À la découverte des villages médiévaux de l’Hérault : Pézenas & La Couvertoirade

Fraîchement débarquée à Montpellier, la Normande que je suis n’a pas encore eu l’occasion de découvrir autre chose que les ruelles du centre-ville. Premièrement, parce que je ne dispose pas de voiture, et deuxièmement, parce que je ne savais pas par où commencer tant la région regorge de jolis coins à visiter !

 

Mais grâce à CoAventure, l’occasion s’est présentée et j’ai pu tester pour vous l’excursion villages médiévaux de l’Hérault, en compagnie de David, notre guide Explorateur. Alors, en avant toute, et direction Pézenas et La Couvertoirade pour de belles balades, entre nature et culture !

Le village médiéval de Pézenas

Rues de Pézenas, village médiéval de l'Hérault
“Le vent souffle sur les plaines de la garrigue montpelliéraine,
Je jette un dernier regard sur mon lit, mon café et mon domaine,
David, l’Explorateur de CoAventure est venu me chercher
Le rendez-vous à l’arrêt de tram Mosson était donné.”

La petite fabrique artisanale de berlingots aux abords du village

L’un des nombreux avantages de cette excursion est sans nul doute le fait que vous n’avez pas besoin de prendre la voiture. David vous donne rendez-vous à l’arrêt de tramway “Mosson”, accessible directement depuis les lignes 1 et 3, afin de vous récupérer à bord de son véhicule. C’est pratique, mais également plus écologique car vous partagez le trajet avec d’autres CoAventuriers !

 

Installez-vous dans le van tout confort et laissez-vous porter par la conduite prudente de David, qui vous mettra tout de suite à l’aise. Natif de la région, il connaît les environs comme sa poche et ponctuera le trajet de nombreuses anecdotes. Happés par la conversation et le paysage qui défile, nous arrivons vite à destination.

 

Ce matin, notre petit groupe commence les visites des villages médiévaux de l’Hérault par Pézenas. Avant d’entrer dans le village, David tourne sur une petite route cahoteuse et nous emmène à une fabrique de berlingots, un peu perdue au milieu de nul part. Spécialité qui fait toute une partie de la renommée de Pézenas, ces bonbons sont encore fabriqués à la main dans cette entreprise familiale qui ne paie pas de mine.

 

Malheureusement, nous nous cassons les dents pour la visite gratuite, qui n’a lieu qu’en haute saison touristique. Qu’à cela ne tienne, notre guide nous explique tout le processus de fabrication, comme s’il travaillait lui-même au sein de cette maison !

Les curiosités des ruelles pavées du centre-ville

David reprend ensuite le chemin du village et nous laisse devant l’office de tourisme pour aller se garer.  Nous rentrons donc nous mettre au chaud pour échapper aux bourrasques de ce mois de janvier. La chargée d’accueil nous compte l’histoire du bâtiment le temps que notre guide nous rejoigne. Ainsi, nous apprenons que l’office de tourisme était autrefois un hôtel particulier qui a subi de nombreuses réhabilitations au fil des époques, se transformant en tribunal et même en prison ! D’ailleurs, les geôles et les oubliettes se trouvent juste sous nos pieds ! Pas de doute, la visite s’annonce épique !

 

Une fois David de retour, nous commençons à arpenter les charmantes ruelles pavées du centre-ville piéton. L’Explorateur nous entraîne dans des recoins où nous n’aurions jamais songé à mettre les pieds et nous découvrons des merveilles d’architecture bien cachées. Notre guide, incollable, nous explique en détail l’histoire et les particularités des bâtiments et monuments que nous rencontrons tout au long de la visite. Nous apprenons ainsi la légende de Saint Roch, l’histoire de la destruction du château de Montmorency ou encore la naissance de Molière. Car d’après le dicton local, si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! En effet, ce serait à Pézenas que Molière aurait acquis sa célébrité. Il aurait écrit ses pièces en observant les passants du village avant de les jouer dans les théâtres alentour.

Village médiéval de Pézenas dans l'Hérault
Tous les CoAventuriers se sont réunis autour d’une boulangerie,
Pour écouter notre guide parler de la gastronomie,
Après cette explication, avec mes camarades nous ne nous sommes pas fait prier,
David nous a donné à tous un fameux petit pâté”

Nous passons devant de nombreuses boutiques d’artisans locaux, dont le savoir-faire ancestral continue de se perpétuer ici. Poterie, tournage sur bois, ferronnerie…

 

Malheureusement, nous trouvons porte close partout en raison de la saison creuse et seule la boulangerie du coin est ouverte. David en profite pour nous parler de la deuxième spécialité locale après les berlingots : le petit pâté de Pézenas. Cette gourmandise sucrée-salée peut se déguster à toute heure de la journée, en entrée comme en dessert. Son goût est indescriptible, il faut absolument tester !

Déjeuner au bord du lac de Salagou

Lac du Salagou Hérault

Après un dernier tour, nous retournons ensuite vers le van afin d’aller pique-niquer en plein air. David décide alors de nous emmener au lac de Salagou afin de prendre une pause bien méritée dans notre quête des villages médiévaux de l’Hérault. Le lac se trouve sur la route de La Couvertoirade, qui constitue la visite de cet après-midi. Prévoyant, notre guide a même pensé à emmener table et chaises pliantes pour que l’on puisse déjeuner confortablement ! Cependant, une fois arrivés à destination, le vent nous dissuade de nous installer sur les hauteurs. David nous propose alors de déjeuner dans le village à moitié englouti au bord du lac.

 

Nous nous installons sur une petite table en pierre et nous restaurons en écoutant notre Explorateur nous raconter la passionnante histoire de la création du lac de Salagou. Presque seuls, nous croisons seulement un ou deux promeneurs et un chat. La quiétude est reposante, la vue est incroyable, le moment semble hors du temps. Une véritable parenthèse enchantée, rythmée par le doux clapotis de l’eau et le soleil qui vient réchauffer le bout du nez.

 

Nous retraversons la ruffe, cette terre rouge si caractéristique qui borde le lac et les environs, pour rejoindre le van et continuer notre périple à La Couvertoirade, reconnue comme l’un des plus beaux villages de France.

La Couvertoirade, le village des Templiers et des Hospitaliers

La Couvertoirade, village médiéval de l'Hérault
“Sur le plateau du Larzac,
J’ai pu entendre les échos,
Sur le plateau du Larzac,
Du vent qui s’engouffre dans les pierres du château”

Après avoir serpenté quelque temps dans les montagnes, nous atteignons le petit village médiéval de La Couvertoirade, situé en Aveyron, célèbre pour avoir abrité le fameux ordre des Templiers. David emprunte des petites routes qui traversent de grandes étendues désertes, dont les paysages n’ont rien à voir avec les oliviers et les vignes typiques de la région. Ici, le panorama laisse place à des terres sèches et rocailleuses caractéristiques du plateau karstique du Larzac.

 

Dès nos premiers pas, nous sommes captivés par l’atmosphère qui se dégage du lieu. Nous avons l’impression de nous trouver au beau milieu d’une représentation historique, tant l’architecture des bâtiments est semblable aux récits médiévaux que l’on peut parcourir. Et pour cause, l’Homme n’a pas l’air d’avoir remodelé le village et seul le temps qui passe semble avoir eu un impact sur les monuments.

 

Nous longeons un mur impressionnant avant de passer par une grande porte et de commencer à déambuler dans le village parmi les bâtisses anciennes chargées d’histoire et de vécu, dont certaines classées au titre de monuments historiques. Habitations, boutiques d’artisans locaux, taverne… Il est aisé de s’imaginer voir passer un cavalier à cheval et de se représenter des badauds échanger quelques écus contre une miche de pain à un vendeur ambulant.

 

David nous guide à travers les ruelles de La Couvertoirade en nous narrant les croyances cachées derrière les symboles de la bourgade, comme les cabardelles clouées sur les portes des maisons ou encore le don de l’eau, bien à l’abri des regards sur le pan d’un rempart.

Moulin de La Couvertoirade Hérault
“Après quelques explications sur la visite qui suit,
Tous les CoAventuriers, baskets aux pieds, gravirent la colline, ragaillardis,
L'ascension était terrible et j’avais peur que l’un de nous ne tombe,
Mais ça en valait la peine pour arriver sur le toit du monde”

En sondant notre petite équipe, David nous propose alors de continuer la visite par l’ascension d’une colline sur laquelle culmine un moulin d’époque. La montée est un peu rude, nous marchons sur des petits chemins de terre non balisés, mais la récompense de cet effort vaut bien son pesant d’or.

 

Nous arrivons au pied du Rédournel, et, si le moulin à vent n’est plus en fonction, il n’a rien perdu de sa superbe. Au-delà de sa silhouette, le plateau karstique s’étend démesurément, et le point culminant nous permet d’avoir une vue panoramique sur tous les environs. C’est grisant, on se croirait sur le toit du monde, et même le bruit du vent qui souffle fortement ne parvient pas à briser cet instant d’émerveillement. C’est l’esprit apaisé et les sinus débouchés que nous redescendons, laissant dernière nous ce paysage étonnant.

 

Nous faisons un dernier tour de ville rapide, car, comme lors de notre balade à Pézenas, la basse saison touristique fait qu’il n’y ait pas âme qui vive, qu’il s’agisse de touristes ou de commerçants. L’excursion est censée se terminer là mais il est encore tôt, David décide alors de nous emmener voir les fouilles archéologiques de Murviel-lès-Montpellier, qui se situent sur le chemin de retour.

Le site archéologique du Castellas

Le site archéologique du Castellas dans l'Hérault

Un peu avant d’arriver dans la ville, David tourne tout à coup sur un petit chemin caillouteux, que nous n’avions même pas repéré depuis la route. Nous grimpons cahin caha pendant quelques instants jusqu’à ce que notre Explorateur finisse par se garer dans un endroit désert et reculé. Nous sortons du véhicule pour admirer la surprise de notre guide : son spot secret d’observation à 360° !

 

En se tournant vers un point, nous pouvons apercevoir Sète jusqu’à la mer.  D’un autre côté nous avons une vue imprenable sur le pic Saint Loup. Et en nous tournant encore une dernière fois, nous nous apercevons que nous dominons tout Montpellier ! Un moment magique que nous ne sommes pas prêts d’oublier !

 

Nous reprenons notre petit bonhomme de chemin en direction du site de fouilles archéologiques situé à Murviel-lès-Montpellier qui se trouve non loin. Nous y découvrons les vestiges d’un ancien forum romain. Les ruines sont fascinantes et certaines parties relativement bien conservées ! David nous raconte la découverte du site, qui a vu le jour quand il était encore au collège. Il ponctue ses anecdotes personnelles par des faits historiques sur le forum et la ville en général, qu’il connaît fort bien.

