Le petit guide du bivouac responsable

Vous avez soif d’aventure en pleine nature ? Vous vous voyez déjà gambader dans les champs de blé et randonner en forêt ? Et pourquoi ne pas prolonger ces sorties en passant la nuit en bivouac ?

 

Mais l’art du bivouac ne s’improvise pas. Pour le pratiquer de manière responsable, voici quelques conseils qui vous montreront la voie !

Le bivouac, qu'est-ce c'est ?

Bivouac, définition

Le bivouac désigne un campement sommaire, temporaire et léger, qui permet de passer la nuit dans un milieu naturel et sauvage, éloigné de la civilisation et des infrastructures hôtelières.

 

Contrairement au camping, le bivouac n’a pas pour vocation l’installation sur la durée, le principe de nuitée est important. De plus, l’équipement pour un bivouac est beaucoup plus rudimentaire, il doit pouvoir être transporté facilement. Le bivouac est souvent associé à un sport de pleine nature, comme le trekking, la randonnée ou l’alpinisme. Il peut également se pratiquer lors d’un voyage. Dans tous les cas, on doit retrouver une notion de mouvement, d’itinérance.

 

Le bivouac peut se pratiquer de 2 manières différentes : sans abri ou sous tente. En effet, si faire du bivouac sous tente est davantage pratiqué, il est également possible de dormir à la belle étoile.

 

Il ne faut pas confondre bivouac et camping sauvage qui, même s’ils paraissent similaires, sont bel et bien différents. Si le bivouac est l’affaire d’une nuit, la durée du camping sauvage est plus étendue. Ainsi, il s’agit non pas de s’arrêter pour se reposer, et repartir le lendemain matin, mais de s’installer plusieurs jours au même endroit.

 

Aussi, le camping sauvage implique un aménagement plus confortable et l’apport d’un matériel plus conséquent. S’il se pratique au milieu de la nature et en dehors des emplacements de camping traditionnels, il est cependant moins éloigné des routes et des habitations.

 

Ainsi, il s’agit d’une activité pratiquée par les voyageurs en quête de nature, mais généralement disposant d’un véhicule (voiture, van aménagé, camping-car, …), et de plus d’équipements.

La réglementation du bivouac en France

Si vous pensiez partir tout de go, équipé de vos chaussures de rando et de votre sac à dos, en pensant planter votre tente à l’endroit où ça vous chante, vous risquez de vous attirer quelques ennuis.

 

L’art du bivouac n’est pas à prendre à la légère, et demande un peu de préparation en amont. Rien ne sert d’être hâtif, il faut au contraire être bien attentif.

 

Dans l’idée, il est possible de bivouaquer partout, sauf interdictions et restrictions. On pourrait croire que cela laisse tout de même beaucoup d’opportunités, cependant, la liste des limitations comporte de nombreux points, qui réduisent considérablement les endroits où le pratiquer.

 

Interdiction de bivouaquer :
  • dans les forêts, les parcs et les espaces boisés classés « à conserver », ainsi que dans les réserves naturelles
  • sur les routes et les chemins publics, ainsi que sur les terrains et chemins privés
  • sur des sites classés « zones de protection du patrimoine de la nature et des sites »
  • en bord de mer
  • à moins de 200 mètres d’un point d’accès à l’eau potable
  • à moins de 500 mètres de monuments inscrits ou classés “historiques”

 

En ce qui concerne le bivouac en montagne, vous ne pouvez pas planter votre tente près d’un refuge, sauf autorisation du gardien, et une redevance peut être appliquée.

 

Vous l’aurez compris, mieux vaut bien se renseigner avant de s’installer, au risque de devoir s’acquitter d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500€ pour avoir campé dans un lieu interdit ! Mais alors, où peut-on être sûr de faire du bivouac sans être inquiété par le choix du lieu ?

 

En France, cette pratique est souvent tolérée dans les parcs régionaux et nationaux, chacun avec ses propres réglementations. Ainsi, si vous souhaitez bivouaquer dans ce genre d’endroit, le mieux à faire est tout d’abord de chercher des renseignements précis sur les sites officiels des parcs, ou en les contactant directement.

 

Par exemple, en ce qui concerne le Parc National des Cévennes, le bivouac est autorisé :

  • pour les randonneurs sans véhicule motorisé
  • une seule nuit
  • entre 19h et 9h du matin
  • sur 50 mètres maximum de chaque côté des itinéraires balisés de grande randonnée (GR, GRP), sauf certains tronçons sensibles
  • sans tente ou dans une tente légère ne permettant pas d’être debout à l’intérieur
  • feux interdits

 

Sachez que vous vous verrez presque toujours interdire de faire un feu, et ce, peu importe l’endroit et la période de l’année. Si vous décidez de passer outre, vous encourez une amende de 135€, qui pourra s’élever si vous avez causé des dégâts !

Conseils pour un bivouac responsable

Le matériel

Matériel pour un bivouac responsable

Avant de partir, quel matériel choisir ? Il est important de voyager léger si vous comptez bivouaquer car non seulement vous ne pourrez pas transporter vos affaires à l’aide d’un véhicule, mais vous allez peut-être aussi beaucoup marcher, si vous souhaitez combiner bivouac et trek ou randonnée.

 

Tout d’abord, veillez à choisir un sac à dos avec une capacité adaptée à vos besoins, qui ne seront pas les mêmes pour une simple balade en forêt le temps d’un après-midi suivi d’une nuitée ou l’ascension d’un sommet en montagne, qui vous prendra plusieurs jours.

 

Ensuite, dans votre sac à dos, veillez à emporter l’essentiel et ne vous chargez pas de choses inutiles “au cas où”. Pensez aux objets multi-usages, et posez-vous les questions suivantes :

  • ai-je vraiment besoin de cet objet ou puis-je m’en passer ou le remplacer ?
  • quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
  • quelles seraient les conséquences si je ne l’emporte pas ?
  • est-ce que je n’emporterai pas déjà un objet dont les fonctions seraient similaires ?


Dans une démarche éco-responsable, privilégiez les objets réutilisables et/ou recyclés/recyclables. Par exemple :

  • choisissez une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique
  • si vous souhaitez vous alléger et ne pas transporter de trop grosses quantités d’eau potable, vous pouvez vous munir d’un filtre purificateur d’eau
  • pensez aux thermos alimentaires qui permettent de garder votre repas chaud ou froid
  • munissez vous de mouchoirs en tissu qui pourront également faire office d’essuie-tout, plutôt que de mouchoirs en papier
  • remplacez votre lampe torche à piles par une lampe torche à dynamo

 

Faites attention au poids de votre matériel, surtout si vous souhaitez bivouaquer sous tente car il vous faudra non seulement prévoir le poids de cette dernière, mais également de ses piquets. Réfléchissez également aux matières de vos objets. Par exemple, une gamelle en titane sera plus légère qu’un récipient en acier.

 

Le poids de votre matériel dépendra également du niveau de confort que vous souhaitez conserver. Si un bivouac est par définition un campement sommaire, vous n’êtes pas non plus obligés de dormir à même la terre. Certains se contentent de leur duvet, quand d’autres préfèrent quand même pouvoir dormir sur un tapis de sol ou un matelas léger.

 

En ce qui concerne les produits nettoyants, comme le liquide vaisselle et les produits d’hygiène, le mieux est de s’en passer et de (se) rincer à l’eau claire, afin de ne pas polluer la nature. Tout produit, même bio, laissera un impact sur l’environnement !

 

Enfin, veillez également à prévoir de quoi emporter vos déchets pour les trier et les jeter une fois de retour chez vous. Ne brûlez pas et n’enfouissez pas vos déchets, même le papier toilette !

Bien choisir son emplacement  

Il est important de ne pas s’installer au hasard quand on bivouaque, non seulement pour ne pas trop perturber l’écosystème, mais aussi pour ne pas se mettre en danger.

 

Vous avez repéré un endroit charmant où vous passeriez bien votre nuit ? Essayez maintenant d’observer les éléments suivants :

 

> Le terrain

 

A-t-il l’air stable et solide ou au contraire fragile ? Est-il en pente ? Y a-t-il un risque de glissement de terrain ? D’éboulement de falaise ? Le mieux est de trouver un emplacement plat avec une surface dure, comme des aiguilles de pin.

 

Chaque milieu possède des spécificités différentes, vous ne retrouverez pas les mêmes caractéristiques de terrain entre la forêt et la montagne, mais également suivant les saisons et même les régions. Il convient donc de se renseigner en amont.

 

Soyez attentif aux éventuelles traces de passage d’animaux et évitez de vous installer si vous en voyez, au risque de voir débarquer un troupeau de sangliers d’un peu trop près ou un blaireau intrigué.

 

> Les points d’eau

 

On pourrait penser que camper aux environs d’un cours d’eau est une bonne idée, mais en réalité, il faut tout de même s’en méfier. Si séjourner à proximité d’un point d’eau est plutôt conseillé, mieux vaut éviter de s’établir trop près.

 

En effet, s’il s’agit d’un point d’eau stagnante, vous risquez de vous frotter aux moustiques. S’il s’agit d’un cours d’eau ou même d’un lac en amont d’un barrage, vous vous exposez à un risque de montée des eaux en cas de pluie ou d’orage, et ce, même si la météo est clémente là où vous vous trouvez. Effectivement, le temps peut se dégrader un peu plus loin et ainsi venir grossir les lits des fleuves et rivières, jusqu’à venir inonder votre emplacement.

 

> L’exposition au vent

 

Si vous souhaitez dormir à la belle étoile, prenez en compte l’exposition au vent de votre lieu de campement, afin de ne pas passer la nuit à grelotter et repartir le lendemain la goutte au nez.

 

Pour ceux qui envisagent de bivouaquer sous tente, assurez-vous d’arrimer correctement et solidement cette dernière afin d’éviter les mauvaises surprises. Aussi, si une brise légère permet la ventilation et évite la condensation, il vaut tout de même mieux s’installer dans un endroit abrité du vent.

Comment bien s’installer, et quelles sont les règles à respecter ?

Les règles du bivouac responsable

> L’emplacement

 

Rien ne sert de dresser votre campement trop tôt, d’une part, parce que suivant l’endroit où vous avez choisi de bivouaquer, vous pouvez être soumis à des réglementations d’horaires, d’autre part, pour être plus discret et moins perturber le paysage pour les autres éventuels promeneurs ou bivouaqueurs. Assurez-vous tout de même de vous installer avant la nuit tombée.

 

Sachez également que si vous choisissez un emplacement qui se trouve au soleil en fin de journée, vous vous réveillerez à l’ombre le lendemain matin, et inversement. Chaque position présente des avantages et des inconvénients, à vous de déterminer ce qui vous convient le mieux.

 

> L’environnement

 

Prenez conscience de la flore qui vous entoure et faites attention à ne pas écraser de végétation particulière avec votre tente ou votre matériel. Bien entendu, ne gravez pas les arbres et ne vous amusez pas à construire des structures, qu’il s’agisse d’empilement de rondins ou de simples tours de galets. En ce qui concerne la faune, il faut la laisser vivre en paix et éviter de la déranger. On respecte les lieux de nidification, on ne tente pas de caresser les animaux un peu trop curieux, et surtout, on ne leur donne pas à manger !

 

Bivouaquer, c’est se ressourcer au milieu de la nature, il faut donc la respecter et la préserver. Exit donc les enceintes pour passer votre tube de l’été préféré et les feux de camp pour faire griller vos chamallows.

 

> Hygiène

 

Pour votre hygiène corporelle, n’allez pas prendre un bain moussant dans un cours d’eau et ne crachez pas votre dentifrice au pied d’une fougère. Si vous ne comptez bivouaquer qu’une nuit et rentrer chez vous le lendemain, vous pouvez vous contenter de vous rincer à l’eau claire.

 

Si vous n’avez pas de toilettes à proximité, évitez de faire vos besoins n’importe où dans la nature. On pourrait penser que cela ne perturbe pas l’écosystème, mais au contraire, nos urines et nos selles contiennent des toxines impropres à la biosphère, qui sont susceptibles de polluer l’eau, par infiltration des sols et/ou contamination des sources. De plus, des études ont montré que le développement de certaines espèces de poissons s’est trouvé perturbé à cause des hormones de synthèse liées aux dispositifs de contraception, contenues dans les urines féminines. Ainsi, si vous avez besoin de vous soulager, le meilleur moyen est de dénicher un petit coin tranquille assez éloigné d’un point d’eau, de préférence herbeux et dense, afin qu’il puisse faire office de “filtre”. Pour les grosses commissions, vous pouvez creuser un trou de 20 cm de profondeur afin d’enfouir vos excréments. Attention toutefois, n’enfouissez pas votre papier toilette avec !

Repartir le lendemain matin

Ne laissez traîner aucun déchet, assurez-vous de bien tout emporter, même votre trognon de pomme ou vos épluchures de clémentine. Vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé. Pensez à la faune et à la flore, mais également aux futurs bivouaqueurs !

 

Ne ramassez rien, pas même une petite pierre à la forme originale ou une jolie pomme de pin. Les seuls souvenirs que vous emporterez seront dans vos pensées ou photographiés.

 

Pour un bivouac responsable, le mieux est d’adopter le “leave no trace”, qui consiste à… Ne pas laisser de traces ! Veillez à bien “renaturaliser” la zone de votre emplacement en repartant, en replaçant les éventuels rochers ou bouts de bois que vous avez déplacés.

