Les bons plans de CoAventure dans le Midi Libre

Récemment, nous avons eu le plaisir de nous entretenir longuement avec Fabien Arnaud, journaliste à Midi Libre. Il a synthétisé notre échange riche dans un article publié le 1er novembre dans l’édition de Montpellier.

 

Si vous voulez tout savoir (ou presque !) sur les activités éco-responsables proposées par CoAventure, voici son article ci-dessous.

Article de CoAventure dans Midi Libre

Cet article vous a donné envie de tester une aventure ? Retrouvez toutes les activités éco-responsables ici !

    Conseils pour une sortie champignons réussie

    L’automne est la saison idéale pour partir à la cueillette des champignons. Mais attention, cela ne s’improvise pas ! Personnellement, à part les Cèpes de Bordeaux, je ne m’aventure pas à en ramasser d’autres faute de connaissances et de peur de l’intoxication…

     

    J’ai donc testé la sortie champignons de notre Exploratrice Martine avec initiation à la mycologie dans la forêt du Mont Aigoual dans le Gard. Je vous livre ses conseils pour réussir votre sortie champignons.

    Avant la cueillette : bien se préparer

    Avant toute chose, on s’habille chaudement. Et oui qui dit automne, dit froid, vent et parfois pluie. Donc si vous ne voulez pas grelotter pendant toute la balade, sortez le pull, le manteau, l’écharpe et les bonnes chaussures voire les bottes.

     

    Ensuite, munissez-vous d’un panier en osier et surtout pas de sacs plastiques qui peuvent accélérer la fermentation et ainsi rendre les champignons impropres à la consommation. L’idéal est même d’en prendre deux : un pour les champignons que vous allez déguster et un pour ceux que vous voudrez étudier.

     

    Enfin, acceptez de revenir bredouille ! Et oui, avec les champignons on ne gagne pas à tous les coups, mais vous gagnerez dans tous les cas un grand bol de nature.

    Pendant la cueillette : cueillir responsable

    Aventure en forêt : cueillette de champignons

    Après avoir retrouvé Martine et mes CoAventuriers du jour, on n’aura pas fait plus de 3 mètres à côté du chemin que nous nous arrêtons déjà. Notre guide nous montre un champignon qui pousse en forme d’œuf tout blanc avec quelques taches rouges naissantes : c’est une très jeune amanite tue-mouches. Vous savez ces magnifiques champignons bien rouges avec des points blancs, on dirait qu’ils sont tout juste sortis d’un dessin animé de Disney. Spoiler alert : ils ne se mangent pas !

     

    Nous nous enfonçons un peu plus dans la forêt et, sur un tronc, nous trouvons des petits champignons jaunes qui poussent les uns à côté des autres en groupe. Nous apprenons que ce sont des chanterelles en tubes et qu’ils sont comestibles et délicieux.

     

    Martine nous fait ensuite découvrir des champignons violets : les laccaires améthystes. De prime abord, on se dit naturellement qu’il vaut mieux éviter tous les champignons colorés. Or, elle nous explique que les laccaires sont délicieux (et non les lactaires délicieux qui sont une autre espèce comestible) en poêlée ou dans du vinaigre pour l’apéro. Nous voilà donc tous à les ramasser et, chance pour nous, ils poussent de partout et souvent à plusieurs. Notre panier se remplit à vue d’œil !

     

    À chaque nouveau champignon qu’on repère, on s’arrête, on commence à l’étudier et on prélève un spécimen pour finaliser l’étude après la cueillette. Nous commençons petit à petit à reconnaître nous-mêmes plusieurs espèces.

     

    Mais alors comment bien cueillir un champignon ? Il faut le récolter dans sa totalité, c’est-à-dire avec le pied entier. Il ne faut donc surtout pas le couper. On va au contraire le déterrer soigneusement en tirant et tournant délicatement afin de ne pas arracher le mycélium, ce réseau de filaments très étendu aux pieds des champignons, mais aussi afin de permettre son identification.

     

    Et oui, le mycélium joue un rôle essentiel. Il faut savoir que les arbres et les champignons forment un écosystème en symbiose. Un échange nutritionnel s’opère entre eux : les racines des arbres vont venir s’associer au mycélium, ce qui permet aux champignons d’apporter aux arbres des minéraux et aux arbres de leurs apporter du sucre.

     

    C’est pourquoi il est aussi très important de ne pas écraser les champignons qu’on ne veut pas ramasser ou qu’on ne connait pas ou qu’on connait mais qui ne sont pas comestibles, afin de respecter la forêt et d’avoir la chance de retrouver des champignons l’année prochaine.

