociaux, qui peut vite nous faire tomber dans les arnaques et les fausses bonnes idées éco-responsables.

 

Entre simples tendances et réelles bonnes pratiques, comment déceler les entreprises et produits vraiment responsables de celles qui n’ont d’éthique que l’aspect ? Qu’est-ce que le greenwashing et comment le repérer pour ne pas se faire piéger ?

 

Venez compléter votre petit guide du zéro déchet avec cet article qui vous apprendra à déceler les mensonges et les manigances destinés à vous faire consommer toujours plus !

Qu'est-ce que le greenwashing ?

Greenwashing : définition 

Définition du greenwashing

Quel est ce jargon étrange employé à tout-va depuis quelques années et qui semble faire polémique ? Le greenwashing est un terme anglophone dont la composition relève de la contraction des mots green (vert) et whitewash (dissimuler), que l’on peut retrouver sous ses traductions françaises en tant que “verdissage” ou “éco-blanchiment”. 

 

Le greenwashing est une stratégie de communication et de marketing, qui vise à faire croire à une réelle démarche éco-responsable de la part d’une entreprise dans le but d’améliorer son image, sans que de réelles actions ne soient vraiment mises en place. Ainsi, le budget investi dans la publicité est plus important que celui alloué pour les gestes concrets en faveur de la planète.   

 

Le plus difficile est de discerner les entreprises vraiment engagées de celles qui usurpent leurs axes de communication. Choisir du vert dans son logo ou ses emballages et ajouter des images de plantes et de forêts pour exprimer son identité éco-responsable, mettre en avant un label pour démontrer son sérieux ou encore miser sur des slogans au vocabulaire tendance pour se démarquer… Tout cela part avant tout d’une bonne intention dont les valeurs et les actions suivent le discours et les engagements de la marque ou de l’entreprise. Cependant, d’autres en détournent les codes et s’en servent malheureusement pour tromper le consommateur. De ce fait, le greenwashing engendre deux répercussions majeures.

 

Tout d’abord, le client se sent floué et trahi. Il perd confiance non seulement dans les discours des entreprises concernant leurs actions écologiques, mais également dans l’utilité de ses propres démarches éco-responsables. 

 

Enfin, il représente un frein dans le déploiement et l’avancée de véritables entreprises aux démarches et valeurs éthiques et responsables, en utilisant à tort et à travers l’argument écologique qui perd ainsi de son sens et de son sérieux. 

Exemples communs de greenwashing

Adopté de plus en plus fréquemment malgré les contrôles des réglementations mises en place, le greenwashing touche de nombreux secteurs, de l’automobile aux cosmétiques en passant par l’industrie de la mode et l’industrie agro-alimentaire. Et nous y sommes confrontés tous les jours sans forcément nous en rendre compte. 

 

Concept farfelu de “voiture propre”, mise en avant de collections de vêtements “zéro déchet et matière recyclée” par une marque de fast-fashion ou encore de plats industriels préparés “sans colorants ni conservateurs”, ce ne sont pas les exemples de greenwashing qui manquent pour se rendre compte que, même s’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, il est beaucoup plus présent dans notre quotidien que l’on ne le pense. 

 

L’un des secteurs les plus touchés est celui des produits d’hygiène et de beauté, qui surfe sur la vague de l’éco-responsabilité pour redorer son image. Ainsi, exit les rouges à lèvres à la graisse de baleine et les fonds de teint aux perturbateurs endocriniens, et bonjour aux produits révolutionnaires sans parabens et sans silicones. Mais derrière cette façade éthique et écologique, la réalité est parfois arrangée. Les ingrédients controversés font parfois place à d’autres, tout aussi nocifs si ce n’est plus. 

 

L’industrie de la mode n’échappe pas non plus au greenwashing. Pour ce faire, elle détourne l’attention du consommateur en mettant en avant des collections soit-disant plus éthiques et responsables fabriquées à partir de matières recyclées, sans jamais rentrer dans les détails, et dont l’achat contribue finalement à financer l’ensemble de la marque, et par conséquent tous ses produits de fast-fashion qui vont à l’encontre d’une démarche éco-responsable ! 

 

Le greenwashing peut se décliner de plusieurs manières, dont une en particulier qui endort souvent notre méfiance : le “made in France”. Si bon nombre d’entreprises ont à cœur une réelle démarche en ce sens (préservation d’un savoir-faire, ressources et main d’œuvre locale, …), d’autres n’hésitent pas à jouer avec les mots. “Design français”, “élaboré en France”, “en collaboration avec un créateur français”, …, ne garantissent en rien une démarche éthique et éco-responsable de la part de la marque ! Ces mentions sont en réalité libres de toute utilisation et ne se réfèrent à aucun label. Elles certifient seulement qu’une partie significative de la fabrication du produit a été réalisée en France, mais ne garantissent pas que la totalité du produit provient bien de France. 

Comment reconnaître le greenwashing et comment l’éviter ?

Les principaux signes qui démontrent la pratique de greenwashing

Comment éviter de tomber dans le panneau en croyant pourtant bien faire ? Comment distinguer les entreprises sérieuses des arnaqueuses ? Voici quelques astuces pour repérer les techniques commerciales de greenwashing les plus fréquemment utilisées.

 

> Méfiez-vous des visuels trop suggestifs

 

Certaines entreprises n’hésitent pas à tout miser sur le visuel pour faire croire au consommateur que leur produit est éco-responsable. Or, les emballages de couleur verte, les images de forêts et les packaging épurés et cartonnés ne sont pas gages de valeurs écologiques ni d’une démarche éthique. Si dans certains cas le visuel illustre et appuie des convictions et des engagements tenus, sans preuves concrètes il s’agit de greenwashing.

 

> Prenez garde à l’utilisation de termes et de slogans prêtant à confusion 

 

Il n’est pas rare de constater des entreprises mettre en avant leurs gestes pour la planète à grand renfort de mentions “produit respectueux de l’environnement”, “produit vert” ou encore de produits composés à “95% d’ingrédients naturels”. Si quelques-unes respectent leurs engagements et convictions, d’autres s’approprient ces termes sans aucune explication derrière.

 

En laissant volontairement les consommateurs dans le flou, l’usage de mots vagues et mal connus du grand public dans ces slogans contribuent à associer à tort la marque et le produit à une démarche éco-responsable.

 

Par exemple, un produit cosmétique composé à 95% d’eau et dont le reste ne compterait que des produits chimiques controversés serait en effet bien composé à 95% d’ingrédients naturels, mais n’en serait pas moins mauvais pour la santé et l’environnement !

 

> Analysez le vocabulaire et les termes utilisés

 

Il s’agit d’un grand classique du greenwashing : l’utilisation d’un vocabulaire et d’un champ lexical écologique et responsable, dont les termes sont aussi bien utilisés en français qu’en anglais. Les tendances et influences sont au “green”, au “naturel”, au “clean” et au “bio” devant n’importe quel mot, sans informations complémentaires sur ces allégations, ni preuves fondées de ce qu’il en est réellement.

 

Le sens de ces termes est généralement mal compris et peut induire le consommateur en erreur. Par exemple, “naturel” n’est pas synonyme de “végétal” ou de “sans danger”.

 

> Renseignez-vous sur les valeurs exclusives proposées

 

Certes, il est plus éthique d’acheter des produits “non testés sur les animaux” ou “cruelty free” en anglais. Cependant cette pratique est interdite en Europe depuis 2009 et ne constitue donc en aucun cas un signe distinctif ou une valeur exclusive !

 

> Soyez attentif aux promesses trop belles pour être vraies

 

De même, prenez garde aux promesses alléchantes du genre “entreprise à neutralité carbone ou net zéro”. Depuis quand l’est-elle ? En quoi est-elle neutre ? Dans quel périmètre géographique et opérationnel ? Cherchez les preuves du discours avancé. Une entreprise vraiment investie dans cette démarche n’aura rien à cacher et ces informations devraient non seulement être facilement trouvables, et également compréhensibles avec des propos simples mais étayés.

 

Ces promesses parfois trop belles pour être vraies servent aussi à détourner l’attention d’autres pratiques non éco-responsables, en faisant la lumière sur une pseudo bonne action tout en gardant dans l’ombre les mauvaises.

 

Pour distinguer les paroles tenues de celles qui ne le sont pas, essayez de repérer les engagements réalistes et en accord avec la démarche de l’entreprise, dont les objectifs paraissent atteignables et dont vous pourrez vraiment constater la réalisation.

 

> Faites attention aux labels créés de toute pièce

 

Pour se démarquer et renvoyer une image sérieuse et de qualité, certaines entreprises ne lésinent pas sur les moyens et sont souvent promptes à créer leur propre label à connotation éco-responsable, tel que “clean beauty”, “Go for Good” ou encore “mieux vivre”.

 

Or, ces labels créés de toute pièce sont auto-délivrés et ne répondent pas à un cahier des charges vérifié par un organisme externe indépendant.

 

Si certaines entreprises se fixent bel et bien une réglementation stricte à respecter pour être en accord avec leurs revendications, d’autres n’hésitent pas à sauter sur l’occasion pour s’octroyer une image de bon élève.

 

> Prêtez attention à la cohérence des pratiques et références mises en avant

 

Vous avez peut-être déjà été confronté au fameux “pour chaque produit acheté, un arbre planté” ou aux produits “certifiés par Monsieur X, expert mondialement reconnu”. Là encore, preuves et cohérence doivent figurer au cœur de vos investigations.

 

Planter des arbres, c’est bien, mais le produit vendu est-il en accord avec l’action proposée ? L’entreprise dont il provient est-elle éco-responsable ? Entreprend-elle d’autres démarches en faveur de la planète ou s’agit-il simplement d’un coup de pub ? Quelle est la légitimité de Monsieur X ? Son statut d’expert peut-il être réellement prouvé ? Posez-vous ce genre de question afin d’éviter de tomber dans les pièges du greenwashing.

Les points à vérifier pour éviter de se faire piéger

Conseils pour repérer le greenwashing

Pour déterminer si un produit est éco-responsable ou non, voici quelques points à vérifier, tout en gardant en tête les techniques commerciales généralement utilisées par les entreprises.

 

> Regardez attentivement l’emballage et la liste de composition du produit

 

La première chose à faire pour essayer de déceler une arnaque au greenwashing est de bien regarder l’emballage du produit, du design au slogan et au vocabulaire employé. Quand c’est trop beau pour être vrai, il se peut qu’il y ait anguille sous roche.

 

Pour vous aider, voici quelques termes fourre-tout fréquemment employés : naturel, vert ou green, éco et ses déclinaisons, ou encore biodégradable. Si ces mots sont utilisés sans explication simple, sans preuve concrète, ou qu’ils n’ont rien à voir avec le produit, il s’agit sûrement de greenwashing !

 

Ensuite, prenez le temps de jeter un coup d’œil à la liste des ingrédients qui composent votre produit. Ce conseil est valable pour tous les domaines, qu’il s’agisse notamment de cosmétique, mais également de mode et même d’alimentaire.

 

Repérer les substances louches peut paraître fastidieux au premier abord, c’est pourquoi vous pouvez vous aider de sites ou d’applications qui pourront vous assister dans votre démarche. En règle générale, moins la liste est longue et mieux sera la composition.

 

> Vérifiez les labels

 

Une rapide recherche sur Internet suffit pour déceler les labels certifiés des imposteurs et, avec l’habitude, vous finirez par repérer l’arnaque en un coup d’œil !

 

Assurez-vous tout de même de bien comprendre la signification des labels que vous jugez apte à passer vos critères de sélection. Par exemple, dans le domaine du textile, le label Oeko-Tex n’est pas un label qui garantit une démarche écologique. Il assure seulement que le produit final présente une composition saine pour la santé.  Il ne prend en compte ni l’origine des fibres du tissu (qui peut ainsi être synthétique et produit à partir de pétrole comme le polyester), ni ses conditions de production (et donc de la pollution et des déchets engendrés).

 

> Faites des recherches sur la marque / l’entreprise 

 

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire un tour sur le site Internet de la marque et de fouiller dans les rubriques “à propos”, “la marque” ou “nos engagements”, afin de vous renseigner sur les valeurs qu’elle défend et les actions qu’elle a mise en place.

 

Une marque éthique et responsable n’a rien à cacher et sera transparente dans son discours, en utilisant des termes simples, justifiés et justifiables, et en apportant des preuves concrètes de ses engagements.

 

A contrario, une marque se servant de greenwashing aura tendance à tenir des propos volontairement flous, en usant d’un jargon éco-responsable mêlé à un champ lexical stimulant les émotions du consommateur afin de le persuader d’acheter ses produits. Quand on sait que 85% des achats sont guidés par les émotions et non par la raison, les “designé en France avec amour” et autres “pour un produit acheté, 1€ reversé pour sauver les bébés lamantins” sont des procédés marketing redoutables !

 

Enfin, pour les plus curieux, vous pouvez toujours essayer d’accéder à la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), et vérifier si ses engagements environnementaux sont cohérents et surtout, s’ils sont réellement mis en place et tenus.

En résumé

Le greenwashing n’est pas une mince affaire et nous touche directement et quotidiennement. Pas facile de lutter contre cette pratique et de s’y retrouver dans cette course à l’arnaque et au détournement d’attention qui profite de notre bonne volonté et de notre désinformation alors que nous essayons de faire des achats plus responsables.

 

En semant le doute dans les esprits, il bloque ainsi les véritables efforts faits envers la transition écologique et fait passer une démarche sérieuse et concrète en un simple effet de mode.

 

Alors, à vous de jouer pour vous tenir informé et ne plus vous faire piéger. Et pour vous aider, vous pouvez compter sur l’outil en ligne anti-greenwashing lancé par l’ADEME !

 

Connaissiez-vous les techniques du greenwashing ? Aviez-vous conscience de son omniprésence ? Partagez-nous votre ressenti en commentaires !

9 fausses bonnes idées éco-responsables

Vous avez décidé de sauter le pas et de vous lancer dans la démarche zerowaste ? Notre petit guide du zéro déchet pour les débutants vous a donné matière à réfléchir et vous souhaitez vous renseigner pour ne pas tomber dans les pièges des fausses bonnes idées ? Alors, vous êtes au bon endroit !

 

Dans cet article, apprenez à repérer les mauvais exemples écolos et devenez incollable sur les bonnes pratiques éco-responsables !