En résumé

Le bivouac, c’est avant tout un état d’esprit, qui doit découler d’une intention de prendre du temps pour soi et de se ressourcer au milieu de la nature, tout en la respectant.

 

Quiétude et discrétion sont de mise, il faut prendre conscience de l’impact de sa présence. Pour ce faire, évitez de bivouaquer en trop grand groupe et prenez soin de ne pas perturber la faune et la flore. Repartez avec tous vos déchets, vous devez laisser votre emplacement aussi propre que vous l’avez trouvé, comme si vous n’y aviez jamais séjourné. Enfin, prévoyez du matériel adapté et pensez à prévenir quelqu’un de votre petite escapade nomade !

 

Vous pouvez tout à fait combiner bivouac et sport de plein air, comme le trek ou la randonnée. Pour aller plus loin, faites notre quiz et découvrez quelle randonnée de l’Hérault est faite pour vous !

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    Conseils et astuces pour voyager zéro déchet

    Vous avez travaillé d’arrache-pied toute l’année et vous avez bien l’intention de profiter de vos congés pour partir en vacances ? Vous souhaitez concilier vos engagements zéro déchet avec votre envie de voyager ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, vous pouvez tout à fait combiner ces deux principes, qui relèvent aujourd’hui plus de la nécessité que de la bonne idée ! 

     

    Voyager zéro déchet est en réalité beaucoup moins compliqué que ce que l’on pourrait s’imaginer, surtout si vous êtes déjà devenu un fervent pratiquant de la démarche grâce à notre guide du zéro déchet pour les débutants. Les gestes simples du quotidien s’appliquent en toutes circonstances, à la maison comme en vacances !

     

    Bien entendu, il n’existe pas de “guide ultime” du voyage zéro déchet, car chaque périple est unique et dépend de différents facteurs, comme la destination envisagée, le temps dont vous disposerez, le mode de transport que vous choisirez, le type et le volume de bagage que vous souhaitez embarquer, l’hébergement dans lequel vous séjournerez et le type de séjour que vous voulez passer. 

     

    En résumé, le contenu de votre valise ne sera pas le même, suivant que vous passiez un week-end à Montpellier ou quinze jours à Brest ! Cependant, voici quelques conseils et astuces basiques, qui pourront toujours vous être utiles !

    Avant de partir

    Préparer ses vacances zéro déchet

    Votre choix s’est arrêté sur une ou plusieurs destinations en particulier ? Avant de boucler vos bagages et de vous lancer à la conquête de nouvelles aventures et de surprenants paysages, gardez en tête les recommandations suivantes :

    Anticiper

    Anticipez quelques détails pratiques qui vous permettront de persévérer dans votre démarche zéro déchet. Par exemple, vous pouvez télécharger vos billets (de transports, d’activités, etc) sur votre smartphone plutôt que de les imprimer. Pensez également à télécharger vos plans plutôt que de vous encombrer avec des cartes et dépliants que vous finirez par jeter. 

     

    Anticipez les papiers qui vous seront distribués pour pouvoir les refuser, comme les tickets de caisse ou les prospectus, en emportant avec vous un petit carnet dans lequel vous pourrez tenir le compte de vos dépenses ou noter les bonnes adresses que vous aimeriez tester. 

    Prévoir

    Votre destination ne se situe pas tout près et nécessite un temps de trajet ? Pensez à prévoir votre pique-nique ou de quoi grignoter, sous peine de devoir affronter les fameux sandwichs triangles et autres paquets de chips et bouteilles d’eau en plastique, dont les emballages viendront grossir les rangs des déchets que vous produisez, en plus de vous coûter une petite fortune. Réfléchissez à la meilleure façon de transporter votre en-cas de manière à respecter la démarche zéro déchet, en vous munissant d’une lunch box et d’une gourde en inox ou en emballant votre casse-croûte dans du bee-wrap !


    En ce qui concerne le petit matériel pratique, prévoyez vos propres objets réutilisables. Ainsi, n’imprimez plus les étiquettes de vos bagages mais investissez dans leur version durable et réutilisable, et n’acceptez plus les écouteurs et masques de sommeil emballés que pourraient vous proposer certaines compagnies lors d’un long trajet.

    Se renseigner

    Enfin, renseignez-vous en amont sur votre lieu de destination, notamment en ce qui concerne les lieux et horaires des marchés, les spécialités locales ou les activités éco-responsables que vous pourriez combiner avec votre démarche zéro déchet. Non seulement vous gagnerez du temps, mais cela vous évitera aussi de dévaliser les brochures de l’office de tourisme !

     

    Pour vous aider, pensez aux blogs, forums et sites web dédiés ou aux applications ! Par exemple, l’application BULK, créée par Bea Jonhson, l’auteur de la règle des 5 R du zéro déchet, vous permet de trouver les commerces qui ont une démarche zerowaste (vrac alimentaire, produits d’hygiène et de beauté éco-responsables, cafés et restaurants végétariens/vegans, etc) partout dans le monde ! Il s’agit d’une plateforme participative, où chacun est libre de référencer sa nouvelle trouvaille.    

    Voyage voyage, zéro déchet dans mes bagages

    Quels vêtements emporter ?

    L’une des premières choses à laquelle on pense lors de faire ses bagages, c’est évidemment aux vêtements que l’on va emporter. Les réponses à cette interrogation varient d’un voyage à l’autre, mais l’une des principales recommandations est de ne pas vous charger et de prendre uniquement le nécessaire. Certains préconisent même la règle des trois tenues, que vous pourrez laver au fur et à mesure suivant la durée de votre voyage.

     

    Choisissez des tenues dans lesquelles vous vous sentez parfaitement à l’aise et que vous serez sûr de porter, dans lesquelles vous pourrez pratiquer vos activités sans soucis. Adaptez le contenu de votre valise en fonction de votre destination, en prenant également en compte les spécificités des endroits que vous avez l’intention de visiter. Par exemple, si vous souhaitez visiter un lieu de culte, n’oubliez pas d’emporter de quoi vous couvrir. 

     

    Ces conseils s’appliquent également à vos paires de chaussures. Moins vous en emporterez, plus léger vous voyagerez ! Ce n’est pas un drame si vous vous retrouvez avec la même paire de baskets sur vos dix prochaines photos Instagram. Le superflu et la fast-fashion n’ont pas leur place dans la démarche zéro déchet, privilégiez donc des vêtements et accessoires techniques, confortables et utilisables pour plusieurs occasions.

    Se constituer un kit zéro déchet d’indispensables

    Comme son nom l’indique, il s’agit d’un kit d’objets indispensables que vous emporterez partout avec vous. Il existe des kits tout faits mais le mieux reste de le composer vous-même, en fonction de vos besoins et de vos préférences. Voici quelques éléments qui pourront servir de base à votre kit zéro déchet :

    De la vaisselle réutilisable

    Il peut toujours être utile de disposer d’une boîte à lunch en inox. Si elle ne vous sert pas pour emporter votre repas, vous pouvez aussi l’utiliser comme contenant et y entreposer des produits en vrac que vous aurez achetés au marché par exemple. En solution alternative ou en complément, vous pouvez prévoir quelques bee-wraps qui remplaceront le papier d’aluminium et le film étirable au moment d’emballer vos sandwichs. 

     

    Pour aller avec votre boîte à lunch, n’oubliez pas d’emporter des couverts réutilisables, afin d’éviter les couverts en plastique jetables. Pour les transporter, vous pouvez les emballer dans une serviette en tissu ou un torchon, qui vous seront toujours utiles et remplaceront à merveille les serviettes en papier et feuilles d’essuie-tout.

     

    Pour compléter votre set de pique-nique, vous pouvez emporter un mug ou un gobelet isotherme en inox, qui vous permettra de savourer des boissons froides ou chaudes sans avoir recours aux gobelets en plastique ! 

    Une gourde et de quoi filtrer l’eau

    S’il y a bien un objet à ne pas oublier pour un voyage zéro déchet, c’est assurément la gourde ! Pratique, durable, réutilisable, la gourde est un réel indispensable, en voyage comme au quotidien. Il s’agit d’un investissement vite rentabilisé et qui permet d’endiguer un véritable fléau, quand on sait qu’à travers le monde, ce sont près d’un million de bouteilles en plastique qui sont vendues chaque minute ! 

     

    Si boire l’eau du robinet vous pose quelques difficultés ou si vous prévoyez de partir randonner, il existe des solutions comme les gourdes filtrantes ou purifiantes, ou encore les perles de céramique. Sinon, pour ceux qui en ont l’occasion, vous pouvez tout simplement faire bouillir l’eau.

    Objets divers

    Pour terminer de garnir votre kit zéro déchet, vous pouvez enfin :

    • Vous munir de sacs à vrac ou d’un tote bag, pratique lors de vos emplettes
    • Remplacer vos paquets de mouchoirs en papier par quelques mouchoirs en tissu, faciles à entretenir et à laver
    • Emporter un chargeur solaire ou à dynamo, ingénieux et utile en toute occasion 

    Composer sa trousse de toilette minimaliste

    Trousse de toilette zéro déchet

    Pour voyager zéro déchet, commencez par renoncer aux trousses de toilette toutes prêtes de mini-produits. Attractives, elles n’en sont pas moins souvent composées d’ingrédients controversés pour la santé, en plus de coûter cher et d’être suremballées ! 

     

    La meilleure solution est de composer vous-même votre trousse de toilette, dans laquelle vous emporterez tous vos essentiels, ce qui vous évitera d’utiliser les produits mis à votre disposition par votre hébergement et emballés individuellement !

     

    Préférez des produits solides, qui prendront moins de place, et n’emportez que le strict nécessaire. Du shampoing solide pour vos cheveux, du dentifrice solide ou des pastilles à croquer à combiner avec votre brosse à dents éco-responsable, un stick de déodorant solide, et remplacez l’intégralité de vos crèmes par un baume multi-usages qui nourrit et hydrate de la tête aux pieds. 

     

    En ce qui concerne votre pain de savon, privilégiez du véritable savon de Marseille. La petite astuce consiste à embarquer deux morceaux avec vous, l’un pour vos ablutions, et l’autre en tant que produit ménager, aussi efficace pour la lessive que pour la vaisselle !  

     

    Enfin, suivant votre destination, vous serez peut-être amené à vous munir de crème solaire et de produits anti-moustiques. Attention toutefois à leur composition, souvent néfaste pour l’environnement mais également pour la santé ! Choisissez vos articles avec précaution ou fabriquez-les vous-même grâce à des recettes Do It Yourself. La meilleure protection zéro déchet reste cependant… vos vêtements, tout simplement ! Un tee-shirt à manches longues et un pantalon constituent un excellent rempart contre les piqûres et le soleil. Et pour une défense encore plus efficace contre ce dernier, vous pouvez investir dans des vêtements anti-UV.

     

    >> Pour en savoir plus sur les cosmétiques zéro déchet, consultez notre article “Objectif zéro déchet à la maison” qui comporte une partie spéciale salle de bain comprenant de nombreux conseils sur les produits d’hygiène et de beauté.

    Rapporter des souvenirs éco-responsables

    Le meilleur moyen de ramener des souvenirs lors d’un voyage zéro déchet, c’est tout simplement de ne pas en acheter ! Lancez-vous dans l’écriture de votre récit de voyage que vous pourrez agrémenter de photos, cela constituera un souvenir impérissable de vos aventures. 

     

    Si vous tenez quand même à rapporter avec vous quelque chose de matériel, privilégiez l’artisanat local et les spécialités régionales, plutôt que les objets fabriqués à l’autre bout du monde. Par exemple, pas la peine d’acheter un porte-clé de la Tour Eiffel made in China à Paris, ou des Zézettes de Sète à Lille.

    En résumé

    Des vacances zéro déchet c’est donc un peu d’anticipation et plein de bonnes pratiques ! Il faut respecter ses valeurs et appliquer les 5 grands principes du zéro déchet, à savoir refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter.

     

    Enfin, rien ne sert d’aller bien loin pour se sentir dépaysé et faire de belles découvertes. Ainsi, combinez votre voyage zéro déchet avec le slow tourisme ou les micro-aventures, et partez en quête des petites pépites cachées bien plus près que vous ne le pensez, comme en attestent nos 10 idées pour partir à l’aventure près de chez soi !

      J’ai testé pour vous la balade en voilier avec initiation à la navigation

      Qui n’a jamais rêvé de prendre le large sur un voilier, naviguer au vent et respirer les embruns ? Il devient facile de louer un voilier, mais savoir comment ne serait-ce que sortir du port et encore plus comment manoeuvrer son voilier, c’est loin d’être facile facile.

       

      En cette belle journée d’été, je me suis rendu à Port Camargue au Grau-du-Roi pour tester mon premier cours de voile.

      Mettons les voiles pour Port Camargue

      Le Grau-du-Roi est une ville côtière de la côte méditerranéenne se trouvant à 36 km du centre de Montpellier. De par son patrimoine naturel époustouflant, cette ville est un véritable coin de paradis. En effet, on dénombre deux sites classés Natura 2000 comprenant la « Petite Camargue » et la « Petite Camargue laguno-marine », ainsi que 13 zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. À ce palmarès naturel, vient s’ajouter la place centrale de la ville qui n’est autre que Port Camargue, le premier port de plaisance d’Europe, rien que ça ! Vous l’aurez compris, je me trouve dans un lieu remarquable accueillant près de 5000 bateaux de tailles différentes. Autant vous dire que pour s’initier à la voile, je suis au bon endroit !