“Le vent souffle toujours sur la garrigue montpelliéraine,
Et j’ai rejoint mon lit, mon café et mon domaine,
J’ai marché toute la journée pour en arriver là,
J’espère avoir été digne des paysages qui se sont offerts à moi”

Bien rodés, nous nous sommes redirigés vers le van de David afin de rentrer à Montpellier. Nous échangeons avec ferveur nos dernières impressions, avant de descendre une fois de retour à la Mosson. Cette superbe journée s’achève et nous reprenons chacun des directions différentes après les derniers au revoir, de la terre sous les baskets et des souvenirs plein la tête.

Mes impressions sur l’excursion

J’’ai beaucoup aimé partir à la découverte de ces villages médiévaux de l’Hérault ! Les balades sont toutes très accessibles et ne demandent pas d’effort particulier, mis à part l’ascension de la colline pour approcher du moulin de La Couvertoirade. Aussi, pas besoin de se munir d’un équipement particulier à part une bonne paire de basket et son panier-repas.

 

Les visites sont toutes intéressantes et ne se ressemblent pas. Nous évoluons dans deux univers différents entre Pézenas, qui est encore habité, et La Couvertoirade qui ressemble plus à un village-musée.

 

Le gros avantage est la présence de David. L’Explorateur ne nous sert pas seulement de guide à travers ces villages qu’il connaît par cœur, mais qui fait également office de chauffeur pour un départ depuis Montpellier ! Pas besoin de s’encombrer de sa voiture et du trajet et fini de tourner en rond pour trouver une place de parking !

 

Très professionnel, David est passionné et passionnant, et sait adapter son allure et ses itinéraires en fonction de la situation. Se faire accompagner par un guide dans une excursion en tout petit groupe, c’est également pouvoir bénéficier d’une belle complicité entre tous. Ainsi, nous ne sommes pas de simples clients à qui l’on montre des choses à droite à gauche, mais presque des amis qui auraient décidé de partir à l’aventure ensemble !

 

En bref, je vous recommande chaudement cette excursion villages médiévaux en compagnie de notre Explorateur David, avec qui j’ai passé un très bon moment, entre découvertes, paysages, histoires et anecdotes !

 

Cet article vous a donné envie de partir à l’aventure avec David ? Retrouvez toutes ses sorties au départ de Montpellier !

Aventure testée & approuvée par Zoé – CoAventurière 🤠

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    Le 2 février marquait la journée internationale sans paille, de quoi donner matière à réfléchir à notre mode de consommation et aux déchets que nous produisons. Réchauffement climatique, pollution, gaspillage et autres enjeux environnementaux deviennent des sujets de préoccupation de plus en plus importants à mesure que le temps passe et que les répercussions font surface.

     

    Dans une société où le Jour du dépassement survient chaque année plus tôt, le constat est le suivant : si nous vivions tous comme les Français, il faudrait près de 3 planètes Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité.

     

    Au regard de ces nombreuses inquiétudes pour le futur, diverses démarches éco-responsables ont vu le jour. En ce sens, le zéro déchet est-il une réelle nécessité ou une simple tendance pour se donner bonne conscience ? Est-il possible de faire bouger les choses à notre échelle, quand nous sommes face aux grands groupes industriels ?

     

    Vous trouverez toutes les réponses dans ce petit guide du zéro déchet pour les débutants, qui vous aidera peut-être à franchir le pas !

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    Vous êtes peut-être au courant de ces chiffres plutôt alarmants : chaque année en France, ce sont 354 kg d’ordures ménagères par habitant qui sont produites selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). A plus grande échelle, le monde crée chaque année tellement de déchets qu’on pourrait remplir près de 800 000 piscines olympiques !

     

    Ces chiffres pourraient considérablement baisser si chacun y mettait un peu du sien, cependant, force est de constater que les mauvaises habitudes ont la vie dure. Sans pour autant bouleverser de façon drastique les modes de consommation, le simple fait de recycler n’est toujours pas devenu un réflexe du quotidien pour de nombreux habitants.

     

    En effet, si le recyclage des emballages en verre (85%) ainsi que des papiers-cartons (64%) est une habitude que semblent bien avoir intégrés les Français, celui du plastique quant à lui est encore loin derrière, avec un taux de recyclage global de 28%.

     

    De plus, la crise sanitaire liée au coronavirus a quelque peu modifié notre manière de consommer et a ainsi vu augmenter le nombre de livraisons à domicile, entraînant de ce fait une hausse des volumes d’emballages en papiers-cartons et en plastique. Quand on sait que le polystyrène met 1 000 ans à se décomposer, que 5 000 milliards de morceaux de plastique flottent déjà dans nos océans ou encore qu’un seul mégot pollue 500 L d’eau, il y a de quoi s’inquiéter.

     

    Enfin, l’incinération et l’enfouissement des déchets et notamment des biodéchets, c’est-à-dire les déchets organiques contenus dans les poubelles d’ordures ménagères, contribuent à la pollution générale, visuelle et olfactive (odeurs nauséabondes, émissions de gaz à effet de serre, rejet de métaux lourds, pollutions des sols et des nappes phréatiques, etc), qui pourrait être grandement diminuée par le simple fait de les composter. Pourquoi les brûler alors qu’ils contiennent 60 à 90% d’eau ?

     

    Si nous continuons ainsi, d’ici 2050, nos océans compteront plus de plastique que de poissons, et toutes les espèces d’oiseaux marins mangeront du plastique régulièrement…

    Qu’est-ce que le zéro déchet ?

    Zéro déchet dans la salle de bain

    Mais alors, que faire pour lutter contre ces phénomènes qui semblent tout droit sortir d’un film catastrophe ? En tant que particulier, ma contribution ne se résume-t-elle pas qu’à une goutte d’eau dans l’océan ? Pourquoi ne pas tenter la démarche zéro déchet ? Petit à petit, adoptez les réflexes qui contribuent à faire un geste pour la planète et mettez votre pierre à l’édifice pour un monde plus sain !

     

    Éthique et responsable, la démarche zéro déchet aspire à réduire au maximum sa production de déchets, directement à la source. Il s’agit ainsi de revoir complètement ses habitudes de consommation, et non pas de mieux recycler, ce qui constitue d’ailleurs l’ultime recours si des solutions alternatives ne sont pas trouvées.

     

    On peut également entendre parler de cette démarche par son terme anglais “zerowaste”, dont la traduction de “waste” inclut non seulement la notion de déchet mais aussi celle de gaspillage.

     

    Ainsi, la finalité du zéro déchet n’est pas d’avoir des déchets recyclables ou biodégradables, mais de pouvoir vivre équipé de produits et d’objets durables, réutilisables et/ou réparables, qui favoriseront une consommation responsable, utile et intelligente et limiteront au maximum la production de déchets.

    3 bonnes raisons de passer au zéro déchet

    3 bonnes raisons de passer au zéro déchet

    1- Préserver la planète

    Nous avons déjà vu que notre production de déchets avait un impact environnemental énorme sur la planète. Chaque minute, ce sont près d’un million de bouteilles en plastique qui sont vendues à travers le monde. A ce constat s’ajoutent les estimations sur la durée de vie de ce matériau, qui vont de 450 ans à l’infini. Si l’on additionne cela à toutes les autres sources de déchets existantes, le bilan n’est pas brillant.

     

    Le zéro déchet constitue donc un petit pas qui, imité par des millions de personnes, pourrait se transformer en grande enjambée vers la préservation de la Terre.

    2- Protéger sa santé et favoriser le lien social

    Là encore, nous avons déjà évoqué le fait que les déchets sont néfastes pour notre santé. Même si l’on ne les voit pas, ils sont quand même là, des micro-particules flottant dans l’air ou circulant dans l’eau, aux îles de plastique du Pacifique, en passant par les montagnes de déchets déversées dans les pays pauvres.

     

    Le constat est une fois de plus alarmant. Chaque seconde qui passe, ce sont 200 kg de déchets qui atterrissent dans l’océan, où ils seront ensuite ingérés par les animaux marins que nous consommons.

     

    Tendre vers le zéro déchet, c’est s’engager pour une meilleure qualité de vie, non seulement pour nous mais surtout pour les générations futures.

     

    C’est également favoriser le lien social, en rencontrant les producteurs locaux au marché, en se rendant chez les commerçants de proximité… Cela permet d’échanger, de se renseigner sur la production de ce que nous achetons, tout en (re)découvrant les richesses de sa région en fonction des saisons. Faire les courses ne sera plus une corvée, mais au contraire une sortie attendue dont les achats auront du sens et des valeurs.

    3- Faire des économies

    L’un des principaux freins rencontrés pour commencer à se mettre au zéro déchet est bien souvent le coût des produits.

     

    Concernant les objets, il faut plutôt penser à un investissement sur le long terme. Ce que je dépense aujourd’hui, je n’aurai pas à le dépenser encore une fois avant un long moment. En outre, il ne s’agit pas de changer son mode de vie du jour au lendemain, mais de passer au zéro déchet au fur et à mesure et surtout, à son rythme.

     

    Pour le reste, et notamment les denrées alimentaires, vous n’êtes pas sans savoir que lorsque vous achetez un produit, vous payez aussi son emballage, et vous ne maîtrisez bien souvent pas la quantité proposée. En adoptant la démarche zéro déchet, vous faites non seulement un geste pour la planète, mais également pour votre porte-monnaie.

    Les 5 règles du zéro déchet du livre de Béa Johnson “Zéro déchet”

    Béa Johnson est LA référence en matière de zéro déchet, notamment grâce à son livre Zéro déchet, comment j’ai réalisé 40% d’économie en réduisant mes déchets à moins de 1 litre par an ! dans lequel elle dévoile la Règle des 5 R, éléments clé de la démarche :

    1- Refuser

    Refusez tous les produits à usage unique et privilégiez les achats sans déchet comme le vrac. Refusez tout ce qui vous semble inutile et dont vous finirez par vous débarrasser. Vous éviterez ainsi de vous encombrer et de jeter.

    2- Réduire

    Cela s’applique pour toutes vos habitudes de consommation, qu’elles soient alimentaires, énergétiques, etc… Réduisez vos dépenses, achetez intelligemment et faites du tri en fonction de vos besoins. Désencombrez en donnant, vendant, recyclant… Jeter n’est pas la seule solution !

    3- Réutiliser

    L’un des grands principes du zéro déchet se base sur la réutilisation de produits ou d’objets, pour une démarche durable et responsable. Cela peut passer par l’investissement dans des articles réutilisables, par l’achat d’occasion, ou encore par les ateliers participatifs de réparations d’objets courants par exemple.

    4- Recycler

    Le recyclage intervient en dernier recours dans la démarche zéro déchet. Si vous ne pouvez ni refuser, ni réparer, ni réutiliser, alors, essayez de recycler. En France, l’accès aux points de collectes et aux déchetteries est gratuit pour les particuliers, et assez développé.