1) Le vrac, attention aux arnaques

Privilégier le vrac

Lorsque l’on souhaite tendre vers le zéro déchet, le vrac est une étape incontournable. Mais encore faut-il savoir où l’acheter, sous quelles conditions, et de quelle manière il est acheminé et stocké. Qu’il s’agisse de magasins spécialisés ou de grandes surfaces, qu’en est-il vraiment ?

 

Certaines enseignes achètent des produits dans leurs emballages réguliers et les déballent ensuite pour remplir les bacs à vrac ! De plus, l’acheminement et le stockage de ce type de denrées posent parfois problème. Si certaines entreprises font en sorte de privilégier des contenants réutilisables lors du transport, d’autres utilisent des emballages à usage unique… Pas si zéro déchet que ça finalement. Il en va de même pour le stockage, qui nécessite un aménagement particulier pour respecter les normes de conservation et d’hygiène. 

 

Il faut également faire attention à la provenance des produits et aux solutions proposées pour les emporter. Acheter des baies de goji en vrac, cultivées en Chine et importées par avion, et les empaqueter dans un sac plastique afin de les transvaser dans son bocal en verre à la maison, c’est non ! Il en va de même pour les commandes de vrac en ligne. Rien ne sert de se faire livrer des produits depuis l’autre bout du monde qui arrivent emballés dans des sachets qui finissent à la poubelle !

2) La seconde main, parfois pas si malin

La seconde main : envoi de vêtements

Vendre ou acheter d’occasion est une solution qui paraît pertinente pour se rapprocher du zéro déchet. Cependant, il est parfois difficile de résister à la tentation de la bonne affaire, et de finir par tomber dans la surconsommation. Se tourner vers la seconde main pour renouveler régulièrement sa garde-robe ou réinvestir l’argent perçu de ses ventes dans des produits neufs n’est pas en accord avec la démarche.

 

Cette tendance touche particulièrement le secteur de la mode, notamment via les applications et plateformes dédiées qui ne cessent de croître avec les années. Leurs utilisateurs en deviennent de véritables commerciaux, abreuvés de guides et conseils pour mieux vendre, et ainsi profiter de l’argent regagné pour acheter par la suite des vêtements de première main. 

 

D’après l’ADEME, les Français consomment 17 kilos de textile par an, dont 9 kilos de vêtements. Alors, l’occasion, oui, mais utilisée intelligemment. Ainsi, il vaut mieux privilégier la seconde main de proximité, plutôt que de se faire envoyer des colis d’un bout à l’autre du pays, emballés et suremballés ! 

3) Les totes bags en coton ne sont pas une solution

Tote bag

Pratiques et réutilisables, les totes bags font souvent partie du kit du débutant zéro déchet. Mais en réalité, il s’agit d’une fausse bonne idée ! 

 

Le premier problème réside dans le fait de les collectionner. Que l’on en achète ou que l’on s’en voit offrir lors d’événements ou de conventions, les totes bags sont partout ! Or, pas la peine d’en posséder 20 modèles différents si c’est pour qu’ils finissent par prendre la poussière car vous n’en avez pas l’utilité. 

 

Le second problème concerne la matière dont sont faits vos totes bags. Un tote bag en coton est en fait assez peu écologique si l’on tient compte de toutes ses étapes de production et de distribution. Il faut savoir que les champs de coton se situent principalement en Asie, où leur culture implique de grandes quantités d’eau et de pesticides. De plus, le traitement du coton, et notamment l’étape de blanchiment, nécessite du chlore ou d’autres produits chimiques nocifs. Enfin, son acheminement depuis ces pays lointains inclut une lourde empreinte carbone. 

 

Pour une démarche zéro déchet, il vaut donc mieux se tourner vers des solutions alternatives, comme les paniers en osier ou encore un sac en toile de lin ou de chanvre. 

4) Le bambou qui ne pousse pas chez nous

Objets du quotidien en bambou

Très tendance, les objets en bambou ont la cote dans de nombreux domaines, des couverts réutilisables aux brosses à dents compostables. Mais, sous ses nombreux avantages vantés à grands coups de slogans salvateurs pour la planète, le bambou n’est pas vraiment le meilleur ami de la planète. 

 

D’une part, il s’agit d’une plante qui pousse principalement en Asie, ce qui signifie que son transport jusque chez nous entraîne forcément une empreinte carbone élevée. Ainsi, selon une série de critères sélectionnés, un produit en plastique fabriqué en France peut se montrer plus écologique qu’un objet en bambou importé de Chine !

 

D’autre part, les pays asiatiques n’hésitent pas à raser des forêts entières pour laisser place à la monoculture du bambou, participant ainsi à la déforestation locale au profit de plantations industrielles, mettant en péril l’environnement et l’écosystème.

5) La liseuse n’est pas merveilleuse

Liseuse dans une bibliothèque

On pourrait penser qu’investir dans une liseuse est un excellent moyen de lutter contre l’utilisation excessive de papier, quand on sait que chaque année, les Français consomment près de 9 millions de tonnes de papier et carton, soit l’équivalent de 130 kg en moyenne par personne ! Cependant, des études montrent qu’il n’en est rien et, pire, qu’une liseuse serait en réalité encore moins écologique qu’une bibliothèque personnelle de taille moyenne. 

 

En effet, l’empreinte écologique d’une liseuse est celle de tout objet électronique et implique de ce fait une grande consommation d’eau, l’utilisation de composants nocifs non renouvelables, l’extraction de minerais, une consommation électrique et une obsolescence programmée.

 

Pour qu’il soit plus écologique d’acquérir ses ouvrages sur une liseuse plutôt qu’investir dans leur version papier, il faudrait lire une bonne centaine de livres. Or, d’après une étude, les Français ne liraient en moyenne qu’entre 1 et 9 livres par an… Il faudrait ainsi une dizaine d’années pour rentabiliser le coût environnemental d’une liseuse, si tant est soit peu qu’elle fonctionne encore ! 

 

Auquel cas vous n’aurez plus qu’à tenter de la faire réparer ou essayer de la recycler. Pas sûr cependant que cela se recycle aussi bien que les livres en papier, qui, eux, pourront toujours se revendre d’occasion, pour une démarche zéro déchet. 

6) Les fruits et légumes BIO ne sont pas forcément écolos

Une erreur de débutant est de vouloir associer bio et éco-responsabilité. Lorsqu’il est question de se prendre en main et de changer ses habitudes de consommation, nombreux sont ceux qui souhaitent faire au mieux. Ainsi, quitte à envoyer promener les plats préparés et se (re)mettre à cuisiner, autant le faire avec des ingrédients de qualité ! Cependant, fruits et légumes bio ne riment pas forcément avec démarche écolo…

 

L’un de leur gros désavantage réside dans leur suremballage dans les grandes surfaces. En effet, dans un souci de traçabilité et d’hygiène, il n’est pas rare de tomber sur des concombres ou des pommes emballés dans des sachets plastiques individuels, pour ne pas les confondre et les mettre en contact avec les autres fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle. 

 

Il convient également de faire attention à la provenance des produits, ainsi qu’à leur pertinence par rapport à la saison. Les avocats bio du Mexique ou les ananas bio du Costa Rica impliquent une forte empreinte carbone due à leur acheminement, de même que les tomates bio en plein hiver qui ne sont certainement pas produites en France ! 

 

La bonne pratique : privilégier les circuits courts, et consommer local et de saison.

7) La mention “biodégradable” n’est pas fiable

Mention biodégradable

Pour une démarche plus éco-responsable, on peut se laisser tenter par des produits comportant la mention “biodégradable”. Mais derrière ce terme un peu fourre tout se cache un aspect moins vert qu’il n’y paraît.

 

Il s’agit d’un mot souvent mal compris, qui entraîne de nombreux déboires écologiques, car on pense à tort pouvoir se débarrasser de ce type de déchet en le compostant simplement, ou, pire, en le jetant dans la nature en le croyant sans conséquences pour la planète ! 

Les produits bénéficiant de la mention “biodégradable” ne le sont que sous certaines circonstances, qui impliquent un environnement spécifique (compostage domestique ou industriel, eau douce ou eau marine, etc.), des conditions précises (température, taux d’humidité, etc.), et une échelle de temps donnée. 

 

Il convient donc de bien lire les petites lignes au dos des paquets, au risque de se retrouver avec des déchets qui ne pourront pas être correctement traités, comme certaines capsules de café, compostables, mais… industriellement !  

 

L’un des principaux fléaux concerne les lingettes biodégradables, qui n’ont de biodégradables que le nom, et que les industriels conseillent même de jeter dans les toilettes ! Une aberration écologique qui obstrue les canalisations et bouche les pompes des stations d’épuration ! A titre d’exemple, chaque année, la ville d’Orléans se voit contrainte de dépenser 100 000 € pour retirer quelque 22 tonnes de lingettes de son réseau d’assainissement ! 

8) L’huile de coco, faux ami écolo

Les guides du zéro déchet conseillent souvent de se mettre aux concoctions maison pour ses produits ménagers, mais aussi pour ses produits d’hygiène et de beauté. De nombreuses recettes sont facilement trouvables sur le net, dont certaines qui impliquent l’utilisation de la fameuse huile de coco. 

 

Issue de la noix de coco, et donc naturelle, elle possède de nombreuses propriétés, notamment nourrissantes, antibactériennes et antifongiques. Elle peut s’utiliser en cuisine, mais elle est surtout connue pour intervenir dans la composition de DIY beauté, comme les déodorants ou encore les dentifrices. 

 

Comme une bonne partie des fausses bonnes idées de cet article, le problème repose sur son importation et sa production. Les bords de mer français n’ayant encore jamais vu pousser de cocotiers, l’huile de coco qui nous parvient provient par conséquent de pays lointains, principalement asiatiques une fois encore, même s’il est possible de recevoir des productions des îles du Pacifique, d’Afrique et d’Amérique centrale. En bref, de là où les noix de coco poussent naturellement, pas vraiment la porte à côté donc. 

 

Là encore, l’empreinte carbone liée au transport n’est pas vraiment en accord avec la démarche zéro déchet, de même que les problèmes de déforestations qui peuvent être engendrés. 

9) Les huiles essentielles ne sont pas exceptionnelles

Tout comme l’huile de coco, les huiles essentielles sont fréquemment utilisées dans les savons et lotions maison. Elles sont appréciées non seulement pour leur odeur, mais aussi pour leurs vertus, tantôt apaisantes, relaxantes, purifiantes et même détoxifiantes. A chaque maux son huile essentielle ! 


Mais son extraction demande une grosse quantité de matière première. A titre d’exemple, pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faut environ 2 000 écorces d’oranges douces, ou 7 kg de boutons de girofliers, et jusqu’à 4 000 kg de pétales de rose de Damas, soit un champ entier ! Sachant que la fabrication d’un seul savon à froid de 100 grammes nécessite 120 gouttes d’huile et qu’on monte jusqu’à 360 gouttes pour une bougie de 90 grammes, cela en fait, des champs de roses ! 


De plus, certaines huiles essentielles sont issues d’essences rares, quand d’autres sont menacées par la cueillette sauvage, notamment dans les pays de l’Europe de l’Est, et d’autres encore subissent la monoculture intensive au détriment de cultures qui pourraient servir à nourrir la population… 


Enfin, seule une partie de la plante est nécessaire pour l’extraction de l’huile essentielle, ce qui engendre un gaspillage de ressources et une grosse quantité de déchets à l’arrivée. 

En résumé

De nombreuses fausses bonnes idées se sont frayées un chemin dans le paysage du zéro déchet et de l’éco-responsabilité, et sont malheureusement souvent adoptées par inadvertance. Pas facile de prendre ses marques dans un environnement qui ne nous est pas encore familier et de faire le tri dans les informations qui nous parviennent. 

 

Et vous, connaissez-vous d’autres fausses bonnes idées zéro déchet ? Partagez-nous vos anecdotes en commentaire !    

Calendrier de l’Avent…ure

C’est déjà décembre… et si on comptait les jours ensemble ?

Chez CoAventure, on a remplacé les chocolats par des mini-défis à effectuer ! 

Rendez-vous tous les matins pour découvrir ce qui se cache derrière la case de notre calendrier de l’Avent…ure !

 

Alors prêt·e à relever les défis qui vous attendent ?

Appeler un ami

Défi #1

Appelez un proche que vous n’avez pas eu au téléphone depuis longtemps

 

Quand les les kilomètres nous séparent, ce n’est pas toujours facile de prendre le temps de passer un coup de fil…
Smiley et SMS ne remplacent pas la chaleur que dégage la voix d’une personne familière.

 

Aujourd’hui, c’est le moment de se lancer ! 
Alors qui allez vous appeler ?

Décorations de Noël faites maison

Défi #2

Fabriquez des décorations en rouleaux de papier toilette

 

Pour une déco unique faite maison, partez à la quête de rouleaux de papier toilette à transformer !


Suspensions, boules pour le sapin, décorations de table, …, les possibilités sont infinies. Sortez les ciseaux, les feutres, la peinture, … et laissez parler votre créativité lors de cette aventure à vivre en famille !

Ecrire une lettre à des personnes isolées

Défi #3

Ecrivez une lettre aux personnes isolées

 

En cette journée mondiale de la générosité, distribuez de l’amour en quelques clics en écrivant une lettre aux personnes isolées chez 1 lettre 1 sourire.
 
Écrire une lettre est une véritable thérapie à portée de main ! En plus de prendre du temps pour soi, on en prend aussi pour quelqu’un d’autre.
 
Vous ne savez pas écrire de lettre ?
  • Vous pouvez suivre les tips préparés par l’équipe en ligne pour vous aider
  • Ou sinon, vous pouvez aussi envoyer une photo, un dessin, une image…
Geocaching

Défi #4

Participez à une chasse au trésor en plein air avec le geocaching

 
Partez à la recherche des géocaches, des boîtes de toute forme et de toute taille dissimulées par d’autres personnes. Il y en a plus de 3 millions cachées dans le monde, il y en a donc forcément à côté de chez vous !
 
Ce jeu c’est l’occasion de prendre l’air, d’utiliser vos talents de détective et de découvrir des lieux insoupçonnés. Pour cela, rendez-vous sur le site de Geocaching qui recense toutes les géocaches et téléchargez l’appli qui vous guidera vers ces petits trésors cachés.
 