       

      Arrivé à Port Camargue un peu avant 9h du matin, déterminé à suivre mon tout premier cours de voile, je suis très rapidement accueilli par Matthieu, notre Explorateur du jour qui vous emmènera naviguer. Nous sommes rejoints par Sakura, Georges et Louis, 3 membres du club disposant d’une vingtaine de cours à leur actif, ainsi que Sébastien, apprenti moniteur. Leur présence me rassure car n’ayant jamais navigué en voilier, j’appréhende un peu le déroulement de cette matinée.

       

      Nous débutons par un briefing de 20 minutes autour d’un café. Je commence à faire connaissance avec toute l’équipe, puis Matthieu nous interroge concernant la navigation du jour. Un point météo est fait pour vérifier la force du vent, la température et les risques d’averses. Notre skipper nous averti des règles de sécurité à respecter, puis nous présente notre embarcation du jour : Kahori, un voilier de 9,60 mètres.

      Bienvenue à bord moussaillons

      A bord d'un voilier au Grau du Roi

      Une fois le briefing terminé, c’est le moment de monter à bord. Matthieu confie la responsabilité à Georges de gérer la préparation du voilier. Les consignes sont données et chacun commence à préparer l’embarcation sous les ordres de Georges.

       

      Il me montre l’intérieur du voilier, puis me fait allumer les batteries pendant que les autres membres de l’équipage enlèvent les sortes de coussins servant à protéger la coque du bateau lorsqu’il est à quai. J’apprends alors mon tout premier mot : ces coussins s’appellent en réalité des pare-battages !

       

      Je m’occupe ensuite d’enlever, de plier et de ranger la housse recouvrant la grand voile. Que l’on soit débutant ou expérimenté, tout le monde a une mission à réaliser, c’est vraiment en équipe que l’on s’active afin que tout soit prêt pour larguer les amarres !

       

      Cap sur l’île de Sète

      Initiation à la voile à Port Camargue

      Ça y est, l’excitation monte, nous quittons le port. C’est en douceur que l’on sort de notre emplacement afin de se diriger vers la mer Méditerranée. On a la chance d’avoir un temps ensoleillé malgré un peu de vent.

       

      Matthieu explique alors comment hisser les voiles, puis met le cap en direction de l’île de Sète. Il profite de ce vent pour nous apprendre à manipuler les cordes afin que nous naviguions dans de bonnes conditions.

       

      C’est alors que le temps se dégrade, ramenant de fortes rafales de vent dans nos voiles. On est quelque peu chahutés mais notre skipper, grâce son expérience et son professionnalisme, reprend le contrôle du bateau sans problème. Ça a l’air facile quand on le regarde.

       

      Moi qui pensais que j’allais rester assis à profiter de la vue pendant que mes compagnons de bord allaient manoeuvrer le voilier, je me suis bien trompé. Notre Explorateur sait s’adapter à tous les niveaux. Pendant que les plus expérimentés réalisent des exercices, il m’apprend à “border” et à “choquer” les voiles. Je découvre alors une toute nouvelle langue : ‘le foc”, “l’écoute”, “bâbord amure” et “tribord amure”, “abattre” et “lofer”, “empanner”, “louvoyer”, … Il me faut un peu de temps pour retenir la signification de tous ces mots !

       

      J’ai enfin eu la chance de pouvoir prendre la barre peu avant le retour au port. Quelle sensation ! On se prendrait presque pour Jack Sparrow ! Cependant, ce n’est pas si simple qu’on le croit car cela demande une immense concentration.

      Balade en voilier

      Retour au port

      Au terme de cette sortie en mer de 3h30 que je n’ai pas vu passée, on se dirige vers Port Camargue, puis voiles baissées, on navigue vers notre emplacement tout en rangeant le matériel.

       

      Cette initiation à la voile se termine par un débriefing où chacun donne son ressenti. Pour ma part, je me suis senti très en sécurité avec notre Explorateur ainsi que les membres du club présents. Ils ont fait preuve de bienveillance et ont su nous transmettre leur savoir avec pédagogie et professionnalisme, ce qui était très agréable.

       

      Cette balade m’a à la fois permis de découvrir la voile avec beaucoup d’exercices pratiques, mais aussi de déconnecter en profitant pleinement du moment. En bref, un excellent moyen d’apprendre tout en se vidant la tête.

       

      Alors, CoAventuriers n’attendez plus et mettez le cap sur Port Camargue !

      Aventure testée et approuvée par Mark-Olivier, CoAventurier 🤠

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      éco-responsables dans l’Hérault

       

      Partez à la chasse aux bonnes idées et puisez de l’inspiration pour passer des moments mémorables en famille ou entre amis avec ces activités responsables autour de Montpellier !

        J’ai testé pour vous la balade en kayak en compagnie des flamants roses

        Saviez-vous qu’il était possible de faire des balades en kayak sur les étangs de Palavas en compagnie des flamants roses à moins de 10km de Montpellier ? Car moi non ! Et en cette période de canicule estivale, je n’ai pas hésité longtemps avant de me préparer pour tester cette aventure !

        N’ayant quasiment jamais approché d’un kayak ou d’un flamant rose, j’ai donc sauté sur l’occasion, entre appréhension et excitation. Pas sportive pour un sou, je me suis rassurée en constatant que l’activité était praticable dès 8 ans. Je devrais survivre.

        Avant de partir

        Je me suis munie de mes essentiels pour survivre sous ce soleil, à savoir un tube de crème solaire, mon plus beau couvre-chef, ma gourde remplie d’eau et mes lunettes de starlette. En ce qui concerne ma tenue, j’ai jeté mon dévolu sur un petit top et un short qui ne craignent pas l’eau, car sachez que même sans passer par-dessus bord, vous finirez tout de même mouillé ! J’ai complété le tout par une paire de baskets, car il fallait porter des chaussures fermées par mesure de sécurité.

         

        Lorsqu’est venu le tour de faire mon sac, je n’ai pas oublié d’emporter une tenue de rechange, indispensable au risque de repartir trempé ! J’ai également pris soin d’embarquer avec moi une petite pochette imperméable, afin de pouvoir empaqueter mes affaires mouillées sans humidifier le reste de mon sac, ainsi qu’un pochon étanche pour troquer mes vieilles baskets contre une paire de sandalettes une fois l’activité terminée. Je n’ai rien d’autre à emporter car le reste du matériel, à savoir le gilet de sauvetage et la pagaie, seront fournis sur place.

        En route vers Palavas-les-Flots

        Etangs de Palavas en kayak

        Le site naturel protégé du Méjean se situe à 8km de Montpellier, un petit écrin de nature à deux pas de la ville. Cette réserve classée Natura 2000 abrite une grande diversité d’espèces animales et végétales, dont les fameux flamants roses. L’étang du Méjean est l’un des seuls endroits en France où il est possible de voir des flamants roses sauvages ! Seule la Camargue abrite aussi ces impressionnants oiseaux, et notamment les marais salants d’Aigues-Mortes qui ont accueilli près de 42 000 flamants roses durant la saison estivale de 2020. Faire du kayak au milieu des flamants roses est donc un privilège que je me languis de découvrir.

         

        L’accès au lieu de rendez-vous est rapide et facile depuis Montpellier, et si vous ne disposez pas de voiture, il est tout à fait possible de s’y rendre en vélo. En revanche, les transports en commun ne desservent pas le site, il faudra donc combiner tramway ou bus et marche à pied.

         

        Une fois arrivée sur place, je suis chaleureusement accueillie par Nicolas, notre moniteur Explorateur du jour qui accompagnera la joyeuse troupe de participants sur l’eau. Nous sommes en petit groupe, l’ambiance est bonne et le soleil tape fort. J’ai un peu peur de ne pas tenir les deux heures de balade en pagayant, mais heureusement, nous sommes deux par embarcation.

         

        Nicolas nous ouvre le local à matériel afin que nous puissions nous équiper et il nous montre comment bien choisir notre pagaie. Une fois parés, nous nous regroupons sur le ponton où nous attendent nos kayaks aux belles couleurs jaune-orangé. Mais avant de monter, quelques consignes et explications s’imposent. Méticuleux, Nicolas nous montre comment pagayer sans s’épuiser et nous apprend à différencier le kayak du canoë.

        Sous le sunlight des tropiques, la balade en kayak c’est magique

        C’est l’heure, il est maintenant temps de s’installer et de se lancer ! Comme notre Explorateur nous a précisé que le “moteur” du kayak devait se placer à l’avant, je m’assois donc à l’arrière et laisse mon coéquipier du jour donner le rythme. Une fois tout le monde en place, nous commençons à suivre notre guide tranquillement, et je m’efforce de pagayer de façon plus ou moins synchronisée. C’est un coup à prendre, mais avec une bonne communication et un peu d’entraînement, nous finissons par trouver notre allure de croisière.

        La première partie de cette balade en kayak consiste à sortir des canaux qui longent la base de kayak. Nous croisons peu de bateaux, mais sur terre comme sur l’eau, quand on croise un autre usager, on tient la droite ! Nous passons ensuite sous un pont, où les promeneurs amusés nous regardent pagayer. Nous continuons sans nous presser afin d’admirer le paysage et surtout la splendide Redoute de Ballestras, une ancienne tour d’alarme construite en 1744 qui abrite aujourd’hui le musée Albert Dubout, accessible par une allée bordée d’artistiques lampadaires tordus.

         

        Nous nous dirigeons ensuite vers l’étang du Grec où nous nous arrêtons une première fois afin que Nicolas nous partage ses connaissances sur la faune et la flore locales. Nous apprenons beaucoup de choses intéressantes, notamment sur la végétation qui compose les sansouires (écosystème caractérisé par un sol très salé) comme la salicorne comestible, aussi appelée cornichon de mer, mais aussi sur l’étang en lui-même qui en fait… n’en est pas vraiment un ! En réalité, les étangs de Palavas font partie d’un ensemble lagunaire, c’est pourquoi leur eau est saumâtre et donc salée, et non douce ! Mais ça, je m’en étais déjà aperçue en m’aspergeant copieusement d’eau en tentant quelques mouvements de pagaie !

         

        Nous reprenons notre balade en kayak en pagayant toujours gaiement mais un peu plus fermement afin de pouvoir passer un embranchement où le courant se fait légèrement plus fort, et nous débouchons enfin sur l’étang du Méjean où nous apercevons les premiers animaux ! Le paysage est incroyable, le ciel est dégagé, nous voyons clairement Montpellier avec le Pic Saint Loup en toile de fond ! A mesure que nous avançons, la vue à 360° me laisse bouche bée. Nous n’entendons pas un bruit si ce n’est celui de la nature, nous sommes en immersion totale.

         

        Quelques poissons nous saluent en bondissant tout près de nous. Et surtout, les flamants roses, véritables stars de cette sortie, nous font grâce de leur présence, tantôt sur l’eau, tantôt dans les airs. A cette période de l’année, ils sont encore plutôt pâles, mais lorsqu’ils déploient leurs ailes, nous pouvons admirer leurs magnifiques couleurs, un élégant mélange de rose vif et de noir. Ce premier groupe d’oiseaux ne nous sent pas arriver car nous avons le vent en notre faveur, nous avons donc le loisir de pouvoir bien les observer. Cette sortie s’effectue bien sûr dans le respect et l’éco-responsabilité, nous ne les approchons donc pas de près et nous contentons de les contourner à distance raisonnable.

        Envol de flamants roses sur les étangs de Palavas

        Quelques coups de pagaie plus tard, nous tombons sur un deuxième groupe de flamants roses, mais le courant nous fait dévier dans leur direction alors ils décident de s’installer ailleurs. Le spectacle est magique, les oiseaux prennent leur envol en courant sur l’eau avant de passer majestueusement au-dessus de nos têtes, toutes ailes déployées. Leurs grandes pattes d’un côté et leur long cou de l’autre font penser à des cotons-tiges volants !

         

        Nous avons aussi la chance d’observer un héron cendré et une aigrette qui viennent se poser sur le rivage à la recherche d’un encas.

        Aigrette et héron à Palavas

        La sortie se poursuit tranquillement, tout le monde arrive à suivre malgré les 30°C passés. En fait, nous ressentons moins la chaleur sur l’eau ! Nous avons le bas du corps mouillé, et le haut n’échappe pas au maniement parfois hasardeux de la pagaie, ce qui est très rafraîchissant. Une activité parfaite en ces belles journées ensoleillées !

         

        Alors que nous voguons à la suite de Nicolas, ce dernier nous indique un étroit embranchement au prolongement tout à fait charmant. Il s’agit d’une petite passe que nous devons emprunter pour terminer la balade et revenir au point de départ. La traversée est pittoresque, nous passons sous un pont en bois au milieu de la sansouire avant de retrouver les canaux où quelques canards zigzaguent au milieu des bateaux amarrés. Mon coéquipier prend les choses en main pour nous débarquer, et je repose enfin mes pieds sur la terre ferme après deux heures de pur plaisir. Nous rentrons ensuite le matériel et partons nous doucher et nous changer dans les vestiaires. Après un petit débriefing et quelques photos souvenir, il est déjà l’heure de partir. C’est des étoiles dans les yeux et des souvenirs plein la tête que je repars de cette superbe balade en kayak au milieu des flamants roses !