    Après la cueillette : étudier et déguster

    Après la cueillette de champignons : étudier et déguster

    À la fin de la balade, nous nous réunissons pour étudier les spécimens que nous avons prélevés. Grâce à ses fiches techniques et son guide, Martine continue de nous initier à la mycologie. On observe donc la couleur de chaque champignon. On va ensuite casser le pied pour voir s’il est fibreux ou non, regarder si le dessous du chapeau est fait de lamelles ou de mousse, détacher le pied pour savoir s’il se sépare bien du chapeau ou s’il est lié, sentir le champignon (l’un d’eux sentait d’ailleurs très fort l’ail !) … Toutes ces étapes sont des indices pour reconnaître à quelle grande famille ils appartiennent. Le guide détaillé permet enfin de finaliser l’identification.

     

    Ayez en tête que la mycologie est véritablement une science complexe tellement il existe d’espèces différentes. S’il y a un doute alors il n’y a pas de doute : ne le mangez pas tant que vous ne l’avez pas fait contrôler par un·e expert·e.

     

    Enfin, une fois rentrés chez soi, il faut consommer rapidement (dans les 2 jours) les champignons. Avec notre cueillette, le soir-même, nous avons cuisiné une grosse poêlée de chanterelles en tubes et de laccaires améthystes, un régal ! Et une partie des laccaires a fini dans un bocal avec du vinaigre, dégustation prévue dans un mois.

    Pour résumer : l’intérêt des sorties guidées

    Champignons violets & poëlée

    Seuls, nous serions tous rentrés bredouille de cette sortie champignons car pas un cèpe à l’horizon. Mais grâce à Martine, on a découvert de nouvelles espèces de champignons comestibles et bonnes à manger, on est rentré avec un bon panier et on a pu se régaler !

     

    Si vous aussi vous souhaitez en savoir plus sur les champignons, je ne peux que vous recommander de suivre Martine en forêt.

    Envie de réserver cette sortie champignons avec initiation à la mycologie ?

     

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    Aventure testée & approuvée par Mathilde – CoAventurière 🤠

      J’ai testé pour vous l’aquagym en mer

      Vous connaissez certainement, au moins de nom, l’aquagym en piscine, mais avez-vous déjà testé ce sport en mer ?

       

      N’ayant moi-même jamais pratiqué l’aquagym, j’ai fait ma grande première dans la mer Méditerranée, à Palavas près de Montpellier, avec Samuel, l’un des Explorateurs sportifs de CoAventure.

      Une arrivée tout en douceur

      À 9h du matin, même au milieu du mois de juillet, la plage de Palavas est très calme. Une légère brise, un beau soleil et le sourire de Samuel qui accueille chacun des 12 participants, cette matinée s’annonce très bien !

       

      Dans la bonne humeur générale, nous enfilons nos t-shirts anti-UV, l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce groupe dynamique : des habitués depuis plusieurs années, des nouveaux de cette année et puis moi, qui n’ai finalement qu’une vague idée de ce qu’est l’aquagym. Mais la doyenne du groupe me rassure : “c’est sportif, mais je reviens à chaque fois !”.

      Réveil musculaire sur la plage

      Pour commencer la séance, notre coach nous propose un réveil musculaire. Echauffement des articulations, pas-chassés, jumping jacks et petits sauts… De quoi donner un bon boost d’énergie au saut du lit !

       

      Nous entrons ensuite tous dans l’eau en marchant tranquillement. Un peu fraîche, mais comme le dit Samuel, c’est bon pour la circulation. Et puis, il promet de nous réchauffer.

      En fait, l’aquagym c’est vraiment sportif !

      Samuel tient rapidement sa promesse ! Dès que nous avons tous l’eau au-dessus du nombril, c’est parti pour des courses en avant puis en arrière, des montées de genoux et des talons fesses, sans oublier les bras qui frappent l’eau, en avant et sur les côtés. La cadence monte, monte, de plus en plus vite, “et bien sûr on sert les fessiers !” rappelle notre coach. Finalement, la fraîcheur de l’eau et la petite brise sont les bienvenus ! Et moi qui pensais que l’aquagym n’était réservée qu’à nos aînés…

       

      Après plusieurs séries, nous détendons nos muscles en trottinant dans l’eau et en secouant nos bras. Puis vient un nouvel enchaînement d’exercices : fentes, coups de pieds dans l’eau en avant et sur les côtés, crawl sur place… Le cardio se fait sentir ! Même si les exercices se complexifient, je me sens très bien guidée par Samuel qui explique chaque mouvement en détail. D’ailleurs, il ajoute certaines instructions facultatives (comme sauter au cours de l’exercice) pour augmenter la difficulté si nous le souhaitons, ce qui permet d’adapter la séance à tous les niveaux.