Une aventure gratuite, à vivre n’importe quand et n’importe où !
Rédiger sa bucket list

Défi #5

Rédigez votre bucket list de 2023

 
Aussi appelée “liste de rêves”, la bucket list recense toutes les choses que vous aimeriez accomplir. Formuler et rédiger ses souhaits, c’est déjà faire un premier pas dans leur concrétisation en leur donnant corps !
 
Osez faire des plans sur la comète et préparez-vous à réaliser vos rêves les plus fous ! Dans la team CoAventure, on rêve de :
  • Alexis : apprendre à naviguer sur un voilier
  • Erine : s’essayer au kitesurf
  • Mark-Olivier : faire le tour d’Europe à vélo
  • Mathilde : voir un lever de soleil dans le désert
  • Zoé : passer une nuit en bivouac
  • Dixie, le petit chat : attraper un oiseau !
Et vous, qu’aimeriez-vous accomplir durant cette nouvelle année ?

Défi #6

Apprenez quelque chose de nouveau

 
C’est le moment d’accroître sa bibliothèque intérieure et son cercle de compétences.
 
Lancez-vous : apprenez une nouvelle langue étrangère, mettez-vous au tricot, exercez-vous à l’origami, …
 
Mais où se former ? Tuto Youtube, conférences TED, MOOC en ligne, livres, …
Pas besoin d’y passer des heures : 20 minutes par jour vaut mieux qu’une grosse session par semaine.
 
La curiosité n’est pas un vilain défaut, alors osez !
Femme qui sourit

Défi #7

Sourire à 5 inconnus

 
« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais il donne autant de lumière. » – L’Abbé Pierre
 
Sourire à une personne peut entraîner jusqu’à 500 autres sourires grâce à la réaction en chaîne, comme quoi, sourire c’est contagieux ! 
 
Sourire c’est aussi nous aider à nous détendre et fait comprendre à notre cerveau que l’on est heureux.
 
Alors prêt·e à cultiver votre sourire pour vous et pour les autres ?
Ramasser les déchets

Défi #8

Faites le tour de votre quartier et ramassez les déchets que vous trouverez

 
En cette journée mondiale du climat, faites un geste pour la planète !
Surtout quand on sait que les déchets mettent beaucoup de temps à se décomposer, et ce sans parler des effets néfastes sur la nature :
  • Papier toilette : jusqu’à 4 semaines
  • Mégot de cigarette : jusqu’à 5 ans
  • Briquet en plastique : 100 ans
  • Sac plastique : 450 ans
  • Bouteille en verre : 5000 ans
Alors aujourd’hui, partez vous balader dans votre quartier à la pause déjeuner ou en rentrant du travail par exemple et profitez-en pour ramasser les déchets que vous trouverez !
Recycler les chaussettes orphelines

Défi #9

Recyclez vos chaussettes orphelines

 
Le plus grand mystère du commun des mortels : Comme une chaussette perd-elle sa soeur après un passage à la machine à laver ? Mises de côté et abandonnées, il est temps pour elles d’avoir une seconde vie !
 
Vous verrez, leur potentiel est sous-estimé : laver les écrans, devenir une éponge tawashi ou un cache pot, protéger des objets fragiles, … 
Elles sont déclinables sous de nombreuses manières !
 
Et si vous n’êtes pas adepte des DIY, pensez à en faire don aux associations (il existe des associations pour les chaussettes orphelines, oui oui !).
Femme qui lit sur son lit à Noël

Défi #10

Une journée pour lire

 
Dans notre quotidien, on est amené à être très (trop !) multitâche. À faire plusieurs choses en même temps, seule une petite partie de notre concentration est donnée pour chacune des tâches.
Lire aide à se recentrer et se concentrer réellement sur ce que l’on fait !
 
S’adonner à la lecture, c’est :
  • Diminuer son stress
  • Améliorer sa mémoire
  • Avoir une aptitude plus critique
  • Mieux dormir
Lire des livres délivre !

Défi #11

Une journée sans voiture

 
Tentez le défi et essayez de trouver des alternatives éco-responsables pour vous déplacer !
 
Passer une journée sans sa voiture c’est l’occasion de redéfinir ses besoins, surtout quand on sait que (source Mobicoop) :
  • en France, la voiture émet 16 % des émissions annuelles de CO2 du pays à elle seule
  • 70 % des trajets en voiture font moins de 5 kilomètres
  • les trajets courts sont deux fois plus polluants que les trajets longs
En transport en commun, à pied ou à vélo, les solutions ne manquent pas pour se déplacer. Alors, prêt·e à vous passer de votre voiture pour la journée ?
Vision board

Défi #12

Faire un vision board

 
Après avoir dressé votre “bucket list” lors du défi #5, il est temps de lui donner vie en réalisant votre vision board !
 
Créez un tableau pour visualiser chacun de vos objectifs grâce à des images, des citations, des dessins, …
 
Le but ? Atteindre vos objectifs grâce à la Loi de l’attraction !
En laissant votre imagination poser une image précise sur ce que vous voulez réaliser, elle permet d’attirer vos rêves et de faire en sorte qu’ils se réalisent.
 
À vos ciseaux ! 
Femme en plein méditation

Défi #13

15 minutes pour méditer

 
Aujourd’hui on part pour une aventure intérieure !
 
Méditer, c’est prendre du temps pour soi. Appelé aussi “stretching pour le cerveau”, la méditation permet d’entraîner son cerveau pour son bon fonctionnement et aide à déstresser et à s’apaiser.
 
Méditer peut se faire de façon active ou passive, vous pouvez faire de la méditation : en pleine conscience, par la respiration, par des formulations d’affirmations positives, …

Défi #14

Faire un compliment à 5 personnes différentes

 
Faire un compliment peut changer beaucoup de choses !
 
Gratuit et positif, complimenter quelqu’un peut avoir un réel impact sur la personne en face de nous. Un compliment renforce la confiance en soi, donne un sentiment de reconnaissance.
 
Pour soi comme pour les autres, faire des compliments impacte positivement notre journée, remonte notre estime de soi et attire le positif.
 
Le but n’est pas d’en faire le plus mais de faire un vrai compliment qui vient du coeur !
Digital detox

Défi #15

Une soirée sans écran

 
Le saviez-vous ?
​Les Français passent en moyenne 3h41 devant la télévision (selon Médiamétrie) et 3h30 sur leur smartphone ​par jour (selon App Annie) !
 
Se déconnecter permet de : 
  • se libérer du stress et de l’anxiété
  • reposer ses yeux
  • mieux dormir
Alors, prêt·e à faire cette digitale detox d’une soirée ? 
Un cadeau zéro déchet

Défi #16

Une journée zéro déchet !

 
Objectif : Limiter vos déchets pendant une journée !
 
Pour vous aider :
Le saviez-vous ? 
511 kg de déchets sont jetés par personne chaque année en France … soit 1,4 kg par jour !
Prêt·e à relever le défi ?
Journée du pull moche

Défi #17

Portez fièrement votre plus beau pull de Noël !

 
Aujourd’hui, c’est la journée internationale du pull de Noël ! 
 
Alors pour l’occasion, sortez votre plus « beau » pull. Vous n’avez pas de pull de Noël ? Tentez la variante du pull moche !
 
Et prenez une photo en famille ou entre amis pour immortaliser ce souvenir mémorable !

Défi #18

Jouer votre journée aux dés

 
Aujourd’hui, laissez les dés choisir à votre place !
Les chiffres pairs et les chiffres impairs seront vos deux possibilités… 
 
  • Est-ce qu’on mange des crêpes ou des gaufres ?Pair pour les crêpes et impair pour les gaufres !
  • Est-ce qu’on regarde une série ou un film ?
    Pair pour une série et impair pour un film !
  • Est-ce qu’on va se balader en forêt ou on reste à la maison ?
    Pair pour aller en forêt et impair pour rester à la maison !

Et ainsi de suite, vos actions seront dépendantes du hasard des dés.

Lancez les dés pour découvrir ce que la journée vous réserve !

Défi #19

Un don pour une association

 
Jusqu’à 30% de place libérée ! 
 
Chaque année, nous achetons un tas d’objets dont on ne va pas ou peu se servir. Aujourd’hui, c’est la grande aventure du rangement et du tri : jouets, vêtements, objets du quotidien, … tout y passe !
 
Pour leur donner une nouvelle vie, faites-en don à des associations comme Emmaüs, la Croix Rouge, le Secours Populaire, …
 
Enfin, vous pouvez également participer à la confection d’une boîte de Noël qui sera offerte à une personne démunie !

Défi #20

Partir à l’aventure à côté de chez soi

 
Envie de découvrir comment vivre une aventure en autonomie et à côté de chez vous ?
 
On vous donne rdv ce soir à 18h au Gazette Café de Montpellier lors du Café Voyage organisé par le What A Trip Festival !
 
On vous fera rencontrer Stéphane, l’un de nos Explorateurs passionnés, formateur des systèmes tactiques pour les forces spéciales et instructeur de (sur)vie et d’autonomie en France et à l’étranger (rien que ça !).
 
Il vous apportera sa vision de l’aventure, vous expliquera comment la vivre à votre porte et vous transmettra le goût de l’aventure authentique.

Défi #21

Essayez de battre des records du monde !

 
Vous avez du mal à tenir en place à l’approche des fêtes de fin d’année ? Occupez-vous les mains et l’esprit en essayant de battre des records du monde pour le moins… insolites !

Serez-vous de taille à :
  • Superposer plus de 28 rouleaux de papier toilette en 30 secondes
  • Construire un château de cartes de plus de 3,37m
  • Empiler plus de 48 dominos en 30 secondes
  • Avaler plus de 25 guimauves en 1 minute
Tentez d’inscrire vos noms dans le Guinness World Records !

Défi #22

S’écrire une lettre à soi-même

 
L’euphorie des fêtes de fin d’année est bientôt à son apogée. Et si vous preniez le temps, une dernière fois, pour vous écrire une lettre ?
 
S’écrire à soi-même c’est …
  • prendre le temps de laisser son coeur parler
  • se laisser rêver
  • prendre conscience de notre vie actuelle
  • s’aider à se remotiver
Pensez à terminer votre lettre par une affirmation positive.
 
Enfin, déposez-la dans une enveloppe que vous cacheter à la date à laquelle vous aimeriez la réouvrir !

Défi #23

Passer une soirée à la bougie

 
Ça y est les fêtes de fin d’années sont au pied de la porte ! Après une longue semaine de travail et de course contre la montre pour les cadeaux, il est temps de se reposer.

Les bougies permettent de se plonger dans une ambiance zen et une atmosphère apaisante.
Elles ont un effet reposant sur le corps et l’esprit et permettent d’aider à mieux dormir face aux écrans à lumière bleue.

Ambiance cocooning, environnement chaleureux et détendu, bref une soirée parfaite pour accueillir les festivités du 24 en pleine forme ! 
Danser au milieu du salon à Noël

Défi #24

Mettre la musique à fond et danser comme des fous !

 

Pour ce dernier défi du Calendrier de l’Avent…ure, poussez les meubles du salon et lâchez-vous !

 

Plutôt que de tourner en rond en attendant la dinde aux marrons, montez le son et enchaînez vos meilleurs pas de danse au rythme des chansons !

 

Boostez votre moral, renforcez votre confiance en vous et entretenez votre santé en vous déhanchant sur vos morceaux préférés.

 

Passez de très belles fêtes !

Calendrier de l’Avent…ure au bureau

C’est déjà décembre… et si on comptait les jours ensemble ?

Chez CoAventure, on a remplacé les chocolats par des mini-défis à effectuer ! 

Rendez-vous tous les matins pour découvrir ce qui se cache

derrière la case de notre calendrier de l’Avent…ure au bureau !

 

Alors prêt·e à relever les défis qui vous attendent ?

Deux collègues qui parlent ensemble

Défi #1

Allez parler à votre collègue que vous connaissez le moins !

 

Pour favoriser la confiance, la communication et l’esprit d’équipe, il est important de tisser des liens avec ses collègues.

Mais il y a toujours une personne au moins qu’on connait moins. Alors pourquoi ne pas aller à sa rencontre et d’entamer la conversation par un compliment.


Et qui sait, vous pourriez être surpris·e par ce que vous avez en commun sans le savoir !

Désordre sur un bureau

Défi #2

Créez un espace troc pour désencombrer votre bureau !

 

Que l’on soit plus ou moins bien organisé, on possède tous des objets dont on ne se sert finalement jamais.Plutôt que de les jeter, prenez le temps de les trier et de les déposer dans un bac de rangement.

 

Placez ensuite ce bac sur un lieu de passage et signez-le par une pancarte “espace troc” bien visible pour capter l’attention de vos collègues.

Vous ferez des heureux tout en redonnant une seconde vie à vos objets inutilisés !

Deux adultes faisant de la trottinette

Défi #3

Passez la journée sans voiture !

 

Tentez le défi et essayez de trouver des alternatives éco-responsables pour vous déplacer !

Passer une journée sans sa voiture est l’occasion de redéfinir ses besoins, surtout quand on sait que (source Mobicoop) :

  •  en France, la voiture émet 16 % des émissions annuelles de CO2 du pays
  • 70 % des trajets en voiture font moins de 5 kilomètres
  • les trajets courts sont deux fois plus polluants que les trajets longs

En transport en commun, à pied ou à vélo, les solutions ne manquent pas pour se déplacer en réduisant ses émissions de GES.

Digital detox

Défi #4

Participez au challenge #digitaldetox et passez la journée sans regarder vos écrans

 

Cette journée digital detox, va vous aider à prendre du recul et éveiller votre conscience aux effets de l’hyperconnexion, surtout quand on sait que :

  • 3h41 : c’est le temps moyen que les Français passent devant leur télévision chaque jour (source Médiamétrie)
  • 3h30 : c’est le temps moyen que les Français passent à fixer leur smartphone chaque jour (source App Annie)
  • 56h : c’est le temps moyen que les Français passent devant les écrans, et notamment Internet, chaque semaine (source NordVPN)

Réfléchissez à votre rapport au temps en vous affranchissant de vos écrans et apprenez à vivre moins dans l’urgence !

Cagnotte anti-rumination ou rumignotte

Défi #5

Mettez en place une “rumignotte”

 

Le principe de cette cagnotte anti-rumination inventée par l’écrivaine Raphaëlle Giordano est simple : à chaque fois que quelqu’un râle, se déprécie ou se plaint, il doit verser 1€ dans la cagnotte !