        Mes impressions sur l’activité

        Pas besoin d’être très sportif pour cette activité, la balade est très tranquille et il y a peu de courant. Accessible dès 8 ans, le matériel fourni est adapté, avec plusieurs tailles de gilets de sauvetage et de pagaies. Le petit plus : les kayaks disposent de sièges amovibles confortables et d’un petit emplacement à l’avant idéal pour emporter sa gourde.

         

        La structure d’accueil est bien équipée et dispose d’un parking à l’entrée, de deux vestiaires avec douches, de toilettes et même d’un petit frigo pour laisser vos gourdes au frais ainsi que de tables de pique-nique pour vous revigorer après l’effort.

         

        Nicolas est un Explorateur minutieux, il veille à notre sécurité et prend bien le temps de nous expliquer et de nous montrer les bons gestes à adopter. Ses connaissances sur l’endroit ainsi que sur la faune et la flore locale sont intéressantes et partagées avec passion.

         

        L’étang du Méjean fait partie d’un site exceptionnel, de quoi se reposer et se dépayser à deux pas de la ville ! J’ai apprécié le fait d’embarquer pour un tour complet, qui ne nous a jamais fait passer deux fois au même endroit, plutôt qu’un simple aller-retour. Aussi, si les circuits de promenades qui bordent le plan d’eau sont plutôt réputés, la balade en kayak est quant à elle beaucoup moins connue. Ainsi, cela permet de profiter d’un moment intimiste en petit groupe ! Le bon plan ? Il est possible de réserver cette balade en kayak au coucher de soleil !

         

        En plus des indispensables à emporter pour cette activité, à savoir crème solaire, chapeau ou casquette, chaussures fermées, lunettes de soleil et vêtements de rechange, je vous conseille grandement de prendre avec vous une pochette imperméable afin de pouvoir emporter vos vêtements mouillés sans inonder votre sac. Vous pouvez également prévoir un maillot de bain et une serviette pour plus de confort. Les plus aguerris du groupe avaient même pensé à leur paire de chaussures aquatiques et leur t-shirt en lycra anti-uv !

         

        En résumé, j’ai passé un superbe moment au milieu des flamants ! Il s’agit d’une aventure à ne pas manquer, très rafraîchissante sous ce beau soleil d’été !

         

        Si vous aussi vous souhaitez tester cette aventure, c’est par ici !

        Aventure testée & approuvée par Zoé – CoAventurière 🤠

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          6 conseils pour être éco-responsable à la plage

          Les vacances approchent à grands pas, et avec elles les envies de baignades et de farniente les pieds dans le sable. Ni une ni deux, vous prenez le chemin du littoral, tongs chaussées et lunettes de soleil sur le nez. Vous arrivez enfin sur ce lieu de repos tant convoité et cherchez un endroit où poser votre serviette, quand tout à coup, votre petit orteil frôle un objet non identifié.

           

          En vous penchant pour observer de plus près, vous tombez nez à nez avec un vieux mégot abandonné. Et en avançant, le constat est accablant. Ce sont des déchets par dizaines, éparpillés çà et là, se ballottant au gré du vent, tantôt roulant sur le sable, tantôt flottant à la surface de l’eau. Ici une paille, là-bas un gobelet en plastique. Un peu plus loin, vous apercevez une mouette occupée à gober un reste de biscuit encore à moitié emballé.

           

          Ces problèmes, vous y avez déjà sûrement été confrontés au moins une fois dans votre vie, et pourtant, il ne s’agit que de la partie émergée de toute la pollution qui détruit chaque jour un peu plus ce magnifique paysage, sur terre comme en mer.

           

          Pour lutter contre ce désastre environnemental, voici 6 conseils pour être éco-responsable à la plage.

          1) Continuer de pratiquer le zéro déchet

          Pratiquer le zéro déchet à la plage

          Au quotidien comme en vacances, à la maison comme à la plage, la démarche zéro déchet, c’est tous les jours et toute l’année. Continuez les bonnes pratiques que vous avez mises en place avec notre petit guide du zéro déchet et pensez à toujours embarquer avec vous un kit d’indispensables lors de vos sorties.

           

          Ainsi, n’oubliez pas votre gourde isotherme et votre vaisselle réutilisable pour votre pique-nique, et bannissez bouteilles d’eau et couverts en plastique ! Si vous comptez emporter de quoi grignoter, préférez les emballages réutilisables aux emballages jetables et assurez-vous de vous munir de quoi remporter le moindre déchet que vous pourriez produire, pour le trier une fois de retour chez vous.

           

          Pour les fumeurs, pensez à investir dans un cendrier de poche. Pour rappel, un seul mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau, sans parler des années qu’il met à se dégrader !

           

          Le saviez-vous ?
          Les déchets les plus courants retrouvés sur les plages sont les bouteilles d’eau et les couverts en plastique, les pailles jetables, les emballages de biscuits/confiseries et les mégots de cigarette. Raison de plus pour se tourner vers le zéro déchet !

          2) Bien choisir sa crème solaire

          Bien choisir sa crème solaire à la plage

          Les crèmes solaires sont néfastes pour la faune et la flore aquatique. Le sujet fait parler de lui depuis quelques années maintenant, et pourtant, chaque année les chiffres peinent à baisser. Ainsi, tous les ans, ce sont entre 6 000 et 14 000 tonnes de crème solaire qui finissent par tapisser les fonds marins, asphyxiant poissons et coraux. Ces derniers sont particulièrement touchés par les composés chimiques issus des crèmes solaires, qui contribuent grandement à leur blanchissement.

           

          Outre ses effets néfastes sur la vie sous-marine, la crème solaire peut également s’avérer nocive pour l’Homme suivant sa composition. En effet, des études ont montré que certaines crèmes contiendraient des ingrédients fortement soupçonnés d’agir comme des perturbateurs endocriniens ou des minéraux introduits sous forme de nanoparticules comme le dioxyde de titane, classé comme substance cancérogène possible chez l’Homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

           

          Pour préserver l’environnement mais également sa santé, il convient donc de bien choisir sa crème solaire. Si les versions “bio” sont réglementées dans leur utilisation de nanoparticules, certaines n’en sont cependant pas exemptes. De plus, la majeure partie de ces crèmes peine souvent à offrir une protection solaire aussi efficace que leurs cousines chimiques, il faudra donc vous en appliquer plus souvent.

          La protection solaire la plus écologique reste de ne pas s’exposer, en se tenant sous un parasol ou en se couvrant avec des vêtements anti-UV, certes moins pratique pour bronzer. Vous pouvez également agrémenter votre tenue d’un chapeau ou d’une casquette, ainsi que d’une paire de lunettes de soleil !

           

          Le saviez-vous ?
          L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande de ne pas s’exposer au soleil entre 12h et 16h dès que l’indice UV est supérieur à 3. Pensez ainsi à regarder une carte des indices UV de la journée avant de partir !

          3) Respecter la biodiversité

          Biodiversité à la plage

          Vous souhaitez conserver un souvenir de votre escapade en bord de mer ? Prenez quelques clichés et laissez à leur place coquillage, sable et galets ! Respectez la biodiversité et ne contribuez pas à la fragilisation de l’écosystème. Ainsi, gardez-vous de ramasser quoi que ce soit, sur terre comme en mer.

           

          De même, n’approchez pas les animaux et ne les nourrissez pas, qu’il s’agisse d’une mouette qui attend qu’on lui lance un reste de sandwich dans le bec ou d’un petit poisson mignon prêt à gober un bout de pain tout rond. Cela les perturbe et peut entraîner maladies voir décès, suite à des gonflements de l’estomac ou de la non assimilation des aliments.

          Enfin, si vous pratiquez la pêche à pied, respectez la biodiversité et les réglementations. Ne ramassez que les espèces autorisées et dans leurs tailles indiquées, en quantité raisonnable.

           

          Le saviez-vous ?

          Nourrir les mouettes ou les goélands constitue une infraction au code de la santé publique, et est même passible d’une amende dans certaines communes côtières. A Calais par exemple, la note peut grimper jusqu’à 450€ !

          4) Limiter ses passages aux douches de plage

          Douche de plage

          Certaines plages mettent à disposition des douches d’eau douce, pour se rincer après la baignade. Si l’idée semble pratique, en réalité elle n’est pas très écologique. Outre le gaspi de cette ressource, les eaux grises des douches de plage ne sont généralement pas filtrées et finissent immanquablement leur course dans les océans, déversant ainsi shampoings et gels douche dans l’écosystème sous-marin.

           

          Si vous souhaitez passer par les douches de plage, contentez-vous de vous rincer rapidement, vous aurez tout le temps de vous laver convenablement de retour chez vous.

           

          Le saviez-vous ?

          Dans l’Hérault, les douches de plage sont petit à petit remplacées par des pédiluves, afin de lutter contre le gaspillage, c’est le cas notamment à Palavas-les-Flots. En ce qui concerne Mauguio-Carnon, les douches ont été conservées, mais elles sont cependant alimentées par les eaux du canal du Bas-Rhône afin de ne pas puiser dans la nappe phréatique.

          5) Pratiquer des sports éco-responsables

          A la plage, vous préférez vous dépenser plutôt que lézarder ? Vous aimez tester et pratiquer de nouveaux sports plutôt que barboter sous la chaleur ? Pensez aux activités éco-responsables et faites un geste pour la planète en bannissant les sports motorisés dont l’empreinte carbone et les nuisances sonores perturbent l’environnement.

          • Vous avez de l’énergie à revendre et aimez les activités pleines de peps ? Connaissez-vous l’aquagym et l’aquaboxing en mer ? Plutôt que de pratiquer ces disciplines à la piscine, profitez des embruns marins et du soleil qui brille dans le ciel pour booster votre forme et votre moral ! De quoi vous ouvrir l’appétit pour un pique-nique ou un goûter bien mérité !
          • Vous préférez quelque chose de plus calme afin de ménager vos efforts et reprendre le sport en douceur ? Laissez-vous tenter par la marche aquatique, praticable par toute la famille. Seul ou en groupe, vous apprécierez le caractère relaxant et revitalisant de cette activité de plein air, dont les bienfaits de l’iode et des sels minéraux se coupleront avec délectation au cadre apaisant du bord de mer.
          • Plutôt de nature curieuse et aventurière ? Partez inspecter les fonds marins lors d’un baptême de plongée, une plongée d’exploration ou une balade en snorkeling ! Que vous soyez débutant ou aguerri, vos séances ne se ressembleront jamais et vous prendrez toujours plaisir à observer la vie aquatique !
          • Envie de sensations inédites ? Avez-vous déjà entendu parler de la monopalme ? Si vous avez toujours rêvé de nager comme un dauphin, et que vous avez envie de faire la sirène ailleurs que dans votre baignoire, alors ce sport est fait pour vous ! Chaussez votre monopalme et laissez libre cours à vos désirs les plus fous !
          • Vous souhaitez tester des activités de glisse ? Plutôt que du jet-ski ou du ski nautique tracté par un bateau à moteur, essayez le stand-up paddle ou le kayak de mer. Beaucoup plus silencieuses et plus responsables, ces activités nautiques vous feront vivre des sensations que vous n’oublierez pas de si tôt !


          Le saviez-vous ?

          Vous souhaitez pratiquer un sport de plage éco-responsable mais ne savez pas où chercher ? CoAventure recense pour vous les meilleurs professionnels du tourisme pour vous proposer des activités de qualité, où loisirs et respect de l’environnement sont étroitement liés ! > Découvrez toutes les activités éco-responsables disponibles

          6) Agir en faveur de la protection des plages

          Nettoyer la plage

          Pour profiter de la plage de manière éco-responsable, vous pouvez choisir de vous rendre sur des plages engagées “plages sans déchet plastique”, où les communes auxquelles elles appartiennent ont signé une charte d’adhérence à des engagements concernant la sensibilisation écologique, le ramassage, le nettoyage, la collecte, le tri des déchets et la prévention environnementale.

           

          Vous pouvez également aller sur des plages labellisées “Pavillon Bleu”, garantissant une eau de qualité et des plages propres et sécurisées. Il s’agit d’un écolabel international inscrit dans une démarche de développement durable et attribué selon des critères précis concernant la gestion des déchets, la qualité de l’eau et la protection de la faune aquatique.

           

          Enfin, vous pouvez toujours vous engager sur la voie du bénévolat en participant à des sessions de nettoyage des plages ou pratiquer vous-même le beach clean up lors de vos sorties, en prenant le temps de ramasser les déchets que vous croiserez.

           

          Le saviez-vous ?

          En 2023 en France, 511 sites ont été labellisés “Pavillon Bleu”. On y dénombre 406 plages mais également 105 ports de plaisance. L’Occitanie est la région comptant le plus de sites distingués, avec 108 plages et 20 ports de plaisance récompensés, pour un total de 128 sites labellisés.

           

          Et vous, quels gestes écolos pratiquez-vous pour profiter de la plage de manière responsable ? Partagez-les-nous en commentaire !