      Cours d'aquagym en mer

      Fin de séance : retour à la détente

      Pour terminer la séance, nous enchaînons des pas-chassés dans l’eau, agrémentés de quelques sauts, des montées de genoux ainsi que des battements de jambes sur le dos. De quoi détendre les muscles et redescendre le rythme cardiaque progressivement avant de retourner sur la plage en trottinant.

      Pourquoi j’ai particulièrement apprécié cette séance d’aquagym ?

      J’ai été agréablement surprise par ce sport, qui sollicite tous les muscles de notre corps, ceux des jambes et des bras bien évidemment mais aussi les abdos et le dos. Les exercices sont cependant facilement accessibles ce qui m’a permis de bien pouvoir suivre le rythme même en étant novice.

       

      Si la séance était intense, elle n’en demeurait pas moins très agréable : la mer permet à chacun d’avoir la place qui lui est nécessaire tout en apportant un caractère ludique à la pratique sportive. En effet, les petites vagues de la Méditerranée viennent parfois complexifier des exercices en apportant une touche de déséquilibre, mais elles se font aussi nos amies en soutenant nos mouvements et l’amplitude que nous souhaitons leur donner. Conjuguée au grand air, au soleil, aux sourires et aux rires tant de Samuel que des autres participants, l’heure d’aquagym est passée très rapidement.

       

      En une seule séance j’ai déjà pu sentir des bénéfices sur mon corps : l’eau de mer permet une meilleure circulation sanguine et donc des jambes légères, ce qui est particulièrement bienvenue l’été. J’ai par ailleurs des articulations assez sensibles, mais l’eau agit comme un amortisseur à chaque saut, ce qui m’a permis de profiter pleinement de la séance sans une seule douleur, un bonheur ! Finalement, je suis rentrée chez moi pleine d’énergie pour le reste de la journée !

       

      En bref, l’aquagym en mer est parfait si vous cherchez à pratiquer un sport cet été ludique et accessible sans craindre la chaleur.

      Aventure testée & approuvée par Amandine – CoAventurière 🤠

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        J’ai testé pour vous l’aquaboxing, ou comment boxer les pieds dans l’eau

        L’aquaboxing, aussi appelé boxe aquatique, est un sport méconnu, original et quand même un peu farfelu, et c’est exactement ces trois raisons qui m’ont poussée à l’essayer.

         

        J’ai donc testé pour vous une séance d’aquaboxing dans la mer Méditerranée, à Carnon-Plage, près de Montpellier.

        Déroulement de la séance d’aquaboxing

        Quand je suis arrivée dans la matinée, la plage était quasi déserte et la mer magnifique : calme et translucide, bref les conditions optimales pour aquaboxer. Nous n’étions que trois participantes ce jour-là, donnant des airs de cours particulier à cette séance. L’avantage avec ce type d’activité méconnue, c’est que la plupart des cours sont des initiations, puisque la grande majorité des participant·e·s n’ont jamais boxé ni sur terre ni dans l’eau, comme c’était mon cas. Ce sont donc généralement des exercices accessibles, aussi bien pour les sportifs que pour les débutants.

         

        Après avoir enfilé ma combinaison (l’eau était un peu froide !) et mes chaussures néoprène pour ne pas me blesser, Clémentine, ma coach du jour, m’a passé une paire de gants de boxe aquatique. Très différents des gants de boxe classiques, ceux-là ne s’enfilent pas et ne recouvrent pas les mains mais se tiennent : ils sont chacun composés de deux trous, le premier plus grand servant à passer notre avant-bras, et le deuxième plus petit vers lequel remonte notre main, qui doit agripper la poignée au bout du gant.

         

        Arrive enfin mon moment préféré : aller faire trempette ! Il fut facile de s’habituer à la température de l’eau grâce à la combinaison qui forme une barrière contre le froid. Mais avec ou sans combi, l’échauffement commence dès les premiers pas dans l’eau : il faut courir à petit pas vers le large jusqu’à ce que l’eau atteigne le nombril, même pas le temps d’avoir froid ! Une fois le nombril noyé, nous nous sommes placées côte à côte face à la coach, qui va montrer tous les mouvements à suivre tout au long du cours : il suffit donc de copier ses gestes autant que possible. Les exercices d’échauffement continuent : comme pour les autres sports, lever de genoux, talons-fesses ou jambes tendues sont de la partie. Mais aquaboxing oblige, les bras doivent aussi être échauffés en les levant et baissant simultanément ou en frappant l’eau devant soi.