Pour vous aider à positif·ve, voici quelques astuces :

  • évitez le langage négatif
  • utilisez la voix active et non passive
  • fêtez vos petites victoires

Votre attitude positive au travail va marquer le début d’un cercle vertueux :

  • elle vous permet de réduire votre stress
  • ce qui améliore vos résultats car vous êtes plus motivé·e et épanoui·e
  • vous contribuez donc à maintenir une bonne ambiance au sein de votre entreprise, et ainsi de suite

Et en fédérant tous vos collègues, tenter ce défi sera encore plus fun !

Défi #6

Apprenez quelque chose de nouveau !

 

Plutôt que de passer vos pauses à faire défiler le fil d’actualité de vos réseaux sociaux, prenez le temps d’apprendre quelque chose de nouveau !

C’est le moment d’enfin apprendre une nouvelle langue étrangère ou de se mettre au tricot, de se former à la RSE ou de s’exercer aux origamis par exemple.

Les temps de pause sont idéaux pour s’essayer à cette idée. D’autant plus que consacrer seulement 20 minutes par jour à une activité s’avère bien plus efficace que de grosses sessions une fois par semaine.

Pensez également à jeter un coup d’œil aux MOOC. Ces formations en ligne gratuites comportent de nombreuses thématiques et sont parfois même certifiantes.

Défi #7

Jouez à “Qui se cache derrière ce CV ?”

 

Vous souhaitez apprendre à mieux connaître vos collègues ?

Pourquoi ne pas briser la glace de manière ludique en jouant au quiz de “Qui se cache derrière ce CV ?”

 

Le principe est simple : rassemblez les CV et faites deviner la personne à qui il appartient en présentant les cursus professionnels !

 

Apprendre à mieux connaître ses collègues favorise la confiance, la communication et l’esprit d’équipe.

Ramasser les déchets dans la nature

Défi #8

Faites le tour du quartier à la pause déjeuner et ramassez les déchets que vous trouverez

 

Le 8 décembre marque la journée mondiale du climat qui vise à rappeler la menace du réchauffement climatique.

 

Ainsi, pour l’aventure d’aujourd’hui faites un geste pour la planète : partez vous balader dans votre quartier à la pause déjeuner et profitez-en pour ramasser les déchets que vous trouverez !

Défi #9

Applaudissez à chaque bonne nouvelle, même les plus petites !

 

Un nouveau contrat ? On applaudit ! Un client satisfait ? On applaudit ! Un dossier terminé ? On applaudit ! Rien de tel pour booster le moral des troupes, de quoi mettre l’ambiance au bureau !

La fin d’année et ses journées froides, humides et grises ont de quoi laisser place à la fatigue et à la perte de motivation.

Applaudir à chaque bonne nouvelle contribue à garder des moments de convivialité avec vos collègues. En se faisant, vous redynamisez un esprit d’équipe qui s’était peut-être un peu essoufflé.

Être de bonne humeur au travail permet également de réduire le stress, d’être plus productif et contribue à diminuer son taux d’absentéisme.

Pique-nique dans un parc

Défi #10

Pique-niquez dans un parc à côté ou dans le jardin !

 

Brisez la routine de la cantine et accordez-vous une vraie pause déjeuner hors des murs

Et profitez des bienfaits de manger à l’extérieur : détente, bonne humeur et moins de stress !

Femme en train de cuisiner un plat végétarien

Défi #11

Prenez le temps de vous cuisiner un savoureux repas végétarien !

 

Quand on sait que (sources WWF & Inra) :

  • 65 milliards d’animaux sont tués chaque année
  • 25 à 30% de l’empreinte carbone française est liée à notre alimentation
  • 80% de la déforestation est due à l’agriculture dont la cause principale est le développement de la culture de soja destinée à nourrir le bétail
  • Il faut 15 000 L d’eau pour produire 1 kg de viande de boeuf

Il est grand temps de réduire notre consommation de viande : en manger moins (voire plus du tout) mais mieux !

 

Alors aujourd’hui, on se met aux fourneaux pour cuisiner un délicieux repas végétarien et ainsi pouvoir apporter sa gamelle faite maison au bureau lundi.

 

On remplace la viande par des légumineuses et des céréales afin de bénéficier de toutes les protéines et acides aminés dont notre corps a besoin.

Stand-up meeting ou réunion debout

Défi #12

Assistez à vos réunions debout !

 

Cette idée vous semble farfelue ? Pourtant, il s’agit d’un bon moyen de booster votre productivité et de prendre soin de votre santé !

La réunion debout ou “stand up meeting” se veut courte et efficace :

  • un temps de réunion raccourci
  • des collaborateurs plus actifs et moins passifs
  • une meilleure cohésion d’équipe
  • une amélioration de la créativité

Elle contribue également à prendre soin de votre santé, en vous obligeant à vous lever et à bouger plutôt que de rester avachi au fond de votre siège en rêvant à vos prochaines vacances.

Allez hop, on retire les chaises de la salle de réu’ !

Collègues au café

Défi #13

Proposez à vos collègues de faire une activité après le travail !

 

Apprenez à mieux connaître vos collègues en leur proposant de faire quelque chose ensemble une fois la journée terminée !

 

Plutôt que d’inviter seulement les personnes avec qui vous sortez habituellement, pensez à en parler aussi aux collègues que vous connaissez moins. Vous pouvez aussi inclure les stagiaires et les alternants qui seront certainement ravis d’avoir une occasion de se présenter et de s’intégrer !

 

De nombreuses activités sont possibles comme : 

  • aller boire un café ou un verre
  • aller voir un match de sport ou faire une activité sportive
  • organiser une soirée jeux de société

Mieux connaître ses collègues améliore :

  • l’ambiance au travail 
  • la communication 
  • l’esprit d’équipe
Cadeaux de Noël DIY responsables

Défi #14

Préparez votre Secret Santa avec un cadeau éthique et responsable !

 

Le moment des petits cadeaux entre collègues approchent à grands pas… C’est l’occasion d’offrir des présents éco-responsables pour lutter contre la surconsommation et le suremballage quand on sait que (source ADEME) :

  •   20 000 tonnes de papier cadeau sont générées chaque année en France à l’occasion des fêtes de fin d’année 
  • 57 % des émissions de gaz à effet de serre de Noël proviennent des cadeaux
  • 27 % des Français déclarent avoir reçu des cadeaux qu’ils n’utilisent jamais

Ainsi, pensez par exemple à vous tourner vers :

  • des cadeaux faits maison
  • des cadeaux de seconde main
  • des cadeaux dématérialisés comme une carte cadeau d’aventures pour vivre des moments inoubliables

Et pour les emballages, vous pouvez utiliser : 

  • du papier recyclé
  • des emballages réutilisables (bocaux en verre, papier journal, …)
  • des furoshiki
Petit-déjeuner entre collègues

Défi #15

Organisez un petit déjeuner entre collègues !

 

Envie de renouer avec vos collègues et/ou d’apprendre à mieux les connaître ? Quoi de mieux que de partager un petit déjeuner ensemble pour tisser des liens ?

 

Pour financer les viennoiseries, pensez à vous servir de l’argent collecté dans votre rumignotte (défi #5) !

 

Une bonne entente et une bonne ambiance au travail favorisent l’investissement, la motivation et la productivité !

Journée pull de Noël

Défi #16

Revêtissez votre plus beau pull de Noël

 

Rendez-vous au bureau affublé de votre plus beau pull de Noël pour renforcer votre cohésion d’équipe ! 

 

Si vous ne possédez pas de pull de Noël, vous pouvez toujours tenter la variante du pull moche ! 

 

Enfin, si le cœur vous en dit, pourquoi ne pas proposer quelques activités autour de ce thème, comme prendre une photo d’équipe ou organiser le concours du meilleur pull ?

Défi #17

Passez une journée zéro déchet

 

Pour vous aider, souvenez-vous de la règle des 5 R de Béa Johnson : refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre.

 

Et retrouvez de nombreux conseils dans notre petit guide du zéro déchet pour les débutants disponible sur notre blog ! 

 

Faites un geste pour la planète, surtout quand on sait que (sources Eurostat et Vie Publique) : 511 kg de déchets sont jetés par personne chaque année en France soit 1,4 kg par jour et 249 kg de ces déchets annuels sont non triés (ordures ménagères résiduelles).

Défi #18

Organisez un quiz “à qui appartient ce bureau ?”

 

Saurez-vous deviner à quel collègue appartient le bureau en photo ?

Les règles du jeu sont simples :

  • chacun prend en photo son bureau personnel en parsemant des indices afin de faciliter son identification
  • mettez ces photos en commun
  • tentez d’associer correctement chaque collègue à son bureau !

Il est possible de faire ce quiz à distance grâce au moyen de communication interne de votre entreprise.

Apprenez à mieux connaître vos collègues de manière ludique et renforcez ainsi votre communication et votre esprit d’équipe !

Défi #19

Effectuez toutes vos tâches à 300%, même celles que vous n’aimez pas, et avec le sourire !

 

En cette fin d’année, la motivation à tendance à se faire discrète et le moral à tomber dans les chaussettes. Qu’à cela ne tienne, prenez les choses à contre-courant et propagez votre bonne humeur au bureau !

 

En vous voyant aussi enthousiaste, vos collègues suivront certainement le mouvement. Pour vous aider dans cette démarche vous pouvez :

  • créer une to do list
  • effectuer vos tâches en musique
  • penser aux conséquences positives que cela engendrera
  • vous récompenser une fois votre travail terminé

Ainsi, améliorez votre productivité, réduisez votre stress et contribuez à maintenir une bonne ambiance au travail !

Défi #20

Musclez-vous discrètement au bureau !

 

Mettez vos heures de travail à profit pour vous muscler en toute discrétion en essayant les exercices suivants :

  • contracter les abdos à chaque fois que vous passez une porte
  • vous déplacer sur la pointe des pieds pour muscler vos mollets
  • vous servir de votre gourde réutilisable comme d’un haltère pour muscler vos biceps

Garder la forme aussi bien mentalement que physiquement améliore la productivité et la motivation et prévient le risque d’absentéisme et de burn-out !

Défi #21

Passez la journée sans utiliser de papier

 

Aujourd’hui, laissez imprimantes et blocs-notes tranquilles et faites un geste pour la planète !

 

Le saviez-vous ? (source Citeo)

  • On utilise en moyenne 53 kg de papier par an
  • 60,5% sont triés et recyclés
  • 1 million de tonnes de papiers recyclés permet d’économiser 19 milliards de litres d’eau, soit 6400 piscines olympiques

Il est donc grand temps de revoir notre consommation de papier !

Défi #22

Faites une micro-sieste !

 

Rechargez vos batteries en prenant 5 à 20 minutes sur votre temps de pause déjeuner pour effectuer une micro-sieste. D’après une étude de la Nasa, cela permettrait d’augmenter votre productivité de 35% !

 

  • La sieste flash de 5 minutes constitue un moment de détente entre l’éveil et le sommeil. Elle est parfaite pour un regain d’énergie en 5 minutes chrono !
  • La micro-sieste de 10 minutes s’inscrit dans le premier cycle du sommeil, dit cycle lent. Il englobe la somnolence et le sommeil léger et permet de retrouver la forme tout en évacuant le stress.
  • La sieste de 20 minutes permet un endormissement plus profond. C’est le temps idéal pour évacuer les tensions mais surtout récupérer son manque de sommeil.

Attention cependant à ne pas dépasser les 20 minutes, au risque de perturber votre cycle de sommeil.

Défi #23

Essayez de battre des records du monde !

 

Vous avez du mal à tenir en place à l’approche des fêtes de fin d’année ? Occupez-vous les mains et l’esprit en essayant de battre des records du monde pour le moins… insolites !

 

Êtes-vous de taille à :

  • Construire un château de cartes de plus de 3,37 mètres
  • Rédiger un SMS de 160 caractères en moins de 42 secondes
  • Superposer plus de 28 rouleaux de papier toilette en 30 secondes
  • Taper toutes les lettres de l’alphabet sur votre clavier en moins de 3,43 secondes

Invitez vos collègues à réaliser ces activités avec vous lors de vos temps de pause et tentez d’inscrire vos noms dans le Livre Guinness des Records !

Défi #24

Mettez la musique à fond et dansez comme des fous !

 

Pour ce dernier défi du Calendrier de l’Avent…ure au bureau, poussez les meubles et lâchez-vous !

 

Plutôt que de tourner en rond en attendant la dinde aux marrons, montez le son et enchaînez vos meilleurs pas de danse au rythme des chansons !

 

 Boostez votre moral, renforcez votre confiance en vous et entretenez votre santé en vous déhanchant sur vos morceaux préférés !

 

Passez de très belles fêtes !

Fabriquer son calendrier de l’Avent éco-responsable

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et avec elles toute l’euphorie et la magie qui subliment cette période si chère au cœur, et au portefeuille, d’une bonne partie de la population. Et si les décorations, les cotillons et la dinde aux marrons ont déjà envahi les rayons, un autre incontournable est également présent : le calendrier de l’Avent. Pour petits et grands, garni de chocolats, de bières ou de produits de beauté, il en existe de toutes sortes et pour tous les budgets. 

 

Il est parfois difficile de faire un choix, surtout si l’on souhaite allier originalité et éco-responsabilité. Et si la solution était tout simplement de le fabriquer ? Dans cet article, retrouvez conseils et astuces pour un calendrier de l’Avent écolo et fait maison !

Pourquoi fabriquer son calendrier de l’Avent éco-responsable ?

Le Père-Noël n'aime pas les ordures

Pour faire un geste pour la planète

C’est bien connu, le Père Noël n’aime pas les ordures. Pourtant, malgré les strass et les paillettes, les fêtes de fin d’année ont un côté beaucoup moins glamour : leur impact colossal sur l’environnement. Entre le gaspillage alimentaire, le suremballage et la surconsommation, cette période festive engendre en réalité un énorme pic de pollution. Le calendrier de l’Avent fait main, c’est la liberté de choisir non seulement les matières premières qui le composeront, mais également les petits présents qui le garniront, le tout dans une démarche responsable en accord avec vos valeurs.