           

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            Le street art aux quais du Verdanson

            Streetart au quai du Verdanson à Montpellier

            Il est difficile de se balader dans Montpellier sans apercevoir des œuvres d’art mural à chaque coin de rue. Du street art ancien au plus moderne, les amateurs et professionnels du graffiti utilisent Montpellier tout entière comme terrain de jeu. Et c’est aux quais du Verdanson que tout a commencé.


            Le nom vient du ruisseau le “Verdanson” que l’on nommait le “Merdanson” à l’époque médiévale à cause de l’odeur nauséabonde qui provenait des déchets déversés par les tanneurs. Le lit du Verdanson, presque entièrement asséché de nos jours, traverse sur quelques kilomètres la ville de Montpellier et est devenu depuis les années 1990, le lieu privilégié des artistes graffeurs. Les plus grands grapheurs se sont succédé le long de ces 4 km de béton. On y retrouve une véritable galerie d’art urbain à ciel ouvert et accessible à tous comprenant graffitis, tags et autres inscriptions murales.


            Il faut savoir que depuis une dizaine d’années, les quais du Verdanson sont devenus un spot de graff toléré. Autrement dit, il n’est plus considéré comme illégal de venir taguer en ces lieux. Et pour preuve, durant 5 années consécutives, Montpellier a accueilli des centaines de graffeurs venus d’ici et d’ailleurs dans le cadre de l’événement “La cousinade”. Le but était de rassembler des artistes de rue pour qu’ils s’affrontent amicalement et exposent leur art.


            Sachez que le street est connu pour son éphémérité. Vous pouvez donc être sûr·es que chaque fois que vous reviendrez au Verdanson, vous découvrirez de nouvelles œuvres ou surprendrez de nouveaux artistes en plein élan de créativité. Chaque artiste finit toujours par recouvrir le travail d’un autre au fil du temps et ajoute ainsi sa pierre à l’édifice.

            Comment s’y rendre ?

            Tramway ligne 4 arrêt Les Aubes – Prendre le chemin goudronné derrière l’arrêt qui descend vers le canal

            La Villa des Cent Regards

            Lieu insolite Montpellier : la villa des cent regards

            Un bien drôle de nom pour une bien drôle de villa ! Elle ressemble d’ailleurs davantage à un petit château qu’à une villa. Tout commence dans les années 1950 quand Victor Grazzi devient propriétaire d’un terrain dans ce qui était à l’époque la campagne montpelliéraine et qu’on appelle à présent le quartier d’Aiguelongue au nord de la ville. Ce maçon passionné de béton armé décide alors avec l’aide de sa femme Ida de construire la maison de ses rêves entièrement faite de béton y compris les portes, fenêtres et volets.

             

            Les travaux commencent et le couple est très imaginatif pour ce qui est des matériaux utilisés. Le sol est fait de carreaux de ciment, le béton est consolidé avec des tiges de fer provenant de ressorts de matelas, … Tout dans cette demeure est atypique, en passant des matériaux de récupération utilisés jusqu’à l’architecture peu conventionnelle avec une tourelle crénelée, un mât ou encore la réplique en miniature de l’hôtel de Sarret (ou de la Coquille) que l’on retrouve près de la promenade du Peyrou.

             

            La maison est surnommée “la Villa des Cent Regards” par son propriétaire car il suffit de regarder la maison dans son ensemble pour porter cent regards différents sur elle. Mais ce nom vient aussi des cent petites fenêtres que l’on dénombre avec toutes les constructions.

             

            Après la disparition de ses propriétaires, la Villa des Cent Regards est longtemps laissée à l’abandon. Au bord de la démolition, elle est tout de même rachetée en 2004 et partiellement restaurée. Aujourd’hui, la villa est un espace culturel où une association y organise des expositions, ateliers artistiques et conférences.

            Comment s’y rendre ?

            Tramway ligne 2 arrêt Aiguelongue – Poursuivre à pied 18 min jusqu’au 1000 bis rue de la Roqueturière à Montpellier

            Le puits de Saint Roch

            Encore un mystère dont regorge la ville et il s’agit du puits de Saint Roch. Un puits dont le nom vient du guérisseur Saint Roch qui soignait les malades atteints de la peste. Il était à l’origine une fontaine contenant de l’eau soit-disant bénite et miraculeuse permettant la guérison. Il se trouve actuellement rue de la Loge dans l’ancienne demeure de Saint Roch transformée depuis en boutique de chaussures (Erbé Chaussures).

             

            Caché derrière la caisse du magasin, le puits voit passer beaucoup d’admirateurs pendant les périodes de pèlerinage ou encore lors de la Saint Roch qui a lieu au mois d’août.  

             

            Si vous vous rendez dans la boutique, ouvrez grand vos yeux car derrière un plexiglas et sans lumière, les vingt mètres de profondeur du puits sont difficilement visibles.

            Comment s’y rendre ?

            Rue de la loge – Tramway ligne 1 ou 2 arrêt Comédie

            L’arbre à souhaits

            Lieu insolite Montpellier : l'arbre à souhaits au Jardin des Plantes

            Selon la légende, en plein cœur du plus vieux jardin botanique de France, se trouve un arbre qui exauce les vœux. C’est au jardin des Plantes de Montpellier, dans les années 1620 et sous Louis XIII qu’il aurait été planté. On raconte qu’autrefois, les femmes venaient y déposer des petits mots d’amour et que les hommes à qui s’adressaient les mots venaient les lire.

             

            Le plus vieil arbre du jardin est ainsi surnommé “l’arbre à souhaits” ou encore “l’arbre des amoureux”. Cet arbre mythique, un filaire à feuilles larges, est constitué de géodes dans lesquelles les passants y glissent leurs espérances. Même si on ne sait pas précisément quand ce mythe a commencé, des centaines de mots sont encore ramassés chaque mois dans l’arbre. L’assurance que la croyance locale est toujours aussi tenace.

             

            Vous retrouverez le filaire au jardin des plantes fondé en 1593 sous Henri IV. Situé au cœur de la métropole, il est fait de belles allées ombragées, d’un bassin aux fleurs de lotus, de multiples bambous et enfin de l’arbre magique dont les rêves en son centre sont bien gardés.

            Comment s’y rendre ?

            Tramway ligne 4 arrêt Albert 1er Cathédrale ou ligne 1 arrêt Place Albert 1er Saint Charles

            Le mikvé du XIIIe siècle

            Il y a fort à parier que même si vous habitez Montpellier ou ses environs, vous ne connaissez pas l’existence du site rarissime qui va suivre. Il s’agit d’un mikvé qui est un bain rituel juif. Classé aux monuments historiques, ce bassin serait le vestige d’une synagogue du XIIIe siècle. Il fait partie des mikvés les plus anciens et les mieux conservés en Europe. Il a été découvert à Montpellier en 1985 suite à des fouilles archéologiques dans ce qui était autrefois un quartier juif médiéval qui réunissait selon des estimations entre 500 et 1000 personnes. Cette découverte survient après des années pendant lesquelles le bassin est laissé à l’abandon après que les juifs ont été chassés de Montpellier par Philippe Le Bel vers 1306.

             

            Le saviez-vous ? La présence d’une communauté juive au Moyen-Âge est l’un des facteurs ayant favorisé le développement intellectuel de la ville de Montpellier et plus particulièrement dans le domaine de la médecine.

             

            Le mikvé de 3,4m de diamètre est alimenté par une nappe d’eau souterraine qui se renouvelle constamment permettant de s’immerger pour se purifier. Ce rituel est toujours pratiqué de nos jours et notamment avant un mariage. L’eau sort d’un orifice (ou gargouille) qui symbolise son passage. L’entrée se fait par un escalier de 15 marches rituelles menant au déshabilloir, le bassin apparaît en contrebas à travers la fenêtre géminée. Il faut préciser que les mikvés ne servaient pas tous de bain rituel de purification. Un bassin similaire a notamment été découvert à Jérusalem où il servait de pressoir à vin.

             

            Sachez enfin que le lieu est visitable seulement dans le cadre de visites guidées proposées par l’Office de Tourisme.

            Comment s’y rendre ?

            Immeuble de la rue de la Barralerie – tramway ligne 1 ou 2 arrêt Comédie

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              10 idées pour partir à l’aventure près de chez soi

              En cette journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux, on vous a concocté 10 idées pour partir à l’aventure près de chez vous de façon responsable !

               

              Lorsque vous avez des envies d’ailleurs, que vous souhaitez briser votre routine le temps d’une après-midi, d’une journée ou d’un week-end, vous n’avez pas besoin de partir bien loin pour vous dépayser et vous ressourcer. Et oui, avant avant de booker un aller-retour pour une plage abandonnée, coquillages et crustacés, sachez que l’aventure est au pied de votre porte !

              1) Prenez les transports en commun et descendez à un arrêt que vous ne connaissez pas

              Prendre le bus pour voyager près de chez soi

              L’idée peut paraître saugrenue mais elle peut vous révéler de bonnes surprises ! Pourquoi se contenter de toujours se rendre au même endroit alors que de nombreuses possibilités s’offrent à vous ? Osez prendre le bus, le tramway ou le métro et vous arrêter à un endroit que vous ne connaissez pas, puis laissez votre instinct guider vos pas à la découverte du quartier ! Qui sait, vous tomberez peut-être sur d’étonnantes œuvres de street-art, un petit parc à l’abri des regards ou une ruelle pleine de charme. La surprise est au coin de la rue !

              2) Choisissez une destination au hasard sur une carte des environs ou tirez-la au sort

              Munissez-vous d’une carte des environs, fermez les yeux et laissez le hasard choisir pour vous le lieu de votre prochaine sortie à proximité !

               

              Vous pouvez décliner cette activité de plusieurs manières. Par exemple, vous pouvez commencer par vous concentrer d’abord sur votre ville, et laisser le destin vous désigner un quartier à visiter. Élargissez votre centre de recherche les fois suivantes, en étendant votre carte aux communes alentours, jusqu’à couvrir tout le département si vous le souhaitez !

               

              Sinon, vous pouvez aussi inscrire des lieux qui vous intéressent sur un petit bout de papier, mélanger le tout et tirer au sort ! Si vous préférez cette version, vous pouvez vous aider de notre top 5 des lieux qui sortent de l’ordinaire dans l’Hérault pour trouver l’inspiration si vous habitez dans la région.

              3) Visitez la ville au coucher du soleil

              Visiter Montpellier au coucher du soleil

              Vous avez l’habitude de vous balader en ville les jours de beau temps, lunettes de soleil sur le nez et cheveux au vent. Vous connaissez les rues du centre comme le fond de votre poche, et ça fait bien longtemps que vous ne vous extasiez plus devant l’architecture des différents quartiers.

               

              Mais avez-vous déjà visité votre ville la nuit ? Au lieu de flâner en pleine journée, commencez votre promenade au coucher du soleil et continuez votre balade dans les ruelles animées du centre-ville. Laissez-vous happer par l’ambiance chaleureuse et conviviale qui se dégage des bars et restaurants à côté desquels vous passez, et prenez le temps de vous arrêter pour admirer les monuments éclairés dans la nuit. Vous verrez, vous aurez l’impression de visiter une tout autre ville !

              4) Participez à une action de bénévolat

              Participer à une action de bénévolat

              Vous souhaitez profiter de votre temps libre pour vous rendre utile ? Vous aimeriez prendre part à une activité pleine de sens ? Avez-vous déjà songé au bénévolat ? Les volontaires sont toujours les bienvenus !

               

              Participez ainsi à des actions pour faire avancer une cause qui vous tient à cœur et faites des rencontres avec des personnes qui partagent vos convictions et vos valeurs.

               

              De nombreux domaines sont concernés, comme la protection de l’environnement, la solidarité et l’insertion, l’éducation ou encore l’art et la culture pour tous. Retrouvez toutes les missions de bénévolat près de chez vous ou à distance sur le site JeVeuxAider.gouv.fr !

              5) Devenez adepte du Geocaching

              Telle une chasse aux trésors en plein air, partez à la recherche de boîtes de toute forme et de toute taille dissimulées, appelées géocaches, par d’autres personnes. Il y en a plus de 3 millions cachées dans le monde, il y en a donc forcément à côté de chez vous !

              Ce jeu c’est l’occasion de prendre l’air, d’utiliser vos talents de détective et de découvrir des lieux insoupçonnés ! Pour cela, rendez-vous sur le site de Geocaching qui recense toutes les géocaches et téléchargez l’appli qui vous guidera dans vos expéditions.

              6) Chevauchez votre vélo et partez en itinérance

              Partir en itinérance à vélo

              Faites un geste pour la planète en optant pour une sortie autour de chez vous en mobilité douce, et alliez aventure et éco-responsabilité !

              Que vous soyez cycliste aguerri ou cycliste du dimanche, l’itinérance à vélo permet d’allier aventure et éco-responsabilité. Il existe de nombreux itinéraires partout en France adaptés à votre niveau. Si vous partez à vélo pour la première fois, choisissez un parcours sans trop de dénivelé sur 2 ou 3 jours maximum.

              L’objectif n’est pas le nombre de kilomètres parcourus mais de redécouvrir la région et ses paysages sous un nouvel oeil ! Au fil de la route, organisez des pauses pour visiter les petits villages et les sites, pour faire des activités, et pour reprendre des forces grâce aux spécialités locales. La randonnée à vélo est véritablement toute une péripétie en soi !