    5- Rendre à la terre (composter)

    Enfin, le compostage de vos déchets organiques constitue un premier pas essentiel dans votre démarche zéro déchet. Non seulement vous diviserez considérablement vos déchets ménagers, mais vous pourrez également vous en servir comme engrais.

    Avant de commencer la démarche zéro déchet

    Faire le point sur sa situation actuelle

    Quel est le contenu de mes poubelles ? Est-ce que je trie correctement ? Regarder le contenu de ses poubelles permet de voir quels types de déchets nous jetons le plus, et ainsi pouvoir commencer à réfléchir à des solutions pour mieux faire.

     

    D’après l’ADEME, les 3/4 du contenu des poubelles ménagères des Français contient trop de produits à usage unique, mais surtout trop d’intrus qui n’ont rien à y faire, dont 35% de papiers et emballages qui pourraient être recyclés, et 27% de déchets organiques qui pourraient être compostés !

     

    Assurez-vous également de rapporter certains déchets spéciaux aux bons endroits, où ils seront traités de manière adaptée, comme les médicaments en pharmacie ou encore les piles et ampoules en magasin.

     

    En ayant un regard nouveau sur votre production de déchets, il est ainsi plus facile de réfléchir à des solutions pour limiter leur production en amont !

    Evaluer ses besoins

    Il est important de prendre pleinement conscience de ses besoins avant de tendre vers le zéro déchet, afin de faire de futurs achats intelligents et utiles. Les clés de la réussite résident dans l’anticipation et l’organisation.

     

    Prendre le temps en amont de dresser une liste de courses, d’établir un menu de la semaine ou encore de faire des recherches sur les magasins spécialisés disponibles dans les environs ou les jours de marché, c’est en gagner plus tard, et optimiser ses achats et déplacements. Il s’agit d’une manière de réfléchir à son temps afin de trouver la meilleure manière de le réutiliser lui aussi !

    Adopter le zéro déchet progressivement

    Zéro déchet : acheter en vrac

    La transition vers le zéro déchet ne se fait pas en un claquement de doigts, et avant de penser à convertir vos voisins et votre entourage ou de vous lancer dans un voyage zéro déchet, encore faut-il commencer par adopter la démarche chez soi.

     

    Si un simple “stop pub” sur sa boîte aux lettres permet d’économiser 31 kg de papier chaque année, il existe de ce fait de nombreux autres gestes simples du quotidien pour se rapprocher petit à petit du zéro déchet !

     

    Que vous habitiez en ville ou à la campagne, en maison ou en appartement, que vous possédiez un balcon, un jardin ou même rien du tout, il existe une multitude de solutions pour tendre vers le zéro déchet. Peu importe sa situation ou ses moyens, à chacun son rythme et sa contribution ! Et cela passe tout d’abord par des gestes simples à intégrer à son quotidien.

    Emballages et contenants

    Emballages & contenants zéro déchet

    A la maison, commencez par faire la chasse aux emballages et contenants à usage unique, pour les remplacer petit à petit par des contenants durables et réutilisables, comme des bocaux ou des boîtes de conservation en verre.

     

    Lorsque vous sortez faire quelques achats, refusez les sacs plastiques et prévoyez votre propre sac réutilisable ou votre panier. De plus en plus de commerçants et d’enseignes font désormais payer les sacs en plastique, vous économiserez ainsi quelques centimes tout en faisant un geste pour la planète !

     

    L’une des grandes transitions vers le zéro déchet consiste à se tourner vers le vrac. Pensez également à privilégier les produits “à la coupe”, qui ne nécessitent pas d’emballage plastique ou encore les produits consignés !

     

    Enfin, il est aussi possible de trouver des produits d’hygiène zéro déchet, comme les savons et shampoings solides, les dentifrices à croquer ou encore les oriculis pour remplacer les coton-tiges. Pour une transition en douceur, pourquoi ne pas commencer par se tourner vers les produits rechargeables ?

    Cuisiner maison et anti-gaspi

    La cuisine zéro déchet

    Certes, cuisiner maison demande plus de temps que de réchauffer un plat au micro-ondes, mais elle présente de nombreux avantages.

     

    Vous maîtrisez entièrement vos recettes, de l’achat de vos ingrédients au résultat final. Ainsi, exit les termes louches et imprononçables que l’on trouve au dos des paquets, et fini les portions trop petites ou trop grosses. En privilégiant un circuit court et local, et en adaptant vos repas aux fruits et légumes de saison, vous valorisez le travail d’agriculteurs et commerçants de proximité, et vous bénéficiez de produits plus sains et de meilleure qualité.

     

    Prendre le temps de cuisiner soi-même un repas réfléchi, portionné et portionnable au gré de ses besoins permet non seulement de manger plus sainement, mais aussi de limiter le gaspillage alimentaire. Car chaque année, on retrouve dans les poubelles de l’ensemble des Français près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable gaspillée, soit l’équivalent de 150 kg par habitant, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés !

     

    C’est aussi un bon moyen pour vous essayer à différents types de cuisine, comme par exemple la cuisine de plantes sauvages et comestibles ou encore la cuisine anti-gaspi, qui consiste à utiliser l’entièreté du produit. Par exemple, lors d’un repas, vous pouvez servir quelques radis à grignoter à l’apéritif, et transformer les fanes en un délicieux velouté que vous proposerez en entrée !

    DIY et produits naturels

    DIY zéro déchet

    Vous pouvez fabriquer vous-même vos produits de beauté et vos produits ménagers, à moindre coût et surtout, dans une démarche zéro déchet. Vous gagnerez non seulement de la place dans vos poubelles, mais également dans vos placards !

     

    Pourquoi acheter 6 produits différents pour nettoyer cuisine, salle de bain et sols quand on peut se servir de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude et de savon de Marseille ?

     

    Remplacer ses produits ménagers par des concoctions maison, c’est également préserver sa santé, en ayant un meilleur contrôle de la composition et de la provenance des ingrédients. En effet, d’après l’ADEME, l’air intérieur que nous respirons contient plus de 900 substances chimiques issues notamment des produits ménagers que l’on utilise chaque jour !

    Réparation, location et emprunt

    Zéro déchet : réparer

    Avant de penser à acheter quelque chose, même d’occasion, réfléchissez d’abord à une potentielle réparation, ou à une possibilité d’emprunt ou de location.

     

    Votre t-shirt préféré a un accroc ? C’est le moment de dégainer votre nécessaire de couture et de parcourir les tutos internet ! Vous vouez un véritable culte aux paires de chaussures ? Renseignez-vous sur les systèmes de location dans les boutiques alentours ! Vous faites des travaux et avez besoin d’un escabeau ? C’est l’occasion de faire connaissance avec le voisin pour lui emprunter le sien !

     

    Votre cafetière préférée est tombée en panne mais vous ne savez pas la réparer ? Ne soyez pas timide et osez pousser la porte des Repair Cafés, et profitez de l’expertise et des connaissances des membres de leur communauté le temps d’un atelier pour apprendre quelques techniques qui vous seront bien utiles par la suite !

     

    Il existe des Repair Cafés partout à travers le monde ! Vous pouvez amener tout type d’objet, qu’il soit cassé, abîmé ou en panne. Tous les outils sont fournis sur place. Véritables vecteurs de lien social et de partage, les Repair Cafés sont en plus totalement gratuits !

     

    Le saviez-vous ?

    Au Japon, réparer sa vaisselle cassée est même devenu un art : le kintsugi ! Au terme d’un processus long et minutieux, l’objet brisé se verra transformé en véritable pièce de collection grâce à ses jointures en or !

    Recyclage et compostage

    Dans la démarche zéro déchet, le recyclage constitue le dernier recours, cependant, pour se rapprocher petit à petit du zéro déchet, assurez-vous de recycler correctement les déchets que vous produisez, et surtout, lancez-vous dans le compostage !

    Les déchets organiques représentent une grosse partie des déchets que l’on retrouve dans les ordures ménagères, alors qu’ils pourraient être compostés. Non seulement vous sortirez moins souvent vos poubelles, mais vous pourrez également vous en servir comme engrais !

    > Si vous souhaitez approfondir le sujet, rendez-vous sur notre article dédié “Objectif zéro déchet à la maison”, où nous vous livrons nos conseils et astuces pièce par pièce !

    En résumé

    Il est clair qu’il devient urgent et nécessaire de faire quelque chose pour la planète, au risque de courir à notre perte. En ce sens, la démarche zéro déchet nous offre l’opportunité de changer la donne, en réduisant notre production de déchets directement à la source. Car évidemment, le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !

     

    Ainsi, il est temps de miser sur des produits simples, solides, polyvalents, et réparables, et de prendre en compte l’économie circulaire et l’économie de partage, en se tournant vers la seconde main et les associations par exemple. Plutôt que de se diriger vers les géants de la grande distribution, adoptez le réflexe des circuits courts, en vous rendant au marché, chez les commerçants de proximité et les artisans locaux.

     

    Prenez le temps de redécouvrir et cuisiner les produits de la région et de saison, et intégrez progressivement le zéro déchet à travers des petits gestes du quotidien.

     

    Le zéro déchet n’est pas incompatible avec les événements et célébrations, et il est tout à fait possible d’organiser fêtes et réceptions en accord avec cette démarche, du repas aux cadeaux en passant par la décoration ! Retrouvez d’ailleurs quelques exemples dans notre article “Comment passer un Noël éco-responsable ?”.

     

    Adopter une démarche zéro déchet, c’est d’abord prendre conscience de ses actions pour travailler à leur amélioration, mais surtout avancer à son rythme, afin que les efforts du quotidien finissent par simplement relever du bon sens.

      Team building : 5 activités originales et responsables

      Vous souhaitez fédérer les membres de votre entreprise lors d’un événement convivial, mais ne savez pas par où commencer ? Vous n’avez ni le temps de passer des heures pour effectuer des recherches sur Internet, ni l’argent pour faire appel à une agence événementielle ? Alors, cet article est fait pour vous !

       

      Si vous aussi vous pensez que les lipdub ne sont plus franchement à la mode, et que les soirées karaoké ne rencontrent pas le succès escompté, nous vous proposons 5 activités originales et responsables pour un team building réussi !

      Qu’est-ce que le team building ?

      Qu’est-ce que le team building ?

      Pourquoi organiser un team building plutôt qu’un après-midi bowling ?

      Le team building, qu’est-ce que c’est ? A quoi ça sert ? Est-ce que ça vaut la peine d’y dédier un budget ? Le team building est une méthode tout droit venue des Etats-Unis. Très en vogue depuis les années 90, son but est de faire partager une activité aux membres d’une même entreprise afin de resserrer leurs liens.