Pour rentrer dans son budget  

Attendu de pied ferme aussi bien par les adultes que par les enfants, le calendrier de l’Avent fait figure de tradition et ouvre le bal des festivités du mois de décembre. Véritable cadeau avant l’heure, il représente un coût élevé dans le budget des ménages. De l’indémodable rempli de chocolats aux plus modernes dédiés à un thème, son prix peut vite grimper, certains avoisinant même la centaine d’euros ! En fabriquant vous-même votre propre calendrier de l’Avent, vous maîtrisez ainsi entièrement son prix de revient. Et en vous arrangeant pour qu’il soit réutilisable, cela vous évitera également des dépenses supplémentaires pour les années suivantes !

Pour des cadeaux utiles et personnalisés 

Souvent suremballés et aussitôt jetés dès la dernière case dévoilée, les calendriers de l’Avent à thèmes contiennent parfois des objets dont vous n’aurez pas nécessairement l’utilité, et qui finiront par s’entasser dans le fond de vos tiroirs ou le haut d’un placard jusqu’à ce que vous vous décidiez à les vendre ou à les jeter. Pour éviter cette surproduction inutile de déchets, les calendriers de l’Avent DIY vous offrent l’opportunité de choisir vous-même comment les remplir. Vous aurez donc la possibilité de pouvoir (vous) offrir des petits cadeaux utiles, qui ont du sens, et 100% personnalisés !

Pour partager un moment créatif en famille 

Fabriquer son propre calendrier de l’Avent peut s’avérer contraignant, souvent par manque de temps. Mais justement, cela vous obligera à vous poser quelques instants pour prendre du temps pour vous, ou partager un moment en famille ! Votre réalisation finale sera un véritable accomplissement personnel dont vous garderez de superbes souvenirs !

Quelques idées pour fabriquer un calendrier de l’Avent maison

Fabriquer son calendrier de l'Avent éco-responsable avec des rouleaux de papier toilette

Quelles matières privilégier pour votre calendrier de l’Avent éco-responsable ? 

L’un des nombreux atouts d’un calendrier de l’Avent fait maison est d’avoir la mainmise sur toute sa réalisation, des matières choisies à son aspect général. Ainsi, vous pourrez fabriquer un objet unique et original qui s’intégrera parfaitement à votre décoration. 

 

Pour ce faire, vous pouvez miser sur les matériaux de récupération, qui vous éviteront d’acheter des fournitures neuves et qui répondront parfaitement à la démarche zéro déchet. Dans l’idéal, choisissez des matériaux solides qui dureront dans le temps, afin de pouvoir réutiliser votre calendrier de l’Avent les années suivantes. 

 

D’une manière générale, évitez autant que possible les matières plastiques ou contenant des fibres issues du pétrole.

Le calendrier en rouleaux de papier toilette  

Il existe de nombreux exemples de calendriers de l’Avent faits main, que vous pouvez décliner à l’infini selon votre imagination. 

 

L’un des plus populaires est sans conteste le calendrier de l’Avent fabriqué à base de rouleaux de papier toilette, dans sa version à poser ou à suspendre. En forme de sapin, de couronne ou de flocon, les possibilités sont nombreuses et son coût de fabrication peu onéreux ! Veillez tout de même à le ranger précautionneusement dans un endroit sec afin de pouvoir le ressortir en bon état l’année suivante.

Le calendrier en tissu ou en feutrine 

Parmi les calendriers de l’Avent légers et faciles à stocker, on retrouve également les calendriers en tissu ou en feutrine, qui reviennent au goût du jour depuis quelques années. Écologiques et économiques, ces versions nécessitent cependant quelques notions de coutures, l’occasion idéale pour (ré)apprendre les bases ! 

Le calendrier à base de chaussettes esseulées 

Toujours dans une démarche zéro déchet, pensez à garder de côté vos chaussettes qui auraient perdu leur moitié au cours de l’année ! Plutôt que de les jeter, recyclez-les en un calendrier de l’Avent amusant !

Le calendrier en contenants recyclés 

Pour les plus gros cadeaux, n’hésitez pas à conserver vos contenants, comme vos pots de confiture, de cornichons ou de moutarde. Un coup de peinture pour décorer les parois et garder la surprise, et le tour est joué ! Vous pouvez également utiliser des boîtes de conserve ou des boîtes d’allumettes pour reproduire ce concept, et pourquoi pas varier les formes pour plus d’originalité !

De la décoration de Noël au repas fait maison en passant par les emballages cadeaux originaux et écolos, découvrez nos meilleurs conseils pour passer un Noël plus éco-responsable.

 

> Comment passer un Noël éco-responsable ?

Avec quoi remplir votre calendrier de l’Avent fait main ?

Des petits mots qui procurent un grand plaisir

Pas besoin de gadgets coûteux pour (se) faire plaisir, les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Chaque jour, découvrez une photo, un mot doux ou une citation inspirante pour entamer la journée du bon pied ! 

 

Les plus inspirés pourront décliner ces petites notes par des devinettes ou des “bonnes actions du jour”, comme prendre le temps de lire quelques chapitres de ce livre que vous avez commencé mais jamais terminé, ou vous faire couler un bon bain ! 

 

Dans le même genre, pensez également aux “bon pour”, qui plairont autant aux petits qu’aux grands. Bon pour choisir le repas de ce soir, bon pour une après-midi jeux de société, bon pour une gaufre et un chocolat chaud devant un téléfilm de Noël, … 

 

Enfin, vous pouvez également décliner cette idée en version plus instructive, en proposant par exemple de découvrir chaque jour un éco-geste ou un fait sur l’environnement et la biodiversité, ou sur un sujet qui vous tient à cœur.

Des cadeaux écolos

Pour rester dans le thème de l’éco-responsabilité, vous pouvez garnir votre calendrier de petits cadeaux zéro déchet, comme des savons solides ou des cotons réutilisables.

 

Pour les irréductibles fans de la magie de Noël, une idée originale serait de glisser une décoration faite maison dans chacune des cases de votre calendrier de l’Avent à remplir, afin d’apporter chaque jour une nouvelle touche féerique à votre intérieur ou à votre sapin.  

 

Si vous avez la main verte, pensez aux graines de plantes, de fruits ou de légumes, que vous pourrez ensuite planter au cours de l’année ! Des petits présents durables, dans tous les sens du terme !

 

Vous pouvez également opter pour des surprises dématérialisées, comme des histoires ou des podcasts de Noël en ligne.

Des douceurs artisanales   

Enfin, pour les amateurs de chocolats, biscuits et autres sucreries, c’est sûrement le moment idéal pour tester de nouvelles recettes afin de garnir vos calendriers. Si vous préférez acheter directement des petites douceurs, renseignez-vous sur leur provenance et leur fabrication, et privilégiez le circuit court, local et responsable.

Allez-vous sauter le pas cette année et fabriquer votre propre calendrier de l’Avent éco-responsable ? Quels types de petits présents allez-vous (vous) offrir ?

Partagez vos réalisations sur les réseaux sociaux en nous taguant (@coaventure) ! 

Fabriquer sa décoration d’Halloween éco-responsable

La quête des bonbons est de retour cette année, plus terrifiante que jamais. Enfin, la quête des bons bons… gestes !

 

Oui, Halloween n’échappe pas à la règle : déguisements de fast-fashion jetés le lendemain, décorations à base de plastique et ses dérivés, gâchis alimentaire, …, la fête est un désastre écologique. Selon Chris Rose de l’association Fairyland Trust, « Aujourd’hui, le plus terrifiant dans Halloween, c’est le plastique ». 

 

Pour aller à l’encontre de tout ça, nous vous avons concocté des idées pour fabriquer des décorations d’Halloween responsables. Fini les ornements en plastique, réalisez vous-mêmes vos décorations avec des objets recyclés ! Parfait pour les petits budgets, ces astuces sont faciles et à réaliser en famille.

Où trouver du matériel responsable ?

Feuilles pour déco Halloween

Il est temps d’enfiler une veste ou un manteau et de sortir. La nature est la première source d’inspiration et de création. Feuilles mortes, branchages, plantes séchées, châtaignes, paille, …, tout ce qui se trouve à vos pieds peut être utilisé avec un peu de créativité !

 

Rendez-vous chez un maraîcher ou un producteur local, fruits et légumes de saison vous attendent : citrouilles, courges, potirons, oranges, mandarines, …, tout ce qu’il faut pour créer de belles et effrayantes sculptures et décorations. En privilégiant la saison et le circuit court, votre empreinte carbone est réduite !

 

De retour à la maison, fouillez un peu partout dans vos meubles. Il y a de quoi dénicher de vraies pépites pour Halloween : vieux draps, vêtements usagés, jouets usés, cierges poussiéreux, … Avec un peu d’inventivité et de bricolage, tout peut devenir de superbes décorations parfaites pour cet événement.

 

Pensez au recyclage ! Bocaux en verre, conserves, boîte d’œuf, cartons, … jusqu’aux vieux objets dans le garage prêts à partir à la déchèterie : objets rouillés, planches, linteaux, pots de fleurs, …

 

Et dans le  frigo, servez-vous de sauce tomate (de préférence faite maison) pour simuler le faux sang.

 

Enfin, privilégiez les décorations durables, en bois (sans plastique) que vous pourrez stocker, réutiliser ou recycler. 

Un décor extérieur d’Halloween responsable

Créer ses décors d’Halloween est un moment convivial à partager avec les enfants. Voici donc quelques idées de décorations pour votre extérieur à réaliser en famille et toujours respectueuses de l’environnement !

Avec les fruits et légumes de saison

Citrouilles d'Halloween

C’est la coutume la plus connue d’Halloween : sculpter les fruits et légumes de saison ! Les enfants se font une joie de créer de monstrueuses têtes, toutefois vous pouvez échanger l’utilisation de couteaux par des feutres et marqueurs. La chair, quant à elle, peut être récupérée pour de divins repas : soupe, tarte, purée, … 

Déco d'Halloween avec des citrouilles

Une fois l’atelier de confection terminé, c’est l’heure de la mise en place, voici quelques idées de décorations avec vos créations.

 

  • Sur un muret : Accompagnez vos sculptures de bougies ou photophores ou dispersez-les aux quatre coins de votre extérieur.

  • En guise d’un redoutable bonhomme : Superposez les fruits et légumes tout comme un bonhomme de neige ou utilisez-les comme tête à un épouvantail.

Enfin, il se peut que sculpter ne soit pas votre tasse de thé. Assortir les fruits et les légumes en décorations extérieures est tout autant possible !

 

  • Au pied des escaliers : Le classique assortiment déposé au pied des escaliers, n’hésitez pas à varier votre sélection.

  • Dans des pots de fleurs : Disposez vos pots de fleurs dans votre allée, fixez des branches et ajoutez vos créations.

  • Sous le porche d’entrée : En creusant les entrailles de vos fruits et légumes, créez des paniers garnis ! Rendez-les comestibles en y cachant à l’intérieur des bonbons locaux, fruits de saison, … ou laissez-les en simple décoration, composés de paille, branches, feuilles, …

Avec les végétaux

Décos végétales pour Halloween

Une envie de changer, d’avoir une décoration d’Halloween responsable plus épurée, plus nature ? Optez pour de la décoration végétale ! 

 

  • Composition de végétaux : Créez une composition simple, disposez de la paille, des branches, des feuilles et tout autre végétal que vous avez pu ramasser au préalable. Disposez-les de manière harmonieuse et le tour est joué !

  • Suspension de feuilles : Récupérez des feuilles sèches et suspendez-les, à l’aide de pinces à linge, à du fil.

  • Couronne : Entremêlez des branches, des décorations fabriquées mains et des feuilles. Revisitez à votre goût votre porte d’entrée pour l’événement.

Avec des objets de récupération

Déco d'Halloween en recup

Les outils rouillés cachés dans un coin, les morceaux de bois qui s’entassent dans le fond du garage, … Il y a toujours plein de choses qui traînent dont on ne se sert plus et qui ont pourtant un fort potentiel !

  • Monstres rouillés : Transformez vos vieilles pelles rouillées, jerricans, poubelles en ferraille. Collez ou peignez des visages comme sur une citrouille ! Ils seront beaucoup plus troublants que les monstres en plastique du magasin.

  • Scène de crime : C’est au tour des tous ces vieux habits de se reconvertir. Découpez les parties de vos anciens vêtements puis rembourrez-les. Enfin, ajoutez une touche de faux sang en sauce tomate avec une hache sur le côté et le tour est joué !

  • Monstres en palette : Si des palettes s’offrent à vous, n’hésitez pas à vous lancer dans la fabrication de fantômes ou de panneaux de circulation par exemple. Direction le cimetière, l’enfer, le grand hôtel Overlook de Shinning ou encore l’Upside Down de Stranger Things !
Epouvantails d'Halloween
  •  L’épouvantail : Terminons sur ce grand classique. Composé à sa base de branches solides ou linteaux, habillez-le de manière à ce qu’on n’ose pas croiser son regard !

Une décoration d’intérieur pour un Halloween responsable

Décorer l’intérieur de sa maison est un grand défi, mais aussi une partie de plaisir pour petits et grands. Sur une journée ou un week-end, profitez-en pour renforcer les liens avec les enfants. Bricolez vos guirlandes et accrochez-les, rien n’est plus satisfaisant que de partager ce petit moment de bonheur en famille.

 

Nous vous avons déniché quelques idées de décoration tout autant respectueuses de l’environnement que faciles à réaliser !

Déco d'Halloween
  • Bougies en fruits et légumes : Les citrouilles, courges et potirons se plaisent autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, mais sont parfois trop grosses pour s’accommoder aux pièces de la maison. Optez alors pour des mandarines ou des oranges. De la même manière que les cucurbitacées, vous pouvez les sculpter. Pensez à manger le fruit !

  • Décor en cierge : Coincez-les vieux cierges du tiroir dans des bouteilles en verre. En les laissant fondre, vous créerez un décor digne d’Halloween.

  • Photophore : Peignez et personnalisez des bocaux en verre ou des boîtes de conserve, décorez-les selon vos envies et votre thème général pour créer une ambiance.

  • Toile d’araignée : Effilez vos vieux linges de maison et accrochez-les dans les angles de vos murs.