              7) Allez à la rencontre des producteurs locaux

              Vendanges par des producteurs locaux

              Plutôt que d’acheter vos plats préférés au supermarché, partez à la rencontre des producteurs locaux ! Cueillette à la ferme, visite de vignobles, apiculture, ostréiculture, fromages, crémerie et produits laitiers… Votre région regorge de produits frais et de spécialités à déguster.

               

              Pas besoin de partir loin pour en profiter ! Vous rencontrerez des professionnels passionnés qui vous parleront avec animation de leur métier. Et certains proposent même des activités et initiations pour découvrir leur quotidien et se mettre dans la peau par exemple d’un vigneron ou d’un éleveur de moutons pendant une journée.

              8) Pique-niquez dans les espaces verts près de chez vous

              Pique-nique dans un parc

              Munissez-vous de votre plaid d’extérieur et de votre panier garni de vos emplettes chez les producteurs locaux, et installez-vous confortablement dans un espace vert pour un pique-nique en plein air ! C’est l’occasion de partager un moment convivial en famille, de se rassembler chaleureusement entre amis ou d’établir un cadre plus intimiste en amoureux !

               

              Et pensez à pique-niquer de manière éco-responsable en préférant la vaisselle réutilisable plutôt que son alternative jetable 😉

              9) Faites un tour du monde culinaire à travers les restaurants de la région

              Cuisine du monde à côté de chez soi

              Voyager sans partir loin, c’est possible ! Vous rêvez de tester toutes les spécialités culinaires de la planète ? Pas besoin de prendre l’avion direction le Vietnam pour goûter un bun cha, ni de se ruer en Amérique Latine pour croquer dans des empanadas.

               

              Les environs fourmillent de nombreux restaurants proposant de la cuisine du monde entier : des takoyakis japonais aux incontournables pizzas italiennes, en passant par les bibimbap coréens ou les falafels libanais. En bref, un véritable voyage gustatif qui va vous emmener aux quatre coins du monde !

              10) Partagez une activité éco-responsable avec CoAventure

              Des activités éco-responsables à côté de chez soi

              Loin du tourisme de masse, nous mettons en lumière des activités locales authentiques et en petits groupes basées sur le partage et la découverte. Activités nature, bien-être, sportives, culturelles… il y en a pour tous les goûts et toutes les envies !

               

              De plus, notre catalogue change régulièrement et s’adapte suivant les saisons, de quoi tester constamment de nouvelles activités de proximité sans jamais se lasser. Alors que vous soyez en solo, en couple, en famille ou entre amis, réservez votre activité et partagez des moments inoubliables.

               

              > Trouvez votre prochaine aventure !

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                Avec ses 300 jours d’ensoleillement par an, son positionnement proche de la mer, son centre historique piéton, son riche patrimoine culturel et historique, ainsi que sa vie nocturne animée, Montpellier a tout pour plaire ! Mais pour découvrir la 7e plus grande ville de France en seulement 2 jours, il faut savoir par quoi commencer, que voir et se répérer dans ce dédale de ruelles. Alors suivez le guide !

                Jour 1 : Visite du centre historique de Montpellier

                Etape 1 : la place de la Comédie

                Place de la Comédie Montpellier

                Impossible de visiter Montpellier sans commencer par l’incontournable Place de la Comédie. Située à seulement 5 minutes à pied de la gare Saint Roch, il s’agit de la place la plus emblématique de la ville, mais aussi de la plus grande place piétonne d’Europe.

                 

                Sur cette place en forme d’oeuf, vous pouvez notamment admirer la fontaine des Trois Grâces, classée monument historique. Cette sculpture représente les filles de Zeus : Aglaé, Euphrosine et Thalie, déesses de la séduction, la beauté, la nature, la créativité humaine et la fécondité. Juste derrière se trouve l’Opéra Comédie datant du XVIIIe siècle, 2ème plus grand théâtre à l’italienne de France. Pour la petite histoire, sachez que la sculpture des Trois Grâces présente sur la place de la Comédie est en réalité une reproduction, l’originale est abritée dans l’Opéra !

                 

                Pensez aussi à lever les yeux pour admirer l’architecture du XIXe siècle de la place et ses très beaux bâtiments de style Hausmannien. Et tentez de trouver le « scaphandrier » du cinéma Gaumont !

                 

                Vous l’aurez compris, la Place de la Comédie est véritablement le point central de tout séjour à Montpellier, et ainsi le point de départ idéal pour commencer votre aventure montpelliéraine au coeur du centre-ville, appelé l’Ecusson.

                Etape 2 : le quartier St Roch

                De la place de la Comédie, rejoignez la rue de la Loge, l’une des principales rues commerçantes du centre. Une fois engagé dans cette rue, tournez à gauche juste avant la Place Jean Jaurès dans la rue de l’Argenterie, puis tournez à droite rue de l’Ancien Courrier pour enfin arrivez à la place Saint Roch qui se trouvera sur votre gauche. Attention, il est très facile de se perdre dans le dédale de ruelles, tout Montpelliérain en a déjà fait l’expérience !

                 

                Le quartier Saint-Roch est un véritable village au coeur de la ville. Commencez par visiter son église néo-gothique construite au XIXe siècle, dédiée au protecteur de Montpellier. En sortant, admirer l’immense trompe-l’oeil sur la façade en face. Saint Roch se cache parmi les personnages !

                 

                Tout autour de cette place se trouvent de charmantes boutiques d’artisans et de créateurs locaux. Si vous comptez profiter de votre séjour pour faire un peu de shopping c’est l’occasion rêvée ! Il vous suffit de descendre la rue du Plan d’Agde, puis au bout, de tourner à droite rue du Petit-Saint-Jean. De là, explorez les ruelles alentours à la découverte des petites boutiques de créateurs et laissez-vous tenter par le savoir-faire unique “made in Montpellier” des céramistes, potiers, bijoutiers et autres formes d’art et d’artisanat.

                Etape 3 : la place Sainte-Anne

                Place Sainte Anne Montpellier

                L’heure du déjeuner approche ? Dirigez-vous vers la Place Sainte-Anne, où vous pourrez vous restaurer en terrasse tout en profitant de la vue sur une magnifique église néo-gothique. Appelé le Carré Sainte-Anne, cet édifice du XIXème siècle a été reconverti en 1991 en espace culturel et en centre d’art contemporain. En travaux depuis 2017, on ne connait pas encore sa date de réouverture.

                 

                Si vous visitez Montpellier entre fin juin et mi-juillet, sachez que le quartier organise chaque année le festival des « Nuits de Sainte Anne », des soirées musicales gratuites. Selon les soirs, vous pourrez profiter de concerts de musique classique, de salsa, de jazz, de chansons françaises et d’ailleurs, …

                Etape 4 : l’Arc de Triomphe & le Peyrou

                Arc de Triomphe et place du Peyrou Montpellier

                Empruntez la rue du Petit Scel pour sortir de la Place Sainte-Anne et déboucher sur la rue Foch. De par ses nombreux magasins élégants, son style architectural Haussmannien, ses immeubles aux facades décorées de sculptures et aux toits d’ardoise, c’est incontestablement la rue la plus chic de Montpellier !

                 

                Elle vous mènera au célèbre Arc de Triomphe qui fut érigé à la fin du XVIIe siècle sous l’impulsion du Roi Louis XIV à la place d’une des portes de l’ancien rempart de la cité. Sachez qu’il est possible de monter les 90 marches de l’Arc de Triomphe pour grimper au sommet et admirer le point de vue sublime sur la ville et ses alentours. Ces visites sont uniquement organisées par l’Office de Tourisme de Montpellier, qui se trouve sur la Place de la Comédie.

                 

                Poursuivez ensuite votre visite direction la Promenade du Peyrou. Cette place royale dédiée à la gloire du roi Louis XIV, bienfaiteur de la ville, fait partie des lieux de prédilection des Montpelliérains en quête d’un coin de verdure pour flâner et se reposer. Sur cette esplanade tout en longueur vous découvrirez une imposante statue équestre du Roi Soleil, ainsi qu’un château d’eau monumental. De là vous aurez une vue imprenable sur l’aqueduc qui alimentait Montpellier en eau depuis la source du Lez, mais aussi sur toute la ville et par temps clair, vous pourrez même apercevoir les Cévennes et les Pyrénées.

                 

                Avis aux chineurs : chaque dimanche matin ont lieu les « Dimanches du Peyrou », une grande brocante rassemblant de nombreux antiquaires professionnels.

                Etape 5 : la place de la Canourgue

                Place de la Canourgue Montpellier

                La visite continue avec une nouvelle place (Et oui Montpellier et les petites places c’est toute une histoire !). Cette fois-ci direction la plus ancienne place de Montpellier : la place de la Canourgue.

                 

                Elle se distingue par ses allées entourées d’hôtels particuliers du XVIIe siècle. Parmi eux, l’hôtel de Sarret en vaut particulièrement le détour pour son mur extérieur en forme de coquille à l’origine du surnom que l’on donne à l’établissement : “l’hôtel de la Coquille”.

                 

                La place de la Canourgue se caractérise également par la fontaine des Licornes érigée en l’honneur du marquis de Castries. Un homme qui fut également gouverneur de Montpellier et dont le château surnommé « le Petit Versailles du Languedoc » se visite dans le village de Castries. De cette place, vous avez également une vue imprenable sur la Cathédrale Saint-Pierre, votre prochain arrêt !

                Etape 6 : la Cathédrale Saint-Pierre

                Cathédrale Saint Pierre Montpellier

                Descendez la rue Saint-Pierre et vous arriverez directement en face de la Cathédrale Saint-Pierre. Vous ne pourrez pas manquer ses deux immenses tours cylindriques surplombées par un porche imposant. Construite au XIVe siècle, c’est l’église gothique la plus importante de la ville et la plus grande de l’ancienne région Languedoc-Roussillon. Elle est la seule de l’Ecusson à avoir survécu aux guerres de religion.

                 

                Avec ses quatre tours autour de la nef et ses nombreux systèmes de défense, dont notamment un chemin de ronde et des mâchicoulis, la cathédrale Saint-Pierre ressemble à une véritable forteresse.

                 

                Bon à savoir : il est possible de monter au sommet de la tour Urbain V pour admirer la ville vue d’en haut.

                Etape 7 : le Jardin des Plantes

                Continuez votre après-midi dans un petit coin de verdure paisible, avec un passage au Jardin des Plantes situé à 3 min à pied de la cathédrale. Créé en 1593 par le médecin Pierre Richer de Belleval, il s’agit du plus vieux jardin botanique de France. Depuis sa création, cet espace n’a cessé d’attirer botanistes, médecins, pharmaciens et universitaires pour la recherche et l’enseignement. Aujourd’hui encore, des chercheurs du monde entier se rendent dans ce jardin riche de plusieurs centaines d’années d’histoires scientifiques.

                 

                Le Jardin des Plantes s’étend sur près de 5 ha et abrite plus de 3000 espèces végétales aussi bien en pleine terre ou sous serre, dont des arbres multi centenaires, ainsi qu’un riche patrimoine sculpté. La légende raconte d’ailleurs que le plus vieil arbre de ce jardin a une étonnante particularité : il excause les souhaits !

                 

                Bon à savoir : des visites pédagogiques gratuites sont organisées régulièrement par l’Université de Montpellier.

                Etape 8 : le Corum

                Vue du Corum de Montpellier

                S’il vous reste encore un peu de force, prenez le temps de vous rendre sur le toit du Corum de Montpellier. Ce palais des congrès offre en effet l’une des vues les plus saisissantes sur la métropole. Pour y accéder, rien de plus simple, l’entrée est libre en journée (jusqu’à 20h), il suffit simplement de prendre l’un des deux escaliers situés sur les extrémités de l’entrée du Corum. Une fois en haut, c’est un panorama à 360 degrés qui vous attend ! Le quartier des Beaux-Arts, des Aubes et même Antigone et Odysseum s’étendent sous vos yeux. Si vous vous y rendez par temps clair, vous pouvez même voir la mer Méditerranée au loin.

                Etape 9 : Place du Marché aux Fleurs

                Découvrez enfin une dernière place de Montpellier pour votre soirée : la Place du Marché aux Fleurs. Son nom vient du fait que le marché aux fleurs de Montpellier se tenait à proximité, mais aujourd’hui le véritable marché aux fleurs se trouve dans le quartier de la Mosson.

                 

                Elle se situe juste derrière la Préfecture, elle-même sur la rue Foch. Un peu en recul des grandes rues passantes de la ville, la Place du Marché aux Fleurs est un véritable havre de tranquilité. Très spacieuse, elle s’anime le soir avec les nombreuses terrasses des cafés et restaurants qui l’entourent. En bref, un lieu idéal pour passer une belle soirée en famille ou entre amis !

                Jour 2 : Balade à vélo et journée à la plage

                Pour cette deuxième journée, maintenant que vous connaissez le centre-ville de Montpellier sur le bout des doigts, il est temps d’aller découvrir ce qui fait aussi la richesse de cette ville, il s’agit de son or bleu : la mer Méditerranée !

                De Montpellier à la plage à vélo

                De Montpellier à la plage à vélo

                Montpellier est la ville parfaite pour se déplacer de manière éco-responsable. Que ce soit grâce aux transports en commun tels que le bus ou le tramway ou à vélo sur les différentes pistes cyclables et voies vertes aménagées, il n’a jamais été aussi facile d’abandonner la voiture.