       

      S’il y a quelque temps de cela, les animations demeuraient assez basiques, comme une partie de paintball ou une excursion dans la région, l’engouement pour le team building n’a cessé de croître, et avec lui les envies d’activités toujours plus originales et farfelues. Mais pourquoi investir autant d’argent pour une reproduction de Koh Lanta ou la création d’un court-métrage plutôt que de simplement organiser une sortie au bowling ou un dîner d’entreprise ?

       

      Le team building, quelle que soit sa durée, est un véritable outil dont la finalité est l’amélioration des conditions de travail. Pour atteindre cet objectif, il est important d’apprendre à mieux connaître ses collègues afin de parvenir à une cohésion d’équipe et ainsi d’établir des relations de confiance. Des rapports sains et détendus favoriseront la productivité et les performances des employés, et lutteront efficacement contre l’absentéisme et les conflits sociaux.

       

      Organiser un team building, c’est fédérer des personnes autour d’une activité collective et participative qui permettra de générer un sentiment d’appartenance, de travailler la communication, d’évacuer le stress et d’inciter à l’entraide.

       

      Il est important de sortir du cadre conventionnel du travail afin de faire plus ample connaissance avec ses collègues dans un autre environnement. Lors d’un team building, vous ne serez plus Béatrice de la compta ou Séb de la comm’, et vos rôles ne se limiteront plus à votre domaine de travail, puisque l’activité choisie vous laissera le champ libre pour vous exprimer, aussi bien verbalement que créativement !

       

      Un team building réussi, c’est un événement convivial qui a su favoriser la prise de parole, l’écoute et la communication. C’est aussi être parvenu à véhiculer des valeurs, à prendre le temps de s’intéresser aux autres et à instaurer un climat d’entente et un esprit d’équipe au sein de l’entreprise.

      Team building : pour qui ?

      Le team building n’est pas uniquement réservé aux grandes entreprises. Il est bénéfique à toute taille d’infrastructure, même les TPE. Si une société comporte trop d’employés pour planifier un team building réunissant la totalité des collaborateurs, il est possible d’organiser un événement par département d’activité.

       

      Le team building est ouvert à tout le monde, du patron aux employés. Vous pouvez également inviter les alternants et même les stagiaires ! Si le but principal est de resserrer les liens, cela peut aussi être une bonne occasion pour accueillir de nouveaux collègues dans une ambiance chaleureuse et leur permettre de faire connaissance pour mieux s’intégrer à une équipe déjà en place.

      Comment organiser un team building ?

      Pour ceux qui souhaitent planifier eux-mêmes leur événement, il est important de bien s’organiser en amont. Si définir le lieu, la date et la durée semble primordial, vous pouvez également associer une démarche responsable à votre team building, en commençant par réfléchir à des activités possibles suivant la saison ou la région dans laquelle vous vous trouvez. Pas besoin de traverser le pays pour trouver une activité originale, de nombreuses animations sont disponibles dans les environs !

       

      Avant toute chose, choisissez si vous voulez organiser votre événement en présentiel ou à distance. Que ce soit à cause de restrictions sanitaires ou d’une simple question de budget, il est tout à fait possible de réussir à fédérer vos collègues autour d’un team building en ligne.

       

      Ensuite, pensez à quel genre d’activité vous souhaitez proposer. Les membres de votre entreprise sont-ils plus branchés activités sportives ou culturelles ? Préfèrent-ils plutôt des jeux ludiques ? Recueillez les goûts de chacun et préparez ensuite une liste comportant plusieurs choix que vous pourrez soumettre au vote.

       

      Ne révélez pas tout de go l’activité retenue, et entretenez le mystère en distillant quelques indices jusqu’au jour J, afin de susciter l’envie et l’intérêt concernant l’événement à venir !

       

      Réfléchissez également à l’angle sous lequel vous souhaitez aborder votre team building. Désirez-vous proposer des activités qui challengeront des équipes ou bien quelque chose porté sur une réflexion collective autour d’un thème particulier ? Pour vous aider dans ce choix, connaître le nombre de participants est un élément à ne pas négliger.

       

      Enfin, si les activités n’en comprennent pas, il est recommandé de prévoir un animateur pour la durée de l’événement. Non seulement cela vous déchargera d’une tâche, mais c’est également un excellent moyen de mettre tout le monde au même niveau et ainsi faire table rase de toute hiérarchie le temps du team building. Un animateur apportera un regard neutre et chacun pourra prendre part aux activités sur un pied d’égalité.

      5 idées d’activités responsables

      Voici ci-dessous une liste de 5 exemples d’activités originales et responsables, qui vous feront partager un moment convivial et formateur, qui transmettra à coup sûr des valeurs ! Et cerise sur le gâteau : elles s’inscrivent dans votre stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) !

      La fresque du climat

      Team building éco-responsable : Fresque du climat

      La fresque du climat est un très bon moyen de rassembler les membres de votre entreprise grâce à une réflexion commune autour d’une problématique actuelle : le changement climatique. Il s’agit d’une activité pleine de sens, de laquelle vous repartirez soudés et outillés pour mieux comprendre les enjeux du changement climatique.

       

      Ludique, la fresque du climat mobilise l’intelligence collective du groupe durant un atelier d’environ trois heures, divisé en trois phases, qui feront appel à différentes compétences. Tout d’abord, les participants construisent ensemble la fresque en reliant les 42 cartes du jeu selon des liens de cause à conséquence. Vient ensuite l’étape artistique, où ils peuvent laisser libre cours à leur imagination pour décorer la fresque et lui donner un titre. Enfin, un débriefing vient clôturer cet atelier. Chacun est invité à s’exprimer pour échanger ses impressions ou encore aborder des solutions.

       

      Il s’agit d’une activité de team building intéressante car elle permet non seulement de mieux comprendre les tenants et aboutissants du changement climatique, mais également de développer plusieurs points importants au bon fonctionnement d’une entreprise, comme l’écoute, la communication et le travail d’équipe.

       

      L’un des atouts de la fresque du climat est qu’elle peut se dérouler aussi bien en présentiel qu’en ligne. Toutefois, le nombre de participants est limité, un animateur ne peut encadrer qu’entre trois et dix personnes.

       

      👉 Si vous souhaitez en savoir plus sur le déroulé de cette activité, nous avons testé pour vous la fresque du climat.

      L’équicoaching

      Team building éco-responsable : l'équicoaching

      La première question qui vous vient à l’esprit ressemble sans doute à quelque chose comme “mais qu’est-ce que c’est encore que cette activité sortie de nul part ?”. Rassurez-vous, malgré son nom alambiqué, l’équicoaching n’a rien de compliqué ou de saugrenu !

       

      Si on décompose le mot, “équi” fait référence aux équidés, et plus précisément aux chevaux dans ce cas précis. “Coaching”, lui, désigne l’accompagnement d’une personne dans la réussite et l’accomplissement de ses projets. Ainsi, l’équicoaching consiste en un accompagnement assisté par le cheval.

       

      Cette méthode vise à apprendre à mieux se connaître pour développer ses compétences relationnelles, à adapter sa communication et à équilibrer entre bienveillance et exigence afin de créer des relations saines et durables. L’équicoaching est un excellent moyen de travailler sur votre leadership en toute bienveillance, dans un cadre de verdure propice à la relaxation.

       

      Vous ne savez pas monter à cheval ? Pas d’inquiétude, aucune expérience équestre n’est requise et tous les exercices se déroulent à pied ! Mais alors, pourquoi inclure la présence d’un cheval ?

       

      Le cheval dispose de grandes capacités sensorielles et est capable de détecter facilement les émotions et les intentions que vous transmettez. En effet, il peut sentir si vous êtes stressé ou détendu, ou encore s’il peut vous faire confiance. Pour ce faire, vous devez être capable de non seulement communiquer verbalement, mais surtout de communiquer non verbalement, ainsi que travailler et adapter votre langage corporel.

      Visites ludiques et découvertes culturelles

      Team building éco-responsable : Visites ludiques et découvertes culturelles

      Un grand classique des activités de team building, les visites ludiques et les découvertes culturelles sont toujours appréciées. Partez à la (re)découverte d’une ville, d’un département ou d’une région à travers ses paysages et/ou sa gastronomie, et partagez une aventure qui sort de l’ordinaire !

       

      Chaque coin et recoin de France dispose d’un patrimoine exceptionnel, chargé d’histoires et de spécialités. De nombreuses activités permettent d’en percer les secrets sous des angles originaux et ludiques, comme les chasses au trésor, les jeux de piste ou les rallyes.

       

      Pensez également à vous renseigner sur les lieux insolites susceptibles de se trouver aux alentours, et qui pourraient faire l’objet d’une visite amusante et décalée !

       

      Si vous souhaitez ajouter une touche originale qui rendra votre team building mémorable, pourquoi ne pas réfléchir à des moyens de locomotion responsables ? Egayez vos balades en enfourchant votre trottinette électrique tout-terrain pour sillonner un domaine viticole, ou en chaussant vos raquettes pour aller randonner au Mont Aigoual. Pour vos déplacements, misez sur le covoiturage et les transports en commun quand cela est possible. Vous passerez en outre un moment convivial qui vous amènera à faire plus ample connaissance avec vos collègues !

       

      En ce qui concerne la gastronomie, les visites gourmandes mettront certainement tout le monde d’accord. Quoi de plus chaleureux que de trinquer autour de petits plaisirs coupables à déguster, et dont quelques secrets de fabrication vous ont été livrés ? Partez à la découverte de domaines viticoles, passez la porte d’une brasserie artisanale, rencontrez des apiculteurs ou des ostréiculteurs, visitez des fermes… Les possibilités sont nombreuses et variées !

      Ateliers créatifs

      Team building éco-responsable : Ateliers créatifs

      Les ateliers créatifs constituent un excellent moyen de développer de nouvelles compétences et connaissances. Ces activités de team building favorisent la cohésion, l’entraide et la communication, surtout s’ils sont pratiqués en équipe.

       

      Parmi les choix possibles, on retrouve les fameux cours de cuisine. Que vous soyez un pro de la moussaka ou que vous sachiez tout juste cuire un œuf au plat, cet atelier sera l’occasion de mettre la main à la pâte et d’élargir vos champs de compétence. Il est souvent possible de personnaliser ces ateliers de cuisine si vous souhaitez aborder un thème en particulier, comme par exemple des recettes anti-gaspi, des plats cuisinés uniquement avec des produits locaux ou encore apprendre à cuisiner des plantes sauvages !

       

      Vous pouvez également agrémenter votre atelier cuisine avec des activités complémentaires, comme une visite du marché, une cueillette à la ferme ou même une sortie champignons !

       

      Pour ceux qui préfèrent les activités plus manuelles, pensez aux ateliers peinture, sculpture, ou bande dessinée. Cette dernière présente l’avantage d’être très complète, car elle intègre de nombreuses compétences : brainstorming, écriture, dessin…. Tout le monde s’y retrouvera et se partagera les tâches pour voir émerger une œuvre commune intemporelle !