  • Fantôme : Bouteille de lait, bidon de lessive, … toutes les occasions sont bonnes pour redonner une vie à nos plastiques grâce à des marqueurs. Une autre idée : suspendez de vieux draps, dessinez des yeux et tadaam : un fantôme apparaît ! Un petit courant d’air et il prendra tout de suite vie. 

Halloween, une décoration responsable jusque sur la table

Dernière étape ! Halloween, c’est aussi l’occasion d’inviter sa famille et ses amis autour de la table. Pour un petit prix et une grande réussite écologique, lancez-vous dans la confection de vos propres ornements avec vos enfants. Tout le monde y gagne : moment de convivialité, fierté de ses créations, recyclage, …

Nous vous avons trouvé quelques idées pour sublimer votre table.

Déco responsable pour sa table d'Halloween
  • Cerveau dans le formol : Remplissez un bocal d’eau, ajoutez-y un colorant bleu et plongez-y un chou-fleur ! Pensez à récupérer le chou-fleur à la fin de la soirée pour ne pas le gâcher.

  • Chauves-souris : En carton de rouleaux de papier toilette, en boîtes d’œuf découpées ou encore en papier, découpez la forme de l’animal. Suspendez-les aux lampes, dispersez-les sur la table, …

  • Nappe sanglante : Plongez vos mains dans de la sauce tomate et déposer plusieurs traces sur un vieux drap blanc. Une activité qui va ravir les plus petits !

  • Manoir hanté : Pas besoin d’être artiste pour créer une maison hantée ! Utilisez des restes de boîtes en carton, épais ou non et amusez-vous. À l’aide de feutres, marqueurs et peintures noirs, dessinez-les en détail et ajoutez du papier orange pour les fenêtres.
  • Chemin de table en feuilles mortes : Disposez sur votre table des feuilles mortes de toutes les couleurs. Accompagnez-les de châtaignes, petites branches, glands, … 

Halloween fait partie de la liste des événements qui ont de fortes conséquences sur l’environnement. Réduire nos déchets, c’est aussi réduire nos dépenses et notre impact. À chacun ses petites astuces pour améliorer nos conditions de vie sur la planète.

 

Et vous, quelle déco maison allez-vous fabriquer ?

Comment réduire son empreinte carbone ?

Prendre conscience des enjeux climatiques c’est bien, agir c’est mieux. Pour tenter d’éviter les sombres prédictions concernant les années à venir, il est urgent de se remettre en question et de mettre en œuvre des démarches pour adopter un mode de vie plus éco-responsable et ainsi réduire son impact écologique au quotidien.

 

Si vous avez déjà calculé votre empreinte carbone grâce à notre précédent article, voici quelques conseils pour réduire doucement mais sûrement vos émissions de gaz à effet de serre dans les quatre postes les plus impactants pour l’environnement.

 

Ainsi, apprenez des astuces simples mais efficaces pour préserver la planète en travaillant sur votre empreinte carbone personnelle, de vos transports à votre logement, en passant par votre alimentation et vos habitudes de consommation.

Gaz à effet de serre : définition et conséquences

Réduire son empreinte carbone, c’est réduire son émission de gaz à effet de serre ou GES. Mais qu’est-ce que l’effet de serre ? Quelles sont ses conséquences ? Quels GES font partie de la liste ? Avant d’envisager des solutions, encore faut-il comprendre le problème. 

 

Avant toute chose, l’effet de serre est un phénomène naturel essentiel à la survie de tous les écosystèmes sur la planète. C’est son accentuation causée par l’activité humaine qui engendre aujourd’hui des conséquences alarmantes. 

 

L’effet de serre permet de maintenir des températures stables et vivables sur la Terre, grâce à des gaz naturellement présents dans l’atmosphère qui forment une barrière protectrice depuis l’atmosphère, appelée troposphère. 

 

Sans elle, la température de la planète avoisinerait les -18°C ! Cependant, si elle permet de maintenir une température moyenne de 15°C, son dérèglement est problématique et met en péril tous les écosystèmes : c’est le réchauffement climatique. Ainsi, de par sa combustion excessive d’énergies fossiles, notamment due aux transports, à l’industrie et à l’agriculture et à l’élevage intensif, l’Homme contribue à un déséquilibre environnemental, dont les répercussions commencent à émerger, comme la hausse de la température moyenne planétaire, la fonte des glaces ou encore l’accélération de l’élévation du niveau marin.

 

Les conséquences à venir de ce changement climatique sont très préoccupantes : augmentation des apparitions d’événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses), extinction de 20% à 30% d’espèces animales et végétales, crises liées aux ressources alimentaires, … Il est donc urgent et nécessaire de lutter contre le changement climatique et de contribuer à la transition écologique en réduisant notre empreinte carbone ! 

Vous voulez comprendre les causes et effets du changement climatique ? 

 

> Organisez ou participez à une Fresque du Climat.

Comment réduire l’empreinte carbone de mes trajets ?

Transport et émission carbone

Les transports sont le premier secteur impactant concernent l’émission de gaz à effet de serre. En effet, d’après l’ADEME (l’agence de la transition écologique), lorsque nous effectuons un trajet de 15 km, nous émettons en moyenne 2,9 kg de CO2. Si l’on répète ce trajet à raison de deux fois par jour, cinq fois par semaine, pour se rendre au travail par exemple, on atteint le chiffre impressionnant d’1 tonne et demie de CO2 émise à l’année ! Soit pas loin des 2 tonnes par habitant et par an recommandées pour limiter le désastre écologique ! 

Réduire l’impact environnemental de mes trajets quotidiens

Il est pourtant aisé de réduire l’empreinte carbone de ses trajets, surtout quand l’on sait que la plupart des Français utilise sa voiture pour se déplacer à moins de 3 km. Ainsi, quand cela est possible, privilégiez la mobilité douce pour vos petits trajets du quotidien, et préférez la marche ou le vélo à votre SUV pour aller chercher votre baguette de pain. 

 

Pensez également aux transports en commun, également pratiques pour des trajets plus longs, comme le bus, le tramway ou le métro. Si davantage de monde prenait les transports en commun, cela permettrait non seulement d’émettre moins de GES, mais aussi d’améliorer le trafic routier. De plus, plus besoin de payer pour une place de parking, les transports en commun ont l’avantage de desservir des points stratégiques, rapidement et régulièrement !

 

Si vous n’avez pas le choix d’utiliser votre voiture, optez pour le covoiturage. Vous habitez à la campagne mais devez vous rendre au travail en ville ? Partagez une voiture avec d’autres personnes qui effectuent le même trajet ! Le covoiturage est également une bonne solution alternative pour des déplacements plus ponctuels et peut s’avérer très enrichissant si vous aimez bavarder avec d’autres passagers. Et surtout va réduire votre facture d’essence !

 

Enfin, si aucune de ces solutions ne vous convient, veillez au moins à pratiquer l’écoconduite afin de réduire vos émissions de GES lors de vos trajets en voiture. Adopter une conduite souple vous permet ainsi de limiter votre surconsommation de carburant de 20% grâce à quelques réflexes simples. Par exemple, abaisser votre vitesse de 10 km/h peut vous faire économiser jusqu’à 5 litres de carburant et réduire vos émissions de CO2 de 12 kg sur 500 kilomètres, et raisonner votre utilisation de la climatisation permettrait de rejeter 15% de CO2 en moins sur 100 kilomètres ! 

Réduire l’impact environnemental de mes trajets occasionnels 

Réduire l’empreinte carbone de ses moyens de locomotion s’applique également pour des trajets plus occasionnels, comme pour les vacances ou les déplacements professionnels. 

 

Le mieux est évidemment d’éviter les trajets en avion, dont les émissions de GES sont très importantes. Par exemple, un aller-retour Paris-New-York émet environ 1,8 tonnes d’équivalent CO2, soit la quasi-totalité des 2 tonnes préconisées ! Il en va de même pour les vols intérieurs, dont la pollution pourrait être évitée en choisissant un mode de transport plus soutenable. Ainsi, un vol Paris-Marseille émet 250 kg d’équivalent CO2 par passager, alors que le même trajet en train n’en émet seulement que 3 kg.

 

Évitez également les croisières, notamment les croisières de luxe, dont les paquebots polluent même à l’arrêt lors des escales. En effet, une fois à quai, les moteurs continuent tout de même de tourner pour alimenter les réseaux électriques, occasionnant une consommation de carburant de l’ordre de 500 à 2000 litres par heure, contre 7 litres par heure pour une voiture. Ces bateaux démesurés sont une véritable catastrophe écologique, et consomment entre 60 et 150 tonnes de fioul par jour, non seulement pour se déplacer, mais surtout pour pallier aux besoins des prestations fournies (hôtellerie, restauration, climatisation, loisirs).

 

Le mieux serait de limiter ses trajets, en privilégiant les micro-aventures et les découvertes près de chez soi, en utilisant des moyens de transport soutenables. Il s’agit d’un bon moyen de prendre le temps de (re) découvrir les environs, comme par exemple lors de balades à vélo dans l’Hérault ou d’une escapade en trottinette électrique tout-terrain !

 

Poursuivez vos efforts tout au long de votre périple en adoptant une démarche éco-responsable et combinez la réduction des GES de votre trajet en voyageant zéro déchet !

Comment réduire l’empreinte carbone de mon alimentation ?

Réduire l'empreinte carbone de son alimentation

L’alimentation est le second poste d’émission de GES derrière les transports. Il comprend toute la filière d’un produit, de sa production à sa consommation, en passant par sa transformation, son transport et sa distribution. Il y a deux points importants à travailler afin de réduire son empreinte carbone dans ce secteur : revoir sa consommation de viande et revoir ses habitudes d’achat. 

Réduire ma consommation de viande

La consommation de viande, et notamment de viande rouge comme le bœuf, est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre alimentaire des Français. Cela est notamment dû à l’industrialisation massive de l’élevage du bétail, dont la croissance phénoménale va de pair avec la demande, toujours plus forte, entraînant déforestation, forte émanation de méthane et grande consommation d’énergie de par l’eau et les céréales nécessaires à l’alimentation de ces animaux. 

 

En effet, près de 40% de la production mondiale de céréales sert uniquement à nourrir les élevages de bétail ! En ce qui concerne l’eau, l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) a mené une étude estimant qu’environ 700 litres d’eau étaient nécessaires pour produire un seul kilo de viande de bœuf !

 

Chaque année, 65 milliards d’animaux sont tués pour finir dans une assiette, soit près de 2 000 bêtes par seconde ! A l’échelle mondiale, l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre, il convient donc de revoir sa consommation de viande.

 

Sans pour autant changer radicalement de régime alimentaire, il est préférable de consommer plus de végétaux et de limiter les protéines animales lors de ses repas : c’est devenir flexitarien. Se passer de viande ne serait-ce qu’un repas par semaine équivaut à ne pas se servir de sa voiture pendant deux jours en termes de réduction d’empreinte carbone !  

Revoir mes habitudes d’achat alimentaire

Manger plus de fruits et légumes oui, mais encore faut-il les acheter intelligemment. S’approvisionner en avocats du Mexique, en bananes de Côte d’Ivoire ou en mangues du Brésil pour le “healthy bowl” que vous allez publier sur Instagram, c’est non !

 

L’empreinte carbone liée aux importations de denrées alimentaires par la route, les airs ou la mer n’est pas à prendre à la légère. Selon une étude menée par l’Institut Worldwatch (institut indépendant spécialisé dans la recherche environnementale), les fruits et légumes parcourraient près de 2 500 km en moyenne entre leur lieu de production et votre supermarché ! Ainsi, dans la mesure du possible, essayez de consommer local et de saison. Privilégiez les circuits courts et pensez à vous approvisionner auprès des producteurs locaux.

 

Aussi, l’impact du gaspillage alimentaire est souvent négligé. Pourtant, il représente 8 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. Pour limiter votre production de déchets, souvent mal recyclés, adonnez-vous à la cuisine maison et anti-gaspi, comme préconisé dans notre article objectif zéro déchet dans ma maison !

Comment réduire l’empreinte carbone de mon logement ?

Le logement constitue le troisième poste d’émissions de GES les plus impactantes pour l’environnement. Pour réduire son empreinte carbone dans ce secteur, il existe de nombreux petits gestes qui, cumulés, contribuent à faire un geste pour la planète.

Le chauffage et la climatisation

Le chauffage est la principale cause des émissions de gaz à effet de serre d’une habitation. En effet, nous avons tendance à trop chauffer, alors qu’une température comprise entre 19°C et 21°C dans la journée et 17°C la nuit est recommandée. 

 

En réduisant son chauffage d’un seul degré, c’est 7% d’énergie économisée, soit 300 kg de CO2 en moins par an ! Si vous vous chauffez à l’électricité, cela représente également 5% à 10% d’économie sur votre facture ! Et gagnez 15% d’économie en plus en coupant le chauffage quand vous êtes absent.

 

L’été, la climatisation prend souvent le relais. Très gourmands en énergie, les climatiseurs fonctionnent grâce à des fluides frigorigènes qui ont un fort pouvoir de réchauffement une fois relâchés dans l’atmosphère. En utilisant un climatiseur, nous faisons face à un cercle vicieux : les climatiseurs contribuent au réchauffement climatique, les températures et phénomènes de canicule augmentent, alors on utilise encore plus de climatiseurs pour pouvoir supporter la chaleur. D’après les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie et de l’ONU, la demande de climatiseurs dans le monde devrait passer à 5,6 milliards en 2050, contre les 1,6 milliards recensés en 2018 !

 

Pour garder votre intérieur au frais, la meilleure astuce est de fermer vos fenêtres et volets la journée. Mais d’autres alternatives sont possibles, comme l’installation d’un mur végétal extérieur qui filtrera les îlots de chaleur et même la pollution atmosphérique !

Les appareils électroménagers et les petits gestes du quotidien

Au quotidien, ce sont vos appareils électroménagers qui consomment le plus d’énergie, notamment les gros appareils de plus de 20 ans, comme les réfrigérateurs, les lave-vaisselle et les machines à laver. Aujourd’hui, un réfrigérateur moderne consomme 40% à 60% d’énergie en moins qu’un vieux modèle fabriqué avant l’an 2000 !