                Et pour preuve, il est très facile de rejoindre les stations balnéaires situées à moins de 15 km, soit seulement 45 minutes à vélo. Pour cela, rendez-vous à l’arrêt Port Marianne (tram 1 ou 3). Profitez-en pour vous balader autour du bassin Jacques Coeur et vous rafraichir les pieds au miroir d’eau qui se trouve en face en traversant l’avenue. Si vous y allez avec des enfants, ils seront ravis de savoir qu’une aire de jeux est disponible sur place. 

                C’est du quartier Port Marianne que part la voie vert qui vous permettra de rejoindre les plages de Palavas-les-Flots via un espace cyclable aménagé et sécurisé en suivant le cours du Lez. Cela vous permettra de profiter des paysages du Languedoc en toute sérénité et notamment lors de la traversée des étangs du Pays de l’Or où vous pourrez apercevoir flamants roses, hérons, chevaux camarguais et autres espèces typiques de la région, dépaysement total garanti !

                 

                Vous n’avez pas de vélo à disposition ?

                Pas de souci, vous pouvez louer un vélo en libre service, appelé vélomagg, un peu partout dans Montpellier ! Et sachez que même si vous n’êtes pas abonné aux transports montpelliérains, le service de location Vélomagg est accessible avec l’application M’Ticket disponible sur smartphone. Et les 2 premières heures sont gratuites pour tous ! 

                 

                Une fois sur place, le seul mot d’ordre c’est de profiter de l’air marin. Et pourquoi pas d’aller se poser sur le sable avec vos enfants pour pique-niquer et vous rafraichir dans la mer Méditerranée.

                Pause au marché du Lez

                Après cette journée de détente à la plage, et avant de reposer votre vélo ou après si vous souhaitez y passer la soirée, vous pouvez vous arrêter au marché du Lez. C’est l’un des spots « tendance » de la métropole depuis sa création en 2016.

                 

                Au départ, ce n’était que de vieilles friches industrielles. Elles ont été transformées en un espace atypique et créatif aux multiples facettes où se mêlent brocanteurs, commerces, foodtrucks, restaurants, … Des halles gourmandes ont aussi ouvert leurs portes avec une vingtaine de corners proposant toutes sortes de saveurs locales et internationales. En résumé, un lieu festif où il fait bon partager un verre et dîner en plein air.

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                  A la découverte de Saint-Guilhem-le-Désert

                  Il était une fois le petit village de Saint-Guilhem-le-Désert.

                   

                  Il y a fort longtemps, au temps jadis, Saint Guillaume, prénommé Guilhèm en langue d’oc, cousin de Charlemagne et alors comte de Toulouse et duc d’Aquitaine, décide de fonder une abbaye dans un lieu reculé de la vallée de l’Hérault, à l’entrée du Verdus et du cirque de l’Infernet. Saint Guillaume qualifie cet endroit de “désert”, non pas à cause du paysage, mais parce que l’endroit se tient à l’écart de toute autre présence humaine. Petit à petit, un village et une communauté se développent autour de l’abbaye de Gellone, sans déroger au caractère calme et apaisant de ce haut lieu spirituel. Saint-Guilhem-le-Désert est ainsi né.

                   

                  Le temps passe et voit défiler de nombreux pèlerins qui cheminent vers Saint-Jacques-de-Compostelle, dont le village fait figure d’étape incontournable de l’itinéraire passant par la route de Toulouse, car c’est au sein de son monastère que se trouverait un fragment de la Vraie Croix du Christ.

                   

                  Aujourd’hui, Saint-Guilhem-le-Désert a conservé cet aspect quasi-mystique, et voit toujours affluer pèlerins et croyants en quête de recueillement. Mais, si le village reste encore à l’écart de la civilisation, sa beauté et sa singularité attirent maintenant randonneurs et promeneurs à la recherche de nature et de culture.

                  Que voir à Saint-Guilhem-le-Désert ?

                  Que voir à Saint Guilhem le Désert Hérault

                  La cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert est classée parmi les Plus Beaux Villages de France. Situé au cœur des gorges de l’Hérault, ce village perché, dont le point le plus haut culmine à plus de 800 mètres d’altitude, est une merveille d’architecture nichée dans les montagnes. Joyau de l’art roman languedocien, Saint-Guilhem-le-Désert offre une échappée temporelle et sensorielle mémorable. Ses bâtiments et monuments chargés d’histoire et de vécu ne vous laisseront pas indifférents, tout comme les paysages qui l’entourent, entre garrigue et massifs minéraux.

                   

                  Déambulez dans les ruelles pittoresques et laissez votre instinct guider vos pas. Vous passerez certainement devant la maison Lorimy, dont la façade est sans doute la plus remarquable du village, ou devant l’église Saint-Laurent. Continuez votre balade et laissez-vous porter jusqu’au château du Géant et la tour des prisons, puis partez ensuite à la découverte de l’abbaye de Gellone, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, avant de prendre une pause bien méritée à l’ombre du platane centenaire qui trône au centre de la Place de la Liberté.

                   

                  Enfin, prenez le temps de visiter les musées et de faire quelques emplettes auprès des artisans locaux, partez à la recherche des 15 fontaines du village, ou préparez-vous pour une belle randonnée au milieu de paysages exceptionnels.

                  Que faire à Saint-Guilhem-le-Désert ?

                  Que faire à Saint-Guilhem-le-Désert Hérault

                  Outre la visite du village, l’endroit est également célèbre car il offre un point de départ idéal pour de nombreuses randonnées, de durée et de niveau de difficulté variés.

                   

                  Ceux qui souhaitent une balade courte d’environ 1h sans trop d’efforts pourront suivre un itinéraire balisé en rouge et blanc, partant de la place centrale et menant à un petit chemin empierré qui débouche sur site en hauteur, offrant ainsi un point de vue idéal pour contempler le village et les paysages environnants. Une belle promenade à faire en début de matinée ou en fin d’après-midi, car le village se trouve en contre-jour en pleine journée.

                   

                  Pour ceux qui souhaitent marcher un peu plus longtemps, le circuit des Fenestrettes figure parmi l’une des plus belles randonnées de l’Hérault. Bien balisé et de difficulté modérée, cet itinéraire de 10 km vous emmène à la rencontre de paysages sauvages grandioses. Vos efforts seront récompensés par de magnifiques points de vue panoramiques sur les gorges de l’Hérault et, à certains endroits, vous pourrez apercevoir le sommet du Pic Saint Loup et même distinguer les reflets de la mer ondulant au loin ! Un incontournable à effectuer en matinée afin d’éviter la grande fréquentation du circuit et les fortes chaleurs si vous comptez vous y rendre une belle journée d’été.

                   

                  Vous êtes tenté par une randonnée mais pas vraiment bien renseigné ? Découvrez quelle randonnée dans l’Hérault est faite pour vous !

                   

                  Si vous souhaitez profiter des paysages autrement, sachez que Saint-Guilhem-le-Désert est pourvu d’une base nautique accessible à partir de 4 ans, propice aux balades en famille et aux activités aquatiques ludiques et rafraîchissantes. En plein milieu de ce superbe décor, essayez-vous au paddle ou au canoë-kayak, partez pour une balade aquatique ou installez-vous pour un pique-nique en plein air !

                  A découvrir dans les environs de Saint-Guilhem-le-Désert

                  A découvrir dans les environs de Saint-Guilhem-le-Désert Hérault

                  Vous trouverez de nombreux sites d’exceptions à découvrir dans les environs.

                   

                  Le fameux Pont du Diable ne se trouve qu’à 7 minutes en voiture de Saint-Guilhem-le-Désert. Profitez de votre escapade pour vous y arrêter un instant et admirer ce magnifique pont roman du XIème siècle, classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, qui tire son nom d’une légende ancestrale !

                   

                  Non loin de là se trouve également la Grotte de Clamouse, véritable prouesse naturelle, dont la beauté singulière et la rareté de ses concrétions sont mondialement connues. Partez explorer cet écrin fabuleux situé au pied de la Séranne, à quelques centaines de mètres en amont du Pont du Diable et venez contempler ses majestueuses draperies de très grande taille, ses somptueux cristaux d’aragonite et ses étonnantes perles des cavernes !

                  Comment s’y rendre ?

                  En voiture, Saint-Guilhem-le-Désert se situe à une quarantaine de minutes de Montpellier. Il vous faudra emprunter l’autoroute A750, dont la portion menant au village est gratuite. Vous aurez ensuite la possibilité de vous garer aux parkings municipaux payants.

                   

                  Il est également possible de se garer à la Maison du Grand Site de France, près du Pont du Diable, (parking payant d’avril à septembre) et de prendre ensuite une navette gratuite jusqu’à Saint-Guilhem-le-Désert, qui dessert en chemin le Pont du Diable et la Grotte de Clamouse. La navette gratuite n’est mise en circulation que de mai à août, seulement les week-ends en mai, juin et septembre, et tous les jours en juillet et août.

                   

                  En bus depuis Montpellier, la ligne 668 se rend à Saint-Guilhem-le-Désert depuis l’arrêt de tramway Mosson, accessible par les lignes 1 et 3. Cette ligne de bus dessert également le Pont du Diable et la Grotte de Clamouse. Le billet unitaire est en vente directement à bord du bus, au prix de 1,60€ le voyage, correspondance gratuite.

                   

                  Ou venez visiter le village ou randonner autour de St-Guilhem avec CoAventure lors d’une visite guidée au départ de Montpellier. Laissez derrière vous les tracas liés à la logistique et profitez d’une visite guidée enrichissante, où notre Explorateur vous contera les histoires, les mythes et les légendes des environs et vous proposera des parcours hors des sentiers battus, pour découvrir la cité et ses chemins de randonnée comme vous ne les avez jamais vus !

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                    Comment calculer son empreinte carbone ?

                    L’empreinte carbone est un sujet qui fait beaucoup parler de lui en ce moment, souvent en des termes alarmants. À juste titre, car les conclusions et prédictions des dernières études menées ont de quoi nous effrayer. Chaque année, le Français moyen émet environ 10 tonnes de gaz à effet de serre, alors qu’il faudrait passer sous la barre des 2 tonnes annuelles par personne, et ce à l’échelle mondiale, afin de limiter l’augmentation des températures à +2 degrés et ainsi éviter de courir tout droit à la catastrophe environnementale !

                     

                    En fermant les yeux sur ce problème, ce sont des scénarios dignes de films de science-fiction qui risquent d’arriver, et ce, plus tôt qu’on pourrait le penser. Nos rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont déjà réchauffé la planète d’1,2 degrés par rapport aux années 1900 !

                     

                    Et si nous continuons comme ça, les prédictions pour 2050 ne sont pas très reluisantes : hausse du niveau de la mer, augmentation de la fréquence et de l’intensité des canicules, sécheresses, ou encore cyclones, entraînant dans leur sillage famines, migrations, disparitions d’espèces, et bien d’autres conséquences désastreuses… Il devient donc urgent de se pencher sérieusement sur la question, non seulement de manière nationale et mondiale, mais également de manière individuelle, et de commencer à faire bouger les choses à notre échelle.

                     

                    Mais avant d’apprendre à calculer votre empreinte carbone, connaissez-vous vraiment sa définition ? Avez-vous réellement conscience des chiffres clés ? Suivez le guide, et après la lecture de cet article, le jargon de l’empreinte carbone n’aura plus aucun secret pour vous !

                    Empreinte carbone : définition

                    Définition empreinte carbone

                    La notion d’empreinte carbone est souvent mal comprise et a tendance à être confondue avec celle d’empreinte écologique. Pourtant, ces deux notions sont différentes !

                     

                    L’empreinte écologique est une mesure qui détermine la pression qu’exerce l’Homme sur la nature, souvent représentée comme le nombre de Terres nécessaires pour subvenir à ses besoins. Avec notre mode de vie actuel, nous consommons les ressources d’1,7 planète ! Pas étonnant que le Jour du Dépassement survienne chaque année de plus en plus tôt.

                     

                    L’empreinte carbone quant à elle sert à évaluer l’impact des activités humaines sur l’environnement. Il s’agit d’un indicateur qui se concentre exclusivement sur la mesure de la quantité de gaz à effet de serre relâchée dans l’atmosphère par une activité de manière directe ou indirecte.

                     

                    Elle peut s’appliquer à trois types de cas : pour un individu (selon son mode de vie), pour une entreprise (selon ses activités) ou pour un territoire. En ce qui concerne la France, en 2018, elle se situait à la 10e place au classement des pays les moins carbonés des 27 de l’Union Européenne.

                     

                    Généralement exprimé en dioxyde de carbone équivalent, ou CO2e, l’empreinte carbone ne comprend pas que le CO2, mais tout un ensemble de GES (gaz à effet de serre). Chacun de ces gaz dispose d’un pouvoir de réchauffement global différent. Les principaux GES émis par l’activité humaine sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), la vapeur d’eau (H2O), le protoxyde d’azote (N2O) et l’ozone (O3).

                    L’empreinte carbone individuelle

                    A l’échelle individuelle, calculer son empreinte carbone permet d’ajuster sa consommation et de faire un geste pour la planète en adoptant par la suite un mode de vie écoresponsable. Le but est d’obtenir une vision globale et chiffrée de son impact sur l’environnement. En se rendant compte des conséquences de son mode de vie, il devient alors plus facile de réfléchir à des actions afin de réduire son empreinte carbone et tendre vers l’objectif de 2 tonnes de CO2 maximum par habitant.