         

        Ensuite les exercices commencent : Clémentine propose plusieurs enchaînements, chacun composé de trois exercices répétés trois fois, qui font travailler une zone précise du corps. Parmi les exercices proposés : coups de poings, torsions, uppercuts, sauts rapides, squats, … Le tout accompagné d’encouragements rythmés comme « frappez le menton de votre adversaire ! » ou encore « imaginez la tête de votre adversaire lorsque vous frappez l’eau ! », un adversaire bien sûr imaginaire. La rapidité des enchaînements, la voix motivante d’un professeur tout au long de la séance et pourquoi pas visualiser son pire ennemi au bout du gant permettent des séances accélérées d’aquaboxing, qui tonifient, boostent et repoussent les limites du corps sur un temps relativement court (45 minutes à 1 heure). A la fin des enchaînements, les étirements se font en rentrant sur la plage, pendant une dizaine de minutes.

        Séance d'aquaboxing en mer, sport aquatique

        Mon ressenti pendant la séance

        La première chose que l’on m’a demandé avant de me parler de l’aquaboxing était : « As-tu un bon cardio ? » ou encore « Fais-tu du sport régulièrement ? ». La réponse est d’abord non, et ensuite pas vraiment : on peut dire que je suis une sportive du dimanche qui aime bouger, sans pour autant pratiquer tous les jours. L’aquaboxing est certes un sport très énergique, qui sollicite jambes, bras, abdos et cardio, mais il est adapté aux débutants en aquaboxing ou en sport en général.

         

        Concernant le cardio, je n’ai pas été essoufflé durant les enchaînements et je n’ai pas ressenti le besoin de faire de pause. Les exercices et enchaînements se succèdent si rapidement que la séance passe vraiment vite, et je n’aurais jamais pensé avoir aquaboxé 45 minutes lorsque Clémentine a annoncé la fin de la séance. Concernant les exercices en eux-mêmes, il était parfois difficile d’enchaîner les gestes aussi rapidement que la professeure, mais il n’y a aucun problème à cela : chacun son rythme. La plupart des exercices étaient simples à réaliser, la difficulté résidant plutôt dans la répétition des gestes (3 fois 10 répétitions) qui faisaient parfois faire quelques grimaces. Surtout, en ayant une coach face à soi, il est facile de reproduire les gestes en effet miroir, réciproquement elle voit rapidement ce qui nous cause des difficultés et nous donne des conseils pour mieux y arriver.

        Et après la séance, on se sent comment ?

        C’est à la fin de la séance que l’effort et la fatigue se font ressentir. Le corps à fourni un gros effort en peu de temps et manifeste donc quelques douleurs comme aux mollets ou aux biscotos. Par contre, je n’ai ressenti aucune courbature les jours suivants, alors que je ne pratique pas souvent de sport. Je me sentais même reboostée, et j’avais encore envie de sautiller sur place avant de donner quelques coups dans le vent. J’ai senti mes jambes plus musclées après une seule séance, et même chose au niveau des épaules et des bras.

         

        L’aquaboxing fut donc une très bonne découverte, voire même une révélation. J’ai souvent du mal à me motiver pour aller courir ou faire du sport en général, que je vis comme un effort. Par contre, j’apprécie vraiment passer du temps dans l’eau, dans une piscine mais surtout dans la mer. Lorsqu’on m’a annoncé la possibilité de faire un sport aquatique, je n’ai pas du tout envisagé l’effort que je devrais fournir, mais j’ai directement pensé au bon temps que je prendrais dans l’eau. La forme aquatique de l’exercice représente en réalité une réelle motivation, et il est clair que je me suis régalée tout en faisant du sport.

         

        Si vous aussi vous adorez avoir les pieds dans l’eau et avez besoin de vous défouler ? Il faut ab-so-lu-ment que vous testiez l’aquaboxing en mer !

        Aventure testée & approuvée par Eloïse – CoAventurière 🤠

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          Quel yoga est fait pour moi ?

          Ce dimanche 20 juin, nous fêtons la journée internationale du yoga. Une discipline du corps et de l’esprit qui allie relaxation, souplesse, méditation et libération de chakras. C’est pour ces raisons qu’il a séduit l’Occident il y a une cinquantaine d’années, là où il est un véritable mode de vie en Inde depuis plus de 4000 ans. Aujourd’hui, le yoga est on ne peut plus utilisé pour ses bienfaits spirituels qui permettent de se libérer de la pression et du stress tout en faisant de l’exercice. Les pratiques sont nombreuses et variées, et chacune à ses propres cibles et objectifs : il est donc parfois difficile de s’y retrouver. Si vous êtes parvenu∙e∙s à prononcer Ashtanga ou Vinyasa correctement, encore faut-il savoir à quoi ils correspondent.