 

Enfin, si vous ne souhaitez pas passer par de longs et coûteux travaux de rénovation énergétique concernant votre isolation, vos fenêtres, votre ventilation ou votre système de chauffage, vous pouvez toujours investir dans quelques objets utiles et abordables qui vous feront déjà réduire un peu votre empreinte carbone. Par exemple, vous pouvez placer des boudins de porte, équiper vos fenêtres de rideaux ou changer vos ampoules pour des modèles basse consommation. Pensez également à adopter des réflexes comme prendre des douches courtes plutôt que des bains, et éteindre et débrancher complètement vos appareils quand vous ne les utilisez pas plutôt que de les laisser branchés ou en veille.

Comment réduire l’empreinte carbone de mes habitudes de consommation ?

Réduire l'empreinte carbone de ses achats

Là encore, ce sont des petits gestes et des réflexes à adopter au quotidien, et tout au long de sa vie qui vous feront réduire votre empreinte carbone. Un dicton qui pourrait bien refléter la voie à suivre serait certainement “consommer moins mais consommer mieux”.

 

Ainsi, apprenez à faire durer vos appareils et vêtements plutôt que de céder à l’appât du neuf et de tomber dans la surconsommation.

 

Vous n’avez sûrement pas besoin de changer de téléphone portable à chaque nouveau modèle qui sort ! La production d’un seul smartphone nécessite plus de 70 matériaux différents, dont une cinquantaine de métaux. Extraction de minerais, fabrication de composants électroniques complexes, gaspillage d’eau pour la production de lithium, exploitation de matières pouvant engendrer des fuites de déchets radioactifs, grande consommation d’électricité… De sa production à son utilisation, en passant par sa distribution et sa fin de vie, l’empreinte carbone d’un smartphone est énorme !

 

Le même principe s’applique concernant la surconsommation de vêtements ! Pourquoi renouveler votre garde-robe toutes les saisons alors que la fast-fashion est responsable d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre chaque année ? Ici aussi une bonne partie de la pollution engendrée provient de la production et de la distribution. Le polyester, de plus en plus utilisé, émet 3 fois plus de CO2 que le coton, et les vêtements cousus par les petites mains d’ouvriers sous-payés parcourent souvent des milliers de kilomètres avant d’arriver sur leur lieu de vente !

 

Si vous avez besoin de nouveaux produits, tournez-vous plutôt vers l’occasion et offrez une nouvelle vie à des objets pour une démarche zéro déchet ! Attention toutefois à ne pas abuser non plus de la seconde-main et de ses tarifs attractifs qui pourraient vous inciter à acheter plus que de raison. Privilégiez également les retraits que vous pouvez effectuer à proximité, ce qui limitera les emballages et les émissions de GES liées au transport du colis. 

Envie d’en savoir plus ou de vous lancer dans la démarche zéro déchet ?

 

Découvrez notre petit guide zéro déchet pour les débutants !

En résumé

D’une manière générale, réduire son empreinte carbone, c’est adopter un mode de vie plus soutenable en revoyant ses mauvaises habitudes concernant entre autres ses trajets, son régime alimentaire, les dépenses énergétiques de son logement et ses habitudes de consommation.

 

Vivre de manière éco-responsable et réduire son impact écologique au quotidien est une nécessité pour préserver la planète et espérer laisser un meilleur monde pour les générations futures, mais faites tout de même attention à ne pas tomber dans les pièges des fausses bonnes idées en vous lançant dans votre démarche !

 

Et vous, avez-vous d’autres astuces pour réduire votre empreinte carbone ? Partagez-les nous en commentaire !

Le petit guide du bivouac responsable

Vous avez soif d’aventure en pleine nature ? Vous vous voyez déjà gambader dans les champs de blé et randonner en forêt ? Et pourquoi ne pas prolonger ces sorties en passant la nuit en bivouac ?

 

Mais l’art du bivouac ne s’improvise pas. Pour le pratiquer de manière responsable, voici quelques conseils qui vous montreront la voie !

Le bivouac, qu'est-ce c'est ?

Bivouac, définition

Le bivouac désigne un campement sommaire, temporaire et léger, qui permet de passer la nuit dans un milieu naturel et sauvage, éloigné de la civilisation et des infrastructures hôtelières.

 

Contrairement au camping, le bivouac n’a pas pour vocation l’installation sur la durée, le principe de nuitée est important. De plus, l’équipement pour un bivouac est beaucoup plus rudimentaire, il doit pouvoir être transporté facilement. Le bivouac est souvent associé à un sport de pleine nature, comme le trekking, la randonnée ou l’alpinisme. Il peut également se pratiquer lors d’un voyage. Dans tous les cas, on doit retrouver une notion de mouvement, d’itinérance.

 

Le bivouac peut se pratiquer de 2 manières différentes : sans abri ou sous tente. En effet, si faire du bivouac sous tente est davantage pratiqué, il est également possible de dormir à la belle étoile.

 

Il ne faut pas confondre bivouac et camping sauvage qui, même s’ils paraissent similaires, sont bel et bien différents. Si le bivouac est l’affaire d’une nuit, la durée du camping sauvage est plus étendue. Ainsi, il s’agit non pas de s’arrêter pour se reposer, et repartir le lendemain matin, mais de s’installer plusieurs jours au même endroit.

 

Aussi, le camping sauvage implique un aménagement plus confortable et l’apport d’un matériel plus conséquent. S’il se pratique au milieu de la nature et en dehors des emplacements de camping traditionnels, il est cependant moins éloigné des routes et des habitations.

 

Ainsi, il s’agit d’une activité pratiquée par les voyageurs en quête de nature, mais généralement disposant d’un véhicule (voiture, van aménagé, camping-car, …), et de plus d’équipements.

La réglementation du bivouac en France

Si vous pensiez partir tout de go, équipé de vos chaussures de rando et de votre sac à dos, en pensant planter votre tente à l’endroit où ça vous chante, vous risquez de vous attirer quelques ennuis.

 

L’art du bivouac n’est pas à prendre à la légère, et demande un peu de préparation en amont. Rien ne sert d’être hâtif, il faut au contraire être bien attentif.

 

Dans l’idée, il est possible de bivouaquer partout, sauf interdictions et restrictions. On pourrait croire que cela laisse tout de même beaucoup d’opportunités, cependant, la liste des limitations comporte de nombreux points, qui réduisent considérablement les endroits où le pratiquer.

 

Interdiction de bivouaquer :
  • dans les forêts, les parcs et les espaces boisés classés « à conserver », ainsi que dans les réserves naturelles
  • sur les routes et les chemins publics, ainsi que sur les terrains et chemins privés
  • sur des sites classés « zones de protection du patrimoine de la nature et des sites »
  • en bord de mer
  • à moins de 200 mètres d’un point d’accès à l’eau potable
  • à moins de 500 mètres de monuments inscrits ou classés “historiques”

 

En ce qui concerne le bivouac en montagne, vous ne pouvez pas planter votre tente près d’un refuge, sauf autorisation du gardien, et une redevance peut être appliquée.

 

Vous l’aurez compris, mieux vaut bien se renseigner avant de s’installer, au risque de devoir s’acquitter d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500€ pour avoir campé dans un lieu interdit ! Mais alors, où peut-on être sûr de faire du bivouac sans être inquiété par le choix du lieu ?

 

En France, cette pratique est souvent tolérée dans les parcs régionaux et nationaux, chacun avec ses propres réglementations. Ainsi, si vous souhaitez bivouaquer dans ce genre d’endroit, le mieux à faire est tout d’abord de chercher des renseignements précis sur les sites officiels des parcs, ou en les contactant directement.

 

Par exemple, en ce qui concerne le Parc National des Cévennes, le bivouac est autorisé :

  • pour les randonneurs sans véhicule motorisé
  • une seule nuit
  • entre 19h et 9h du matin
  • sur 50 mètres maximum de chaque côté des itinéraires balisés de grande randonnée (GR, GRP), sauf certains tronçons sensibles
  • sans tente ou dans une tente légère ne permettant pas d’être debout à l’intérieur
  • feux interdits

 

Sachez que vous vous verrez presque toujours interdire de faire un feu, et ce, peu importe l’endroit et la période de l’année. Si vous décidez de passer outre, vous encourez une amende de 135€, qui pourra s’élever si vous avez causé des dégâts !

Conseils pour un bivouac responsable

Le matériel

Matériel pour un bivouac responsable

Avant de partir, quel matériel choisir ? Il est important de voyager léger si vous comptez bivouaquer car non seulement vous ne pourrez pas transporter vos affaires à l’aide d’un véhicule, mais vous allez peut-être aussi beaucoup marcher, si vous souhaitez combiner bivouac et trek ou randonnée.

 

Tout d’abord, veillez à choisir un sac à dos avec une capacité adaptée à vos besoins, qui ne seront pas les mêmes pour une simple balade en forêt le temps d’un après-midi suivi d’une nuitée ou l’ascension d’un sommet en montagne, qui vous prendra plusieurs jours.

 

Ensuite, dans votre sac à dos, veillez à emporter l’essentiel et ne vous chargez pas de choses inutiles “au cas où”. Pensez aux objets multi-usages, et posez-vous les questions suivantes :

  • ai-je vraiment besoin de cet objet ou puis-je m’en passer ou le remplacer ?
  • quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
  • quelles seraient les conséquences si je ne l’emporte pas ?
  • est-ce que je n’emporterai pas déjà un objet dont les fonctions seraient similaires ?


Dans une démarche éco-responsable, privilégiez les objets réutilisables et/ou recyclés/recyclables. Par exemple :

  • choisissez une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique
  • si vous souhaitez vous alléger et ne pas transporter de trop grosses quantités d’eau potable, vous pouvez vous munir d’un filtre purificateur d’eau
  • pensez aux thermos alimentaires qui permettent de garder votre repas chaud ou froid
  • munissez vous de mouchoirs en tissu qui pourront également faire office d’essuie-tout, plutôt que de mouchoirs en papier
  • remplacez votre lampe torche à piles par une lampe torche à dynamo

 

Faites attention au poids de votre matériel, surtout si vous souhaitez bivouaquer sous tente car il vous faudra non seulement prévoir le poids de cette dernière, mais également de ses piquets. Réfléchissez également aux matières de vos objets. Par exemple, une gamelle en titane sera plus légère qu’un récipient en acier.

 

Le poids de votre matériel dépendra également du niveau de confort que vous souhaitez conserver. Si un bivouac est par définition un campement sommaire, vous n’êtes pas non plus obligés de dormir à même la terre. Certains se contentent de leur duvet, quand d’autres préfèrent quand même pouvoir dormir sur un tapis de sol ou un matelas léger.

 

En ce qui concerne les produits nettoyants, comme le liquide vaisselle et les produits d’hygiène, le mieux est de s’en passer et de (se) rincer à l’eau claire, afin de ne pas polluer la nature. Tout produit, même bio, laissera un impact sur l’environnement !

 

Enfin, veillez également à prévoir de quoi emporter vos déchets pour les trier et les jeter une fois de retour chez vous. Ne brûlez pas et n’enfouissez pas vos déchets, même le papier toilette !

Bien choisir son emplacement  

Il est important de ne pas s’installer au hasard quand on bivouaque, non seulement pour ne pas trop perturber l’écosystème, mais aussi pour ne pas se mettre en danger.

 

Vous avez repéré un endroit charmant où vous passeriez bien votre nuit ? Essayez maintenant d’observer les éléments suivants :

 

> Le terrain

 

A-t-il l’air stable et solide ou au contraire fragile ? Est-il en pente ? Y a-t-il un risque de glissement de terrain ? D’éboulement de falaise ? Le mieux est de trouver un emplacement plat avec une surface dure, comme des aiguilles de pin.

 

Chaque milieu possède des spécificités différentes, vous ne retrouverez pas les mêmes caractéristiques de terrain entre la forêt et la montagne, mais également suivant les saisons et même les régions. Il convient donc de se renseigner en amont.

 

Soyez attentif aux éventuelles traces de passage d’animaux et évitez de vous installer si vous en voyez, au risque de voir débarquer un troupeau de sangliers d’un peu trop près ou un blaireau intrigué.

 

> Les points d’eau

 

On pourrait penser que camper aux environs d’un cours d’eau est une bonne idée, mais en réalité, il faut tout de même s’en méfier. Si séjourner à proximité d’un point d’eau est plutôt conseillé, mieux vaut éviter de s’établir trop près.

 

En effet, s’il s’agit d’un point d’eau stagnante, vous risquez de vous frotter aux moustiques. S’il s’agit d’un cours d’eau ou même d’un lac en amont d’un barrage, vous vous exposez à un risque de montée des eaux en cas de pluie ou d’orage, et ce, même si la météo est clémente là où vous vous trouvez. Effectivement, le temps peut se dégrader un peu plus loin et ainsi venir grossir les lits des fleuves et rivières, jusqu’à venir inonder votre emplacement.

 

> L’exposition au vent

 

Si vous souhaitez dormir à la belle étoile, prenez en compte l’exposition au vent de votre lieu de campement, afin de ne pas passer la nuit à grelotter et repartir le lendemain la goutte au nez.

 

Pour ceux qui envisagent de bivouaquer sous tente, assurez-vous d’arrimer correctement et solidement cette dernière afin d’éviter les mauvaises surprises. Aussi, si une brise légère permet la ventilation et évite la condensation, il vaut tout de même mieux s’installer dans un endroit abrité du vent.

Comment bien s’installer, et quelles sont les règles à respecter ?

Les règles du bivouac responsable

> L’emplacement

 

Rien ne sert de dresser votre campement trop tôt, d’une part, parce que suivant l’endroit où vous avez choisi de bivouaquer, vous pouvez être soumis à des réglementations d’horaires, d’autre part, pour être plus discret et moins perturber le paysage pour les autres éventuels promeneurs ou bivouaqueurs. Assurez-vous tout de même de vous installer avant la nuit tombée.

 

Sachez également que si vous choisissez un emplacement qui se trouve au soleil en fin de journée, vous vous réveillerez à l’ombre le lendemain matin, et inversement. Chaque position présente des avantages et des inconvénients, à vous de déterminer ce qui vous convient le mieux.

 

> L’environnement

 

Prenez conscience de la flore qui vous entoure et faites attention à ne pas écraser de végétation particulière avec votre tente ou votre matériel. Bien entendu, ne gravez pas les arbres et ne vous amusez pas à construire des structures, qu’il s’agisse d’empilement de rondins ou de simples tours de galets. En ce qui concerne la faune, il faut la laisser vivre en paix et éviter de la déranger. On respecte les lieux de nidification, on ne tente pas de caresser les animaux un peu trop curieux, et surtout, on ne leur donne pas à manger !