      Team building en ligne

      Team building en ligne

      Les restrictions sanitaires ne vous permettent pas de vous rassembler ? La solution se trouve peut-être dans les activités à distance. Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d’organiser un team building en ligne.

       

      On pourrait penser qu’on ne tisse pas des liens de la même manière que lors de rencontres physiques, et que le fait que chacun soit derrière son écran est un frein à la cohésion de groupe. Cependant, l’un n’empêche pas l’autre ! Certes, la notion de proximité se perd, mais on peut parfaitement réussir à fédérer des personnes autour d’un objectif commun.

       

      L’escape game online illustre bien cet état d’esprit, car, tout comme sa version en présentiel, il permet de réunir des participants et leur faire vivre une aventure entremêlant recherches à effectuer, énigmes à résoudre et mini-activités à réaliser pour dénouer une intrigue. Même en distanciel, la communication reste un élément clé, de même que l’esprit d’équipe, la réflexion commune et la confiance, envers soi-même et envers les autres.

       

      Dans le même genre, on retrouve la murder party, ou enquête policière, qui peut elle aussi se dérouler en virtuel. Cela consiste à résoudre une énigme policière sous forme de jeu de rôle. Ainsi, vous incarnez les personnages principaux et, tels des experts, vous recueillez témoignages et indices afin de lever le voile sur le crime commis.

      En bref

      Organiser un team building n’est pas chose aisée. Quel genre d’activité plaira au plus grand nombre ? Est-ce que tout le monde sera intéressé et disponible ? Combien cela va-t-il coûter ? L’envie de proposer un team building engendre beaucoup de questions et de planification, mais les bénéfices à en tirer sont nombreux et s’inscrivent dans la durée.

       

      Participer à un team building, c’est avant tout se créer des souvenirs et partager un moment convivial, que cela se passe en présentiel ou en ligne. C’est aussi prendre le temps de se découvrir, de communiquer et développer de nouvelles compétences ou connaissances.

       

      Finalement, les conditions de travail s’en trouvent améliorées. Grâce aux liens qui se sont tissés et l’esprit d’équipe qui s’est généré, le sentiment d’appartenance et la relation de confiance qui en découlent favorisent la bonne entente et diminuent les risques de conflits sociaux. Parallèlement, la productivité et les performances des membres de l’entreprise bénéficient d’un coup de boost, alors que le taux d’absentéisme, quant à lui, a tendance à baisser. Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

       

      Vous souhaitez organiser un team building mais vous ne savez pas où donner de la tête dans tout cet océan d’activités ? Contactez-nous pour bénéficier de recommandations personnalisées !

        Comment passer un Noël éco-responsable ?

        Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas. Souvent célébrée en grande pompe, la période de Noël entraîne dans son sillage de nombreux excès, notamment en ce qui concerne le gaspillage alimentaire et le surplus d’emballages. En effet, à Noël, la France consomme chaque année à elle seule près de 20 000 tonnes de papiers-cadeaux ! Pour autant, éco-responsabilité et fêtes de fin d’année ne sont pas incompatibles. Il existe de nombreuses astuces pour se rapprocher d’un Noël zéro déchet.

         

        De la décoration de Noël au repas fait maison en passant par les emballages cadeaux originaux et écolos, découvrez nos meilleurs conseils pour passer un Noël plus éco-responsable.

        Décorations de Noël écologiques et durables

        Mon beau sapin, roi des Français

        Sapins de Noël écologiques et durables

        Véritable symbole des fêtes de fin d’année, et de Noël en particulier, le sapin est un incontournable pour beaucoup. En France, ce sont plus de 6 millions de sapins vendus chaque année, qu’ils soient naturels ou artificiels. Sur ce total, la part du marché du sapin artificiel représente 1 / 5 des ventes.

         

        Les sapins naturels contribuent-ils à la déforestation ? Les sapins artificiels ont-ils un bilan carbone plus favorable ? Comment bien choisir son sapin de Noël dans tout cet océan d’informations, de choix et de variétés ?

         

        Contrairement aux idées reçues, les sapins artificiels ne disposent pas d’un bilan carbone plus favorable que les sapins naturels, au contraire. Fabriqués à partir de dérivés du pétrole, et parfois d’aluminium, ils sont de plus souvent produits et expédiés depuis des pays lointains. Selon une étude canadienne, il faudrait conserver son sapin artificiel plus de 20 ans pour que son impact environnemental soit plus favorable que celui d’un véritable sapin, alors que sa durée de vie moyenne ne dépasse pas les 6 ans.

         

        Les sapins naturels quant à eux ne contribuent pas tous à la déforestation. Si vous souhaitez passer un Noël éthique, privilégiez les sapins provenant de France. Mieux encore, prenez le temps de vous renseigner sur le mode de culture de votre future acquisition. En France, la majeure partie des arbres vendus ont été cultivés dans des plantations agricoles spécifiques aux besoins de la période de Noël, notamment dans la région du Morvan, du Jura, du Poitou et de la Bourgogne. Certains sapins disposent également de labels, gages de démarches écologiques, comme le label “Plante Bleue”, le “Label Rouge” ou encore le label “Fleurs de France”.

         

        Lorsque les fêtes sont passées, n’oubliez pas de recycler votre sapin dans les points de collecte à disposition ! Le plus souvent, votre arbre de Noël se verra alors broyé et/ou transformé en compost afin d’enrichir les sols et d’entretenir les espaces verts. Pour une tonne de sapin récupérée, 300 à 400 kilos de compost peuvent être produits ! Enfin, si vous aviez choisi un sapin avec racine, il est également tout à fait possible de le replanter.

         

        Une autre alternative pour un sapin de Noël durable : le sapin perpétuel. Fabriqués en matières recyclées et/ou récupérées, ces sapins de Noël originaux sont aussi économiques qu’écologiques, et n’auront de limite que votre imagination ! Cartons, pile de livres, empilement de boîtes à oeufs, branches d’arbres ou même rouleaux de papier toilette, les possibilités sont nombreuses. Ludiques, ces sapins de Noël sont non seulement amusants à fabriquer en famille, mais également réutilisables les années suivantes !

        Des décos écolos

        Décorations de Noël éco-responsables

        Que serait un sapin sans décorations pour orner ses branches et égayer sa verdure ? Cette année, si vous souhaitez fêter Noël dans une démarche plus écologique, exit les boules et les guirlandes en plastique, place aux décorations durables et éthiques !

         

        Dans le même esprit que le sapin de Noël durable fabriqué à partir d’objets récupérés, il est tout à fait possible de transformer des bibelots qui traînent dans un coin de la maison en décorations de Noël recyclées. L’occasion de bricoler avec les enfants et de partager un moment en famille ! Guirlandes en papier recyclé, pommes de pin en carton ondulé, boules de Noël en tissu ou en papier journal, et bien d’autres encore, de quoi orner votre arbre de Noël de décorations originales et uniques.

         

        Pour les plus manuels d’entre vous, pourquoi ne pas vous appliquer à quelques ouvrages en terre cuite ou en pâte à sel ? Ces décorations DIY, ou faites à la main, sont une bonne occasion de laisser parler votre créativité tout en contribuant à un Noël zéro déchet.

         

        En cette période de l’année, ne vous privez pas de mettre le nez dehors et de vous aérer le corps et l’esprit à l’occasion d’une bonne balade en forêt. Qui sait, peut-être trouverez-vous l’inspiration pour de jolies décorations. Il est assez simple de réaliser soi-même de splendides couronnes de Noël avec quelques feuilles de houx et pommes de pain glanées en forêt. Veillez tout de même à vous renseigner sur les quotas autorisés ou tolérés concernant le ramassage ou la cueillette dans les forêts communales.

        Cadeaux de Noël éco-responsables

        Pensez à la seconde main ou au fait main

        Cadeaux de Noël faits main

        Un bon moyen de lutter contre la surconsommation est de penser aux objets ou vêtements d’occasion lors des emplettes de Noël. Bon nombre de ceux-ci ont encore de beaux jours devant eux et feront le bonheur de leur nouveau propriétaire.

         

        Prenez le temps de passer la porte d’une friperie ou de flâner chez Emmaüs, vous pourriez bien dénicher un cadeau original et utile. Si vous passez par des sites internet, privilégiez les retraits à proximité dans la mesure du possible, afin de limiter l’impact environnemental qu’aurait l’expédition de votre article.

         

        Enfin, si vous vous sentez l’âme artistique, vous pourriez vous lancer vous-même dans la fabrication de cadeaux faits maison ! Pourquoi ne pas tenter de préparer un exfoliant maison pour le corps à base de sucre, de miel et d’huile de coco ? Mettez la préparation dans un pot en verre, un petit nœud et c’est prêt ! Créations en pâte fimo, poterie, ou encore couture, tricot, crochet… L’attention en saura d’autant plus appréciée car vous y aurez mis tout votre cœur à l’ouvrage ! Et, pour ceux que la pâtisserie n’effraie pas, ne manquez pas l’occasion de réaliser sablés, mendiants, orangettes et autres recettes typiques de cette période de l’année !

        Des cadeaux locaux dans mon traîneau

        Marché de Noël

        N’hésitez pas à vous promener en ville ou à effectuer quelques recherches sur internet afin de repérer les artisans locaux qui pourraient se situer dans les alentours. De plus, de nombreux marchés de Noël sont organisés à l’occasion des fêtes de fin d’année, dont certains sont réservés aux créateurs locaux. En achetant local, vous effectuez non seulement une démarche éthique et responsable, mais vous contribuez également à la préservation et à la rétribution d’un savoir-faire précieux.

         

        De nombreux créateurs indépendants se sont lancés dans la réalisation de produits éco-responsables ces dernières années. Si les lingettes démaquillantes en coton Oeko-Tex ont le vent en poupe depuis quelques temps, elles ont également permis la popularisation d’autres objets utiles du quotidien, comme les rouleaux d’essuie-tout en tissu lavable et réutilisable ou encore le bee wrap et les charlottes en tissu enduit pour remplacer papier alu et film alimentaire sur les plats.

        Les cadeaux dématérialisés, toujours une bonne idée

        Vous souhaitez offrir un cadeau qui a du sens et qui ne finira pas par prendre la poussière ou revendu sur internet ? Le cadeau dématérialisé est non seulement une excellente alternative éco-responsable, mais également une invitation à profiter de l’instant présent, en solo, en couple, en famille ou entre amis !

         

        Offrez un moment de découverte, de détente ou de partage, les bons cadeaux sont toujours appréciés à Noël. Massage, dîner, place de concert ou de théâtre, et même weekend dans un logement écologique, ce ne sont pas les offres qui manquent !