           

          Voici un coup de pouce qui vous permettra de mieux connaître les différentes pratiques du Yoga et découvrir laquelle est faite pour vous. Namasté !

          Le Hatha Yoga : le classique

          Pour qui ? Idéal pour ceux et celles qui veulent s’initier au yoga, ou pratiquer en simplicité.

           

          Le Hatha Yoga est le plus répandu en Occident pour sa douceur et sa simplicité. Il repose sur trois grands principes : posture, respiration et méditation. L’enchaînement de postures maintenues sur plusieurs respirations donnent le temps à l’intellect de méditer. Le rythme lent imposé permet au corps et à l’esprit de s’unifier et de ne faire qu’un, tout en travaillant sur son expiration et en se musclant le haut du corps. Les fins de séances sont consacrées à la relaxation et à l’étirement.

          L’Ashtanga : l’énergique

          Pour qui ? Physiquement exigeant, il est plutôt réservé aux personnes qui connaissent déjà le yoga et sont capables d’enchainer les postures rapidement.

           

          Plus dynamique, ce yoga propose un enchaînement de six postures en synchronisation avec le souffle. Il est composé de six séries de postures. Chaque série correspond à un niveau de pratique du yoga, la première pour les débutants jusqu’à la sixième pour les experts. De cette manière, chaque personne peut pratiquer l’Ashtanga à son niveau, là où les autres pratiques ne s’adressent qu’à un public d’un niveau spécifique. L’objectif de l’Ashtanga : augmenter la température du corps pour permettre d’assouplir muscles et articulations afin de libérer l’énergie qu’ils renferment.

          Le Vinyasa : le créatif

          Pour qui ? Destiné à celles et ceux qui aiment pratiquer sans règle, librement et avec dynamisme

           

          Plus rythmé que l’Hatha Yoga, le Vinyasa est parfois même vu comme une danse où l’enchaînement de postures rappellent les chorégraphies. Pourtant, il se différencie de la danse pour sa grande improvisation, où aucun mouvement n’est préparé ou préétabli dans un ordre précis. Il s’agit alors d’exprimer la créativité du corps à travers des gestes denses qui occupent l’espace. Cette pratique vise à améliorer le souffle et fait monter la température du corps, tout en musclant les mollets, puisqu’il se concentre sur les mouvements du bas du corps. Surtout, il laisse une grande place à l’imagination et à la créativité de l’esprit.

          Le Yoga Nidra : le paisible

          Pour qui ? Pour les personnes stressées et fatiguées qui ont besoin d’une pause

           

          Aussi appelé le « yoga du sommeil », le Yoga Nidra se pratique allongé. Le corps se relâche profondément en exécutant des exercices de respiration et de relaxation. De nombreuses activités de visualisation, de répétition et de concentration sur une partie du corps permettent de frôler le sommeil tout en restant pleinement conscient∙e. Ce phénomène de sommeil lucide fait reprendre à l’esprit le contrôle de son éveil et son endormissement, et permet de troquer l’insomnie contre un véritable sommeil réparateur. S’apparentant à la méditation avec des résultats visibles après quelques séries, le Yoga Nidra est efficace dès la première séance.

          L’Acroyoga : le collaboratif

          Pour qui ? Pour les pratiquant∙es déjà expérimenté∙es et souples, qui cherchent à varier leur pratique de manière ludique. Mais aussi pour celles et ceux qui aiment pratiquer le yoga à plusieurs et parfait pour initier les enfants au yoga.

           

          Mélange entre yoga et acrobatie, l’Acroyoga sollicite force, voltige et stabilité. Le principe : un participant sert de base à la structure et se doit d’être fort et stable pour ne pas faire tomber le voltigeur qu’il soulève. Le voltigeur travaille, quant à lui, sa souplesse et son équilibre, puisqu’il n’est généralement tenu que par une zone de son corps comme son dos ou ses jambes. Un dernier participant se veut gardien, veille à la sécurité des participants et favorise l’échange verbal entre la base et le voltigeur. L’Acroyoga est le yoga idéal entre amis, en couple ou en famille, puisqu’il se pratique à plusieurs (au moins deux personnes). Si vous avez l’habitude de pratiquer seul, alors vous pourrez rejoindre un cours d’Acroyoga, qui vous permettra de faire connaissance avec les autres participants.

           

           

          Envie de tester le yoga qui est fait pour vous ? Trouvez votre activité bien-être ici.