 

Bivouaquer, c’est se ressourcer au milieu de la nature, il faut donc la respecter et la préserver. Exit donc les enceintes pour passer votre tube de l’été préféré et les feux de camp pour faire griller vos chamallows.

 

> Hygiène

 

Pour votre hygiène corporelle, n’allez pas prendre un bain moussant dans un cours d’eau et ne crachez pas votre dentifrice au pied d’une fougère. Si vous ne comptez bivouaquer qu’une nuit et rentrer chez vous le lendemain, vous pouvez vous contenter de vous rincer à l’eau claire.

 

Si vous n’avez pas de toilettes à proximité, évitez de faire vos besoins n’importe où dans la nature. On pourrait penser que cela ne perturbe pas l’écosystème, mais au contraire, nos urines et nos selles contiennent des toxines impropres à la biosphère, qui sont susceptibles de polluer l’eau, par infiltration des sols et/ou contamination des sources. De plus, des études ont montré que le développement de certaines espèces de poissons s’est trouvé perturbé à cause des hormones de synthèse liées aux dispositifs de contraception, contenues dans les urines féminines. Ainsi, si vous avez besoin de vous soulager, le meilleur moyen est de dénicher un petit coin tranquille assez éloigné d’un point d’eau, de préférence herbeux et dense, afin qu’il puisse faire office de “filtre”. Pour les grosses commissions, vous pouvez creuser un trou de 20 cm de profondeur afin d’enfouir vos excréments. Attention toutefois, n’enfouissez pas votre papier toilette avec !

Repartir le lendemain matin

Ne laissez traîner aucun déchet, assurez-vous de bien tout emporter, même votre trognon de pomme ou vos épluchures de clémentine. Vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé. Pensez à la faune et à la flore, mais également aux futurs bivouaqueurs !

 

Ne ramassez rien, pas même une petite pierre à la forme originale ou une jolie pomme de pin. Les seuls souvenirs que vous emporterez seront dans vos pensées ou photographiés.

 

Pour un bivouac responsable, le mieux est d’adopter le “leave no trace”, qui consiste à… Ne pas laisser de traces ! Veillez à bien “renaturaliser” la zone de votre emplacement en repartant, en replaçant les éventuels rochers ou bouts de bois que vous avez déplacés.

En résumé

Le bivouac, c’est avant tout un état d’esprit, qui doit découler d’une intention de prendre du temps pour soi et de se ressourcer au milieu de la nature, tout en la respectant.

 

Quiétude et discrétion sont de mise, il faut prendre conscience de l’impact de sa présence. Pour ce faire, évitez de bivouaquer en trop grand groupe et prenez soin de ne pas perturber la faune et la flore. Repartez avec tous vos déchets, vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé, comme si vous n’y aviez jamais séjourné. Enfin, prévoyez du matériel adapté et pensez à prévenir quelqu’un de votre petite escapade nomade !

 

Vous pouvez tout à fait combiner bivouac et sport de plein air, comme le trek ou la randonnée. Pour aller plus loin, faites notre quiz et découvrez quelle randonnée de l’Hérault est faite pour vous !

Conseils et astuces pour voyager zéro déchet

Vous avez travaillé d’arrache-pied toute l’année et vous avez bien l’intention de profiter de vos congés pour partir en vacances ? Vous souhaitez concilier vos engagements zéro déchet avec votre envie de voyager ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, vous pouvez tout à fait combiner ces deux principes, qui relèvent aujourd’hui plus de la nécessité que de la bonne idée ! 

 

Voyager zéro déchet est en réalité beaucoup moins compliqué que ce que l’on pourrait s’imaginer, surtout si vous êtes déjà devenu un fervent pratiquant de la démarche grâce à notre guide du zéro déchet pour les débutants. Les gestes simples du quotidien s’appliquent en toutes circonstances, à la maison comme en vacances !

 

Bien entendu, il n’existe pas de “guide ultime” du voyage zéro déchet, car chaque périple est unique et dépend de différents facteurs, comme la destination envisagée, le temps dont vous disposerez, le mode de transport que vous choisirez, le type et le volume de bagage que vous souhaitez embarquer, l’hébergement dans lequel vous séjournerez et le type de séjour que vous voulez passer. 

 

En résumé, le contenu de votre valise ne sera pas le même, suivant que vous passiez un week-end à Montpellier ou quinze jours à Brest ! Cependant, voici quelques conseils et astuces basiques, qui pourront toujours vous être utiles !

Avant de partir

Préparer ses vacances zéro déchet

Votre choix s’est arrêté sur une ou plusieurs destinations en particulier ? Avant de boucler vos bagages et de vous lancer à la conquête de nouvelles aventures et de surprenants paysages, gardez en tête les recommandations suivantes :

Anticiper

Anticipez quelques détails pratiques qui vous permettront de persévérer dans votre démarche zéro déchet. Par exemple, vous pouvez télécharger vos billets (de transports, d’activités, etc) sur votre smartphone plutôt que de les imprimer. Pensez également à télécharger vos plans plutôt que de vous encombrer avec des cartes et dépliants que vous finirez par jeter. 

 

Anticipez les papiers qui vous seront distribués pour pouvoir les refuser, comme les tickets de caisse ou les prospectus, en emportant avec vous un petit carnet dans lequel vous pourrez tenir le compte de vos dépenses ou noter les bonnes adresses que vous aimeriez tester. 

Prévoir

Votre destination ne se situe pas tout près et nécessite un temps de trajet ? Pensez à prévoir votre pique-nique ou de quoi grignoter, sous peine de devoir affronter les fameux sandwichs triangles et autres paquets de chips et bouteilles d’eau en plastique, dont les emballages viendront grossir les rangs des déchets que vous produisez, en plus de vous coûter une petite fortune. Réfléchissez à la meilleure façon de transporter votre en-cas de manière à respecter la démarche zéro déchet, en vous munissant d’une lunch box et d’une gourde en inox ou en emballant votre casse-croûte dans du bee-wrap !


En ce qui concerne le petit matériel pratique, prévoyez vos propres objets réutilisables. Ainsi, n’imprimez plus les étiquettes de vos bagages mais investissez dans leur version durable et réutilisable, et n’acceptez plus les écouteurs et masques de sommeil emballés que pourraient vous proposer certaines compagnies lors d’un long trajet.

Se renseigner

Enfin, renseignez-vous en amont sur votre lieu de destination, notamment en ce qui concerne les lieux et horaires des marchés, les spécialités locales ou les activités éco-responsables que vous pourriez combiner avec votre démarche zéro déchet. Non seulement vous gagnerez du temps, mais cela vous évitera aussi de dévaliser les brochures de l’office de tourisme !

 

Pour vous aider, pensez aux blogs, forums et sites web dédiés ou aux applications ! Par exemple, l’application BULK, créée par Bea Jonhson, l’auteur de la règle des 5 R du zéro déchet, vous permet de trouver les commerces qui ont une démarche zerowaste (vrac alimentaire, produits d’hygiène et de beauté éco-responsables, cafés et restaurants végétariens/vegans, etc) partout dans le monde ! Il s’agit d’une plateforme participative, où chacun est libre de référencer sa nouvelle trouvaille.    

Voyage voyage, zéro déchet dans mes bagages

Quels vêtements emporter ?

L’une des premières choses à laquelle on pense lors de faire ses bagages, c’est évidemment aux vêtements que l’on va emporter. Les réponses à cette interrogation varient d’un voyage à l’autre, mais l’une des principales recommandations est de ne pas vous charger et de prendre uniquement le nécessaire. Certains préconisent même la règle des trois tenues, que vous pourrez laver au fur et à mesure suivant la durée de votre voyage.

 

Choisissez des tenues dans lesquelles vous vous sentez parfaitement à l’aise et que vous serez sûr de porter, dans lesquelles vous pourrez pratiquer vos activités sans soucis. Adaptez le contenu de votre valise en fonction de votre destination, en prenant également en compte les spécificités des endroits que vous avez l’intention de visiter. Par exemple, si vous souhaitez visiter un lieu de culte, n’oubliez pas d’emporter de quoi vous couvrir. 

 

Ces conseils s’appliquent également à vos paires de chaussures. Moins vous en emporterez, plus léger vous voyagerez ! Ce n’est pas un drame si vous vous retrouvez avec la même paire de baskets sur vos dix prochaines photos Instagram. Le superflu et la fast-fashion n’ont pas leur place dans la démarche zéro déchet, privilégiez donc des vêtements et accessoires techniques, confortables et utilisables pour plusieurs occasions.

Se constituer un kit zéro déchet d’indispensables

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un kit d’objets indispensables que vous emporterez partout avec vous. Il existe des kits tout faits mais le mieux reste de le composer vous-même, en fonction de vos besoins et de vos préférences. Voici quelques éléments qui pourront servir de base à votre kit zéro déchet :

De la vaisselle réutilisable

Il peut toujours être utile de disposer d’une boîte à lunch en inox. Si elle ne vous sert pas pour emporter votre repas, vous pouvez aussi l’utiliser comme contenant et y entreposer des produits en vrac que vous aurez achetés au marché par exemple. En solution alternative ou en complément, vous pouvez prévoir quelques bee-wraps qui remplaceront le papier d’aluminium et le film étirable au moment d’emballer vos sandwichs. 

 

Pour aller avec votre boîte à lunch, n’oubliez pas d’emporter des couverts réutilisables, afin d’éviter les couverts en plastique jetables. Pour les transporter, vous pouvez les emballer dans une serviette en tissu ou un torchon, qui vous seront toujours utiles et remplaceront à merveille les serviettes en papier et feuilles d’essuie-tout.

 

Pour compléter votre set de pique-nique, vous pouvez emporter un mug ou un gobelet isotherme en inox, qui vous permettra de savourer des boissons froides ou chaudes sans avoir recours aux gobelets en plastique ! 

Une gourde et de quoi filtrer l’eau

S’il y a bien un objet à ne pas oublier pour un voyage zéro déchet, c’est assurément la gourde ! Pratique, durable, réutilisable, la gourde est un réel indispensable, en voyage comme au quotidien. Il s’agit d’un investissement vite rentabilisé et qui permet d’endiguer un véritable fléau, quand on sait qu’à travers le monde, ce sont près d’un million de bouteilles en plastique qui sont vendues chaque minute ! 

 

Si boire l’eau du robinet vous pose quelques difficultés ou si vous prévoyez de partir randonner, il existe des solutions comme les gourdes filtrantes ou purifiantes, ou encore les perles de céramique. Sinon, pour ceux qui en ont l’occasion, vous pouvez tout simplement faire bouillir l’eau.

Objets divers

Pour terminer de garnir votre kit zéro déchet, vous pouvez enfin :

  • Vous munir de sacs à vrac ou d’un tote bag, pratique lors de vos emplettes
  • Remplacer vos paquets de mouchoirs en papier par quelques mouchoirs en tissu, faciles à entretenir et à laver
  • Emporter un chargeur solaire ou à dynamo, ingénieux et utile en toute occasion 

Composer sa trousse de toilette minimaliste

Trousse de toilette zéro déchet

Pour voyager zéro déchet, commencez par renoncer aux trousses de toilette toutes prêtes de mini-produits. Attractives, elles n’en sont pas moins souvent composées d’ingrédients controversés pour la santé, en plus de coûter cher et d’être suremballées ! 

 

La meilleure solution est de composer vous-même votre trousse de toilette, dans laquelle vous emporterez tous vos essentiels, ce qui vous évitera d’utiliser les produits mis à votre disposition par votre hébergement et emballés individuellement !

 

Préférez des produits solides, qui prendront moins de place, et n’emportez que le strict nécessaire. Du shampoing solide pour vos cheveux, du dentifrice solide ou des pastilles à croquer à combiner avec votre brosse à dents éco-responsable, un stick de déodorant solide, et remplacez l’intégralité de vos crèmes par un baume multi-usages qui nourrit et hydrate de la tête aux pieds. 

 

En ce qui concerne votre pain de savon, privilégiez du véritable savon de Marseille. La petite astuce consiste à embarquer deux morceaux avec vous, l’un pour vos ablutions, et l’autre en tant que produit ménager, aussi efficace pour la lessive que pour la vaisselle !  

 

Enfin, suivant votre destination, vous serez peut-être amené à vous munir de crème solaire et de produits anti-moustiques. Attention toutefois à leur composition, souvent néfaste pour l’environnement mais également pour la santé ! Choisissez vos articles avec précaution ou fabriquez-les vous-même grâce à des recettes Do It Yourself. La meilleure protection zéro déchet reste cependant… vos vêtements, tout simplement ! Un tee-shirt à manches longues et un pantalon constituent un excellent rempart contre les piqûres et le soleil. Et pour une défense encore plus efficace contre ce dernier, vous pouvez investir dans des vêtements anti-UV.

 

>> Pour en savoir plus sur les cosmétiques zéro déchet, consultez notre article “Objectif zéro déchet à la maison” qui comporte une partie spéciale salle de bain comprenant de nombreux conseils sur les produits d’hygiène et de beauté.

Rapporter des souvenirs éco-responsables

Le meilleur moyen de ramener des souvenirs lors d’un voyage zéro déchet, c’est tout simplement de ne pas en acheter ! Lancez-vous dans l’écriture de votre récit de voyage que vous pourrez agrémenter de photos, cela constituera un souvenir impérissable de vos aventures. 

 

Si vous tenez quand même à rapporter avec vous quelque chose de matériel, privilégiez l’artisanat local et les spécialités régionales, plutôt que les objets fabriqués à l’autre bout du monde. Par exemple, pas la peine d’acheter un porte-clé de la Tour Eiffel made in China à Paris, ou des Zézettes de Sète à Lille.

En résumé

Des vacances zéro déchet c’est donc un peu d’anticipation et plein de bonnes pratiques ! Il faut respecter ses valeurs et appliquer les 5 grands principes du zéro déchet, à savoir refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter.

 

Enfin, rien ne sert d’aller bien loin pour se sentir dépaysé et faire de belles découvertes. Ainsi, combinez votre voyage zéro déchet avec le slow tourisme ou les micro-aventures, et partez en quête des petites pépites cachées bien plus près que vous ne le pensez, comme en attestent nos 10 idées pour partir à l’aventure près de chez soi !