                     

                    L’empreinte carbone individuelle prend en compte quatre grandes catégories que sont les transports, l’alimentation, le logement et le style de vie – chacune comportant un large spectre de données, calculées sur une année entière.

                     

                    Ainsi, les transports ne se résument pas qu’aux déplacements quotidiens pour se rendre au travail ou aller faire ses courses (voiture, bus, métro, tramway ou encore vélo), il faut également ajouter ses déplacements plus occasionnels, qui concernent les voyages et les sorties (avion, train, etc).

                     

                    L’alimentation couvre quant à elle le régime alimentaire, ainsi que toutes les étapes d’un produit atterrissant dans votre cuisine, de leur production à leur consommation, en passant par leur transformation, leur transport et leur distribution.

                     

                    L’empreinte carbone personnelle comprend également une partie liée à l’habitation. Ainsi, on étudie le type de logement (maison, appartement), sa surface, le nombre d’habitants, les appareils ménagers utilisés, le type d’énergie et de chauffage consommé, ou encore l’isolation.

                     

                    Enfin, la dernière catégorie concerne le style de vie. Cela passe par les appareils électroniques utilisés, les dépenses en vêtements et en produits d’hygiène ou de beauté, ou encore le recyclage des déchets. Cela prend donc en compte une bonne partie des démarches éco-responsables que vous menez, comme par exemple si vous suivez les bonnes pratiques conseillées dans notre petit guide du zéro déchet !

                    Empreinte carbone : quelques chiffres clés

                    Les moyens de transport émettant le plus de GES

                    Empreinte carbone des transports

                    Les transports constituent les 1ers émetteurs de GES de tous les secteurs, en produisant à eux seuls 30% des émissions de CO2 de la planète. Dans un monde toujours en mouvement, les possibilités de se déplacer n’ont de cesse d’évoluer au fil des années.

                     

                    Routes et autoroutes, chemins de fer, câbles de tramway, lignes de métro, pistes cyclables, mais également conquête du ciel et des océans, sont autant d’invitations aux trajets qui engendrent des conséquences néfastes, pour la santé comme l’environnement, qu’ils soient courts ou longs, occasionnels ou réguliers.

                    La voiture

                    En France, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas l’avion mais la voiture qui constitue le moyen de transport le plus polluant. En effet, les quelques 38 millions de véhicules en circulation sur le territoire émettent à eux seuls plus de GES que tous les autres moyens de transport réunis, sans parler de l’impact généré par leur importation.

                     

                    Se déplacer en voiture est une habitude bien ancrée dans le quotidien des Français, qui l’utilisent souvent plus que de raison, quand bien même d’autres moyens de transport seraient à leur disposition. Ainsi, des études menées ont estimées que 40% du nombre de trajets journaliers effectués en voiture feraient moins de 3 km ! Ces trajets de courtes distances, effectués le plus souvent en ville, sont deux fois plus polluants que de plus grands trajets, notamment à cause de la surconsommation de carburant quand le moteur est froid et des arrêts et redémarrages fréquents (bouchons, vitesse de circulation abaissée, feux tricolores, passages piétons, …).

                     

                    Mais il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg, car de nouveaux problèmes font peu à peu surface. L’un d’entre eux est notamment l’intérêt croissant des usagers pour les SUV (Sport Utility Vehicle). Véritables entraves aux efforts menés dans la lutte contre le réchauffement climatique, ces grosse voitures, plus lourdes et moins aérodynamiques, consomment en moyenne 25% de plus qu’un véhicule classique, et constituent la 2e cause de la hausse des émissions mondiales de CO2 de ces 10 dernières années !

                    L’avion

                    Le secteur aéronautique n’est pas non plus en reste en ce qui concerne l’empreinte carbone générée, comme en témoigne le mois de juillet 2019, qui a vu un nouveau record de vol journalier dans le monde être atteint avec 230 409 vols, soit une augmentation de 13% comparée à l’année précédente ! Cette augmentation s’explique en grande partie par les tarifs toujours plus attractifs, entre vols low cost, boom des promotions Internet et baisse des coûts d’exploitation.

                     

                    De quoi permettre à un plus grand nombre de voyager, au plus loin comme au plus près. Ainsi, les trajets en train se voient boudés au profit des vols intérieurs, alors que ces derniers émettent 70 fois plus de gaz à effet de serre que le TGV ! Depuis 1990, les kilomètres parcourus par les passagers des avions lors de vols intérieurs ont augmenté de 39% !

                     

                    Mais les passagers ne sont pas les seuls à se déplacer, et ces dernières années (crise sanitaire mise à part), le transport de marchandises par voie aérienne n’a cessé de croître, jusqu’à enregistrer une hausse de 28% d’émissions de CO2 par rapport à 2013, soit une augmentation bien plus importante que pour n’importe quel autre moyen de transport.

                     

                    Cela donne matière à réfléchir, quand on sait qu’aujourd’hui la grande majorité des biens que nous consommons nous parviennent de l’autre bout du monde, qu’il s’agisse de vêtements, de matériel électronique ou de denrées alimentaires.

                    Les GES émis par le logement

                    Empreinte carbone logement

                    En France, le logement représente le second poste d’émission de gaz à effet de serre, avec 20% des rejets de CO2 du territoire. Sans parler de la construction, les principaux postes énergétiques émetteurs de GES sont le chauffage, l’électroménager, la production d’eau chaude et la cuisine dans sa globalité, pour une empreinte carbone annuelle estimée à 2,4 tonnes de gaz à effet de serre par personne.

                     

                    Le chauffage représente entre 59% et 75% des dépenses énergétiques d’un foyer, suivant le type d’énergie utilisée ainsi que sa consommation. L’énergie la plus polluante est le fioul, dont les émissions de GES issues de sa combustion sont de l’ordre de 64 g CO2/kWh. L’électricité se place en troisième position, derrière le gaz naturel et ses 208 g de CO2/kWh. D’après les estimations, le chauffage électrique n’émettrait qu’environ 79 g de CO2/kWh. Cependant, si d’apparence elle apparaît plus écologique, cette énergie est issue du nucléaire, qui génère beaucoup de déchets radioactifs et dont le traitement pose problème.

                    L’empreinte carbone générée par l’alimentation

                    Empreinte carbone alimentation

                    L’empreinte carbone générée par l’alimentation représente entre 16% à 24% des GES émis par les ménages français, suivant qu’on prenne en compte uniquement ceux liés à la production agricole ou si l’on ajoute ceux engendrés par le transport et la commercialisation. Si l’on comptabilise tout cet ensemble, alors l’empreinte carbone par Français se chiffre à 1,8 tonnes de CO2e par an. Ainsi, on atteint presque la barre des 2 tonnes annuelles recommandées, uniquement avec l’empreinte carbone de l’alimentation !

                     

                    La faute aux protéines animales, dont les Français sont si friands. D’ailleurs, notre consommation annuelle de viande se situe autour de 65 kg par personne, un chiffre largement au-dessus de la moyenne mondiale qui est de 43 kg ! La production de viande, et notamment de bœuf, génère beaucoup plus de GES que la production de produits végétaux.

                     

                    Par exemple, la production d’1 kg de viande de bœuf émet environ 60 kg de CO2e, tandis que la production d’1 kg de tomates n’émet qu’aux alentours de 1,4 kg de CO2e.

                    L’impact de son mode de vie et du numérique

                    Empreinte carbone numérique

                    Vêtements, technologie numérique, communication, démarche éco-responsable, … Notre mode de vie influe énormément sur l’empreinte carbone que nous générons. Souvent mésestimées, nos habitudes de consommation sont entièrement à revoir pour la plupart.

                     

                    A titre d’exemple, l’achat d’un frigidaire émet 343 kg de CO2, la production d’un téléviseur émet autant qu’un vol jusqu’à Marrakech avant même son utilisation et la recherche Internet annuelle d’un seul individu génère 9,9 kg de CO2 !

                     

                    S’il est reconnu que la consommation de biens engendre une empreinte carbone élevée, l’impact du numérique a cependant plus de mal à être perçu. Et pourtant, il représente aujourd’hui 3% à 4% des émissions de GES mondiales !

                     

                    A l’heure des grandes avancées technologiques où l’on change de téléphone portable tous les ans et où les ordinateurs deviennent de plus en plus performants, l’empreinte carbone numérique n’a de cesse d’augmenter, proportionnellement à la demande énergétique mondiale, qui croule sous le poids des requêtes Internet, des milliards d’emails à stocker sur des serveurs, des diffusions de vidéo en streaming ou encore des sauvegardes dans le Cloud.

                     

                    D’apparences anodines, ces actions exécutées des milliards de fois aux quatre coins de la planète émettent en réalité une grande quantité de CO2, dont la majeure partie est due à la diffusion de vidéos en continu, à cause de la lourde taille de leurs données.

                    Comment calculer mon empreinte carbone personnelle facilement ?

                    Il existe plusieurs méthodes pour calculer son empreinte carbone, suivant que l’on veuille calculer son empreinte carbone générale ou si l’on souhaite se pencher sur une catégorie en particulier.

                    Calculer empreinte carbone

                    Calculer mon empreinte carbone globale

                    La manière la plus simple consiste à se tourner vers un simulateur en ligne, qui se chargera des calculs à votre place afin de vous aider à y voir plus clair. Le simulateur public “Nos GEStes climat”, développé par l’ADEME (Agence de la transition écologique) et l’ABC (Agence bilan carbone) est gratuit, très complet et facile d’utilisation.

                     

                    Il vous suffit de répondre à quelques questions concernant vos habitudes de consommation et le simulateur vous soumettra un résultat simple à décrypter, sous forme d’ordre de grandeur. Vous serez ainsi confronté à vos postes de consommation, du plus élevé au moins impactant, ainsi qu’à une donnée chiffrée concernant votre empreinte carbone comparée à la moyenne nationale. Si vous souhaitez aller plus loin, le site se charge également de proposer des solutions adaptées pour vous aider à réduire votre empreinte carbone, basées sur le profil de votre quiz.

                    Calculer l’empreinte carbone de mes trajets

                    Si vous souhaitez vous concentrer sur les émissions de carbone de vos trajets, le simulateur public et gratuit “Mon impact transport”, également porté par l’ADEME, vous propose de calculer la quantité de CO2 que vous émettez en fonction de votre distance parcourue et suivant le moyen de transport que vous utilisez.

                     

                    Fiable et très simple d’utilisation, il prend en compte une multitude de possibilités, de la voiture au vélo, en passant par le tramway, le TGV et même la trottinette électrique ! Il existe également un filtre “covoiturage”, pour que votre résultat colle au plus près de la réalité.

                    Calculer l’empreinte carbone de mon alimentation

                    Sachez que si vous voulez vous pencher sur l’empreinte carbone de votre alimentation, le calcul ne sera pas aussi précis que pour les transports, cependant, cela vous donnera une bonne vision d’ensemble pour vous permettre de mettre le doigt sur les postes émetteurs sur lesquels vous devrez fournir les plus gros efforts.

                     

                    Le calculateur d’empreinte carbone alimentaire de MyCO2 se démarque par son approche plus littéraire du problème, en proposant de remplir des textes à trous en fonction de vos habitudes de consommation. Il n’en reste pas moins très simple à effectuer et a le mérite de se réaliser gratuitement en moins de 5 minutes !

                    Calculer l’empreinte carbone de mon habitation

                    Ici encore, MyCO2 met à disposition du public un calculateur d’empreinte carbone logement, afin de se faire une idée de l’impact des GES émis par son habitation. Ce simulateur se base principalement sur le type de chauffage dont vous dépendez, mais il ne prend cependant pas en compte l’électricité, le bois, la pompe à chaleur, le solaire thermique et le chauffage urbain dans sa méthodologie de calcul.

                    Calculer mon empreinte carbone numérique

                    Vous pouvez également calculer votre empreinte carbone numérique facilement grâce à l’association française The Shift Project, qui œuvre pour l’atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Cette association a développé le “Carbonalyser”, une extension de navigateur qui vous permet de visualiser votre consommation en temps réel, pour le moment uniquement disponible sur Firefox.

                     

                    Vous pouvez également y avoir accès depuis votre smartphone grâce à son application “Mobile Carbonalyser” que vous pouvez trouver sur Google Play. Entièrement gratuit, le “Carbonalyser” vous fournit non seulement des estimations de votre consommation, mais analyse également votre temps passé à naviguer, la quantité totale de données que vous avez transféré ou encore le top 5 des sites sur lesquels vous vous rendez le plus souvent !

                    Pour conclure

                    Pas facile de savoir où donner de la tête parmi toutes les préoccupations écologiques pointées du doigt et toutes les démarches et efforts à faire afin de limiter la casse. Grand sujet de discussions de ces dernières années, l’empreinte carbone n’est pas une mince affaire, c’est pourquoi il est important de faire face à ses habitudes de consommation.

                     

                    Vous obtiendrez alors un regard nouveau sur l’impact qu’ont vos activités sur l’environnement, ce qui vous aidera à entamer et/ou à poursuivre des actions pour un mode de vie plus soutenable et éco-responsable.

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