         

        Dans le même concept, avez-vous déjà songé à offrir une aventure locale ? Que ce soit une dégustation de vin en biodynamie, une balade en trottinette électrique, ou encore une excursion à la journée, vous trouverez certainement une activité insolite ou surprenante qui fera sensation. Et si vous préférez que la personne choisisse elle-même son activité, nos cartes cadeaux feront plaisir à coup sûr. Valables 1 an sur l’ensemble des aventures proposées et utilisables en plusieurs fois, elles joignent l’utile, l’agréable et l’éco-responsable !

        Emballage cadeau écologique et économique

        Furoshiki sans chichi

        Technique du Foroshiki pour emballer ses cadeaux de Noël

        L’un des plus gros impacts écologiques constaté lors des périodes de fêtes de fin d’année concerne les emballages et papiers cadeaux. La France compte près de 20 000 tonnes de papier cadeau consommées rien qu’à Noël, sans parler du ruban adhésif dont la composition n’est généralement pas des plus éco-responsables.

         

        Si vous souhaitez passer maître dans l’art de l’emballage cadeau et épater vos proches, laissez tomber les pliages compliqués et lancez-vous dans le furoshiki, ou l’art de l’empaquetage à la japonaise. En ce qui concerne l’équipement, il vous suffit seulement de vous dégoter un bout de tissu carré, et le tour est joué !

         

        Les pliages sont faciles, rapides, et ne nécessitent pas de ficelle ou de ruban adhésif. Vous pouvez même utiliser un joli carré de soie, vous disposerez ainsi de deux présents en un, pour un cadeau de Noël zéro déchet assuré !

         

        Le petit + : de nombreuses techniques simples existent pour emballer vos cadeaux de toutes formes et de toutes tailles. Livres, bouteilles, objets ronds ou carrés…

        Laissez parler les petits papiers recyclés

        Si vous souhaitez emballer vos présents de manière plus traditionnelle, sachez qu’il existe des alternatives de papiers cadeaux recyclés. Il suffit de repérer les labels, comme le label FSC ou le label PEFC.

         

        Les produits disposant du label FSC Recyclés sont fabriqués en totalité avec du bois ou des fibres recyclées. Ces matériaux sont récupérés auprès de produits en fin de vie, de chutes d’industrie de deuxième transformation et d’invendus. Le label PEFC garantit quant à lui que le produit acheté est issu d’une source responsable, de sa cultivation jusqu’à sa commercialisation.

         

        Si vous ne souhaitez pas passer votre temps à inspecter chaque rouleau de papier cadeau à la loupe à la recherche des labels, vous pouvez toujours opter pour le papier kraft. Très résistant, il est fabriqué à partir d’une pâte composée de copeaux de bois, il est donc entièrement recyclable, et même compostable. Sinon, vous pouvez aussi recycler vos vieux journaux en emballage cadeau original !

         

        Moins connu que le papier recyclé ou le papier kraft, le papier ensemencé. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un papier qui contient des graines de fleurs. Entièrement biodégradable, le papier ensemencé présente l’avantage d’être utile, ludique et surtout zéro déchet. Une fois le printemps arrivé, il suffit de le planter, en terre ou en pot, et de l’arroser, pour voir pousser de jolies fleurs.

         

        Le petit + : il est tout à fait possible et assez simple de réaliser des paquets cadeaux sans scotch. Pour les experts, il existe une multitude de pliages ne nécessitant pas d’adhésif. Pour les autres, pensez aux rubans et cordes en raphia pour maintenir votre emballage en place. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec ces techniques, vous pouvez toujours remplacer le ruban adhésif par du washi tape, composé à partir de fibres d’arbustes ou d’écorces de mûrier.

        Emballez, c’est pesé

        Emballages réutilisables pour les cadeaux de Noël

        Vous êtes plutôt adepte des pochettes cadeaux ? Cette année, misez sur des emballages réutilisables comme les sacs à vrac, les sacs en toile de jute ou même des bocaux en verre !

         

        Très solides, les sacs en toile de jute présentent l’avantage de pouvoir se trouver assez facilement dans de grandes dimensions, permettant ainsi l’emballage de cadeaux plus conséquents, ou d’emballer plusieurs cadeaux dans le même contenant. Plus écologique que le coton, le jute nécessite beaucoup moins d’eau pour sa culture. En effet, il faut 160L d’eau pour produire 1kg de jute, contre 10 000L d’eau pour 1kg de coton !

         

        Les sacs à vrac feront à coup sûr un emballage cadeau original mais surtout durable et très utile. Réutilisables dans la vie quotidienne, ils constituent un allié de choix pour transporter et conserver vos aliments secs ou vos fruits et légumes par exemple.

         

        Si vous souhaitez offrir des biscuits ou cosmétiques maison, les bocaux en verre constituent le contenant idéal pour offrir vos présents. De toutes tailles et de toutes formes, vous pouvez même recycler vos pots à confiture et autres bocaux à cornichons pour une démarche toujours plus éco-responsable !

         

        Le petit + : pour personnaliser vos paquets cadeaux, pensez aux étiquettes et cartes de vœux éthiques. Privilégiez un support en papier recyclé ou ensemencé et utilisant des encres végétales.

        Un repas de Noël éco-responsable

        Table de Noël

        Un menu végétarien qui vous veut du bien

        Fois gras, dinde et bûche, ou la sainte trinité du repas de Noël traditionnel. Elevage intensif, gavage industriel et autres conditions d’élevage controversées et peu éthiques donnent matière à réfléchir concernant la composition de son menu de Noël.

         

        Cette année, pourquoi ne pas casser la routine et envisager un repas de Noël végétarien ? Contrairement aux idées reçues, les recettes végétariennes peuvent se montrer festives et gourmandes !

         

        Pour l’apéritif, des rillettes de carottes remplaceront aisément les œufs de poisson, et les petits feuilletés aux champignons n’ont rien à envier à leurs cousins les roulés aux saucisses. Pour un assortiment de petits fours chauds, les mini quiches aux poireaux et les mini muffins aux légumes sont des recettes délicieuses et simples à réaliser.

         

        En entrée, troquez fois gras, huîtres et saumon fumé contre un carpaccio de cèpes, une aumônière de légumes ou encore une petite cassolette d’oeufs cocotte à la courge butternut !

         

        Pour remplacer la traditionnelle dinde aux marrons, sortez des sentiers battus et impressionnez vos convives avec des légumes en Wellington ou un potimarron farci accompagné de quelques pommes dauphines ou pommes duchesse maison.

         

        En ce qui concerne le fromage, saisissez l’opportunité pour faire découvrir à vos hôtes les spécialités locales. Chaque région dispose d’une multitude de produits de qualité, il serait dommage de ne pas en profiter !

         

        Pour le dessert, vous pouvez présenter l’habituelle bûche de Noël s’il vous reste de la place pour une petite part, ou proposer quelque chose de plus léger comme une onctueuse glace maison ou des macarons et autres petits biscuits à grignoter à sa faim.

         

        La petite astuce : si vous souhaitez rassurer des convives non végétariens et dubitatifs, misez sur des saveurs connues et rassurantes comme la pomme de terre, la châtaigne et les champignons.

        Repas de Noël traditionnel, sans contrefaçon la dinde aux marrons

        Pour ceux qui restent attachés au menu traditionnel et qui comptent sur Noël pour se faire plaisir en mangeant des mets spécifiques à cette période de l’année, il est tout de même possible de préparer un repas de Noël plus éco-responsable en revoyant quelque peu sa façon de consommer.

         

        Pour bien commencer, consommez de préférence local et de saison, surtout en ce qui concerne les fruits et légumes. Fini les fraises en hiver et la mangue importée d’Espagne, préférez-leur les agrumes, telles que les clémentines ou les oranges, ou portez votre attention sur de belles poires.

         

        Si vous souhaitez proposer des escargots, des coquilles Saint-Jacques ou encore de la dinde, privilégiez des produits issus de l’élevage en plein air ou de la pêche responsable, et d’origine française et dans le mesure du possible locale.

         

        La petite astuce : si vous souhaitez acheter ces produits en supermarché, renseignez-vous d’abord sur les labels, de plus en plus nombreux et pas toujours très clairs pour les consommateurs.

        Après tout ceci, que retenir ?

        Il est à la portée de tous de revoir ses besoins et son mode de consommation pour passer un Noël plus éco-responsable, pour peu qu’on ait un peu de temps à y consacrer.

         

        Des matériaux de récupération et un peu d’imagination suffisent pour réaliser des décorations éthiques et uniques, qui orneront les branches du sapin que vous aurez choisies avec soin. A son pied trôneront des cadeaux utiles que vous aurez emballé dans un joli papier recyclé et que vous déballerez avec enthousiasme après un bon repas aux surprenantes recettes végétariennes.

          J’ai testé pour vous la Fresque du Climat ou comment comprendre le changement climatique en jouant

          Je ne sais pas vous, mais le changement climatique n’est quand même pas simple à comprendre. On a bien conscience que le climat va mal, que les catastrophes naturelles se multiplient, que la banquise fond, …, mais connaissez-vous tous les tenants et aboutissants et sauriez-vous les expliquer simplement ?

           

          Si on veut vraiment comprendre le réchauffement climatique, on peut lire le dernier rapport du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Mais là accrochez-vous bien car ce n’est pas moins de 2000 pages à étudier… Ou sinon, on peut jouer à la Fresque du Climat !

           

          N’ayant ni le temps ni l’envie de lire 2000 pages de rapport, j’ai donc participé, avec Alexis et 4 amis, à l’un des ateliers de Marie-Charlotte d’Impacts, formée à l’animation de la Fresque.

          Comment ça marche ?

          Réalisée sous forme d’atelier ludique et collaboratif, la Fresque du Climat est un jeu composé de 42 cartes issues des travaux du GIEC Chaque carte est imprimée en recto-verso : une image ou une infographie au recto et des explications au verso. L’objectif est de reconstruire les liens de cause à effet en les disposant au fur et à mesure sur une grande feuille de papier, puis de dessiner les liens entre les cartes sous forme de flèches.

           

          Il se joue par équipe de 3 à 10 personnes en présentiel ou en visio. Il faut compter environ 3 heures d’atelier (ça parait long de prime abord, mais en réalité, on ne voit pas le temps passer !).

          Séance de remue-méninge

          Fresque du climat

          Notre animatrice divise les 42 cartes du jeu en 5 paquets et va nous les distribuer progressivement. Chacun notre tour, nous décrivons l’image de notre carte et lisons le texte au verso. Puis nous discutons pour décider ensemble du bon emplacement de chacune des cartes et ainsi retracer les causes et les effets du dérèglement climatique. Et ce n’est pas si simple… Entre « forçage radiatif », « permafrost » ou encore « hydrates de méthane », clairement on fait moins les malins ! Le débat est donc animé, heureusement que Marie-Charlotte est présente pour nous aiguiller. On arrive ainsi petit à petit à trouver la place de nos deux premiers paquets de cartes.

           

          A partir du 3ème lot, notre animatrice nous donne des crayons et nous commençons à dessiner des flèches pour relier les cartes entre elles. On découvre alors des causes et des effets insoupçonnés : nos flèches vont dans tous les sens !

           

          Enfin, le dernier paquet contient les conséquences finales du réchauffement climatique. Je ne veux pas vous spoiler mais clairement l’issue n’est pas très réjouissante…

          Restitution

          Fresque du climat, comprendre le réchauffement climatique

          Maintenant que nous avons devant les yeux tous les tenants et aboutissants du changement climatique, Marie-Charlotte nous demande d’expliquer la Fresque avec nos propres mots. Cela nous permet de bien assimiler tout ce que nous venons de découvrir.

           

          Ensuite, nous devons choisir un titre pour notre Fresque. Nous intitulerons la nôtre : « Tic-Tac » (on a failli y ajouter « Boom », comme le jeu de société !).

           

          Puis notre animatrice demande à chacun d’entre nous d’exprimer son ressenti. C’est une réelle phase d’échange, de partage et d’écoute qui s’instaure. Pour notre groupe, les émotions tournent autour de la frustration, du découragement, de l’énervement, …, mais aussi de la motivation pour faire bouger les choses.

           

          Ce qui nous amène à la dernière partie de l’atelier : réfléchir ensemble aux actions concrètes individuelles et collectives qui peuvent être mises en place pour enrailler ce scénario catastrophe. Juste pour vous donner un exemple, sachez que chaque Français émet 11 tonnes de CO2 par an, alors qu’il faudrait n’en émettre que 2 tonnes par an, il y a du boulot donc ! Pour tenter d’atteindre cet objectif, les deux actions individuelles qui ont le plus d’impact sont : devenir végétarien et utiliser uniquement les mobilités douces comme le bus ou le vélo.

           

          En résumé, cet atelier collaboratif permet de parler d’un sujet lourd et compliqué de manière ludique et accessible. Il nous a permis de réellement de saisir tous les rouages du changement climatique et de comprendre comment tout est lié. Et surtout, il nous confirme qu’il est plus qu’urgent de passer à l’action !

           

          👉 Envie de participer à une Fresque du Climat avec vos collaborateurs ou avec des amis ? Contactez-nous !

          Aventure testée & approuvée par Mathilde – CoAventurière 🤠

            Qu’est-ce que le slow tourisme ?

            Le slow tourisme est une nouvelle forme de tourisme qui se développe depuis le début des années 2000 et s’inscrit dans la lignée des principes du tourisme durable.

             

            De la même manière que le slow-food s’oppose au fast-food, le slow tourisme s’oppose au tourisme de masse. Le tourisme au ralenti consiste à prendre son temps lors de ses vacances ou activités. Il permet ainsi de découvrir de nouveaux paysages tout en préservant la nature, faire de nouvelles rencontres en s’intéressant aux locaux ou pratiquer des activités et se détendre sous un autre angle.

             

            Se déconnecter et décélérer pour mieux apprécier les choses simples, privilégier la qualité à la quantité, et surtout vivre l’instant présent : tels sont les grands principes du slow tourisme.

            S’immerger pour favoriser la découverte et l’authenticité

            Tout d’abord, choisir des vacances ou des activités, mais aussi un hébergement ou des transports qui s’inscrivent dans le slow tourisme, c’est sortir de l’offre que propose les industries touristiques ces dernières années. Séjourner chez l’habitant plutôt que dans un hôtel, c’est suivre les recommandations de son hôte plutôt que celles d’une description sur un site pour découvrir les environs. De même pour les transports, se déplacer en vélo, à pied ou même à cheval permet de déceler des endroits impossibles d’accès en voiture. Vous l’aurez compris : insolite, originalité et retour à la simplicité, telles sont les promesses du slow tourisme, et ce pourquoi il séduit de plus en plus de personnes.

            Respecter l’environnement

            Aussi, l’écologie est au cœur du slow tourisme. Il est important de renouer avec la Terre. Pour cela, la découverte et la protection de la nature et de ses paysages doit être une priorité durant le séjour ou l’activité. Aussi, les autres critères du séjour comme l’hébergement ou les transports doivent respecter l’environnement pour s’inscrire dans le slow tourisme, sinon quel intérêt de participer à une collecte de déchets sur les plages lorsqu’on est venu en bateau de croisière.

            Prendre son temps

            Pratiquer le slow tourisme, c’est aussi adopter un nouvel état d’esprit. Profiter des choses simples qui nous entourent, c’est un réflexe que nous avons perdu dans une société toujours pressée où chaque minute doit être rentabilisée. En effet, avant de partir en vacances, l’étape de l’organisation et de la prévision sont inévitables. Mais cette habitude de tout planifier de A à Z, jour par jour et heure par heure ne laisse pas de place à l’improvisation, aux rencontres, à la découverte approfondie. Et si, le temps des vacances ou même d’une activité, on lâchait prise et on profitait vraiment de ce qui nous entoure ?

             

            Choisir de pratiquer une activité ou partir en vacances, c’est vouloir se détendre et faire une pause. Pourtant, toute cette planification laisse place au stress, où un seul retard ou changement dans l’emploi du temps provoque de la tension. Le slow tourisme permet vraiment de se déconnecter, d’éloigner les tensions et le stress pour vraiment profiter.

            CoAventure et le slow tourisme

            Miser sur des expériences d’échange et d’authenticité, avec une approche immersive favorisant la découverte des territoires ruraux à la rencontre des locaux, et ce tout en respectant l’environnement, voici l’ADN de CoAventure.

             

            Grâce à nos aventures insolites et éco-responsables en petits groupes, nous mettons en relation des CoAventuriers, comme vous, avides de découvertes et de rencontres, avec nos Explorateurs partenaires qui ont à cœur de vous faire partager leurs savoir-faire.

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              Quel yoga est fait pour moi ?

              Ce dimanche 20 juin, nous fêtons la journée internationale du yoga. Une discipline du corps et de l’esprit qui allie relaxation, souplesse, méditation et libération de chakras. C’est pour ces raisons qu’il a séduit l’Occident il y a une cinquantaine d’années, là où il est un véritable mode de vie en Inde depuis plus de 4000 ans. Aujourd’hui, le yoga est on ne peut plus utilisé pour ses bienfaits spirituels qui permettent de se libérer de la pression et du stress tout en faisant de l’exercice. Les pratiques sont nombreuses et variées, et chacune à ses propres cibles et objectifs : il est donc parfois difficile de s’y retrouver. Si vous êtes parvenu∙e∙s à prononcer Ashtanga ou Vinyasa correctement, encore faut-il savoir à quoi ils correspondent.

               

              Voici un coup de pouce qui vous permettra de mieux connaître les différentes pratiques du Yoga et découvrir laquelle est faite pour vous. Namasté !

              Le Hatha Yoga : le classique

              Pour qui ? Idéal pour ceux et celles qui veulent s’initier au yoga, ou pratiquer en simplicité.

               

              Le Hatha Yoga est le plus répandu en Occident pour sa douceur et sa simplicité. Il repose sur trois grands principes : posture, respiration et méditation. L’enchaînement de postures maintenues sur plusieurs respirations donnent le temps à l’intellect de méditer. Le rythme lent imposé permet au corps et à l’esprit de s’unifier et de ne faire qu’un, tout en travaillant sur son expiration et en se musclant le haut du corps. Les fins de séances sont consacrées à la relaxation et à l’étirement.

              L’Ashtanga : l’énergique

              Pour qui ? Physiquement exigeant, il est plutôt réservé aux personnes qui connaissent déjà le yoga et sont capables d’enchainer les postures rapidement.

               

              Plus dynamique, ce yoga propose un enchaînement de six postures en synchronisation avec le souffle. Il est composé de six séries de postures. Chaque série correspond à un niveau de pratique du yoga, la première pour les débutants jusqu’à la sixième pour les experts. De cette manière, chaque personne peut pratiquer l’Ashtanga à son niveau, là où les autres pratiques ne s’adressent qu’à un public d’un niveau spécifique. L’objectif de l’Ashtanga : augmenter la température du corps pour permettre d’assouplir muscles et articulations afin de libérer l’énergie qu’ils renferment.

              Le Vinyasa : le créatif

              Pour qui ? Destiné à celles et ceux qui aiment pratiquer sans règle, librement et avec dynamisme

               

              Plus rythmé que l’Hatha Yoga, le Vinyasa est parfois même vu comme une danse où l’enchaînement de postures rappellent les chorégraphies. Pourtant, il se différencie de la danse pour sa grande improvisation, où aucun mouvement n’est préparé ou préétabli dans un ordre précis. Il s’agit alors d’exprimer la créativité du corps à travers des gestes denses qui occupent l’espace. Cette pratique vise à améliorer le souffle et fait monter la température du corps, tout en musclant les mollets, puisqu’il se concentre sur les mouvements du bas du corps. Surtout, il laisse une grande place à l’imagination et à la créativité de l’esprit.

              Le Yoga Nidra : le paisible

              Pour qui ? Pour les personnes stressées et fatiguées qui ont besoin d’une pause

               

              Aussi appelé le « yoga du sommeil », le Yoga Nidra se pratique allongé. Le corps se relâche profondément en exécutant des exercices de respiration et de relaxation. De nombreuses activités de visualisation, de répétition et de concentration sur une partie du corps permettent de frôler le sommeil tout en restant pleinement conscient∙e. Ce phénomène de sommeil lucide fait reprendre à l’esprit le contrôle de son éveil et son endormissement, et permet de troquer l’insomnie contre un véritable sommeil réparateur. S’apparentant à la méditation avec des résultats visibles après quelques séries, le Yoga Nidra est efficace dès la première séance.

              L’Acroyoga : le collaboratif

              Pour qui ? Pour les pratiquant∙es déjà expérimenté∙es et souples, qui cherchent à varier leur pratique de manière ludique. Mais aussi pour celles et ceux qui aiment pratiquer le yoga à plusieurs et parfait pour initier les enfants au yoga.

               

              Mélange entre yoga et acrobatie, l’Acroyoga sollicite force, voltige et stabilité. Le principe : un participant sert de base à la structure et se doit d’être fort et stable pour ne pas faire tomber le voltigeur qu’il soulève. Le voltigeur travaille, quant à lui, sa souplesse et son équilibre, puisqu’il n’est généralement tenu que par une zone de son corps comme son dos ou ses jambes. Un dernier participant se veut gardien, veille à la sécurité des participants et favorise l’échange verbal entre la base et le voltigeur. L’Acroyoga est le yoga idéal entre amis, en couple ou en famille, puisqu’il se pratique à plusieurs (au moins deux personnes). Si vous avez l’habitude de pratiquer seul, alors vous pourrez rejoindre un cours d’Acroyoga, qui vous permettra de faire connaissance avec les autres participants.

               

               

              Envie de tester le yoga qui est fait pour vous ? Trouvez votre activité bien-être ici.

                10 conseils pour des vacances plus durables

                Nous sommes de plus en plus nombreux à être sensibles aux causes éco-responsables et environnementales. Vous avez sans doute profité des confinements pour vous mettre au green en achetant plus local, en créant un compost ou en cultivant votre potager. Mais à l’extérieur de chez vous, continuez-vous d’adopter ces gestes éco-responsables ?

                 

                En cette journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux, voici quelques conseils pour partir en vacances de manière plus éco-responsable et ce, sans avoir à bouger le petit doigt une fois vos valises posées. Tout réside en réalité dans la préparation et l’organisation de vos vacances durables, où le choix de l’hébergement, du transport et même de la destination peut faire la différence !

                Conseil n°1 : Bien choisir sa destination

                Destination durable

                « Où part-on en vacances ? », c’est la première question qu’on se pose tous ! Si c’est de repos et de relaxation dont vous avez besoin, sachez d’abord que vous n’avez pas besoin de partir bien loin pour en profiter. Nul doute que dans votre département se trouve l’endroit parfait pour faire une pause et profiter du calme que la nature a à vous proposer. Si vous profitez plutôt des vacances pour découvrir de nouveaux lieux insolites, sachez aussi que près de chez vous se cache une merveille qui n’attend que vous pour être découverte et photographiée.

                 

                Vous l’aurez compris, pas besoin d’aller bien loin pour prendre des vacances. Limiter les kilomètres, c’est adopter le réflexe responsable de réduire ses déplacements et ainsi limiter la pollution liée au transport : un premier pas pour des vacances plus durables.

                 

                L’envie irrésistible de s’éloigner de son lieu de vie le temps des vacances peut cependant être plus forte que votre engagement éco-responsable. Pas de panique, vos vacances peuvent tout à fait être durables si vous vous éloignez un peu plus mais choisissez une destination « green ». Pas besoin de vous dire que si vous souhaitez bouger pour aller explorer des espaces naturels et découvrir la biodiversité, ainsi que les espèces protégées qu’ils renferment, alors vous passerez des vacances plus que durables. Si vous souhaitez plutôt vous rapprocher d’une ville pour découvrir son patrimoine et sa culture, sachez que vous pouvez visiter l’une des 10 villes les plus écologiques de France comme Angers, la ville la plus verte de l’Hexagone.

                Conseil n°2 : Prendre un moyen de transport plus écolo

                Transports écologiques

                Lorsqu’on sait que les transports représentent les trois quarts des gaz à effet de serre liés au tourisme, cela donne à réfléchir quant à la manière de se déplacer lorsqu’on part en vacances. On ne vous forcera pas à partir à pied ou en vélo (quoi que…), mais partir en covoiturage peut être un moyen de réduire son impact environnemental.

                 

                D’autres moyens de transport s’offrent à vous, comme le train ou le bus. Le train est celui qui a le plus faible impact en CO2, tout en permettant à un grand nombre de passagers de voyager. Les bus sont moins chers, et permettent aussi de se déplacer en groupe et de diminuer son empreinte carbone individuelle.

                 

                Concernant l’avion, il reste le moyen de transport préféré au monde. Mais un dilemme se pose : il est le meilleur ami du tourisme, puisque 60% des vols sont touristiques, mais son fort impact écologique en fait le pire ennemi de l’environnement. Si vous ne pouvez pas faire autrement que de prendre l’avion, privilégiez les vols sans escale, puisqu’une grande partie des émissions carbone d’un avion proviennent des décollages et atterrissages.

                Conseil n°3 : Passer par une agence éco-responsable

                Même si aujourd’hui, réserver ses vacances est à portée de clic, certains d’entre vous font quand même appel à une agence. Ce partenaire permet d’organiser séjours et activités de A à Z, et évite le stress de la planification avant de partir. Saviez-vous qu’il existe des agences éco-responsables ? Elles sélectionnent pour vous des hébergements et activités qui respectent l’environnement, sans que vous ayez vous-même besoin de vérifier les labels et engagements des acteurs touristiques ! En plus, les agences ont de nombreux contacts et une grande liste d’activités insolites que vous n’auriez sûrement pas trouvé en organisant votre séjour vous-même. Surtout, ce n’est pas le site sur lequel vous avez réservé votre voyage à la va-vite qui gérera les couacs qui peuvent se présenter pendant vos vacances, comme les galères de transport ou les erreurs de réservation.

                Conseil n°4 : Séjourner dans un logement écologique

                Logement écologique

                Au-delà de pousser votre engagement éco-responsable plus loin, choisir un hébergement « vert », c’est s’offrir la possibilité de séjourner dans des lieux insolites au plus près de la nature. Découvrir la faune sauvage et se reconnecter à la flore, quoi de mieux pour se détendre ? Ces hébergements sont installés près de milieux naturels et font preuve de beaucoup d’initiatives pour les préserver. Ainsi, vous aurez de grandes chances de dormir dans un écolodge, un logement qui respecte l’environnement de A à Z, aussi bien dans les matériaux qui ont servi à sa construction (bois / matière recyclée), que dans les déchets qu’il produit (compostés ou recyclés).

                 

                Plus largement vous pourrez dormir dans des lieux originaux comme dans des cabanes dans les arbres ou des roulottes, pour une expérience 100% nature. Enfin, d’autres logements plus classiques comme des hôtels, des gîtes ou des campings, s’engagent pour proposer des vacances plus durables aux touristes. On les reconnaît grâce à des labels comme Ecogite pour les Gîtes de France, la Clef Verte ou encore l’Ecolabel, reconnu au niveau Européen.

                Pour des vacances durables, vous pouvez aussi tester : 

                 

                Le petit guide du bivouac responsable

                Conseil n°5 : Voyager léger

                Et si votre valise était à l’image de votre état d’esprit lorsque vous serez en vacances, c’est-à-dire légère ? La hausse des frais d’enregistrement des bagages invite à réfléchir plus en détail sur ce que l’on compte emmener en vacances. Et si c’était le moment de laisser tomber la superficialité et de n’emmener que l’essentiel ?

                 

                Cette mentalité vous permettra sans doute d’alléger votre valise, en enlevant les innombrables tenues que vous ne mettrez jamais ou les produits de beauté qui ne serviront pas parce que vous aurez décidé de laisser reposer votre peau. Pourquoi ne pas tester les shampoings solides qui prennent peu de place au fond du sac ou des produits naturels qui ont de multiples utilités, ainsi vous réduisez le nombre de produits à emmener. En plus, cette habitude peut transformer votre consommation quotidienne en n’achetant que le strict nécessaire et en ne s’encombrant pas d’éléments inutiles.

                Conseil n°6 : Pratiquer des activités qui respectent la nature

                Activités respectueuses de l'environnement

                Pour des vacances durables, deux choix d’activités s’offrent à vous : celles qui permettent d’agir pour l’environnement ou celles qui ne l’abîment pas tout simplement. Pour les premières, vous pouvez par exemple vous rendre sur les plages pour aider les associations environnementales à ramasser les déchets, participer à un stage de survie en forêt pour apprendre les bons gestes, ou encore, assister à des ateliers de recyclage ou de DIY, qui permettent de fabriquer ou réutiliser des produits vous-même au lieu de les acheter. Plus simple encore, vous pouvez pratiquer des activités éco-responsables qui n’ont pas d’impact sur l’environnement. Finalement, elles sont nombreuses et vous les pratiquez peut-être même au quotidien. Visites guidées à pied, yoga, randonnée, …, ces activités n’intègrent pas l’écologie au centre de leur pratique mais sont éco-responsables car elles n’ont pas d’impact sur la planète et permettent même de la redécouvrir sous un autre angle.

                Conseil n°7 : Opter pour des activités en petits groupes

                Groupe de randonnée en Occitanie

                Rien de pire que le tourisme de masse pour dénaturer la beauté des paysages et faire perdre aux activités tout leur sens. Comment profiter de l’activité, rencontrer de nouvelles personnes, partager avec elles ce moment dans ces conditions ? Prioriser les activités en petits groupes, c’est pratiquer le slow tourisme : profiter du temps présent et de l’environnement qui nous entoure en prenant notre temps, tout en privilégiant la découverte et les rencontres. De cette manière, vous vivrez des activités réalisées par des acteurs touristiques passionnés et passionnants et qui ont à cœur de vous transmettre leur passion.

                Conseil n°8 : Se rapprocher des acteurs locaux

                Panier de légumes de producteurs locaux

                Vous passez par le marché pour faire vos courses lorsque vous êtes chez vous ? Alors pourquoi ne pas le faire en vacances aussi ! Les géants du tourisme (restauration, activités, hébergement) sont présents dans toutes les destinations qui attirent, et c’est de cette manière que se développe le tourisme de masse. Alors faire confiance aux petits commerçants et producteurs locaux autour de votre lieu de vacances, c’est une attitude éco-responsable de premier choix. Il n’y a qu’à regarder les étals des marchés méditerranéens : des fruits juteux qui ont été cueillis la veille, ou les poissons pêchés en mer le matin même. Pour les loisirs, c’est aussi important de bien choisir le professionnel à qui on s’adresse. Priorisez les petits acteurs qui sont passionnés par ce qu’ils font.

                Conseil n°9 : Acheter écolo

                Pour des vacances plus éco-responsables, on fait attention aux souvenirs qu’on ramène. Ramenez des souvenirs oui, mais pas n’importe lesquels ! On fuit donc les boutiques de souvenirs traditionnelles, et on privilégie bien évidemment l’artisanat local et les produits faits main. Et si possible, on se concentre sur les objets utiles, et non décoratifs. Plutôt que de poser vos souvenirs sur une étagère où ils prendront la poussière, vous allez vous en servir régulièrement une fois rentré·e à la maison et vous ferez perdurer la sensation du voyage encore plus longtemps !

                Conseil n°10 : Se déconnecter

                Vacances durables pour se déconnecter

                Surtout, n’oubliez pas que les vacances sont faites pour faire une pause et vous détendre. Et si vous testiez la déconnexion totale ? On coupe tous les écrans et objets connectés, donc pas de téléphone, pas d’ordinateur, pas de télévision, pas d’Internet ! Vous pouvez commencer par une soirée et tenter d’augmenter la durée le temps d’un weekend, voire pendant toute la durée de vos vacances.

                 

                En tout cas, profitez, découvrez, dormez, bougez : si en plus vous arrivez à le faire de manière durable, passez de bonnes vacances éco-responsables !

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